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Corneau, Guy
Publié en 2000
Robert Laffont
Livre
Documentaire
Ce livre s'ouvre par une impressionnante description - celle d'un homme qui, atteint de crises aiguës de colite, se laisse progressivement glisser dans la maladie, la souffrance, la mort. Cet homme, c'est Guy Corneau lui-même.En ayant l'honnêteté et le courage d'utiliser son cas personnel, et ce sans la moindre complaisance, Corneau nous indique clairement le chemin qu'il nous invite à suivre. Ce n'est pas un " gourou " ou un maître qui s'adresse à nous, mais un homme, riche de son expérience et donc lourd de ses propres souffrances.Ainsi, il nous est plus facile de nous retrouver à travers son propre exemple. Nous comprenons en quoi la maladie, au-delà de ses aspects symptomatiques, nous donne une extraordinaire occasion (même si elle est douloureuse) de relire notre propre histoire et d'aller plus loin que la répétition permanente de nos misères et de nos handicaps.Nous découvrons comment médecins, scientifiques, psychologues abordent aujourd'hui la question de la " vraie " guérison : celle qui ne se limite pas à faire cesser l'apparence du mal, celle qui s'attaque à ses racines.Nous apprenons les chemins de cette guérison à travers une sorte d'enquête qui nous retient d'autant plus qu'au fond, c'est chacun d'entre nous qui est à la fois l'énigme, la victime et le meurtrier de sa propre histoire. Nous remontons la rivière de notre vie : nous revivons nos vieilles peurs, nos sensations d'abandon, notre angoisse de n'être pas aimés, pas reconnus… Qu'y a-t-il au bout de la route ? peut-être un mot tout simple : le bonheur. C'est sans aucun doute le livre le plus ambitieux de Guy Corneau - et le plus abouti. Pourtant, même en maniant des notions aussi " lourdes " que le mal, la guérison, l'angoisse de l'homme, il n'est jamais pédant, jamais prétentieux, jamais ennuyeux : il sait comme aucun autre nous donner la sensation rassurante, parfois exaltante, que nous sommes " en chemin " à nouveau, que nous bougeons. C'est le don unique de ce livre : il nous donne du cœur à l'ouvrage de la vie.
Psychanalyste diplômé de l'Institut Carl Gustav Jung de Zurich, Guy Corneau est l'auteur de quatre livres que l'on peut qualifier de best-sellers. Les trois premiers ont été traduits en plusieurs langues : Père manquant, fils manqué (Éditions de l'Homme,1989), L'amour en guerre (Éditions de l'Homme, 1996) paru en France sous le titre N'y a-t-il pas d'amour heureux ? (Éditions Robert Laffont, 1997, Éditions J'ai lu, 1999) et La guérison du coeur (Éditions de l'Homme, 2000, Éditions Robert Laffont, 2000, Éditions J'ai lu, 2002). Son quatrième ouvrage, intitulé Victime des autres, bourreau de soi-même, paru aux Éditions Robert Laffont en avril 2003 et aux Éditions de l'Homme en septembre 2003, a également connu un grand succès tant en France qu'au Québec.
Auteur et conférencier de réputation internationale, il a donné des centaines de conférences et animé de nombreux ateliers de développement personnel dans divers coins du globe. Engagé socialement, il est fondateur des Réseau Hommes Québec et Réseau Femmes Québec, dont la formule s'est répandue dans plusieurs pays francophones.
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Langue : Français
Lachaud, Denise
Publié en 2000
Livre
Fiction documentaire
Roman
La jalousie se rencontre-t-elle plus souvent chez les hommes que chez les femmes ? Peut-on croire, à l'instar de Freud, qu'elle est normale" ou délirante, comme en témoignerait le mécanisme de projection qui en serait le fondement ? Mélanie Klein et Lacan l'ont montré : la jalousie n'est pas l'envie. Celle-ci consume le sujet qui en est la proie, tel le jeune saint Augustin pâlissant devant le spectacle de son jeune frère pendu au sein de sa mère. Détruire cette complétude, se détruire, faute de pouvoir ravir à l'autre la jouissance de la mère, de l'Un.La jalousie passe par l'identification à l'autre et suppose un tiers. Mais, comme l'amour, elle ignore la différence des sexes.C'est par une réflexion sur la théorie psychanalytique de cet affect et sur les cas de sa clinique que Denis Lachaud nous conduit à en envisager la fonction structurale et l'incidence décisive dans la clinique, comme dans l'existence des sujets. D'un sentiment qui passe si souvent pour faiblesse, faute ou passion, elle relève aussi la portée créatrice, à la lisière de l'imaginaire et du symbolique. Bien plus, dépassant les résistances des analystes eux-mêmes, elle en rectifie l'approche en soulignant qu'il faut penser non pas la mais les jalousies.Denise Lachaud est psychanalyste et assure des enseignements de psychopathologie et de clinique psychanalytique à l'université de Picardie Jules Verne. Elle a publié La Jouissance du pouvoir. De la mégalomanie chez Hachette Littératures en 1998."
Nationalité : France
Biographie :
De formation sociologue, ethnologue et historienne médiéviste (EHESS) et docteur en psychanalyse. - Professeur à l'université Paris-VII en psychopathologie et clinique psychanalytique (en 1995)
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Langue : Français
Cornwell, Patricia
Publié en 2000
Livre
Fiction
Roman
Un cadavre décomposé est retrouvé à bord d’un cargo belge faisant étape à Richmond. Malgré une autopsie minutieuse, Kay Scarpetta ne parvient à déterminer ni l’identité du mort ni les causes du décès. Seuls indices : un tatouage et des poils blonds. Encore hantée par la mort de Benton (Combustion), en butte aux intrigues de collègues rivaux, Kay, flanquée de son fidèle Marino, et toujours proche de Lucy, sa nièce, se lance dans une enquête qui la mènera en France, des bureaux lyonnais d’Interpol à la morgue de Paris, avant de la ramener en Virginie où l’attend un tueur monstrueux, le Loup-garou. Le douzième best-seller, depuis Postmortem, de la star internationale du crime.
Nationalité : États-Unis Né(e) à : Miami, Floride , le 09/06/1956 Biographie : Patricia Daniels est une descendante de Harriet Beecher Stowe, l'autrice de La Case de l'oncle Tom. Après l'obtention de son diplôme, au Davidson Collège (Caroline du Nord), Patricia Cornwell épouse son professeur d'anglais, Charles Cornwell le 14 juin 1980. Celui-ci devient pasteur après avoir quitté l'enseignement. Ils divorcent peu après, en 1988. Patricia Cornwell poursuit sa carrière de journaliste en se spécialisant dans les faits-divers criminels et les armes à feu. Puis, elle occupe un poste d'informaticienne à l'Institut médico-légal de Richmond en Virginie ; elle s'inspire de la directrice de la morgue pour créer le personnage de "Postmortem", Kay Scarpetta.
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Langue : Français
EAN : 9782702853160
Boissard, Janine
Publié en 2000
Livre
Fiction
Roman
Après "Une femme en blanc", le nouveau combat de Margaux Lespoir. Margaux Lespoir a quarante ans. Après la mort accidentelle de son compagnon, elle a rangé à jamais sa blouse de chirurgien et s'occupe de l'enfance maltraitée. Meurtri, son cœur a encore de l'amour à revendre. Et à la Maison des enfants, on en a toujours besoin. Venue enquêter à Auxerre dans cet établissement qui recueille de jeunes à problèmes, elle y a découvert une équipe formidable, des enfants, tous attachants, qui ne demandent qu'à être écoutés pour prendre un nouveau départ. Elle n'hésite pas longtemps : à côté de son fils et de sa petite fille Aurore, ce sera sa nouvelle famille. Mais l'orage gronde autour de la Maison, qui, pour des raisons pas toujours avouables, en dérange plus d'un. Pour Margaux, l'heure est venue de livrer un nouveau combat.
Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 18/12/1932
Biographie :
Janine Boissard est une femme de lettres française.
Née dans une famille bourgeoise, elle est la petite-fille de l'homme politique Adéodat Boissard (1870-1938). Très jeune, elle a choisi de se consacrer à l'écriture. En 1959, elle publie chez René Julliard son premier roman, "Driss", qui connaît le succès. Ce livre est signé, comme les trois suivants (en 1960, 1962 et 1969) chez le même éditeur, de son nom d'épouse: Janine Oriano.
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Langue : Français
London, Jack
Publié en 2000
Livre
Fiction
Roman
" John Barleycorn " (littéralement " John Graindorge "), c'est, pour l'Américain de la rue, la personnification familière de l'alcool - c'est-à-dire du whisky -, le mauvais génie des compagnons de comptoir, le Dionysos du pauvre. Publié en 1912, soit quatre ans avant la mort de London, c'est son dernier grand livre, qui eut à l'époque un retentissement énorme. Il y raconte sa vie - toute sa vie - mais vue à travers la lentille déformante de la bouteille. Son autobiographie d'alcoolique en quelque sorte. Un récit lucide et terrible. Avec cet ouvrage, la collection " Libretto " poursuit la publication pour la première fois dans des traductions entièrement revues et complétées - de l'essentiel de l’œuvre de Jack London : où l'on découvre enfin le vrai visage d'un écrivain qui reste, mieux que jamais, à la source de notre modernité.
Nationalité : États-Unis
Né(e) à : San Francisco , le 12/01/1876
Mort(e) à : Glen Allen, Californie , le 22/11/1916
Biographie :
Jack London, de son vrai nom John Griffith Chaney, est un écrivain, auteur de romans et nouvelles d'aventures, de récits autobiographiques et d'essais.
Sa mère, Flora Wellman, abandonnée par son amant qui ne voulait pas d'enfant, tente de se suicider. Quelques mois après, elle épouse John London, un veuf, père de deux enfants. Plus tard, pour le distinguer de ce père, on appellera l'enfant Jack. Flora est spirite et donne des leçons de piano. Jack exerce de nombreux petits boulots, tels pilleur d’huîtres, travaille dans la patrouille de pêche, fréquente les voyous du port d’Oakland, découvre l’alcool.
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Langue : Français
Sagan, Françoise
Publié en 2000
Pocket
Livre
Fiction
Roman
En relisant ses livres, Sagan retrouve le fil de sa vie mouvementée (amis, voyages, maisons, amours...). Comme si sa biographie se confondait avec la liste de ses romans, l'idée est venue à Françoise Sagan de se promener dans le paysage de son oeuvre. Idée amusante et parfois cruelle qui l'entraîne dans une flânerie mélancolique à travers « profils perdus », « chagrins de passage », « lits défaits » et « bleus à l'âme ». Au hasard de la lecture, surgissent des moments de temps retrouvé : « le charmant petit monstre » de Cajarc, les années Saint-Germain-des-Prés, ses amours, ses maisons, ses voyages. Voyages autour d'elle-même, en somme, pages confidentielles traversées de fous rires qui nous rapprochent encore d'un écrivain que nous admirons. Mieux : d'une personne que nous aimons.
Nationalité : France
Né(e) à : Cajarc, Lot , le 21/06/1935
Mort(e) à : Honfleur, Calvados , le 24/09/2004
Biographie :
Françoise Sagan, de son vrai nom Françoise Quoirez, est une écrivaine française.
Né dans une famille d'industriels aisés, elle a une scolarité mouvementée, elle change souvent de cours privés. En 1951, après un échec au baccalauréat et un été de bachotage, elle réussit son examen. Elle s'inscrit ensuite à la Sorbonne. Elle côtoie la jeunesse parisienne bourgeoise, la fête et l'alcool. En 1953, elle échoue à son examen de propédeutique.
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Langue : Français
Roth, Henry
Publié en 2000
Livre
Fiction
Roman
Je suis responsable parce que je joue un rôle. J'essaye, en m'inventant de fausses excuses, de retirer un tout petit peu de beauté d'une situation sans espoir : Ira, aspirant écrivain, promène sa silhouette dégingandée dans le Manhattan des années 1920. Ses épaules sont déjà voûtées, lestées du poids de Jewish Harlem et de cette honte ineffaçable : son amour pour Minnie, sa sœur. Ira étudie, se gorge de littérature, apprend le désir et les filles. Surgit Edith, la maîtresse de Larry, son meilleur ami. Avec elle, Ira découvre les affres de la passion et de la trahison. Malgré cela, la souillure originelle demeure.
Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Tysmenitz, Galicie , le 08/02/1906
Mort(e) à : Albuquerque, Nouveau-Mexique , le 13/10/1995
Biographie :
Henry Roth est un romancier américain, de confession juive. Né en Galicie, à l'époque province de l'empire austro-hongrois, il émigre aux États-Unis à l'âge de trois ans avec sa famille. Il passe son enfance au sein de la communauté juive de New York. Son premier roman, L'Or de la terre promise (Call it sleep), est publié en 1934 qui passe inaperçu.
Il épouse, en 1939, Muriel Parker, fille d'un pasteur baptiste et pianiste qui renoncera à sa carrière pour l'accompagner dans l'État du Maine où il exerce plusieurs métiers (garde forestier, infirmier dans un hôpital psychiatrique, aide plombier…).
C'est en 1964, soit trente ans après, que L'Or de la terre promise est réédité et vendu à plus d'un million d'exemplaires. Ce succès inattendu permet à la famille Roth de déménager au Nouveau-Mexique et convainc l'auteur de se remettre à écrire en 1979.
En 1994, soixante ans se sont alors écoulés depuis la publication de son premier roman quand À la merci d'un courant violent sort en librairie.
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Langue : Français
Manguel, Alberto
Publié en 2000
Livre
Fiction
Roman
« L'astronome qui lit une carte d'étoiles disparues ; le tisserand qui lit les dessins complexes d'un tapis en cours de tissage; les parents qui lisent sur le visage du bébé des signes de joie, de peur ou d'étonnement; l'amant qui lit à l'aveuglette le corps aimé, la nuit sous les draps (...) - tous partagent avec le lecteur de livres l'art de déchiffrer et de traduire des signes. » Index abondant et curieux de la lecture ! Ses commencements, ses mystères, ses jeux, ses mœurs... De Babylone à la civilisation maya, des générations de savants ont tenté de devenir des lecteurs d'écritures. Lire l'avenir, lire des images, écouter lire, lire en silence... De Caligula qui ordonna de brûler tous les ouvrages d'Homère au génial Oscar Wilde, chaque récit est une histoire folle, merveilleuse, émouvante. D'une anecdote à l'autre, ce livre, chronique minutieuse des lecteurs et de leurs passions, nous transporte dans un univers quasi mythique.
Nationalité : Argentine
Né(e) à : Buenos Aires , le 13/03/1948
Biographie :
Alberto Manguel est un écrivain argentino-canadien.
Il a grandi en Israël (où son père était ambassadeur d’Argentine) puis dans son pays natal où, dans sa jeunesse, il a fait la lecture à Jorge Luis Borges devenu aveugle.
Il a résidé par la suite dans divers pays, notamment une vingtaine d’années à Toronto (Ontario, Canada). Il est devenu citoyen canadien en 1985. Il s'est installé en France en 2001 et y vit actuellement dans un village du Poitou.
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Langue : Français
Valdés, Zoé
Publié en 2000
Livre
Fiction
Roman
Marcela vit à Paris, exilée cubaine à la recherche d'elle-même. Photographe de mode, puis maquilleuse de plateau, elle accumule les succès mais, ne s'y attarde guère. Toute sa force se concentre sur cet équilibre, sur ce "moi" qu'elle tente de trouver, soit en narrant l'histoire de ses compatriotes dispersés, ceux qui comme elle éprouvent l'affliction des déracinés, soit encore en plongeant dans le fleuve lourd de son passé. Elle ne peut se détacher de cette "cubanité", de cette nostalgie qui surgit à chaque sens qui s'éveille. Ne serait-ce pas là le feu qui manque à son corps fragile et froid ? Alors, quand ce Cubain tout frais emménage dans l'appartement d'en face, elle veut se préserver. Elle sait déjà qu'à travers lui c'est toute la nostalgie de cette "Ile-là" qui va la saisir, l'envahir et la laisser anéantie. S'attacher à lui c'est l'éventualité d'un nouvel exil, affectif cette fois... pourtant, elle lui doit une enfance. Toute l'oeuvre de Zoé Valdés nous entraîne par son style haché et souvent cru dans une atmosphère colorée, de ces couleurs ocres et chaudes qui tapissent les murs de La Havane. Tandis qu'à travers Marcela, l'auteur lève le voile sur ses propres souffrances. --Lenaïc Gravis et Jocelyn Blériot
Nationalité : Cuba
Né(e) à : La Havane , le 2 mai 1959
Biographie :
Zoé Valdés, née le 2 mai 1959 à La Havane à Cuba, est une romancière, poète et scénariste cubaine vivant en France.
Elle a fait partie de la délégation cubaine à l'UNESCO (1983-1988), puis de l'Office culturel de Cuba à Paris. Elle a aussi dirigé une revue cinématographique, Cine cubano.
En 1995, après la publication en France de son roman « Le néant quotidien » elle est contrainte à l’exil, pour insoumission au régime castriste, accompagnée de son conjoint et de sa fille. Elle réside actuellement en France.
Treize ans après avoir été élevée au grade de Chevalier des arts et des lettres en 1999, Zoé Valdès reçoit la Grande Médaille de Vermeil de la ville de Paris en mai 2012.
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Langue : Français
Zimmermann, Daniel
Publié en 2000
Livre
Fiction
Roman
Un mariage en robe blanche, deux charmants bambins, un bel appartement et une résidence secondaire - Bob et Sarah incarnent parfaitement l'image de la félicité conjugale. Et peu importe si la mariée n'était pas vierge, si Bob préfère les prostituées, si Sarah ne supporte pas sa progéniture et si leur accession à la propriété a spolié un couple de personnes âgées... L'essentiel n'est-il pas d'avoir l'air heureux et de susciter l'envie, coûte que coûte ? Cruelle, lucide et grinçante, cette comédie parle du désir, des apparences, du mensonge et de la réalité, dans la France des cinquante dernières années.
Nationalité : France
Né(e) à : Saint Denis , le 08/02/1935
Mort(e) à : Paris , le 05/12/2000
Biographie :
Survivant d’une famille anéantie dans la Shoah, militant communiste qui dut participer dans la souffrance à la guerre d’Algérie, instituteur qui finit par enseigner à l’université (Paris VIII-Vincennes) avec un titre de docteur, écrivain polygraphe...
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Langue : Français
Riel, Jorn
Publié en 2000
Livre
Fiction
Roman
Devant l'immensité immaculée du Grand Nord, Jorn Riel garde le verbe humble, le mot subtil et la formule discrète. L'étendue de glace livre son intimité au détour de quelques mots échangés autour d'une lampe à graisse… Jorn Riel a vécu avec les Inuits pendant 3 ans et, de cette période, a conservé le sens aigu d'une sagesse que seule une communion totale avec la nature est à même d'engendrer. Agojaraq, personnage central de la trilogie dont La Fête du premier de tout est l'ultime volume, pourrait fort bien être l'alter ego de l'auteur : mi-Eskimo, mi-"Qavdlunak" (homme blanc), il décide au retour d'un séjour en Europe de devenir chasseur comme ses pères, et de ne plus quitter la banquise. Au cours du voyage initiatique qui le mène vers le pôle, Agojaraq lie son destin à celui du Grand Nord – naturellement, sans bruit, sans atermoiements. Jorn Riel compose ici une symphonie cristalline, étincelante et innocemment drôle. --Lenaïc Gravis & Jocelyn Blériot
Nationalité : Danemark
Né(e) à : Odense , le 23/07/1931
Biographie :
Jørn Riel est né au Danemark en 1931. Faisant partie de l’expédition de Lauge Koch en 1950, il a vécu 16 ans au Groenland. Du fatras des glaces et des aurores boréales, il rapportera une bonne vingtaine d’ouvrages, soit à peu près la moitié de son œuvre à ce jour.
Le versant arctique des écrits de Jørn Riel (dédié pour une part à Paul-Emile Victor qu’il a côtoyé sur l’île d’Ella, pour l’autre à Nugarssunguaq, la petite-fille groenlandaise de Jørn Riel) est constitué d’abord par la série des racontars arctiques, suite de fictions brèves ayant toujours pour héros – ou anti-héros magnifiques – les derniers trappeurs du nord-est du Groenland, paumés hâbleurs, écrivain de pacotille, tireur myope, philosophe de comptoir devant un imbuvable tord-boyaux.
Il reçoit en 2010 le Grand Prix de l'Académie danoise pour l'ensemble de son œuvre.
Il vit aujourd’hui en Malaisie. "Histoire de décongeler", se plaît-il à dire.
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Langue : Français
Eça de Queiroz, José Maria
Publié en 2000
Folio
Livre
Fiction
Roman
Dans le Paris de la fin du XIXe siècle, peuplé d'anarchistes, de poètes symbolistes, de dandies, de gros financiers boursicoteurs et de buveurs d'absinthe, se dresse 202, avenue des Champs-Elysées l'hôtel particulier d'un jeune aristocrate portugais, Jacinto, prosélyte acharné de la modernité. Télégraphe, téléphone, graphophone, phonographe, cave d'eaux minérales, ascenseur et autres " gadgets " meublent cet hôtel, mais Jacinto en est devenu l'esclave et sombre dans la mélancolie... Eça de Queiroz, dans ce roman incisif, enjoué, où la décadence a du charme et de l'esprit, se livre à une dénonciation prophétique du danger des progrès d'une science mise au service de la puissance et du profit.
Nationalité : Portugal
Né(e) à : Póvoa de Varzim , le 25/11/1845
Mort(e) à : Neuilly , le 16/08/1900
Biographie :
José Maria de Eça de Queirós ou Queiroz est un auteur naturaliste et diplomate portugais.
1845-1900
Né à Póvoa de Varzim le 25 novembre 1845, fils de magistrat, José Maria Eça de Queirós (ou Queiroz) fait des études de droit à l’université de Coimbra de 1861 à 1866. Il participe à l’organisation des Conférences du Casino qui voit la naissance d’un groupe de nouveaux jeunes intellectuels, la Génération de 70 dont il fait partie avec Antero de Quintal, et qui signe un manifeste dans lequel est exprimée la volonté de réfléchir sur les changements sociopolitiques qui ont lieu au Portugal à cette époque. Après avoir été brièvement sous-préfet de Leiria, il entre dans la diplomatie. Nommé consul, il séjourne à La Havane de 1873 à 1874, en Angleterre de 1874 à 1888, à Paris de 1888 à 1900. L’influence de ce parcours cosmopolite est manifeste dans son œuvre. D’abord par la palette de sa vaste culture. Ensuite par son sens aiguisé de la satire, car vivant ainsi de longues années loin de sa terre natale, il est sensible à ce qu’il y a d’étroit, d’archaïque et d’étriqué dans la société portugaise de son temps et n’hésite pas à la tourner en dérision dans ses récits. Paradoxalement, il ne cesse d’avoir la nostalgie du soleil portugais et des vieilles maisons du Douro. Ces sentiments à la fois complexes et contradictoires pour son pays font le charme et la marque de fabrique de la plupart de ses grands romans. Figure de proue du réalisme au Portugal, il reste dans la littérature universelle non seulement comme un observateur clairvoyant de la réalité sociale, mais comme un virtuose de l’humour et de l’ironie. Avec Fernando Pessoa et Luis de Camões, il est l’un des figures maîtresses du Panthéon littéraire portugais. Il meurt le 16 août 1900 à Neuilly.
Mots clefs :
Langue : Français