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Coe, Jonathan
Publié en 1998
Gallimard
Livre
Fiction
Roman
De bien curieux événements se déroulent à Ashdow, inquiétante demeure perchée sur une falaise des côtes anglaises. Naguère, c'était une résidence universitaire, où se sont croisés Sarah la narcoleptique, Gregory le manipulateur, Veronica la passionnée, Robert l'amoureux transi, Terry le cinéphile fou. Leurs destins ont divergé, mais les spectres du passé continuent de hanter Ashdown, devenue une clinique où le sinistre docteur Dudden se livre à de monstrueuses expériences sur les troubles du sommeil. Par quelles mystérieuses coïncidences tous les personnages vont-ils s'y retrouver ? Et quelles transformations vont-ils subir ? Après Testament à l'anglaise, Jonathan Coe accomplit avec La Maison du sommeil un nouveau tour de force où sont orchestrés, avec une habilité démoniaque, critique sociale, comique ravageur et fantaisie romanesque. Une fresque foisonnante et rigoureuse, où l'illusion amoureuse va jusqu'à l'extrême limite de sa réalisation, et où la vérité sort toujours des rêves
Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Birmingham , le 19/08/1961
Biographie :
Jonathan Coe a étudié à la King Edward's School à Birmingham et au Trinity College à Cambridge avant d'enseigner à l'Université de Warwick.
Il s'intéresse à la littérature ainsi qu'à la musique et fait partie d'un groupe musical, expérience qu'il utilisera dans son troisième roman "les nains de la mort".
Il doit sa notoriété à l'étranger à son quatrième roman "Testament à l'anglaise". Cette virulente satire de la société britannique des années du thatchérisme a connu un important succès auprès du public.
Jonathan Coe a reçu le Prix Médicis étranger en 1998 pour "La Maison du sommeil".
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Langue : Français
Bensaid, Catherine
Publié en 1998
Pocket
Livre
Documentaire
"C'est toujours la même histoire et ce n'est jamais la même." C'est votre, histoire. Amour perdu, amour d'un jour, amour toujours. Est-ce bien lui ? Est-ce bien elle? M'aime-t-il? M'aime-t-elle? L'amour, nous le cherchons, nous l'appelons, nous le rêvons, nous l'idéalisons. Aussi avons-nous parfois quelques difficultés à faire coïncider rêve et réalité, à accepter un "non", à surmonter une rupture... Voici enfin un antidote au mal d'amour. Un livre, clé qui nous indique comment éviter la souffrance, apprendre à aimer et à être aimé. Parce que l'on a tous droit au bonheur et que l'on peut vivre un amour fou sans devenir fou.
Nationalité : France
Né(e) le : 29/10/1950
Biographie :
Catherine Bensaïd (née le 29 octobre 1950) est une psychiatre et psychothérapeute française, écrivain à ses heures, et auteur de plusieurs « livres à succès », notamment : Aime-toi, la vie t'aimera (“comprendre sa douleur pour entendre son désir”), sorti en 1994 ; T'aimer - De l'amour qui souffre à l'amour qui s'offre ; La musique des anges.
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Langue : Français
Grisham, John
Publié en 1998
Livre
Fiction
Roman
Tout jury a son leader, et c'est lui qui, à l'instant décisif, détient la clé du verdict. Céleste Wood, la veuve d'un ancien fumeur mort d'un cancer du larynx, intente un procès aux grandes compagnies de tabac américaines. Du côté de la plaignante, un vieil avocat brillantissime ; du côté de la défense, une équipe de techniciens de pointe servis en sourdine par un homme qui ne reculera devant rien. Car l'enjeu est de taille : si les compagnies perdent ce procès, elles seront définitivement ruinées par les plaintes en cascade qui s'ensuivront. La partie semble perdue d'avance. Mais à l'heure du verdict, un grain de sable vient enrayer la machine : il s'appelle Nicholas Easter, il est le “maître du jeu”.
Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Jonesboro, Arkansas , le 08/02/1955
Biographie :
John Grisham est un écrivain américain, auteur de romans policiers.
En 1977, il est diplômé en sciences comptables de l'Université d'État du Mississippi. Après avoir obtenu une licence en droit du Mississippi School of Law en 1981, il se joint à un bureau d'avocats œuvrant dans la petite ville de Southaven. Après dix années à travailler pour celle-ci, il se concentre sur les cas criminels, tout en étant efficace dans les poursuites au civil.
En 1983, il est élu comme représentant à la Chambre des Représentants de l'État du Mississippi où il restera jusqu'en 1990.
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Langue : Français
Malroux, Antonin
Publié en 1998
Livre
Fiction
Roman
Il aura suffi d'une voix au téléphone, confuse et inconnue, pour que resurgisse dans l'esprit de François Vaillargues toute une partie enfouie de sa vie. Son enfance en Auvergne, à la Noisetière. Puis la mort de sa mère, la ferme en feu, le départ de nuit avec Amandine. la fille du propriétaire du domaine... Aujourd'hui, François vit à Paris et tient un café-bar florissant. Amandine lui a donné un fils, Guillaume jamais ils ne sont retournés sur les lieux de leur enfance, jamais ils n'évoquent ce qui a réellement eu lieu. Vingt ans après, va-t-il écouter cette voix qui lui parle de "choses le concernant à la Noisetière" ? Les liens indestructibles avec sa terre, la nostalgie d'un père qu'il n'a pas connu le pousseront-ils à reprendre ce domaine ? Le temps passé lui permettra-t-il seulement de pardonner ?
Nationalité : France
Né(e) à : Boisset, Cantal , le 13/04/1942
Biographie :
Antonin Malroux est un écrivain français.
Il suit un apprentissage de tailleur d’habits, puis s’oriente vers le commerce. Responsable commercial dès l’âge de vingt-six ans, il passera sa vie dans le secteur du textile en tant que directeur de magasin cadre. Parallèlement, il commence à écrire des romans.
Retraité, il consacre son temps à sa famille et à la littérature.
En 1994, il est à l'origine de l'idée de créer un bois, une forêt… dont chaque arbre porterait le nom d’un écrivain, d’un artiste, ce qui entraînera René Varennes à la création de la Forêt des Mille Poètes à Vesdun, Cher.
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Langue : Français
Wiazemsky, Anne
Publié en 1998
Gallimard
Livre
Fiction
Roman
Un paysan appelé Vania poussait une barque entouré d'enfants. Il est mort d'un arrêt du cœur, là, quelque part dans l'herbe. Les enfants ont grandi en exil, sous d'autres nationalités. Ils sont devenus français, anglais, américains. La plupart ne sont jamais revenus en Russie.
Nationalité : France
Né(e) à : Berlin , le 14/05/1947
Mort(e) à : Paris , le 05/10/2017
Biographie :
Anne Wiazemsky est une écrivaine, comédienne et réalisatrice française.
Fille de Claire Mauriac et du diplomate Yvan Wiazemsky, issu d'une famille princière russe, petite fille de l'illustre François Mauriac (1885-1970), elle débute en 1966 dans le film '"Au hasard de Baltazar" de Robert Bresson.
Le hasard lui fait rencontrer Jean-Luc Godard, qui l'épouse en 1967. Leur association à la ville se fait également à l'écran avec "La Chinoise" (1967), "Week-end" (1967), "Sympathy for the Devil" (1968), "Vents d'Est" (1970). Ils se séparent en 1970.
Elle tourne aussi pour Serge Moati, dans "Le Train" (1973) de Pierre Granier-Deferre, pour Robert Enrico ou dans "Rendez-vous" d'André Téchiné en 1985. En 1988, après son dernier film,"Ville étrangère" de Daniel Golsmith, la passion pour l'écriture la rattrape et elle publie son premier recueil de nouvelles, intitulé "Des filles bien élevées", puis un premier roman, "Mon beau navire" en 1989.
Suivent "Marimé" (1991) et "Album de famille" (1992). La première vraie reconnaissance vient avec "Canines" (1993), récompensé par le prix Goncourt des lycéens. En 1996, elle reçois le Grand prix RTL-Lire pour "Hymnes à l'amour", adapté au cinéma sous le titre de "Toutes ces belles promesses" en 2003.
Elle reçoit le Grand Prix du roman de l'Académie française et prix Renaudot des lycéens pour "Une poignée de gens" en 1998.
Elle publie encore "Sept garçons", "Aux quatre coins du monde" en 2001 et "Je m'appelle Élisabeth" (2004). En 2003, elle réalise un premier documentaire, "Les Anges de 1943, histoire d'un film", et signe "Marc Bodard, un destin" puis "Danielle Darrieux, une vie de cinéma".
En 2007, Anne Wiazemsky revient sur son passé avec "Jeune fille", roman autobiographique dans lequel elle raconte le rapport de force qui l'opposa au cinéaste Robert Bresson. Son roman, "Une année studieuse", paru en 2012, relate sa relation avec le réalisateur Jean-Luc Godard. En janvier 2015, "Un an après" clôt le diptyque sur sa vie commune avec le cinéaste. Le livre est adapté en film : "Le Redoutable" (2017) de Michel Hazanavicius. En 2017, elle publie "Un saint homme" en hommage à l'aumônier qui l'encouragea à prendre la plume durant son adolescence à Caracas.
Elle meurt le 5 octobre 2017, à 70 ans, des suites d'un cancer.
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Langue : Français
Pankiewicz, Tadeusz
Publié en 1998
Actes sud
Livre
Fiction documentaire
Roman
La Pharmacie du ghetto de Cracovie est un témoignage exceptionnel sur la Shoah. Celui d'un "aryen" qui, grâce à un concours de circonstances extraordinaires, demeura volontairement le seul pharmacien en poste dans le ghetto fermé de Cracovie instauré par les nazis. S'obligeant à noter jour après jour ce qui arrivait aux "clients" de son officine située au milieu de ce no man's lans, Tadeusz Pankiiewicz tint ainsi la chronique du ghetto depuis sa création, le 3 mars 1941, jusqu'à sa liquidation, les 13 et 14 mars 1943. Tout est donc vu depuis la pharmacie où la "clientèle" a la possibilité de venir discuter, d'échapper un temps à l'horreur ambiante, et très vite, c'est l'évidence : ici la mort naturelle n'existe pas, elle est toujours violente. On apprend pas grand-chose de l'activité commerciale du chroniqueur - les Juifs n'ayant pas le droit d'avoir de l'argent ne peuvent rien acheter -, si ce n'est qu'il fournit des médicaments à un camps des environs. Par ailleurs, la pharmacie est le seul endroit où l'on trouve de l'alcool, et nombreux sont ceux qui viennent s'y enivrer quand ce n'est pas s'y procurer du poison. Mélange de notes prises sur le vif et de brèves réflexions plus tardives, cette chronique évoque le temps des faux espoirs, des humiliations et des déportations jusqu'à l'horreur des derniers jours du ghetto, décrite avec une précision insoutenable, les événements se produisant le plus souvent à quelques mètres seulement de l'auteur. Violent et terrifiant, ce livre montre que l'anéantissemen des Juifs de Pologne perpétré par les troupes hitlériennes fut une perte irréparable. C'est ce qu'avait compris Tadeusz Pankiewicz, honoré du titre de Juste parmi les nations par les autorités israéliennes pour son action - dont il ne fait jamais personnellement mention - en faveur des habitants du ghetto.
Nationalité : Pologne Né(e) à : Samborz , le 21/11/1908 Mort(e) le : 5/11/1993 Biographie : Tadeusz Pankiewicz (né le 21 novembre 1908 à Samborz et mort le 5 novembre 1993), est un pharmacien polonais qui a tenu la seule pharmacie du Ghetto de Cracovie pendant la Seconde Guerre mondiale. Il fit des études supérieures à l'Université Jagellonne de Cracovie. Sa boutique se trouvait en plein milieu du ghetto. Tadeusz Pankiewicz fut le seul non-Juif à rester dans le ghetto, à tenir ouverte sa pharmacie et à aider activement les Juifs jusqu'au jour de la liquidation. Il a relaté son expérience dans un livre (La Pharmacie du ghetto de Cracovie). Cette pharmacie abrite aujourd'hui le musée du Ghetto dans le quartier de Podgórze à Cracovie. Le mémorial de Yad Vashem l'a reconnu comme Juste parmi les nations en 1983.
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Langue : Français
ISBN : 2-7427-1564-9
EAN : 9782742715640
Winckler , Martin
Publié en 1998
Livre
Fiction
Roman
Alors ça fait mal là, et puis là ça tire, et quand je fais ça j'ai comme une douleur de l'autre côté, alors vous comprenez, Docteur, j'ai préféré vous appeler pour vous en parler, des fois que... Tu les écoutes dix fois, cent fois de suite. Tu as de la patience, docteur Sachs, tu rassures toutes leurs angoisses, tu écoutes leurs mots pour mieux soigner leurs maux. À toi, on peut tout dire, d'ailleurs on te dit tout. Et tout ce qu'on te dit, tu en feras un roman : parce que tu ne peux pas tout garder pour toi, parce que toi aussi, tu as des maux à dire. C'est ça, La Maladie de Sachs : une succession de récits apparemment anodins, qui se rejoignent, se complètent et finissent par trouver un sens : l'histoire d'une vocation mêlée à un trop-plein de sentiments. Roman singulier, roman exceptionnel : l'ouvrage de Martin Winckler rencontra un accueil enthousiaste et reçut le prix du Livre Inter 1999, avant qu'Albert Dupontel ne vienne incarner le docteur Sachs dans l'adaptation cinématographique de Michel Deville : La maladie de sachs. --Karla Manuele
Nationalité : France
Né(e) à : Alger , le 22/02/1955
Biographie :
Marc Zaffran est un médecin français, connu sous l'unique pseudonyme de Martin Winckler, comme romancier et essayiste. Évoquant souvent la situation du système médical français, il est également critique de séries télévisées.
Rentré en France avec ses parents en 1963, il a tôt le goût de la lecture et de l'écriture. Diplômé de la faculté de médecine de Tours, il exerce dans un cabinet médical de campagne de 1983 à 1993.
En 1984, il publie ses premières nouvelles sous le pseudonyme de Martin Winckler, choisi en hommage à Georges Perec: Gaspard Winckler est un personnage de "La Vie mode d'emploi". Son premier roman "La Vacation" est publié en 1989 et introduit le personnage du docteur Bruno Sachs qui devient célèbre avec le roman suivant "La Maladie de Sachs", porté à l'écran sous ce titre par Michel Deville (1999) et interprété par Albert Dupontel, et qui obtient le Prix du livre Inter.
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Langue : Français
Malaquais, Jean
Publié en 1998
Livre
Fiction
Roman
Nous sommes quelque part en Provence, dans les années 30. Non point la Provence de Pagnol, mais celle des vieilles mines d’argent et de plomb où trime une faune rien moins que recommandable. La mer n’est pas loin, le soleil plutôt bon zigue. Quant aux mines, disons qu’elles sont tellement pourries que les ouvriers français refusent d’y descendre – alors on fait appel au bon vouloir des tordus de passage qui n’ont pas peur de s’y frotter. Ils ont tous quelques points en commun : des gueules de métèques, des permis de séjour défaillants, la dalle en forte pente, et jaspinent des langues bizarres. Mais la police du coin n’est pas trop regardante, et puisque la douce France a besoin de bras… Ils sont allemands en rupture de Führer, russes en délicatesse avec le petit père des Peuples, espingos fâchés avec leurs frères phalangistes, italiens fatigués des mussolinades, mais aussi moldovalaques, arméniens, turcs, polaques, lithuaniens et zarabes. Bref tous "Javanais", et le quartier de baraquements où on les parque est vite baptisé: c’est l’Île de Java, tout simplement. Dire que la vie à Java est peinte en rose, c’est un peu exagéré. Mais on ne s’y ennuie pas, ça c’est sûr. On y rigole sec, même. On y picole plus sec encore (la Pologne donne ici le ton) et la brave Madame Michel, épicerie-buvette, ne chôme pas. Le bordel non plus, où les filles font bon accueil à ces gaillards nostalgiques qui chialent comme des mômes pour peu qu’on les laisse un peu causer du vaste monde. Bien sûr, on devine que ça finira mal, car la mine a de graves problèmes de santé. Mais c’est la vieille Europe aussi qui ne va pas très bien et qui tousse. Drôle d’époque décidément. Drôle d’époque qui rejoint méchamment la nôtre. Et drôle de bouquin, sur lequel le temps semble ne pas avoir de prise…
Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Varsovie , le 11/04/1908
Mort(e) à : Genève , le 22/12/1998
Biographie :
Vladimir Malacki, dit Jean Malaquais, est un romancier et essayiste d'origine polonaise et de langue française.
Juif, communiste, arrivé en France en 1930, comme George Orwell, il travaille au milieu des prolétaires étrangers en Provence et à Paris, où il aurait exercé plus de cent métiers. Lecteur assidu de la bibliothèque Sainte-Geneviève, il dévore des rayons entiers. Découvrant André Gide à travers Les Nourritures terrestres et Paludes, il entretient avec lui une correspondance de 1935 à 1950. Gide l'aide à trouver son style et l'aide aussi financièrement.
Combattant pendant la guerre d'Espagne, il obtient le Prix Renaudot en 1939 pour Les Javanais, récit de son expérience chez les mineurs étrangers.
Sa famille est anéantie dans les camps hitlériens. Apatride, il est pourtant mobilisé, contre son gré, durant la Seconde Guerre mondiale. En 1943, il part pour le Mexique, puis pour les États-Unis, où il acquiert la nationalité américaine.A cette époque, 1947, paraît donc le second roman de Jean Malaquais : Planète sans visa.
Dès lors, entre la France et les Etats-Unis, Malaquais continue à fréquenter les intellectuels ou les théoriciens de la gauche communiste : Marc Chirik mais aussi Maximilien Rubel, Paul Mattick, Marcuse, etc., -jamais affilié à un parti cependant.
En mai 1968, il est à Paris ; en août 1980, lors des grandes grèves, en Pologne.
Il termine sa vie à Genève auprès de sa seconde femme, Elisabeth.
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Langue : Français
Rigoni Stern, Mario
Publié en 1998
Robert Laffont
Livre
Fiction
Roman
" Quoique né en 1921, Mario Rigoni Stern a consacré l'essentiel de son œuvre à la description critique de la guerre de 14. Témoin indirect, mais non moins bien informé, il a recueilli les récits de son père, de sa famille, de son entourage pour construire un univers dominé par l'antimilitarisme. Sa capacité de tenir au jour le jour la chronique des soldats enrôlés dans un drame inutile a fait de lui un romancier très singulier, placé à mi-chemin de la fiction et de l'Histoire, ou, serait-on tenté d'écrire, de l'histoire avec un petit " h ". Curieusement, ses textes sont intemporels, dans la mesure où ce que vivaient des garçons de vingt ans en 1914 n'est pas loin de ce que vivent à travers le monde toutes les victimes de la barbarie des nations. En s'attachant à des êtres ordinaires, meurtris, Rigoni Stern donne à ses livres une valeur universelle, qui n'en est que plus frappante. Inutile de préciser que L'Année de la victoire doit être lu par antiphrase. "
Nationalité : Italie
Né(e) à : Asiago , le 01/11/1921
Mort(e) à : Asiago , le 16/06/2008
Biographie :
Mario Rigoni Stern est un des romanciers italiens les plus populaires, tout en jouissant d’un large succès critique.
Il est né dans la province de Vicence, sur le plateau d’Asiago qui fut le théâtre de terribles combats lors de la Première Guerre mondiale (Fritz Lang et Robert Musil y participèrent).
En 1938, il entre à l’École militaire d’alpinisme d’Aoste: il combattra, dans un régiment de chasseurs alpins, en France, en Grèce, en Albanie, en Russie. Fait prisonnier par les Allemands lorsque l’Italie signe un armistice séparé avec les Alliés (le 8 septembre 1943), il est transféré en Prusse orientale. Il finit par s’évader, gagne l’Autriche et parvient, à pied, à rejoindre son foyer le 5 mai 1945.
Dès lors, revenu sur le plateau d’Asiago, il n’en bougera plus jusqu’à sa mort en juin 2008, habitant la maison qu’il a lui-même construite et devenant employé du cadastre avant de se consacrer entièrement à l’écriture à partir de 1970.
En 1953, Elio Vittorini a publié, dans sa célèbre collection I Gettoni des éditions Einaudi, le premier roman de Rigoni Stern, "Le Sergent dans la neige" (Il sergente nella neve), qui deviendra en Italie un véritable classique moderne, et qui relate, sur une base autobiographique, la retraite d’un groupe de soldats italiens sur le front russe.
Après ce premier livre paraîtront, avec une grande régularité, de nombreux romans et recueils de nouvelles, qui assureront à Rigoni Stern une place constante dans les lettres italiennes de ce second demi-siècle.
Les principaux thèmes de ses écrits tournent autour de souvenirs rapportés ou vécus (notamment le front russe ou ses longs mois de captivité) des deux guerres mondiales, de récits de chasse et d'animaux ou de nature en général.
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Langue : Français
Naouri, Aldo
Publié en 1998
Livre
Fiction documentaire
Roman
L'amour maternel peut devenir un enfer. Entre les filles et leur mère se joue une relation dont la violence est parfois effrayante. Marquées par ce premier objet d'amour, les filles sont d'autant plus liées à leur mère que celle-ci tente de faire d'elles un double idéal, un clone d'elle-même. Cette coercition maternelle fait le lit d'un pouvoir que les mères gardent toujours sur leurs filles : dans ses choix amoureux et dans l'éducation de ses propres enfants, chaque fille demeure l'enfant de sa mère. Sommées implicitement de reproduire la relation maternelle, les filles sont rarement conscientes de cette sujétion et entretiennent le fantasme d'une entente parfaite avec cette mère chérie et redoutée. Aldo Naouri, dans un ouvrage à la fois sensible et érudit, entend que les femmes aujourd'hui fassent reconnaître leur droit à briser ce rapport presque incestueux et prennent conscience sans remords de la violence qu'elles ont entretenue à l'endroit de leur mère. Un texte indispensable pour apaiser la relation tumultueuse mère-fille. --Paul Klein Dr Aldo Naouri Les Filles et leurs mères Psychologie ISBN 2-7381-0612-9, mai 1998, 145 x 220, 336 pages. (22 €) ISBN 2-7381-0796-6, mars 2000, 108 x 178, 320 pages. (7,50 €) \" Poches Odile Jacob \" \" C'est par centaines que je les ai vues se succéder devant moi. De tous âges, de toutes origines, de toutes humeurs. Elles ont ri, elles ont pleuré, elles se sont parfois tues et elles ont souvent parlé. Je n'en ai jamais rencontré qui n'eût avec son enfant, en toutes circonstances et à tous les âges de la vie, de relation passionnelle. \" A. N. Mais l'amour maternel a aussi son envers : le pouvoir que, par-delà les années, les mères gardent sur leurs filles, influant ainsi sur leur vie tout entière. C'est ce monde des relations mères-filles qu'Aldo Naouri a choisi d'explorer, livrant ainsi, pas à pas, ses réflexions et ses expériences de praticien.
Nationalité : France
Né(e) à : Benghazi (Libye) , le 22/12/1937
Biographie :
Aldo Naouri est un pédiatre et spécialiste des relations intrafamiliales français né à Benghazi, en Libye, le 22 décembre 1937. Il a été influencé par la psychanalyse au point qu'il a, après sa propre cure, hésité à devenir lui même psychanalyste ce à quoi il a renoncé. La psychanalyse a cependant profondément marqué sa pratique de pédiatre.
Aldo Naouri est le père de trois enfants : deux filles (la romancière Agnès Desarthe et Elsa) ainsi que du chanteur d'opéra Laurent Naouri.
En 2013, une polémique naît des propos tenus par Aldo Naouri dans son livre Prendre la vie à pleine main. L'auteur évoque en effet le cas d'un couple dont la femme ne fait plus l'amour avec son mari après un accouchement. Il raconte alors avoir conseillé le couple en disant à son mari « violez-la! »
Ses propos ont été considérés comme « apologie du viol conjugal
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Langue : Français
Mccann, Colum
Publié en 1998
Belfond
Livre
Fiction
Roman
« Ce roman parle de New York, d'amour, de mariages mixtes, de terrassiers qui creusent des tunnels, de bâtisseurs de gratte-ciel qui dansent sur des poutrelles à des centaines de mètres au-dessus de la ville. C'est peut-être le premier vrai roman consacré aux sans-abri, à ceux qui vivent au-dessous et à l'écart de la cité prospère. On sent que Colum McCann a fréquenté ces lieux-là : dans une langue qui procure un plaisir presque physique, il évoque avec une rare puissance ce présent qui empeste et ce passé qui oppresse. »
Nationalité : Irlande
Né(e) à : Dublin , le 28/02/1965
Biographie :
Colum McCann est un nouvelliste et romancier.
Après des études de journalisme au St Joseph's College de Dublin, la seule formation en journalisme à l'époque en Irlande, il travaille comme rédacteur pour l'Evening Herald puis devient correspondant junior pour l'Evening Press de Dublin dans les années 1980. Il avait déjà fait ses premières armes en recevant le prix du jeune journaliste de l'année pour son travail sur le sort des femmes battues de Dublin.
À l'âge de 21 ans, il décide de se rendre aux États-Unis. Il parcourt ainsi 20 000 kilomètres à travers l'Amérique, multipliant les petits boulots. Il décide ensuite de partir vivre au Japon, avant de revenir aux États-Unis, à New York, où il vit aujourd'hui.
Il est lauréat des prestigieux prix de littérature irlandaise Hennessy (1992) et Rooney (1994) pour ses nouvelles.
Il accède à la notoriété avec "Et que le vaste monde poursuive sa course folle" (Let The Great World Spin, 2009) - prix littéraire du Festival du cinéma américain de Deauville, élu meilleur livre de l'année par le magazine Lire et lauréat du prestigieux National Book Award 2009.
Il est également auteur d'une remarquable biographie romancée sur Rudolf Noureev, "Danseur" (Dancer, 2009).
Colum McCann enseigne l'écriture créative au Hunter College de l'Université de la Ville de New York et à l'European Graduate School.
Ses ouvrages, traduits en 26 langues, ont été en partie publiés dans des revues.
Mots clefs :
Langue : Français
Harrison, Jim
Publié en 1998
Livre
Fiction
Roman
"La Route du retour" plonge au cœur de la saga familiale ouverte dix ans plus tôt avec "Dalva". Une fois de plus, Harrison laisse le champ libre à ses personnages, confiant à leurs journaux intimes respectifs le soin de brosser une fresque qui s'étend sur un siècle. John Wesley Northbridge, le patriarche, se penche sur ses souvenirs d'enfance, replongeant le lecteur dans l'atmosphère d'une Amérique rurale à l'aube du XXe siècle. De son côté, Nelse, fils illégitime de Dalva, revient traquer ses origines après des années de vagabondage, à l'issue d'une existence étrangère à tout lien. L'appel de la terre, le poids du destin, les affres de l'amour, autant de thèmes magnifiés par la plume flamboyante de Jim Harrison. En toile de fond, les plaines du Nebraska offrent leur gigantesque dénuement aux épopées individuelles des membres d'une tribu qui ne cesse de se désagréger et de se reconstituer. Harrison livre bataille contre les angoisses de la décrépitude, contre la peur de la mort. "Lenaïc Gravis et Jocelyn Blériot"
Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Grayling , Michigan , le 11/12/1937
Mort(e) à : Patagonia, Arizona , le 26/03/2016
Biographie :
Jim Harrison, nom de plume de James Harrison, est un poète, romancier et nouvelliste.
À l'âge de huit ans, une gamine lui crève accidentellement l'œil gauche avec un tesson de bouteille au cours d'un jeu. Il mettra longtemps avant de dire la vérité sur cette histoire. A l'age de 16 ans, il décide de devenir écrivain et quitte le Michigan pour vivre la grande aventure à Boston et à New York.
C'est aussi à 16 ans qu'il rencontre Linda, de deux ans sa cadette, qui deviendra plus tard (1960) la femme de sa vie. Ils ont eu deux filles, Jamie (1960), auteur de roman policier, et Anna.
Il rencontre Tomas McGuane (1939) à la Michigan State University, en 1960, qui va devenir l'un de ses meilleurs amis. Sa vie de poète errant vole en éclats le jour où son père et sa sœur trouvent la mort dans un accident de la route causé par un ivrogne, en 1962.
Mots clefs :
Langue : Français