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1477/2161

Les javanais
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ROMAN

Les javanais

Malaquais, Jean

Publié en 1998

Livre
Fiction
Roman

Livre

Nous sommes quelque part en Provence, dans les années 30. Non point la Provence de Pagnol, mais celle des vieilles mines d’argent et de plomb où trime une faune rien moins que recommandable. La mer n’est pas loin, le soleil plutôt bon zigue. Quant aux mines, disons qu’elles sont tellement pourries que les ouvriers français refusent d’y descendre – alors on fait appel au bon vouloir des tordus de passage qui n’ont pas peur de s’y frotter. Ils ont tous quelques points en commun : des gueules de métèques, des permis de séjour défaillants, la dalle en forte pente, et jaspinent des langues bizarres. Mais la police du coin n’est pas trop regardante, et puisque la douce France a besoin de bras… Ils sont allemands en rupture de Führer, russes en délicatesse avec le petit père des Peuples, espingos fâchés avec leurs frères phalangistes, italiens fatigués des mussolinades, mais aussi moldovalaques, arméniens, turcs, polaques, lithuaniens et zarabes. Bref tous "Javanais", et le quartier de baraquements où on les parque est vite baptisé: c’est l’Île de Java, tout simplement. Dire que la vie à Java est peinte en rose, c’est un peu exagéré. Mais on ne s’y ennuie pas, ça c’est sûr. On y rigole sec, même. On y picole plus sec encore (la Pologne donne ici le ton) et la brave Madame Michel, épicerie-buvette, ne chôme pas. Le bordel non plus, où les filles font bon accueil à ces gaillards nostalgiques qui chialent comme des mômes pour peu qu’on les laisse un peu causer du vaste monde. Bien sûr, on devine que ça finira mal, car la mine a de graves problèmes de santé. Mais c’est la vieille Europe aussi qui ne va pas très bien et qui tousse. Drôle d’époque décidément. Drôle d’époque qui rejoint méchamment la nôtre. Et drôle de bouquin, sur lequel le temps semble ne pas avoir de prise…

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Varsovie , le 11/04/1908
Mort(e) à : Genève , le 22/12/1998
Biographie :

Vladimir Malacki, dit Jean Malaquais, est un romancier et essayiste d'origine polonaise et de langue française.

Juif, communiste, arrivé en France en 1930, comme George Orwell, il travaille au milieu des prolétaires étrangers en Provence et à Paris, où il aurait exercé plus de cent métiers. Lecteur assidu de la bibliothèque Sainte-Geneviève, il dévore des rayons entiers. Découvrant André Gide à travers Les Nourritures terrestres et Paludes, il entretient avec lui une correspondance de 1935 à 1950. Gide l'aide à trouver son style et l'aide aussi financièrement.

Combattant pendant la guerre d'Espagne, il obtient le Prix Renaudot en 1939 pour Les Javanais, récit de son expérience chez les mineurs étrangers.

Sa famille est anéantie dans les camps hitlériens. Apatride, il est pourtant mobilisé, contre son gré, durant la Seconde Guerre mondiale. En 1943, il part pour le Mexique, puis pour les États-Unis, où il acquiert la nationalité américaine.A cette époque, 1947, paraît donc le second roman de Jean Malaquais : Planète sans visa.

Dès lors, entre la France et les Etats-Unis, Malaquais continue à fréquenter les intellectuels ou les théoriciens de la gauche communiste : Marc Chirik mais aussi Maximilien Rubel, Paul Mattick, Marcuse, etc., -jamais affilié à un parti cependant.

En mai 1968, il est à Paris ; en août 1980, lors des grandes grèves, en Pologne.
Il termine sa vie à Genève auprès de sa seconde femme, Elisabeth.

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Langue : Français

1478/2161

L'année de la victoire
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TéMOIGNAGES

L'année de la victoire

Rigoni Stern, Mario

Publié en 1998 Robert Laffont

Livre
Fiction
Roman

Livre

" Quoique né en 1921, Mario Rigoni Stern a consacré l'essentiel de son œuvre à la description critique de la guerre de 14. Témoin indirect, mais non moins bien informé, il a recueilli les récits de son père, de sa famille, de son entourage pour construire un univers dominé par l'antimilitarisme. Sa capacité de tenir au jour le jour la chronique des soldats enrôlés dans un drame inutile a fait de lui un romancier très singulier, placé à mi-chemin de la fiction et de l'Histoire, ou, serait-on tenté d'écrire, de l'histoire avec un petit " h ". Curieusement, ses textes sont intemporels, dans la mesure où ce que vivaient des garçons de vingt ans en 1914 n'est pas loin de ce que vivent à travers le monde toutes les victimes de la barbarie des nations. En s'attachant à des êtres ordinaires, meurtris, Rigoni Stern donne à ses livres une valeur universelle, qui n'en est que plus frappante. Inutile de préciser que L'Année de la victoire doit être lu par antiphrase. "

Nationalité : Italie
Né(e) à : Asiago , le 01/11/1921
Mort(e) à : Asiago , le 16/06/2008
Biographie :

Mario Rigoni Stern est un des romanciers italiens les plus populaires, tout en jouissant d’un large succès critique.

Il est né dans la province de Vicence, sur le plateau d’Asiago qui fut le théâtre de terribles combats lors de la Première Guerre mondiale (Fritz Lang et Robert Musil y participèrent).

En 1938, il entre à l’École militaire d’alpinisme d’Aoste: il combattra, dans un régiment de chasseurs alpins, en France, en Grèce, en Albanie, en Russie. Fait prisonnier par les Allemands lorsque l’Italie signe un armistice séparé avec les Alliés (le 8 septembre 1943), il est transféré en Prusse orientale. Il finit par s’évader, gagne l’Autriche et parvient, à pied, à rejoindre son foyer le 5 mai 1945.

Dès lors, revenu sur le plateau d’Asiago, il n’en bougera plus jusqu’à sa mort en juin 2008, habitant la maison qu’il a lui-même construite et devenant employé du cadastre avant de se consacrer entièrement à l’écriture à partir de 1970.

En 1953, Elio Vittorini a publié, dans sa célèbre collection I Gettoni des éditions Einaudi, le premier roman de Rigoni Stern, "Le Sergent dans la neige" (Il sergente nella neve), qui deviendra en Italie un véritable classique moderne, et qui relate, sur une base autobiographique, la retraite d’un groupe de soldats italiens sur le front russe.

Après ce premier livre paraîtront, avec une grande régularité, de nombreux romans et recueils de nouvelles, qui assureront à Rigoni Stern une place constante dans les lettres italiennes de ce second demi-siècle.

Les principaux thèmes de ses écrits tournent autour de souvenirs rapportés ou vécus (notamment le front russe ou ses longs mois de captivité) des deux guerres mondiales, de récits de chasse et d'animaux ou de nature en général.

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Langue : Français

1479/2161

Les filles et leurs mères
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ESSAI

Les filles et leurs mères

Naouri, Aldo

Publié en 1998

Livre
Fiction documentaire
Roman

Livre

L'amour maternel peut devenir un enfer. Entre les filles et leur mère se joue une relation dont la violence est parfois effrayante. Marquées par ce premier objet d'amour, les filles sont d'autant plus liées à leur mère que celle-ci tente de faire d'elles un double idéal, un clone d'elle-même. Cette coercition maternelle fait le lit d'un pouvoir que les mères gardent toujours sur leurs filles : dans ses choix amoureux et dans l'éducation de ses propres enfants, chaque fille demeure l'enfant de sa mère. Sommées implicitement de reproduire la relation maternelle, les filles sont rarement conscientes de cette sujétion et entretiennent le fantasme d'une entente parfaite avec cette mère chérie et redoutée. Aldo Naouri, dans un ouvrage à la fois sensible et érudit, entend que les femmes aujourd'hui fassent reconnaître leur droit à briser ce rapport presque incestueux et prennent conscience sans remords de la violence qu'elles ont entretenue à l'endroit de leur mère. Un texte indispensable pour apaiser la relation tumultueuse mère-fille. --Paul Klein Dr Aldo Naouri Les Filles et leurs mères Psychologie ISBN 2-7381-0612-9, mai 1998, 145 x 220, 336 pages. (22 €) ISBN 2-7381-0796-6, mars 2000, 108 x 178, 320 pages. (7,50 €) \" Poches Odile Jacob \" \" C'est par centaines que je les ai vues se succéder devant moi. De tous âges, de toutes origines, de toutes humeurs. Elles ont ri, elles ont pleuré, elles se sont parfois tues et elles ont souvent parlé. Je n'en ai jamais rencontré qui n'eût avec son enfant, en toutes circonstances et à tous les âges de la vie, de relation passionnelle. \" A. N. Mais l'amour maternel a aussi son envers : le pouvoir que, par-delà les années, les mères gardent sur leurs filles, influant ainsi sur leur vie tout entière. C'est ce monde des relations mères-filles qu'Aldo Naouri a choisi d'explorer, livrant ainsi, pas à pas, ses réflexions et ses expériences de praticien.

Nationalité : France
Né(e) à : Benghazi (Libye) , le 22/12/1937
Biographie :

Aldo Naouri est un pédiatre et spécialiste des relations intrafamiliales français né à Benghazi, en Libye, le 22 décembre 1937. Il a été influencé par la psychanalyse au point qu'il a, après sa propre cure, hésité à devenir lui même psychanalyste ce à quoi il a renoncé. La psychanalyse a cependant profondément marqué sa pratique de pédiatre.

Aldo Naouri est le père de trois enfants : deux filles (la romancière Agnès Desarthe et Elsa) ainsi que du chanteur d'opéra Laurent Naouri.

En 2013, une polémique naît des propos tenus par Aldo Naouri dans son livre Prendre la vie à pleine main. L'auteur évoque en effet le cas d'un couple dont la femme ne fait plus l'amour avec son mari après un accouchement. Il raconte alors avoir conseillé le couple en disant à son mari « violez-la! »

Ses propos ont été considérés comme « apologie du viol conjugal

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Langue : Français

1480/2161

Les saisons de la nuit
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ROMAN

Les saisons de la nuit

Mccann, Colum

Publié en 1998 Belfond

Livre
Fiction
Roman

Livre

« Ce roman parle de New York, d'amour, de mariages mixtes, de terrassiers qui creusent des tunnels, de bâtisseurs de gratte-ciel qui dansent sur des poutrelles à des centaines de mètres au-dessus de la ville. C'est peut-être le premier vrai roman consacré aux sans-abri, à ceux qui vivent au-dessous et à l'écart de la cité prospère. On sent que Colum McCann a fréquenté ces lieux-là : dans une langue qui procure un plaisir presque physique, il évoque avec une rare puissance ce présent qui empeste et ce passé qui oppresse. »

Nationalité : Irlande
Né(e) à : Dublin , le 28/02/1965
Biographie :

Colum McCann est un nouvelliste et romancier.

Après des études de journalisme au St Joseph's College de Dublin, la seule formation en journalisme à l'époque en Irlande, il travaille comme rédacteur pour l'Evening Herald puis devient correspondant junior pour l'Evening Press de Dublin dans les années 1980. Il avait déjà fait ses premières armes en recevant le prix du jeune journaliste de l'année pour son travail sur le sort des femmes battues de Dublin.

À l'âge de 21 ans, il décide de se rendre aux États-Unis. Il parcourt ainsi 20 000 kilomètres à travers l'Amérique, multipliant les petits boulots. Il décide ensuite de partir vivre au Japon, avant de revenir aux États-Unis, à New York, où il vit aujourd'hui.

Il est lauréat des prestigieux prix de littérature irlandaise Hennessy (1992) et Rooney (1994) pour ses nouvelles.

Il accède à la notoriété avec "Et que le vaste monde poursuive sa course folle" (Let The Great World Spin, 2009) - prix littéraire du Festival du cinéma américain de Deauville, élu meilleur livre de l'année par le magazine Lire et lauréat du prestigieux National Book Award 2009.
Il est également auteur d'une remarquable biographie romancée sur Rudolf Noureev, "Danseur" (Dancer, 2009).

Colum McCann enseigne l'écriture créative au Hunter College de l'Université de la Ville de New York et à l'European Graduate School.

Ses ouvrages, traduits en 26 langues, ont été en partie publiés dans des revues.

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Langue : Français

1481/2161

La route du retour
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ROMAN

La route du retour

Harrison, Jim

Publié en 1998

Livre
Fiction
Roman

Livre

"La Route du retour" plonge au cœur de la saga familiale ouverte dix ans plus tôt avec "Dalva". Une fois de plus, Harrison laisse le champ libre à ses personnages, confiant à leurs journaux intimes respectifs le soin de brosser une fresque qui s'étend sur un siècle. John Wesley Northbridge, le patriarche, se penche sur ses souvenirs d'enfance, replongeant le lecteur dans l'atmosphère d'une Amérique rurale à l'aube du XXe siècle. De son côté, Nelse, fils illégitime de Dalva, revient traquer ses origines après des années de vagabondage, à l'issue d'une existence étrangère à tout lien. L'appel de la terre, le poids du destin, les affres de l'amour, autant de thèmes magnifiés par la plume flamboyante de Jim Harrison. En toile de fond, les plaines du Nebraska offrent leur gigantesque dénuement aux épopées individuelles des membres d'une tribu qui ne cesse de se désagréger et de se reconstituer. Harrison livre bataille contre les angoisses de la décrépitude, contre la peur de la mort. "Lenaïc Gravis et Jocelyn Blériot"

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Grayling , Michigan , le 11/12/1937
Mort(e) à : Patagonia, Arizona , le 26/03/2016
Biographie :

Jim Harrison, nom de plume de James Harrison, est un poète, romancier et nouvelliste.

À l'âge de huit ans, une gamine lui crève accidentellement l'œil gauche avec un tesson de bouteille au cours d'un jeu. Il mettra longtemps avant de dire la vérité sur cette histoire. A l'age de 16 ans, il décide de devenir écrivain et quitte le Michigan pour vivre la grande aventure à Boston et à New York.

C'est aussi à 16 ans qu'il rencontre Linda, de deux ans sa cadette, qui deviendra plus tard (1960) la femme de sa vie. Ils ont eu deux filles, Jamie (1960), auteur de roman policier, et Anna.
Il rencontre Tomas McGuane (1939) à la Michigan State University, en 1960, qui va devenir l'un de ses meilleurs amis. Sa vie de poète errant vole en éclats le jour où son père et sa sœur trouvent la mort dans un accident de la route causé par un ivrogne, en 1962.

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Langue : Français

1482/2161

Histoire D'omaya
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ROMAN

Histoire D'omaya

Huston, Nancy

Publié en 1998

Livre
Fiction
Roman

Livre

- Ne vous excitez pas, mademoiselle. Vous n'avez rien à craindre dans l'enceinte de la Justice. - Ne t'excite pas, on te prévient. Arrête de crier, ou on va te donner des raisons de crier. Arrête, tu entends ? Putain... Omaya entend les cris des femmes. Elle a si froid, si froid, elle fait un nœud avec les fils électrifiés de son corps sous la couverture, elle entend les femmes hurler des obscénités, injurier leurs parents leurs amants leurs maris leurs enfants et Dieu ; de leur gorge sortent des vomissements de syllabes, elles ont avalé leur langue, elles l'ont ingurgitée et elles recrachent les mots en vrac, des gerbes verbales... - Ne me touchez pas ! - Ne t'excite pas, on te dit.

Nationalité : Canada
Né(e) à : Calgary, Alberta (Canada) , le 16/09/1953
Biographie :

Nancy Huston est une écrivaine, romancière et dramaturge canadienne, d'expression anglaise et française, vivant à Paris depuis les années 1970.

Quand Nancy Huston a six ans, sa mère part refaire sa vie ailleurs. Son père s'installe dans le New Hampshire aux États-Unis quand elle a quinze ans. Elle explique son intérêt pour la littérature par le traumatisme de l'abandon par sa mère de la fillette qu'elle était: "Le lien que j'avais, petite, avec ma mère était un lien d'absence, exclusivement nourri d'imaginaire et d'évocations à travers ses lettres, ses mots."

Elle arrive en France à l'âge de 20 ans. Elle devient l'élève de Roland Barthes et participe un temps au MLF, période pendant laquelle elle écrit des essais. Viennent ensuite les romans, avec en 1981, "Les Variations Goldberg". Avec "Cantique des plaines", elle revient, pour la première fois à sa langue maternelle et à son pays d'origine. Comme le roman est refusé par les éditeurs anglophones, elle se résigne à le traduire en français et s'aperçoit que la traduction améliore l'original! Depuis, elle utilise cette technique de double écriture.

Nancy Huston est également musicienne, jouant de la flûte et du clavecin. La musique est d'ailleurs une source permanente d'inspiration pour beaucoup de ses romans.

Elle a été la conjointe du philosophe, linguiste et sémiologue français d'origine bulgare Tzvetan Todorov. Aujourd'hui, elle est la compagne du peintre suisse Guy Oberson.

En 2016, avec entre autres Sylvie Germain, Leïla Slimani, Salomé Lelouch, Isabelle Monnin et Marie Nimier, réunies sous le nom Paris des Femmes, Ariane Ascaride cosigne l'ouvrage collectif théâtral "Scandale" publié dans la Collection des quatre-vents de L'avant-scène théâtre.

Mots clefs :

Langue : Français

1483/2161

Un rocher sur L'hudson
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ROMAN

Un rocher sur L'hudson

Roth, Henry

Publié en 1998

Livre
Fiction
Roman

Livre

Nous sommes à New York, en 1914. La Première Guerre mondiale vient d'éclater. Ira Stigman a huit ans. Entre une mère douce et aimante et un père violent, Ira s'invente son propre monde. Il découvre l'humiliation, le secret, le dégoût du sexe, et. apprend à survivre dans les rues de l'Irish Harlem. L'histoire de ce livre se confond avec le destin tourmenté de son auteur, l'un des plus grands écrivains américains du XXè siècle. Un homme qui, né en Galicie en 1906, a connu la gloire et l'oubli, traversé deux guerres mondiales, la crise de 1929, et près d'un demi-siècle de doutes et de solitude.

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Tysmenitz, Galicie , le 08/02/1906
Mort(e) à : Albuquerque, Nouveau-Mexique , le 13/10/1995
Biographie :

Henry Roth est un romancier américain, de confession juive. Né en Galicie, à l'époque province de l'empire austro-hongrois, il émigre aux États-Unis à l'âge de trois ans avec sa famille. Il passe son enfance au sein de la communauté juive de New York. Son premier roman, L'Or de la terre promise (Call it sleep), est publié en 1934 qui passe inaperçu.

Il épouse, en 1939, Muriel Parker, fille d'un pasteur baptiste et pianiste qui renoncera à sa carrière pour l'accompagner dans l'État du Maine où il exerce plusieurs métiers (garde forestier, infirmier dans un hôpital psychiatrique, aide plombier…).

C'est en 1964, soit trente ans après, que L'Or de la terre promise est réédité et vendu à plus d'un million d'exemplaires. Ce succès inattendu permet à la famille Roth de déménager au Nouveau-Mexique et convainc l'auteur de se remettre à écrire en 1979.

En 1994, soixante ans se sont alors écoulés depuis la publication de son premier roman quand À la merci d'un courant violent sort en librairie.

Mots clefs :

Langue : Français

1484/2161

La langue française fait signe(s)
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LANGAGE DE FRANCE

La langue française fait signe(s)

Causse, Rolande

Publié en 1998

Livre
Documentaire

Livre

Nationalité : France
Né(e) à : Fontenay , le 1er mai 1937
Biographie :

Rolande Causse, écrivain et librettiste, écrit des romans et des poèmes pour la jeunesse et des livres sur la littérature des jeunes. Elle donne également de nombreux stages d'écriture.

Mots clefs :

  • Langage

Langue : Français

1485/2161

Rhapsodie roumaine
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VOYAGE ET PHOTOS

Rhapsodie roumaine

Fernandez, Dominique

Publié en 1998 Grasset

Livre
Documentaire

Livre

" On ne parle en France de la Roumanie que lorsque quelque scandale retentissant indigne ou apitoie l'opinion. Jamais un mot, dans les médias, sur les beautés et les trésors de ce pays, sur les campagnes encore vierges, la variété de ses paysages, tour à tour de plaines, de montagnes, maritimes, lagunaires, sur la merveille du delta, sur le charme des villes, sur la splendeur des monastères et des châteaux, ni sur la force morale, le courage d'un peuple que cinquante ans de tyrannie et de misère n'ont pas abattu, où les livres ne sont pas moins bienvenus que les médicaments et les aliments, où l'on rencontre souvent plus de passion pour les choses de l'esprit, plus de culture véritable et de soif intellectuelle que dans l'Europe de la consommation et de la facilité. Nous avons visité la Roumanie comme nous visitons l'Italie ou l'Espagne : décidés, certes, à ne rien ignorer des contraintes où se débat un des peuples les plus malmenés de notre siècle, mais aussi à nous promener, à flâner, à nous arrêter au bord des routes et a parler avec les gens, comme dans n'importe quel pays dont le régime et les dirigeants, temporaires, importent moins que le milieu vital, les beautés naturelles, les monuments, les créations passées ou présentes. D. F.

Nationalité : France
Né(e) à : Neuilly-sur-Seine , le 25/08/1929
Biographie :

D'origine mexicaine, il est fils du diplomate et critique Ramon Fernandez qui, de socialiste, est devenu collaborationniste pendant l'Occupation, participant au Congrès de Weimar en 1941.

Élève de École Normale Supérieure, agrégé d'italien en 1955, Dominique Fernandez devient en 1957 professeur à l’Institut français de Naples. Il rejoint ensuite le comité de lecture des éditions Grasset. En 1968, il soutient sa thèse sur L’Échec de Pavese, et devient docteur ès lettres. Il est ensuite nommé professeur d’italien à l’université de Haute Bretagne, l'une des deux universités de Rennes.

Il partage son temps entre son travail d'enseignant, l'écriture de ses livres et la rédaction de ses articles pour la Quinzaine littéraire, L'Express ou le Nouvel Observateur. Il reçoit le Prix Médicis en 1974, pour "Porporino ou les Mystères de Naples", histoire d'un castrat dans l'Italie du XVIIIe siècle. En 1982, son roman fondé sur la vie de Pasolini, "Dans la main de l'ange", est couronné du Prix Goncourt.

À 77 ans, Dominique Fernandez a été élu à l'Académie française le 8 mars 2007, au siège laissé vacant par le décès du professeur Jean Bernard, et reçu sous la Coupole le 13 décembre 2007 par Pierre-Jean Rémy.

Il est l'inventeur de la « psychobiographie ». Grand voyageur, spécialiste de l'art baroque ("La Perle et le croissant") et de la culture italienne, Dominique Fernandez a ramené de ses nombreux voyages en Italie, en Bohême, au Portugal, en Russie, en Syrie, au Brésil ou en Bolivie des récits illustrés par le photographe Ferrante Ferranti, son compagnon durant 15 ans. Il ne fait pas mystère de son homosexualité, révélée au public lors de la parution de "Porporino ou les Mystères de Naples", en 1975. En 1999, il prend la défense du PACS. Se qualifiant de « premier académicien ouvertement gay », il a fait figurer Ganymède sur le pommeau de son épée.

Il est fait Officier de la Légion d'honneur et Commandeur de l'ordre national du Mérite.

Mots clefs :

  • Voyageur (Voyage)

Langue : Français

1486/2161

Tu, mio
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ROMAN

Tu, mio

de Luca, Erri

Publié en 1998 Rivages

Livre
Fiction
Roman

Livre

Un été brusque de la jeunesse et l'on apprend le monde à toute vitesse. Sur une île de la Tyrrhénienne, au milieu des années cinquante de ce siècle, un pêcheur qui a connu la guerre et une jeune femme au nom difficile transmettent sans intention à un garçon la fièvre de répondre. Ce récit est une réponse, un me voici décisif comme un lieu de naissance.

Nationalité : Italie
Né(e) à : Naples , le 20/05/1950
Biographie :

Erri De Luca (né Henry De Luca) est un écrivain, poète et traducteur italien.

D'origine bourgeoise, il est destiné à une carrière de diplomate. Il s'y refuse, rompt avec sa famille et en 1968, embrasse le mouvement de révolte ouvrière. Il intègre le mouvement d'extrême gauche : Lotta Continua, dont il sera dirigeant de la fin des années soixante au début des années soixante-dix. De communiste, il passera à l'anarchisme.

Il multiplie les métiers manuels : ouvrier spécialisé chez Fiat à Turin, manutentionnaire à l'aéroport de Catane, maçon en France et en Afrique, conducteur de camions.

De son père, il conserve son amour pour les livres.

Mots clefs :

Langue : Français

1487/2161

La légende du Mont Ararat
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ROMAN

La légende du Mont Ararat

Kemal, Yachar

Publié en 1998 Gallimard

Livre
Fiction
Roman

Livre

Ainsi parle la légende : chaque année, quand le printemps s'éveille sur l'Ararat où a échoué l'Arche de Noé, les bergers viennent dès l'aube au bord du lac de Kup et jouent de la flûte, pour célébrer le Mont. Au coucher du soleil, un mystérieux oiseau blanc vient par trois fois toucher l'eau de son aile, et disparaît dans le ciel. Alors les bergers se retirent. Et voici le roman, tel qu'il aurait fondé la légende : un matin, un cheval blanc apparaît devant la maison du berger Ahmet. Par trois fois, Ahmet éloigne le cheval de la région d'Ararat, et le cheval revient. Ainsi en est-il des dons du Ciel, selon la tradition. Ahmet refuse donc de restituer le cheval à son propriétaire, le cruel pacha ottoman. Capturé, jeté en prison, Ahmet sera mis à mort si le cheval ne revient pas. L'amour fou qu'éprouvent l'un pour l'autre Ahmet et Gulbahar la Souriante, une des filles du pacha, l'amour fou qu'éprouve secrètement le geôlier Mémo pour Gulbahar et la complicité de toute la population décideront du sort des amants. Leur histoire s'achèvera sur le Mont Ararat.

Nationalité : Turquie
Né(e) à : Hemite (Osmaniye) , le 06/10/1923
Mort(e) à : Hôpital de Sisli (Istanbul) , le 28/02/2015
Biographie :

Yachar Kemal (Kemal Sağdıkgöğceli) est un romancier et journaliste turc, d'origine kurde.

Issu d'une famille pauvre, il doit abandonner ses études après l'école primaire. Il pratique divers métiers, tout en publiant de la poésie. Il passe une année en prison en 1950 pour « propagande communiste », puis travaille pour le quotidien Cumhuriyet. Son roman "Mèmed le Mince" lui apporte le succès en 1955. Il est pressenti pour le Prix Nobel de littérature en 1972 et reçoit la Légion d'honneur en 1984.

Yasar Kemal est condamné en 1996 par la cour de sûreté de l'Etat à un an et huit mois de prison pour un article intitulé «Le ciel noir de la Turquie» publié en 1995 dans le livre "La liberté d'expression et la Turquie" et qui dénonce le traitement de la question kurde par l'Etat turc.

Son style mélange une narration tirée des traditions orales des bardes turcs et une influence plus occidentale dans un genre proche du courant de conscience.

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Langue : Français

1488/2161

Les Dukay
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ROMAN

Les Dukay

Zilahy, Lajos

Publié en 1998 Denoël

Livre
Fiction
Roman

Livre

Le chef du clan, le flamboyant comte Dukay, tient - ou essaye de tenir - d'une main de fer ses turbulents rejetons qui, eux, sentent bien que des vents nouveaux se lèvent. La belle Kristina, l'inquiétant Janos, le courageux György, le si attachant Rere et surtout l'exquise Zia nous font revivre, de 1919 à 1940, chacun à travers son destin, l'histoire du crépuscule doré de l'aristocratie européenne...

Nationalité : Hongrie
Né(e) à : Nagyszalonta (Autriche-Hongrie) , le 27 mars 1891
Mort(e) à : Novi Sad, Yougoslavie , le 01/12/1974
Biographie :

Né dans une famille de la petite noblesse hongroise, il fait des études de droit à l'Université de Budapest. Pendant la Première Guerre mondiale, alors qu’il sert dans l'armée austro-hongroise, il est blessé sur le front russe, expérience qu’il évoquera plus tard dans son roman Deux Prisonniers (Ket fogoly).
La guerre finie, il se consacre entièrement à l’écriture. Dès le début des années 1920, il rencontre le succès avec ses pièces de théâtre et ses romans, fréquemment adaptés au cinéma. En 1930, sa pièce, A tábornok, Le Général, est portée au cinéma en quatre versions linguistiques différentes.
Parallèlement, Zilahy est journaliste, notamment à Paris et à Londres, et collabore régulièrement à différents journaux, les quotidiens Budapesti Hirlap et Est, le journal Magyarorszag, la revue d'art Híd (Le Pont). En 1939, il crée son propre studio de cinéma, la société Pegazus, avec laquelle il réalise trois films entre 1940 et 1943, dont une adaptation de son roman de 1928, Quelque chose sur l'eau (Valamit visz a viz).
Défenseur des principes démocratiques, Zilahy se trouve en opposition avec le régime de droite du régent Horthy, gouvernant en Hongrie. Lors de l'occupation allemande de la Hongrie, en 1944, il est recherché et doit se cacher avec sa famille.
Après la guerre, il est nommé président de la Société culturelle hongro-soviétique de la littérature et des sciences (Magyar–Szovjet Művelődési Társaság). Mais son attachement à la démocratie, et surtout son opposition au communisme, en train de s'emparer du pouvoir, l'amènent à quitter la Hongrie en 1947, et à s'installer aux États-Unis.
Lajos Zilahy meurt en 1974 à Novi Sad (en hongrois, Újvidék), Yougoslavie, dans une relative indifférence.

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