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Rigoni Stern, Mario
Publié en 1995
Livre
Fiction
Roman
Dans ce récit écrit sans artifices, Tönle, berger du plateau d'Asiago, à la frontière du royaume d'Italie et de l'Empire austro-hongrois, doit, pour survivre et nourrir sa famille, se faire contrebandier, soldat, mineur en Styrie, colporteur d'estampes jusqu'aux Carpates, jardinier à Prague, gardien de chevaux en Hongrie... Mais pour ce solitaire anarchisant, le monde finit avec la Première Guerre mondiale, quand le plateau se transforme en un champ de bataille où il erre obstinément en compagnie de ses moutons. C'est avec eux qu'il repassera la frontière, prisonnier civil sur ces terres où il fut libre. Il mourra au pied du plateau. Les romans de Mario Rigoni Stern (1921-2008) sont devenus en Italie comme en France des classiques.
Nationalité : Italie
Né(e) à : Asiago , le 01/11/1921
Mort(e) à : Asiago , le 16/06/2008
Biographie :
Mario Rigoni Stern est un des romanciers italiens les plus populaires, tout en jouissant d’un large succès critique.
Il est né dans la province de Vicence, sur le plateau d’Asiago qui fut le théâtre de terribles combats lors de la Première Guerre mondiale (Fritz Lang et Robert Musil y participèrent).
En 1938, il entre à l’École militaire d’alpinisme d’Aoste: il combattra, dans un régiment de chasseurs alpins, en France, en Grèce, en Albanie, en Russie. Fait prisonnier par les Allemands lorsque l’Italie signe un armistice séparé avec les Alliés (le 8 septembre 1943), il est transféré en Prusse orientale. Il finit par s’évader, gagne l’Autriche et parvient, à pied, à rejoindre son foyer le 5 mai 1945.
Dès lors, revenu sur le plateau d’Asiago, il n’en bougera plus jusqu’à sa mort en juin 2008, habitant la maison qu’il a lui-même construite et devenant employé du cadastre avant de se consacrer entièrement à l’écriture à partir de 1970.
En 1953, Elio Vittorini a publié, dans sa célèbre collection I Gettoni des éditions Einaudi, le premier roman de Rigoni Stern, "Le Sergent dans la neige" (Il sergente nella neve), qui deviendra en Italie un véritable classique moderne, et qui relate, sur une base autobiographique, la retraite d’un groupe de soldats italiens sur le front russe.
Après ce premier livre paraîtront, avec une grande régularité, de nombreux romans et recueils de nouvelles, qui assureront à Rigoni Stern une place constante dans les lettres italiennes de ce second demi-siècle.
Les principaux thèmes de ses écrits tournent autour de souvenirs rapportés ou vécus (notamment le front russe ou ses longs mois de captivité) des deux guerres mondiales, de récits de chasse et d'animaux ou de nature en général.
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Langue : Français
Wolffe, Tom
Publié en 1999
Livre
Fiction
Roman
Charlie Croker, richissime promoteur de soixante ans, a bâti son immense empire à Atlanta. Il est le symbole de l'Amérique blanche triomphante - jusqu'à ce qu'un placement immobilier hasardeux le menace de banqueroute. Fareek Fanon, célèbre footballeur noir tout droit sorti du ghetto d'Atlanta, est accusé de viol par une riche et influente Blanche. Les émeutes raciales menacent la ville: Atlanta la Blanche, ville de pouvoir et d'argent, s'oppose à Atlanta la Noire. Charlie Croker, ancien champion universitaire de football, ne pourrait-il pas réconcilier les deux partis ? La confrontation entre ces deux univers, orchestrée par un jeune et brillant avocat de la bourgeoisie noire, dévoile une Amérique cosmopolite, gangrenée par le racisme et la violence, dans laquelle se joue une inoubliable comédie humaine.
Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Richmond, Virginie , le 02/03/1931
Mort(e) à : New York , le 15/05/2018
Biographie :
Tom Wolfe est un écrivain américain.
Il s'inscrit à la Washington and Lee University (dont il recevra dans les années 1970 un doctorat honoris causa). Il passe ensuite un doctorat en études américaines à l'Université Yale sur l'influence communiste sur les écrivains américains de 1928 à 1942.
À la sortie de Yale, en 1956, il a entamé à New York une carrière de journaliste et d'essayiste. Dans les années soixante, il devient (avec Norman Mailer, Truman Capote, J. Didion, Hunter S. Thompson) un des créateurs de ce qu'on a appelé le "Nouveau Journalisme" aux États-Unis. Ses reportages et ses articles présentent une critique implicite de différents aspects de la société américaine.
Son premier roman, "Le Bûcher des vanités" (Bonfire of vanities, 1987) est devenu un best-seller mondial. Brian de Palma a réalisé une adaptation de ce roman en 1990. Tom Hanks, Melanie Griffith et Bruce Willis y tiennent les rôles principaux.
Son deuxième roman, Un homme, un vrai "A Man in Full", dépeint les tensions raciales sous-jacentes dans la ville d'Atlanta, au Sud des États-Unis.
Son troisième roman, "Moi, Charlotte Simmons" (I Am Charlotte Simmons), paru en 2004 (traduction française en 2006) offre une image réaliste de la vie sur le campus d'une grande université américaine.
Son quatrième roman "Bloody Miami" ("Back to Blood") analyse les rapports entre les différentes communautés de Miami, déchirées entre les Cubains, les Blancs, les Haïtiens et les Afro-Américains.
Ses ouvrages, et notamment The Electric Kool-Aid Acid Test, issu de son enquête sur l’élaboration du LSD, ont ironiquement fait de lui un emblème des Sixties et du mouvement hippie, alors qu’il est conservateur à bien des égards.
L'écrivain et pionnier du "nouveau journalisme"
décède, à l'âge de 88 ans, après avoir été hospitalisé plusieurs jours pour une infection.
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Langue : Français
Nadas, Péter
Publié en 1998
Plon
Livre
Fiction
Roman
Dès sa publication à Budapest en 1986, puis en Allemagne, en Hollande, en Amérique et en Angleterre, Le livre des mémoires a été reconnu comme un chef-d'oeuvre, un immense roman à la structure élégante, d'une profondeur stupéfiante. Il est une exploration subtile des étapes sociale, physique, sexuelle et politique qui jalonnent l'existence des personnages et de toute notre époque. La première narration de cette oeuvre à trois voix alternées est celle d'un jeune écrivain hongrois animé d'une passion violente pour un poète allemand, alors qu'il est lui-même aimé par une actrice célèbre. Les souvenirs de son enfance, ses premiers émois, ses premières amours pour des filles et des garçons, sont une admirable évocation de l'ambivalence d'un adolescent pris dans la tourmente de l'Histoire à travers les terribles années staliniennes et les évènements de 1956. La deuxième voix est celle de l'écrivain en cours d'écriture, et ce roman-dans-le-roman se métamorphose en une parodie fin XIXe de ses souvenirs troublés et de ses incertitudes sexuelles. Enfin, la - brève - dernière narration qui survient après la mort du narrateur principal, tente de rendre compte avec exactitude des liens affectifs qui unirent autrefois celui-ci à son ami d'enfance. Sincère jusqu'à la cruauté dans sa vision de la condition humaine, des sentiments amoureux, et de la sexualité, Le livre des mémoires célèbre dans une langue sensuelle la trinité de notre siècle : le sexe, la politique et la famille.
Nationalité : Hongrie
Né(e) à : Budapest , le 14/10/1942
Biographie :
Péter Nádas est un écrivain, romancier et dramaturge hongrois.
À l'âge de dix neuf ans, il débute des études de journalisme et de photographie. Entre 1965 et 1969, il est employé en qualité de rédacteur dans un magazine de Budapest.
1965 est l'année au cours de laquelle ses premières histoires sont publiées dans le journal littéraire Új Irás.
Il est l'auteur de "La Fin d'un roman de famille", paru en 1991, ainsi que du "Livre des mémoires" en 1998, considéré comme un véritable chef-d'œuvre et récompensé par le prix du meilleur livre étranger un an plus tard.
Péter Nádas est également à l'origine d'un recueil de nouvelles intitulé "Le Minotaure", série d'histoires courtes rédigées entre 1960 et 1970 et qui font appel aux mythes et aux légendes.
En 1995, le gouvernement autrichien lui décerne le prix de littérature européenne.
Considéré comme l'un des plus grands romanciers de son époque, il reçoit le Prix Franz Kafka en 2003.
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Langue : Français
Zamora, José
Publié en 1993
Livre
Fiction
Roman
Septembre 1959, une jeune inspecteur de l'enseignement rejoint son premier poste à Constantine : une ville en état de siège et une région où la rebellion s'est fortement implantée. Des pages tragiques, parfois drôles, des aventures peu communes et une passion amoureuse qui tiendra le lecteur en haleine. Ce livre est un hommage aux enseignants qui, jusqu'à l'Indépendance, ont assumé une tâche exaltante mais difficile et souvent dangereuse.
José de Zamora, né à Madrid en 1889, est peintre, dessinateur, créateur de mode et écrivain. Elève d'Eduardo Chicharro, José de Zamora étudie la peinture avant de se consacrer au dessin de mode et à l’illustration. Ses premiers dessins sont réalisés en 1910 pour les magazines « Nuevo Mundo » et « La Esfera ».
Il se rend ensuite à Paris où il travaille pendant quelques mois en tant que designer dans l'atelier du couturier majeur de la belle époque, Paul Poiret. Zamora réalise les dessins des modèles habillant princesses, chanteuses, femmes du monde et grandes actrices.
Lorsque la Première Guerre mondiale éclate en 1914, l’artiste retourne travailler en Espagne. En 1918, à San Sebastián, Sergei Diáguilev et Anna Pávlova lui commandent des costumes pour leurs ballets. En 1918, il ouvre sa première maison de couture à Madrid, rue Núñez de Balboa, avec des modèles français qui attirent des clientes et des actrices élégantes.
Dans les années 1920, l’artiste réalise successivement des affiches pour le Casino de Paris, le Bataclan, le Théâtre Mogador, le Moulin Rouge et les Folies Bergères. De 1921 à juillet 1922, il crée une rubrique mode dans le magazine « Nuevo Mundo » sous le titre « La Gaceta del Buen Tono ».
Ses longues figurines de magazine, colorées et fantaisistes, correspondent à la plastique de la folle époque des années 20. José Zamora a fortement influencé les arts graphiques, notamment les artistes Antonio Juez, Julio Antonio et Víctor Cortezo.
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Langue : Français
Mcgill, Gordon
Publié en 1993
France loisirs
Livre
Fiction
Roman
"Tout semble indiquer que votre petit Jessie est la réincarnation du très saint Lama Dordjé … " C'est la surprenante déclaration que des moines tibétains viennent faire à une famille sans histoire de Seatlle. Un enfant blond de 8 ans, fana de jeux électroniques ? Et bien justement, les moines reconnaissent là l’humour très particulier de leur vénérable maître... Mais pour en être tout à fait sûr, il faudrait que Jessie se rende dans une lamasserie du Bhoutan au cœur de l’Himalaya, celle-là même où a vécu Lama Dordjé...
Nationalité : États-Unis
Né(e) : 1943
Biographie :
Gordon McGill est un écrivain, auteur des novélisations.
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Langue : Français
Bordes, Gilbert
Publié en 1996
Robert Laffont
Livre
Fiction
Roman
"L'année des coquelicots", c'est l'année terrible de la famille Viallet. Tout commence début janvier lorsque Urbain, quarante-cinq ans, directeur financier d'une société, est licencié. Touché au plus profond de son identité, il ne peut plus se supporter. Alors, un jour, il quitte Paris, le bel appartement des Invalides, sa femme et ses enfants. Il arrive, presque par hasard, à Clermont-Ferrand, où il accepte un emploi modeste pour survivre. C'est aussi l'année où Vincent, le fils aîné, décide d'arrêter ses études d'ingénieur pour aller travailler dans une cafétéria ; où Julien, le cadet, s'enfonce irrémédiablement dans l'enfer de la drogue. Une année de ruptures, de drames, mais, peut-être aussi, d'espoirs, de renouveau, à l'image de ce tableau : "La jeune fille aux coquelicots", peint par un vieil original de Clermont…
Nationalité : France
Né(e) à : Tulle , 1948
Biographie :
Gilbert Bordes est un écrivain populaire après avoir été instituteur puis journaliste, notamment chroniqueur pour RTL.
Il occupe une place éminente parmi les romanciers populaires.
Il a été lauréat du Prix de la Maison de la Presse et du prix RTL grand public.
Il est membre de l'école de Brive etit entre ses étangs de Corrèze et son jardin d’Étampes.
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Langue : Français
Traven, B
Publié en 1987
Livre
Fiction
Roman
Rosa Blanca est le nom d'une hacienda, propriété de l'Indien Hacinto Yanez. À ses yeux, elle est la propriété de ceux qui y ont vécu, y vivent, ou y vivront : plus que le propriétaire, il en est le gardien, et il ne peut - ni ne veut - donc la vendre. Mais nous sommes au Mexique dans les années 1920, après la chute de la dictature de Porfirio Diaz, et la compagnie pétrolière américaine Condor Oil Company. qui possède déjà tous les champs pétrolifères alentour, veut à tout prix mettre la main sur l'hacienda pour en exploiter les gisements. Avec l'ironie et l'humour noir qui le caractérisent, B. Travers nous raconte pourquoi Mr Collins, le président de la compagnie tient tant à ce domaine, et comment il va s'y prendre pour arriver à ses fins. Rosa Blanca a été porté à l'écran en 1961 par le cinéaste mexicain Roberto Gavaldon.
Nationalité : Allemagne
Mort(e) à : Mexico , le 26/03/1969
Biographie :
B. Traven est un écrivain énigmatique, principalement de langue allemande, surtout connu pour le roman "Le trésor de la Sierra Madre" (Der Schatz der Sierra Madre, 1927).
B. Traven est le pseudonyme d'un écrivain libertaire de langue allemande, Otto Feige, dont les autres pseudonymes sont, notamment : Traven Torsvan, Berick Torsvan. L'identité de cet écrivain demeure en partie un mystère.
Ce livre a été porté à l'écran par John Huston, dans un film du même nom, avec comme acteur principal Humphrey Bogart. B. Traven aurait participé au tournage du film comme technicien.
Certains le font naître le 25 février 1882 à San Francisco; d'autres le 3 mars 1890 à Chicago ou 23 février 1882 à Schwiebus. Parmi ses différents pseudonymes, on relève : Traven Torsvan, Torsvan Croves, Hal Croves, Berick Torsvan
Si sa vie est peu connue, certains de ses livres sont mondialement connus, et traduits dans de nombreuses langues. Certains textes allemands seraient encore à traduire. Traven a écrit de nombreux livres, dont Le vaisseau des morts, et une série de romans épiques se déroulant dans la jungle, décrivant la corruption du gouvernement et la révolte des Indiens au cœur de la révolution mexicaine (Le Pont dans la jungle, La Charrette, Gouvernement, La Révolte des pendus, Le Général de la jungle, etc.). Ses romans font le portrait d'êtres humains ayant fait la révolution, dans un cycle violent où les opprimés font face à la violence des oppresseurs, qu'ils se révoltent ou non.
À sa mort, sa veuve déclare qu'il s'agit en fait de Ret Marut, acteur, journaliste et écrivain, ayant vécu et travaillé à Munich. En 1919, il aurait été responsable de la presse de la République des Conseils de Bavière, dont il s'est inspiré pour écrire Dans l'État le plus libre du monde. Militant anarchiste, il aurait publié la revue anarchiste Der Ziegelbrenner (le briquetier) entre 1917 et 1921, à Munich. Après un bref séjour en Angleterre, vers 1923, et quelques années d'errance, romancées dans Le vaisseau des morts, il se serait fixé dans le sud du Mexique. À sa mort, en 1969, l'État mexicain lui fait des funérailles nationales. Comme il a vécu en communion avec les Indiens du Chiapas, ses cendres ont été dispersées par eux sur leur territoire.
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Langue : Français
Strindberg, August
Publié en 1996
Folio
Livre
Fiction
Roman
- Pouvez-vous vous figurer cela, lui dit-elle un soir, ils prétendent que je vous aime. - Ils disent cela de tous les gens de sexes différents, qui sont amis. - Croyez-vous qu'il puisse y avoir de l'amitié entre un homme et une femme? - Oui, j'en suis sûr, répondit-il. - Merci, dit-elle en lui tendant la main. Comment moi, qui ai le double de votre âge, qui suis laide et malade, pourrais-je être amoureuse de vous? et de plus je suis fiancée!
Nationalité : Suède
Né(e) à : Stockholm , le 22/01/1849
Mort(e) à : Stockholm , le 14/05/1912
Biographie :
Johan August Strindberg est un écrivain, dramaturge, poète, essayiste, peintre et photographe suédois.
Fils d’un commissionnaire maritime, le jeune August Strindberg passe pour un esprit révolté et romantique. Refusant de se plier à la discipline universitaire et attiré par les grands hommes de lettres, il décide de se consacrer à l’écriture et s’illustre comme l'un des pères du théâtre moderne.
Ses débuts d’auteur s’avèrent particulièrement délicats (1872, "Maître Olof") et ses premiers écrits - dans le style naturaliste - traitent généralement du rôle traditionnel attribué aux sexes par la société (qu'il estimait injuste). La célébrité arrive avec son roman "La Chambre rouge" (1879) : une description du milieu artistique, littéraire et journalistique de son époque.
Évoluant dans les milieux socialistes et anarchistes, August Strindberg est admiré du prolétariat, est apprécié dans les pays communistes (Cuba, Union soviétique…) et marie sa fille Karin à l’un des leaders bolcheviques Vladimir Mikhaylovich Smirnov.
A la fin des années 1880, August Strindberg renie les convictions socialistes et se lie d’amitié avec Friedrich Nietzsche avec qui il correspond. Suite à un problème financier, il se brouille avec ce dernier et se tourne vers le mysticisme.
Il subit ensuite une période de trouble intérieur et de crises qui s'achève en 1897 par l'écriture d'un livre en français, "Inferno". Après sa période naturaliste dont l'œuvre phare est "Mademoiselle Julie" (1888), August Strindberg trouve son inspiration dans le symbolisme et passe pour l’un des pionniers de l'expressionnisme européen. Deux des pièces de cette époque remportent un vif succès : "La Danse de mort" (1900-1901) et "La Sonate des spectres" (1907).
Dans les années 1890, il aborde également la photographie. Son objectif est alors d’imiter la nature. Baptisées «célestographies», ces clichés sont obtenus sans objectif, ni chambre noire et lui permette d’atteindre ce qu’il surnomme «l'art naturel». En 1894, il expose, sur le rebord d'une fenêtre, des plaques photographiques au ciel étoilé.
Ses relations avec les femmes sont orageuses (il a été marié à trois reprises sans succès) et ses propos et ses actes ont souvent été vus comme misogynes.
Il fonde en 1907 à Stockholm le Théâtre-Intime, dans lequel il fait surtout jouer ses pièces les plus tardives ("La Sonate des spectres", "Le Pélican") par une jeune troupe emmenée par le metteur en scène August Falk.
Mots clefs :
Langue : Français
Harrison, Jim
Publié en 1991
Livre
Fiction
Roman
Fils d'un émigré suédois, le héros de ce roman exerce la profession d'instituteur dans une bourgade rurale du Michigan. Il partage ses loisirs entre la chasse, la pêche et les soirées à la taverne voisine. Et les nuits avec Rosalee, l'amie d'enfance, paisible et passionnée à la fois. Mais survient Catherine, une de ses jeunes élèves, âgée de dix-sept ans et très affranchie qui va bouleverser le cours de choses. Sur ce thème presque banal, Harrison a composé le plus simple mais aussi le plus beau de tous ses romans.
Né(e) à : Grayling , Michigan , le 11/12/1937
Mort(e) à : Patagonia, Arizona , le 26/03/2016
Biographie :
Jim Harrison, nom de plume de James Harrison, est un poète, romancier et nouvelliste.
À l'âge de huit ans, une gamine lui crève accidentellement l'œil gauche avec un tesson de bouteille au cours d'un jeu. Il mettra longtemps avant de dire la vérité sur cette histoire. A l'age de 16 ans, il décide de devenir écrivain et quitte le Michigan pour vivre la grande aventure à Boston et à New York.
C'est aussi à 16 ans qu'il rencontre Linda, de deux ans sa cadette, qui deviendra plus tard (1960) la femme de sa vie. Ils ont eu deux filles, Jamie (1960), auteur de roman policier, et Anna.
Il rencontre Tomas McGuane (1939) à la Michigan State University, en 1960, qui va devenir l'un de ses meilleurs amis. Sa vie de poète errant vole en éclats le jour où son père et sa sœur trouvent la mort dans un accident de la route causé par un ivrogne, en 1962.
Titulaire d'une licence de lettres, il est engagé, en 1965, comme assistant en littérature à l'Université d'État de New York à Stony Brook mais renonce rapidement à une carrière universitaire. Pour élever ses filles, il enchaîne les petits boulots dans le bâtiment, tout en collaborant à plusieurs journaux, dont Sports Illustrated. Son premier livre, "Plain Song", un recueil de poèmes, est publié en 1965.
En 1967, la famille retourne dans le Michigan pour s'installer dans une ferme sur le rives du Lake Leelanau. Immobilisé pendant un mois, à la suite d’une chute en montagne, il se lance dans le roman "Wolf" (1971).
McGuane lui présente Jack Nicholson sur le tournage de "Missouri Breaks". Harrison, qui n'a pas payé d'impôts depuis des années, est au bord du gouffre. Nicholson lui donne de quoi rembourser ses dettes et travailler un an. Il écrit alors "Légendes d'automne" (Legends of the Fall, 1979), une novella publiée dans Esquire et remarquée par le boss de la Warner Bros qui lui propose une grosse somme pour tout écrit qu'il voudra bien lui donner. Le succès n'étant pas une habitude chez les Harrison, Jim se noie dans l'alcool, la cocaïne. Après une décennie infernale (1987-1997) durant laquelle il a écrit un grand roman, "Dalva" (1988), il choisit de s'isoler et de se consacrer pleinement à l'écriture et aux balades dans la nature.
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Langue : Français
Pasinetti, Pier Maria
Publié en 1993
Livre
Fiction
Roman
En toile de fond, les années 20 et la montée du fascisme. Au premier plan, les vies croisées des Balmarin, Tolotta Pelz et Bialevski, vieilles familles vénitiennes qui habitent le même palais sur les Zattere. Au centre de ce microcosme, la jeune Giovanna Balmarin, lumineuse et lancinante présence, qui occupe une place spéciale dans le coeœur du narrateur Giorgio Partibon, spectateur indulgent et implacable. Le récit se déroule entre 1928 et les années 80 dans un entrelacs d’'amitiés, d’'antipathies, d’'amours et de chagrins. Et puis, il y a Dorsoduro, le plus précieux des quartiers de la lagune, et Venise «le lieu idéal» pour situer un roman d’après Pasinetti, car tout le monde y joue un rôle.
Nationalité : Italie
Né(e) à : Venise , le 24/06/1913
Mort(e) à : Venise , le 08/07/2006
Biographie :
Pier Maria Pasinetti est un écrivain et un journaliste italien.
Né à Venise, il l’avait quittée relativement tôt pour achever ses études et pour enseigner la littérature à l’étranger. Il se sentait chez lui à Los Angeles comme à Venise, à Paris comme à Stockholm ou à Göttingen. Il a enseigné la littérature dans les universités de la plupart de ces villes et envoyé des correspondances à la presse italienne.
Il faisait en même temps partie du monde du cinéma italien, en tant que scénariste et publiait des articles culturels dans quelques grands journaux de son pays. Frère du cinéaste Francesco Pasinetti (1911-1949), il collabora lui-même avec plusieurs réalisateurs : il co-signa, en particulier, le scénario de "La Dame sans camélias" d'Antonioni (1953).
Son premier roman, "Rouge vénitien" (Rosso veneziano, 1959), eut un énorme succès aux États-Unis où il avait paru peu de temps après sa publication en Italie, en 1960, et fut traduit dans de nombreux pays. Il reste un des livres clés de l’univers de Pasinetti, par sa teneur comme par son écriture : la plupart de ses personnages vont réapparaître jusque dans les dernières œuvres du romancier.
C'est surtout aux États-Unis que Pasinetti devait affermir son statut d'écrivain. Avant de se réinstaller définitivement à Venise, il vivait la plupart du temps à Los Angeles où il enseignait, à l'UCLA, la littérature italienne.
Il était l'auteur d'une œuvre foisonnante, allant de "Rouge vénitien" à "À propos d'Astolfo" (A proposito di Astolfo, 2005), son dernier roman, en passant par "De Venise à Venise" (Dorsoduro, 1983) et "Partition vénitienne" (Melodramma, 1993) dont le succès leur a valu plusieurs rééditions.
Son œuvre a été couronnée, en Italie et aux États-Unis, de plusieurs prix, parmi lesquels le Prix Comisso (pour "Partition vénitienne", 1993) et le Prix du National Institute of Arts and Letters de New York.
Mots clefs :
Langue : Français
Bassani, Giorgio
Publié en 1975
Folio
Livre
Fiction
Roman
Comme dans Les lunettes d'or et autres histoires de Ferrare, c'est encore de la société provinciale italienne que Giorgio Bassani nous donne, autour d'une énigmatique figure de jeune fille, un tableau minutieux et concret, mais en même temps voilé de brume. Quand le livre s'achève, tout a été dit. Cependant, pour le lecteur comme pour le narrateur, se posent des questions sans réponse, et l'on se rend compte que c'est une visite au royaume des morts que l'on vient de faire; la mélancolie vient assombrir le décor d'un passé irrémédiablement perdu. le Jardin des Finzi-Contini est un roman singulièrement envoûtant, car c'est surtout celui des relations humaines complexes qui finalement demeurent en suspens : celles qui lient le narrateur à l'insaisissable Micol, celle-ci à son frère Alberto, l'amitié trouble d'Alberto pour le Milanais Malnate, ou celle difficile du protagoniste pour ces deux jeunes gens. Et tout autour d'eux, il y a , extraordinairement vivant, le microcosme de la Ferrare bassanienne, dont se détache, aristocratique et solitaire, la famille Finzi-Contini, séparée du monde par les murs de son immense jardin planté d'essences rares. L'assaut des discriminations raciales et des persécutions, dont on voit lentement se resserrer l'étau, semble un instant devoir combler le fossé qui s'ouvre entre elle et ses compagnons de malheur, mais il ne fait en réalité que le creuser davantage ; comme si , depuis toujours, les Finzi-Contini avaient attendu ce tragique signe d'élection, comme si tout leur orgueil n'avait été que celui de s'acheminer, les yeux grands ouverts, tête haute, vers le brasier qui réduit en cendres une époque. Et finalement, vue à travers la poésie de Bassani, la communauté israélite de Ferrare devient le symbole de la société humaine.
Nationalité : Italie
Né(e) à : Bologne , le 04/03/1916
Mort(e) à : Rome , le 13/04/2000
Biographie :
Giorgio Bassani est un romancier et poète italien.
En 1939, il sort lauréat de la Faculté des Lettres de Bologne. Mais Bassani est d'origine juive et, victime des lois raciales de 1938, il est obligé de publier en 1940 son premier livre "Una città di pianura" sous le pseudonyme de Giacomo Marchi.
Militant antifasciste, il sera incarcéré en 1943. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, il part pour Rome où il s'essayera au cinéma comme scénariste mais aussi comme acteur.
Il adhère à cette époque au Parti socialiste italien (il sera élu conseiller municipal apparenté PSI en 1962 et restera proche de ce parti jusqu'en 1966, date à laquelle il adhère au Parti républicain). C'est aussi à partir de cette époque que sa production littéraire sera la plus importante, dans les années 1950 et 1960.
Plusieurs de ses ouvrages reçurent d'ailleurs des prix littéraires et furent adaptés au cinéma. Ces œuvres furent rassemblées sous le cycle du "Roman de Ferrare" (Il Romanzo di Ferrara).
Giorgio Bassani fut aussi professeur d'histoire à l'Académie nationale d'art dramatique, journaliste et vice-président de la RAI (1964-1966).
"Le jardin des Finzi-Contini" (Il Giardino dei Finzi-Contini, 1962), Prix Viareggio, l'œuvre la plus traduite de Bassani, est portée à l'écran en 1971 par Vittorio De Sica, avec Dominique Sanda, Helmut Berger et Fabio Testi. Le film a remporté l'Ours d'Or du Festival de Berlin en 1971.
Le mobile profond de l’écriture romanesque de Bassani est de peindre une bourgeoisie passive et conformiste- y compris devant le scandale de la persécution antisémite, d'évoquer l’opportunisme dominant -dans un climat de peur et de soupçon -et le lent éveil des consciences et d'une opposition qu'on paie souvent de sa vie.
Mots clefs :
Langue : Français
Cagnati, Inès
Publié en 1979
Folio
Livre
Fiction
Roman
Marie, la petite bâtarde, parle de sa mère. Sa mère, c'est Génie la Folle, cette fille de bonne famille qui, rejetée, s'est faite domestique agricole. Sa mère, c'est ce mutisme terrible opposé à tout et à tous, à la méchanceté, à la ladrerie, à l'indifférence. C'est le mystère de cette ombre silencieuse que Marie poursuit de son amour passionné et pathétique, que Marie attend sans fin, le soir, rêvant de l'emmener loin, là où de nouveau elle pourra rire. La petite Marie parle de sa mère. Malgré cette vie semée de malheurs et parce qu'elle a appris à tout transformer en amour, c'est un tableau non seulement intense, fort et poignant, mais d'une beauté presque terrifiante qui consacre le talent de l'auteur de "Jour de congé".
Nationalité : France
Né(e) à : Monclar , le 21/02/1937
Mort(e) le : 09/10/2007
Biographie :
Inès Cagnati est une romancière née le 21 février 1937 à Monclar.
Elle est licenciée en lettres modernes et possède le CAPES, professeur de lettres.
Elle est décédée le 9 octobre 2007 à Orsay.
Mots clefs :
Langue : Français