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Makine, Andreï
Publié en 1997
Folio
Livre
Fiction
Roman
«Je me souvenais qu'un jour, dans une plaisanterie sans gaîté, Charlotte m'avait dit qu'après tous ses voyages à travers l'immense Russie, venir à pied jusqu'en France n'aurait pour elle rien d'impossible [...]. Au début, pendant de longs mois de misère et d'errances, mon rêve fou ressemblerait de près à cette bravade. J'imaginerais une femme vêtue de noir qui, aux toutes premières heures d'une matinée d'hiver sombre, entrerait dans une petite ville frontalière. [...]. Elle pousserait la porte d'un café au coin d'une étroite place endormie, s'installerait près de la fenêtre, à côté d'un calorifère. La patronne lui apporterait une tasse de thé. Et en regardant, derrière la vitre, la face tranquille des maisons à colombages, la femme murmurerait tout bas : "C'est la France... Je suis retournée en France. Après... après toute une vie."» Ce roman, superbement composé, a l'originalité de nous offrir de la France une vision mythique et lointaine, à travers les nombreux récits que Charlotte Lemonnier, «égarée dans l'immensité neigeuse de la Russie», raconte à son petit-fils et confident. Cette France, qu'explore à son tour le narrateur, apparaît comme un regard neuf et pénétrant sur le monde.
Nationalité : Russie
Né(e) à : Krasnoïarsk , le 10/09/1957
Biographie :
Andreï Makine est un écrivain d'origine russe et de langue française.
Dans les années 1980, il obtient un doctorat de l'Université d'État de Moscou après avoir déposé une thèse sur la littérature française contemporaine. Il collabore à la revue Littérature contemporaine à l'étranger (Cовременная художественная литература за рубежом), et enseigne la philologie à l'Université de Novgorod.
Au cours d'un voyage en France en 1987, il obtient l'asile politique, puis devient professeur de langue et de culture russes à Sciences Po et à l'École normale supérieure.
En 1990, il publie son premier roman, "La fille d'un héros de l'Union soviétique". Deux ans plus tard, il dépose une thèse de doctorat à la Sorbonne consacrée à l'œuvre de l'écrivain russe Ivan Bounine (1870-1953).
Mots clefs :
Langue : Français
Lessing, Doris
Publié en 1997
Le livre de poche
Livre
Fiction
Roman
Plus qu'un témoignage, ce premier tome des mémoires de Doris Lessing, prix Nobel de littérature, est le récit d'une vie exemplaire dans ses choix et dans ses idéaux. Celle d'une jeune femme engagée, lucide et combative, mais aussi d'un immense écrivain qui signe là une des grandes autobiographies du XXe siècle. Examinant avec la précision d'un entomologiste les trente premières années de son existence - de Kermanshah, en Perse, où elle est née en 1919, à la Rhodésie et à son départ pour Londres en 1949 -, l'auteur du Carnet d'or et des Enfants de la violence nous fait partager ses émois et ses découvertes de fillette, puis de jeune femme. De l'éveil de sa conscience politique à ses déboires conjugaux, toute la vie de Doris Lessing sera ainsi gouvernée par le refus - du compromis, de l'autorité, du piège - et placée sous le signe de l'indépendance et de l'engagement passionné.
Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Kermanshah, Perse , le 22/10/1919
Mort(e) à : Londres , le 17/11/2013
Biographie :
Doris Lessing (née Doris May Tayler) est un écrivain britannique, lauréate du prix Nobel de littérature 2007.
Alors qu'elle n'a que 6 ans, attirée par la promesse de devenir riche en cultivant le maïs, le tabac et les céréales, sa famille s'installe en Rhodésie (le Zimbabwe aujourd'hui), ancienne colonie britannique.
En opposition constante avec sa mère, Doris parvient à s'échapper de son emprise à 15 ans en trouvant un emploi d'aide-soignante. Elle écrit aussi des histoires et en vend deux à des magazines sud-africains.
A 18 ans, elle déménage à Salisbury et travaille un an comme standardiste. Un an plus tard, elle se marie avec Frank Wisdom dont elle a deux enfants, mais elle les quitte et, rapidement elle se remarie et a un fils avec Gottfried Lessing.
A 36 ans, avec son fils, elle revient à Londres et commence sa carrière d'écrivain. Devenue célèbre dès son premier livre, "Vaincue par la brousse" (1950), elle apparaît rapidement comme un auteur aux idées libérales.
En 1954, très engagée politiquement, elle perd définitivement ses illusions vis-à-vis du communisme. En 1956, elle est interdite de séjour dans toute l'Afrique du Sud et en Rhodésie pour y avoir dénoncé les injustices. Ses désillusions politiques se lisent dans "Retreat to innocence" (1956) et surtout dans "Le Carnet d'or" (1962), reconnu aujourd'hui comme son chef-d'œuvre et qui reçoit le Prix Médicis étranger (1976).
Auteur prolifique, elle a écrit une quarantaine d'ouvrages.
Mots clefs :
Langue : Français
Boorstin, Daniel
Publié en 1997
Robert Laffont
Livre
Fiction
Roman
Sous une forme vivante, enlevée, très personnelle, Les Découvreurs raconte la plus grande épopée de l'homme : celle de sa quête pour découvrir le monde qui l'entoure. Daniel Boorstin s'écarte volontairement de la traditionnelle et fastidieuse énumération des batailles, des naissances d'empires et des grands règnes : avec lui, l'histoire de notre monde devient une féerie de découvertes et de commencements. En chaque découverte d'importance, que ce soit celle de l'Amérique par Christophe Colomb ou celle de la relativité par Einstein, il voit un épisode d'une biographie. Les héros de la saga qu'il nous raconte sont des hommes dotés d'une insatiable frénésie de connaissance et d'un courage exemplaire pour affronter l'inconnu. Daniel Boorstin nous fait découvrir sous un jour nouveau des noms familiers : Hérodote, Ptolémée, Marco Polo, Copernic, Newton, Marx, Freud, et ressuscite également quelques figures remarquables oubliées de l'histoire. Pour quelles raisons les Chinois n'ont-ils pas découvert l'Amérique ? Pourquoi les peuples ont-ils mis si longtemps à apprendre que la terre tourne autour du soleil ? Comment a débuté l'étude des sciences économiques ? Quand et pourquoi les peuples ont-ils commencé à fouiller la terre pour connaître le passé ? Telles sont quelques-unes des fascinantes questions auxquelles répond ce livre. L'histoire qu'il nous raconte est sans fin. Car, pour les découvreurs, "le monde entier est encore une Amérique. Et les mots terra incognita sont bien les plus prometteurs que l'on ait jamais écrits sur les cartes de la connaissance humaine ". @@Bio : Ancien élève de Harvard et d'Oxford, Daniel Boorstin a enseigné l'histoire à Harvard, à l'université de Chicago, puis aux universités de Rome, de Kyôto, de Cambridge et à la Sorbonne où il inaugura la chaire d'histoire américaine. Longtemps directeur de la prestigieuse bibliothèque du Congrès à Washington, il est considéré comme un des plus grands historiens américains contemporains.
Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Atlanta , le 1/10/1914
Mort(e) à : Washington , le 28/02/2004
Biographie :
Daniel Joseph Boorstin (né le 1er octobre 1914 à Atlanta † le 28 février 2004 à Washington, D.C.), universitaire et juriste américain, a été bibliothécaire de la Bibliothèque du Congrès des États-Unis de 1975 à 1987. Il est surtout connu en France par son essai historique intitulé « Les Découvreurs ».
Boorstin est d'abord diplômé en droit de l'université Harvard puis étudie au Balliol College d'Oxford en tant que boursier « Rhodes », et enfin soutient une thèse de doctorat à l'université Yale. Il exerce en tant qu'avocat et professeur de l'université de Chicago pendant 25 ans. Il est également directeur du National Museum of History and Technology de la Smithsonian Institution. Boorstin écrit plus de vingt livres, dont deux trilogies fameuses. La première sur l'expérience américaine dont le dernier tome, The Americans: The Democratic Experience, est couronné du Prix Pulitzer (catégorie essai historique) en 1974. La seconde sur l'aventure intellectuelle de l'humanité : les trois volumes, The Discoverers, The Creators et The Seekers, examinent l'histoire scientifique, artistique et spirituelle de l'humanité.
Lorsque le président Gerald Ford nomme Boorstin à la tête de la Bibliothèque du Congrès, cette décision, saluée par l'association des auteurs américains (Authors League of America), est combattue par l'American Library Association au motif que Boorstin n'est pas bibliothécaire. Toutefois, le Sénat américain confirme la nomination sans débattre.
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Langue : Français
Picouly, Daniel
Publié en 1997
Livre
Fiction
Roman
Algérie, 1962. Le petit héros de«Champ de personne»a 14 ans. Avec ses parents et ses soeurs, il va vivre ses premières vacances à l'hôtel, ses "premières vacances de confort". La journée commence mal : il mange tranquillement un sandwich quand un vieil Arabe l'agresse.
Nationalité : France
Né(e) à : Villemomble, Seine-Saint-Denis , le 21/10/1948
Biographie :
Daniel Picouly est un écrivain français, animateur de télévision et scénariste de bande dessinée.
Il est le onzième des treize enfants d'un père originaire de la Martinique, chaudronnier à Air France, et d'une mère originaire du Morvan. Il passe un enfance heureuse à Villemomble (en pavillon minuscule) puis à partir de 1962 à Orly (en HLM cité Million). En 1968, après un diplôme de comptabilité (BSEC), il entre en faculté de Droit à Assas (Paris II). Il continue ses études universitaires à Dauphine (Paris IX) pour une licence, puis une maîtrise de gestion option marketing et finances. À la mort prématurée de son père, en 1973, il doit abandonner son doctorat pour travailler. Il devient - et pour une quinzaine d’années - maître auxiliaire dans des lycées de banlieue parisienne: Klemlin-Bicêtre, Saint-Ouen, Argenteuil, Villepinte … en classe de section G (tertiaire). En 1988, il finit par passer les concours et devient professeur en BTS force de vente à Mitry-Mory, puis à Paris 13e où il enseigne la communication et la négociation.
Son premier livre "La Lumière des Fous" paraît aux Éditions du Rocher en octobre 1991. La Série noire chez Gallimard l’avait jugé "trop noir", mais il y publie ensuite les titres policiers "Nec" (1993) et "Les larmes du chef" (1994).
Françoise Verny l’incite à écrire l’histoire de sa famille et son premier roman autobiographique "Le Champ de personne", chez Flammarion, recevra le Prix des Lectrices de ELLE en 1996. Avec "L’Enfant léopard", publié chez Grasset, il reçoit le Prix Renaudot en 2000. La même année, il renonce à l’enseignement et se consacre à l’écriture, avant de s’essayer en 2002, à la comédie en incarnant son propre rôle à l’écran dans "Imposture".
En jeunesse, il est connu pour avoir publié chez Magnard la série "Lulu Vroumette" avec Frédéric Pillot. Il continue d’écrire des romans tels que "La Treizième mort du chevalier" et "Le cœur à la craie" en 2005 et "68 mon amour" en mars 2008. En 2010, il lance également aux éditions Hoëbeke, une série de manuels scolaires, "Nos histoires de France" et "Nos géographies de France".
De mai 2005 à mai 2008, il présente l'émission culturelle Café Picouly sur France 5. De la rentrée 2011 jusqu'en 2014, il présente Le Monde vu par... sur France Ô. Il anime chaque semaine une émission littéraire, Page 19, sur France Ô, depuis 2014. En 2012, il fait ses débuts au théâtre avec "La faute d'orthographe est ma langue maternelle".
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Langue : Français
Chapsal, Madeleine
Publié en 1997
Livre
Fiction
Roman
Des années durant, Béatrice a vécu dans l'ombre d'un mari ambitieux et brillant, fondateur d'un hebdomadaire à succès, L'Essentiel. Qu'elle soit demeurée l'élue de son cœur n'a pas empêché Christian de devenir l'amant d'Andrea, avec qui il partageait l'aventure exaltante du journalisme. Lorsque bien des années plus tard elle apprend la mort d'Andrea, Béatrice se souvient. Christian les a quittées toutes deux, attiré par d'autres amours, et, entre la femme trompée et sa rivale, s'est installée une amitié faite d'admiration.
Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 01/09/1925
Biographie :
Madeleine Chapsal est une écrivaine française.
Elle est la petite-fille de l'homme politique Fernand Chapsal et la fille de la couturière Marcelle Chaumont, première d'atelier de la Maison de couture Vionnet ; Madeleine est d'ailleurs la filleule de la couturière Madeleine Vionnet.
À vingt ans, elle est engagée aux "Échos" par son futur beau-père, Émile Servan-Schreiber. Elle interviewe de nombreuses personnalités du monde littéraire et politique. Elle se marie avec Jean-Jacques Servan-Schreiber (JJSS) (1924-2006) en 1947.
Jeune épouse, elle s'embarque dans l'aventure de "L'Express", où elle travaille de 1953 à 1978. À sa table, elle reçoit régulièrement les ténors de la politique comme ceux de l'intelligentsia française.
Mots clefs :
Langue : Français
Jardin, Alexandre
Publié en 1997
Livre
Fiction
Roman
« Le jour où mon père est mort, le 30 juillet 1980, la réalité a cessé de me passionner. J'avais quinze ans, je m'en remets à peine. Pour moi, il a été tour à tour mon clown, Hamlet, d'Artagnan, Mickey et mon trapéziste préféré ; mais il fut surtout l'homme le plus vivant que j'ai connu. Pascal Jardin, dit le Zubial par ses enfants, n'accepta jamais de se laisser gouverner par ses peurs. Le Zubial avait le talent de vivre l'invivable, comme si chaque instant devait être le dernier. L'improbable était son ordinaire, le contradictoire son domaine. S'ennuyait-il au cours d'un dîner ? Il le déclarait aussitôt et quittait la table, en baisant la main de la maîtresse de maison. Désirait-il une femme mariée ? Il ne craignait pas d'en faire part à son époux, en public, et d'escalader la façade du domicile conjugal le soir même pour tenter de l'enlever. S'il écrivit des romans et plus de cent films, cet homme dramatiquement libre fut avant tout un amant. Son véritable métier était d'aimer les femmes, et la sienne en particulier. Ce livre n'est pas un recueil de souvenirs mais un livre de retrouvailles. Le Zubial est l'homme que j'ai le plus aimé. Il m'a légué une certaine idée de l'amour, tant de rêves et de questions immenses que, parfois, il m'arrive de me prendre pour un héritier. » Alexandre Jardin.
Nationalité : France
Né(e) à : Neuilly , le 14/04/1965
Biographie :
Alexandre Jardin est le fils de l'écrivain Pascal Jardin (1934-1980) et le petit-fils de Jean Jardin dit le Nain Jaune. Il a eu trois garçons d'un premier mariage avec l'arrière-petite-fille d'Henri Massis, journaliste pétainiste. Il aura deux autres enfants avec sa deuxième compagne.
Il a été élève à l'École alsacienne et à Sciences Po Paris.
Son premier roman, "Bille en tête," est paru en 1986.
Il reçoit le Prix Fémina en 1988 pour "Le Zébre," qui est adapté au cinéma en 1992.
En 1999, il est à l'origine de la création de l'association Lire et faire lire avec le journaliste Pascal Guénée.
En 2002, il poursuit son engagement associatif avec la création de l'association Mille Mots pour laquelle des bénévoles retraités interviennent en prison. Il est également parrain de l'association Unis-Cité qui propose un service civil volontaire aux jeunes âgés entre 18 et 25 ans.
Il publie, en 2008, "Chaque femme est un roman", une série de portraits de femmes.
Mots clefs :
Langue : Français
Picouly, Daniel
Publié en 1997
Flammarion
Livre
Fiction
Roman
Comment affronter le monde quand on a dix ans, qu'on est le dernier d'une famille de douze enfants et qu'on vit dans un pavillon minuscule depuis que le grand frère a mis le feu à la maison d'avant? En s'inventant un monde extraordinaire, et en faisant toujours plus de bêtises, si c'est possible! Comme oublier le vélo de maman, après l'avoir emprunté sans rien dire pour arriver fier comme un coq au "Champ de personne" et épater les copains qui attendent pour jouer au foot. Sauf qu'on a oublié de revenir avec, et qu'à présent, il va falloir tout dire à maman... À dix ans, on s'invente des catastrophes, on fait des bêtises, on est "dilettante" à l'école, et comme toutes les nuits le père se lève pour aller faire son mystérieux travail, on a vite fait de le transformer en héros : il n'est plus chaudronnier, il est Chaudrake et c'est bien sûr à lui que le général de Gaulle fait appel pour chaque mission importante... Récit jubilatoire sur mode d'enfance, le roman de Daniel Picouly se lit avec bonheur et euphorie
Nationalité : France
Né(e) à : Villemomble, Seine-Saint-Denis , le 21/10/1948
Biographie :
Daniel Picouly est un écrivain français, animateur de télévision et scénariste de bande dessinée.
Il est le onzième des treize enfants d'un père originaire de la Martinique, chaudronnier à Air France, et d'une mère originaire du Morvan. Il passe un enfance heureuse à Villemomble (en pavillon minuscule) puis à partir de 1962 à Orly (en HLM cité Million). En 1968, après un diplôme de comptabilité (BSEC), il entre en faculté de Droit à Assas (Paris II). Il continue ses études universitaires à Dauphine (Paris IX) pour une licence, puis une maîtrise de gestion option marketing et finances. À la mort prématurée de son père, en 1973, il doit abandonner son doctorat pour travailler. Il devient - et pour une quinzaine d’années - maître auxiliaire dans des lycées de banlieue parisienne: Klemlin-Bicêtre, Saint-Ouen, Argenteuil, Villepinte … en classe de section G (tertiaire). En 1988, il finit par passer les concours et devient professeur en BTS force de vente à Mitry-Mory, puis à Paris 13e où il enseigne la communication et la négociation.
Son premier livre "La Lumière des Fous" paraît aux Éditions du Rocher en octobre 1991. La Série noire chez Gallimard l’avait jugé "trop noir", mais il y publie ensuite les titres policiers "Nec" (1993) et "Les larmes du chef" (1994).
Françoise Verny l’incite à écrire l’histoire de sa famille et son premier roman autobiographique "Le Champ de personne", chez Flammarion, recevra le Prix des Lectrices de ELLE en 1996. Avec "L’Enfant léopard", publié chez Grasset, il reçoit le Prix Renaudot en 2000. La même année, il renonce à l’enseignement et se consacre à l’écriture, avant de s’essayer en 2002, à la comédie en incarnant son propre rôle à l’écran dans "Imposture".
En jeunesse, il est connu pour avoir publié chez Magnard la série "Lulu Vroumette" avec Frédéric Pillot. Il continue d’écrire des romans tels que "La Treizième mort du chevalier" et "Le cœur à la craie" en 2005 et "68 mon amour" en mars 2008. En 2010, il lance également aux éditions Hoëbeke, une série de manuels scolaires, "Nos histoires de France" et "Nos géographies de France".
De mai 2005 à mai 2008, il présente l'émission culturelle Café Picouly sur France 5. De la rentrée 2011 jusqu'en 2014, il présente Le Monde vu par... sur France Ô. Il anime chaque semaine une émission littéraire, Page 19, sur France Ô, depuis 2014. En 2012, il fait ses débuts au théâtre avec "La faute d'orthographe est ma langue maternelle".
Mots clefs :
Langue : Français
Yourcenar, Marguerite
Publié en 1997
Folio
Livre
Fiction
Roman
Comme dans Souvenirs pieux, Marguerite Yourcenar part ici à la recherche de ses origines. Commençant par l'évocation de ces terres, de ces dunes, de ces forêts, qui deviendront un jour la Flandre française, elle descend le cours du temps. L'Histoire devient comparable à une immense circulation sanguine dont l'écrivain serait le cœur toujours battant. S'abandonner à ce système romanesque créé par le Temps, c'est découvrir comment une femme d'aujourd'hui a su pénétrer le secret des siècles refermés sur eux-mêmes, pour en réveiller les destins singuliers, avec leurs passions, leurs amours, leur noblesse.
Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Bruxelles (Belgique) , le 08/6/1903
Mort(e) à : Mount-Desert (États-Unis) , le 17/12/1987
Biographie :
Marguerite Antoinette Jeanne Marie Ghislaine Cleenewerck de Crayencour est une femme de lettres française naturalisée américaine en 1947.
Marguerite Yourcenar est la fille de Michel de Crayencour, dont Yourcenar est l'anagramme, et de Fernande de Cartier de Marchienne.
Sa mère meurt dix jours après sa naissance. Elle est élevée par sa grand-mère, qu'elle déteste, et par son père avec lequel elle va faire de nombreux voyages. Père et fille passent les hivers à Lille et les étés au château de Mont-Noir, propriété familiale à Saint-Jans-Cappel.
En 1929, elle publie son premier roman, "Alexis ou le traité du vain combat". Elle rencontre Grace Frick, en 1938, avec qui elle part aux Etats-Unis où elle enseigne le français et l'histoire de l'art. Après avoir pris la nationalité américaine en 1948, elle fait l'acquisition avec son amie d'une propriété sur la côte du Maine appelée «Petite Plaisance», dans l’île des Monts-Déserts (Mount-Desert Island).
Son roman "Mémoires d'Hadrien", en 1951, connaît un succès mondial et lui vaut le statut définitif d'écrivain.
En 1968, son roman "L'œuvre au Noir" paraît.
Élue à titre de membre étranger à l’Académie belge de Langue et de Littérature françaises en 1971, elle entame une enquête sur ses ancêtres, qui formera la trame de son oeuvre en trois volets intitulée "Le labyrinthe du monde", et dont le premier volume: "Souvenirs Pieux" sort en 1974.
Elle fut la première femme élue membre de l'Académie française. Élue au fauteuil de Roger Caillois le 6 mars 1980, elle fut reçue sous la coupole le 22 janvier 1981 par Jean d’Ormesson.
Ses cendres sont déposées au cimetière Brookside à Somesville, un des villages de la municipalité de Mount Desert (Etats-Unis).
Mots clefs :
Langue : Français
Becker, Jurek
Publié en 1997
Grasset
Livre
Fiction
Roman
Un ghetto juif en Pologne, en 1943, devient un lieu de rumeurs lorsque Jakob Heym - un cafetier qui était connu pour ses crêpes - entend à la radio l'avancée des Alliés. Immédiatement, il devient pour la communauté source d'information et d'espoir. Il fabrique des rapports sur l'arrivée imminente de l'Armée rouge - et son goût pour raconter des histoires est parfaitement relayé par d'autres. Preuve que l'être humain a besoin d'espoir, réel ou factice, pour résister à l'annihilation. Jakob cherche quand même quelques bribes d'informations vraies en essayant d'écouter la radio des officiers de garde allemands. Il n'arrive à rien et finit par se confier à son meilleur ami : sa radio, c'était du pipeau, il a tout inventé...
Nationalité : Allemagne
Né(e) à : Lodz, Pologne , le 30.09.1937
Mort(e) à : Sieseby, Allemagne , le 14.03.1997
Biographie :
Jurek Becker, fils de juifs polonais, est né à Łódź. Il a passé son enfance dans le ghetto avant d'être déporté dans les camps de concentration de Ravensbrück et Sachsenhausen, où il perdit sa mère. Son père survécut au camp d'Auschwitz, et retrouva son fils grâce à l'aide d'une organisation américaine. En 1945 il s'établit dans la future Berlin-Est avec son père qui pensait qu'en Allemagne, à la différence de la Pologne, l'antisémitisme serait mieux combattu dans la zone d'occupation soviétique, par les antifascistes. Il apprit l'allemand et obtint son baccalauréat en 1955.
Dès 1972 Becker était membre du centre du PEN club d'Allemagne de l'Est et depuis 1973 membre du bureau de l'union des écrivains. En 1975 il reçut le prix national est-allemand. L'année suivante cependant il fut exclu du SED à cause de ses protestations contre la déclaration de déchéance de la nationalité du chansonnier Wolf Biermann et l'exclusion de l'union des écrivains de Rainer Kunze. En 1977 il lui fut conseillé de quitter l'Allemagne de l'Est. es livres ne furent plus publiés en Allemagne de l'Est.
Mots clefs :
Langue : Français
Cauvin, Patrick
Publié en 1997
Albin Michel
Livre
Fiction
Roman
Dans un sanatorium proche de Paris, on a édifié, au fond du parc, un petit théâtre pour distraire les pensionnaires. Lorsqu'elle y vient rêver seule d'un avenir que la maladie compromet, Elisa ne se doute pas combien ce théâtre sera lié à son destin. L'amour, d'abord: c'est là qu'avec un comédien, Sylvain Kaplan, elle découvre la passion. Puis la clandestinité et la lutte: durant l'Occupation, on y cache des juifs, et c'est là encore que Sylvain, prisonnier de guerre puis évadé, la rejoindra. Dans cet univers de toiles peintes et de trompe-l'oeil, leur amour se nourrira de crainte et d'espoir... Après Villa Vanille, Patrick Cauvin nous émerveille avec une histoire simple et déchirante, sublimée par l'étonnant pouvoir de ce théâtre magique, refuge intérieur où l'amour, le courage et la sincérité tentent de conjurer la barbarie du monde.
Nationalité : France
Né(e) à : Marseille , le 06/10/1932
Mort(e) à : Paris , le 13/08/2010
Biographie :
Patrick Cauvin, de son vrai nom Claude Klotz, est un scénariste et romancier français.
Il a publié aussi bien sous son vrai nom que sous son nom de plume.
Il monte à Paris en 1938 et amorce des études peu fructueuses, jusqu'à ce qu'il découvre la philosophie. De 1951 à 1954, Claude Klotz poursuit ses études à la Sorbonne, où il obtient une licence de philosophie. À son retour de la Guerre d'Algérie, il se destine à l'enseignement.
De 1964 à 1976, il enseigne le français dans des lycées de la région parisienne (au lycée technique de Bezons) et réside dans des H.L.M. à Sarcelles.
En 1973, il aide Joseph Joffo à écrire le best-seller "Un sac de billes".
Marqué par la guerre d'Algérie, il écrit des romans noirs sous son vrai nom : une série de treize intrigues policières sanglantes au héros récurrent baptisé Reiner, puis renommé Raner.
Lassé de cet univers âpre, Claude Klotz apporte en 1974 une histoire d’amour, "L’Amour aveugle", à son éditeur Jean-Claude Lattès. Ce dernier lui demande de changer de nom s’il espère vendre son roman. Il prend alors le pseudonyme de Patrick Cauvin.
En 1977, tandis que "Monsieur Papa" (1976) sort sur les écrans, mis en scène par Philippe Monnier avec Daniel Auteuil et Claude Brasseur, "E=mc2 mon amour", une histoire d’amour entre deux jeunes adolescents surdoués, connaît un succès retentissant. Un an plus tard, cette histoire sera également adaptée pour le cinéma, cette fois-ci par George Roy Hill.
En 1980, il est rédacteur d’une chronique de cinéma illustrée par le dessinateur Régis Franc, dans le magazine de bande dessinée Pilote.
Vingt-deux ans après la sortie de "E=mc2 mon amour", les deux protagonistes, Lauren et Daniel, se retrouvent en 1999 dans "Pythagore, je t'adore", qui connaît un franc succès.
En 2002, Patrick Cauvin se met dans la peau de son double Claude Klotz en signant un thriller haletant, "Le Sang des roses". Il écrira encore notamment "Les Pantoufles du samouraï" (2008) et "Déclic" (2009).
Mots clefs :
Langue : Français
Bouvier, Nicolas
Publié en 1997
Livre
Fiction
Roman
A l'été 1953, un jeune homme de vingt-quatre ans, fils de bonne famille calviniste, quitte Genève et son université, où il suit des cours de sanscrit, d'histoire médiévale puis de droit, à bord de sa Fiat Topolino. A l'été 1953, un jeune homme de vingt-quatre ans, fils de bonne famille calviniste, quitte Genève et son université, où il suit des cours de sanscrit, d'histoire médiévale puis de droit, à bord de sa Fiat Topolino. Nicolas Bouvier a déjà effectué de courts voyages ou des séjours plus longs en Bourgogne, en Finlande, en Algérie, en Espagne, puis en Yougoslavie, via l'Italie et la Grèce. Cette fois, il vise plus loin : la Turquie, l'Iran, Kaboul puis la frontière avec l'Inde. Il est accompagné de son ami Thierry Vernet, qui documentera l'expédition en dessins et croquis. Ces six mois de voyage à travers les Balkans, l'Anatolie, l'Iran puis l'Afghanistan donneront naissance à l'un des grands chefs-d'oeuvre de la littérature dite « de voyage », L'Usage du monde, qui ne sera publié que dix ans plus tard et à compte d'auteur la première fois avant de devenir un classique. Par son écriture serrée, économe de ses effets et ne jouant pas à la « littérature », Nicolas Bouvier a réussi à atteindre ce à quoi peu sont parvenus : un pur récit de voyage, dans la grande tradition de la découverte et de l'émerveillement, en même temps qu'une réflexion éthique et morale sur une manière d'être au monde parmi ses contemporains, sous toutes les latitudes.
Nationalité : Suisse
Né(e) à : Grand Lancy , le 06/03/1929
Mort(e) à : Cologny , le 17/02/1998
Biographie :
Nicolas Bouvier est un écrivain, photographe, iconographe et voyageur suisse.
Issu d'un milieu protestant, rigoriste mais éclairé - son père est bibliothécaire, Nicolas Bouvier est dès l'âge de 6 ans un grand lecteur de Jules Verne, de Stevenson, de Jack London et d'Henry Michaux. Après ses deux licences à l'université de Genève, en droit et en lettres, il part pour son premier voyage au long cours, qui durera... quatre années. Il découvre la Yougoslavie, le Japon, l'Afghanistan, le Pakistan, l'Inde et Ceylan. Père fondateur du 'travel writing' moderne, il a face au voyage une attitude particulière : un mélange de farfelu, d'hédonisme, un mépris du confort et de sa santé. Chasseur d'images depuis la commande relative aux maladies oculaires faite par l'OMS en 1950, il publie surtout des récits de voyage, dont les plus célèbres sont 'L' Usage du monde' (1963) et 'Le Poisson-scorpion' (1982) qui a reçu le Prix Alpes-Jura et Prix de la Critique, ainsi qu'un recueil de poésie, 'Le Dehors et le dedans'. Mais grâce à ses nombreux voyages, il comble son plus grand désir : aller à la rencontre de l'autre. Il exerce aussi, pour pouvoir vivre, le métier d'iconographe, avant de s'éteindre, victime d'un cancer.
Il est inhumé à Cologny.
Mots clefs :
Langue : Français
Djebar, Assia
Publié en 1997
Actes sud
Livre
Fiction
Roman
Pour retrouver François, un amant de vingt ans son aîné, Thelja quitte Paris. Les amours brèves mais fulgurantes de cette femme qu'un mari et un enfant attendent à Alger, et de ce Français veuf, tourmenté par le passé, dureront neuf nuits. Neuf nuits au cours desquelles se conjugueront leurs désirs, leurs émois, leurs plaisirs. Au-dehors, la ville de Strasbourg se remet de son histoire récente et abrite d'autres personnages aussi troublants que les deux premiers Eve, une petite juive enceinte des œuvres d'un jeune Allemand, Jacqueline qui monte Antigone dans un théâtre de banlieue, et d'autres encore, ombres qui hantent la scène avec leurs mémoires vives et sensibles. Cantique d'amour, ode aux saveurs de la vie, ce roman ne manque pourtant pas d'exposer ses héros, sans fard, aux regards impitoyables de l'Histoire.
Nationalité : Algérie
Né(e) à : Cherchell , le 30/06/1936
Mort(e) à : Paris , le 06/02/2015
Biographie :
Assia Djebar (arabe : آسيا جبار) de son vrai nom Fatima-Zohra Imalayène, est une écrivaine algérienne d'expression française, auteur de romans, nouvelles, poésies et essais.
Née dans une famille de petite bourgeoisie traditionnelle algérienne, elle fait ses études à partir de 10 ans, au collège de Blida où elle commence à apprendre le grec ancien, le latin et l'anglais. En 1953, elle obtient le baccalauréat. En 1954, elle entre en khâgne à Paris (lycée Fénelon). L'année suivante, elle entre à l'École normale supérieure de jeunes filles de Sèvres, où elle choisit l'étude de l'Histoire.
En 1957, elle publie son premier roman, "La Soif", adoptant un nom de plume, Assia Djebar. Elle épouse l'écrivain Walid Carn puis quitte la France.
À partir de 1959, elle étudie et enseigne l'histoire moderne et contemporaine du Maghreb à la Faculté des lettres de Rabat. Le 1er juillet 1962, elle retourne en Algérie. Elle est professeur d'histoire à l'université d'Alger, jusqu'en 1965, où l'enseignement de l'histoire et de la philosophie passe en langue arabe.
De 1966 à 1975, elle réside le plus souvent en France (Paris), et séjourne régulièrement en Algérie. Elle écrit la pièce "Rouge l'aube" avec son premier mari. Elle se remarie avec Malek Alloula.
Elle réalise deux films, "La Nouba des Femmes du Mont Chenoua" en 1978 et "La Zerda ou les chants de l'oubli" en 1982. Son recueil de nouvelles "Femmes d'Alger dans leur appartement" est publié en 1980.
De 1995 à 2001, elle est directrice du Centre d'études françaises et francophones de Louisiane aux États-Unis. En 1999, elle est élue membre de l'Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique et le 16 juin 2005, à l'Académie française.
Depuis 2001, elle enseignait au département d'études françaises de l'université de New York.
Mots clefs :
Langue : Français