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Tschinag, Galsan
Publié en 1996
Métailié
Livre
Fiction
Roman
Galsan Tschinag raconte son enfance dans la steppe aux confins du désert de Gobi, dans les terres du Haut-Altaï. Vivant sous la yourte au sein d'une famille d'éleveurs de moutons, l'enfant découvre le monde à travers sa relation avec Arsilang son chien, dont les aventures ouvrent et ferment le livre. L'exotisme est ici total et actuel. Le groupe familial se déplace en fonction des pâturages et des saisons, on monte les yourtes et on rencontre les gens. Les enfants ont une place bien définie que vient troubler l'obligation de scolarisation imposée par le gouvernement communiste. Mais il y a toujours les vacances pour retrouver la grand-mère choisie et adoptée par l'enfant, pour jouer dans la montagne avec son chien et parcourir à cheval ces étendues sans fin où le galop sert aussi à mesurer l'espace et le temps.
Nationalité : Mongolie
Né(e) à : Oulan-Bator , le 26/12/1944
Biographie :
Galsan Tschinag (de son véritable nom Irgit Schynykbaj-oglu Dshurukuwa) est un auteur mongol écrivant en langue allemande.
Il descend d'une famille chamans touva et passe son enfance dans les steppes. Après avoir passé son bac dans sa ville natale, il se rend à Leipzig en RDA en 1962 grâce à un programme d'échanges entre pays communistes de l'Est.
Il y étudie la germanistique et Karl Marx à l'université puis écrit un mémoire sur Erwin Schrittmatter.
En 1968 il retourne en Mongolie en tant que professeur d'allemand à l'université d'état de sa région d'origine.
En 1976 il lui est interdit d'exercer son métier pour des raisons politiques. Il devient alors commentateur et lecteur dans une maison d'édition et traducteur jusqu'en 1987. Il est maître de conférences 12 heures par jour dans les quatre universités de Mongolie. Son activité principale est écrivain jusqu'en 1991.
Aujourd'hui il vit principalement à Oulan-Bator avec sa famille, mais voyage beaucoup dans les pays germanophones.
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Langue : Français
Giroud, Françoise
Publié en 1996
Fayard
Livre
Fiction
Roman
Cosima est l'héroïne d'une grande histoire d'amour romantique, telle qu'on en connaît peu. Eprise de Richard Wagner, qui avait vingt-quatre ans de plus qu'elle, elle a su le capturer et devenir sa femme malgré les obstacles inouïs qui se dressaient devant elle: le roi de Bavière, Louis II, Franz Liszt, son père, son propre mari, Hans von Bülow, qui lui refusait le divorce. Mise au ban de la société de Munich, la force de sa passion et de celle qu'elle a su inspirer à Wagner ont triomphé. Les Wagner ont vécu quatorze ans d'une union sublime qu'elle a soignée comme une plante précieuse, irriguée de tout son talent d'amoureuse. Quand la mort lui a enlevé Wagner, elle a failli succomber au désespoir. Mais une oeuvre l'attendait: la poursuite du festival de Bayreuth tel que Wagner l'avait créé. Défi formidable en son temps pour une femme, défi qu'elle a relevé avec un succès complet, y trouvant son propre accomplissement. Telle est la femme énigmatique à certains égards, irritante parfois, captivante toujours, dont Françoise Giroud a choisi, cette fois, de raconter la vie.
Nationalité : France
Né(e) à : Lausanne , le 21/09/1916
Mort(e) à : Neuilly-sur-Seine , le 19/01/2003
Biographie :
Françoise Giroud, née Léa France Gourdji, est une journaliste, écrivaine et femme politique française.
Née de parents turcs et juifs séfarades, elle devient un temps la secrétaire d'André Gide, puis commence une carrière dans le cinéma à Paris. Dès 1935, sous le nom de France Gourdji, elle apparaît au générique du film "Baccara" d'Yves Mirande. Puis elle devient la première femme scripte du cinéma français auprès de Marc Allégret, de Jean Renoir dont elle est l'assistante-metteur en scène à partir de 1937, puis de Jacques Becker dont elle est coscénariste puis scénariste sous le nom de Françoise Giroud.
Lors de la Seconde Guerre mondiale, elle devient agent de liaison pour la Résistance, ce qui lui vaut d'être arrêtée par la Gestapo et incarcéré à Fresnes en 1944.
En 1945, elle est engagée par Hélène Lazareff comme directrice de la rédaction du nouveau magazine "Elle". Elle le reste jusqu'en 1953, date à laquelle elle fonde "L'Express" avec son compagnon Jean-Jacques Servan-Schreiber. Elle le dirigera jusqu’en 1974 et ce, en tant que directrice de la rédaction, puis de la publication. Elle assure également le poste de présidente du groupe Express-Union, entre 1970 et 1974.
Elle s'investit également dans la vie politique. Membre du parti radical socialiste, elle soutient Mendès-France puis Mitterrand. Elle devient secrétaire d'état à la condition féminine (1974-1976) puis à la culture (1977-1979) pour Giscard d'Estaing. Françoise Giroud quitte la scène politique en 1979 et se tourne définitivement vers l’écriture. Inspirée par les ors de la République, elle écrit "La Comédie du pouvoir" (1977) puis "Le Bon Plaisir" (1983), adapté au cinéma en 1984.
En 1983, Jean Daniel lui propose d'être éditorialiste au "Nouvel Observateur" où elle écrit durant vingt ans des chroniques de télévision. Elle produit également plusieurs émissions de télévision et publie essais, biographies et romans à succès.
Françoise Giroud est la mère de la pédopsychiatre et psychanalyste Caroline Eliacheff (1947), née de son mariage avec Anatole Eliacheff, producteur de cinéma.
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Langue : Français
Michelet, Claude
Publié en 1996
Robert Laffont
Livre
Fiction
Roman
Depuis "Des grives aux loups" à "L'appel des engoulevents", les Vialhe, paysans corréziens, sont entrés dans le paysage sentimental de la France rurale. Pendant des siècles, du néolithique à l'agronomie triomphante des années 50, ces hommes et ces femmes, par leur labeur, leur intelligence et leur fidélité au sol natal, ont construit et maintenu un espace à leur mesure. Ils ont fait de leur territoire, et au-delà de leur pays, le plus beau jardin nourricier du monde. En cette fin de siècle qui voit la mort programmée de la paysannerie, cette saga millénaire est celle d'un peuple et d'une civilisation.
Nationalité : France
Né(e) à : Brive-la-Gaillarde, Corrèze , 1938
Biographie :
Claude Michelet est un écrivain français.
Il est le fils d'Edmond Michelet (1899-1970), ministre du général de Gaulle.
À quatorze ans, il choisit d'arrêter ses études parisiennes et entre à l'école d'agriculture de Lancosme, en Indre, puis se consacre à l'élevage. Agriculteur le jour, la nuit il écrit.
Son premier roman, "La Terre qui demeure", paraît en 1965. Succède un second, "La Grande Muraille", en 1969, suivi une année plus tard d'"Une fois sept" (1970), où il raconte ses souvenirs d'enfance, et "Mon père Edmond Michelet" (1971), qui reçoit en 1972 le prix des Écrivains combattants.
Quelques temps après "J'ai choisi la terre" (Robert Laffont, 1975), il entre dans la toute jeune "École de Brive".
Son succès ne fera que grandir, notamment avec la saga des Vialhe, qui retrace la vie d'une famille d'agriculteurs de Saint-Libéral, petit village de Corrèze, réunissant à chaque nouvelle parution des lecteurs supplémentaires et fidèles, des amoureux de la terre comme lui, dont le nombre dépassera le million lors de la sortie du premier volume : "Des grives aux loups" (1979). Il a été adaptée sous forme de feuilleton télévisé en 1984 par Philippe Monnier.
Son roman "Les promesses du ciel et de la terre" (1985) donne également lieu à une épopée en quatre volumes narrant l'histoire de jeunes français partis chercher fortune au Chili à la fin du XIXe siècle, leur histoire les mènera jusqu'au commencement des travaux du canal de Panama.
De 2005 à 2010, Claude Michelet a été président du Prix du livre sur l'environnement, de la Fondation Veolia Environnement.
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Langue : Français
Werber, Bernard
Publié en 1996
Albin Michel
Livre
Fiction
Roman
Que peuvent nous envier les fourmis ? L'’humour, l’'amour, l’'art. Que peuvent leur envier les hommes ? L'’harmonie avec la nature, l'’absence de peur, la communication absolue. Après des millénaires d’'ignorance, les deux civilisations les plus évoluées de la planète vont-elles enfin pouvoir se rencontrer et se comprendre ? Sans se connaître, Julie Pinson, une étudiante rebelle, et 103e, une fourmi exploratrice, vont essayer de faire la révolution dans leur monde respectif pour le faire évoluer. Les Fourmis était le livre du contact, Le Jour des Fourmis le livre de la confrontation. La Révolution des Fourmis est le livre de la compréhension. Mais au-delà du thème des fourmis, c'est une révolution d'humains, une révolution non violente, une révolution faite de petites touches discrètes et d'idées nouvelles que nous propose Bernard Werber. À la fois roman d'’aventures et livre initiatique, ce couronnement de l’'épopée myrmécéenne nous convie à entrer dans un avenir qui n’'est peut-être pas seulement de la science-fiction…
Nationalité : France
Né(e) à : Toulouse , le 18/09/1961
Biographie :
Bernard Werber est un écrivain français, connu notamment pour sa trilogie des "Fourmis" et ses nombreux romans.
Dès l’âge de 14 ans, il écrit des histoires pour un fanzine (partie de sa vie qui lui servira pour ses romans, comme dans "L’Empire des anges"). Après ses études en criminologie à l'Institut de Criminologie de Toulouse (1980) et de journalisme à l’École Supérieure de Journalisme de Paris (1982), il devient pigiste dans plusieurs journaux, puis journaliste scientifique pendant une dizaine d’années, notamment pour "Eurêka" et au "Nouvel Observateur" (1983-1990).
Il reçoit en mars 1983 de la part du Prix de la Fondation News du meilleur jeune reporter une bourse pour un reportage en Afrique (au Centre Ecotrope de Lamto), en Côte d'Ivoire, pour suivre les fourmis Magnans.
Bernard Werber publie son premier roman, "Les Fourmis", en mars 1991, suivi de "Jour des fourmis" en 1992.
Les œuvres de Bernard Werber ont été traduites en trente-cinq langues. Avec 30 millions d’exemplaires vendus dans 37 pays, il est un des auteurs français contemporains les plus lus.
C'est également un auteur très prolifique qui publie un livre chaque année.
Le premier long métrage de cinéma réalisé par Bernard Werber, "Nos amis les Terriens", est sorti en avril 2007.
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Langue : Français
Desarthe, Agnès
Publié en 1996
Livre
Fiction
Roman
« Il y a des nuits où la magie et l'horreur quittent les livres de contes pour aller tourbillonner dans les rues et sur les chemins », écrit Agnès Desarthe. C'est par une nuit d'hiver que les vies de Sonia, Violette, Harriet, Gabriel, Emile et Dan se trouvent à jamais réunies, comme si leur tracé dessinait une sorte de figure. Tourbillon aléatoire, semblable à la chute des flocons de neige, au mouvement des sentiments, aux trajectoires des couples qui dansent à la fête de l'Institut. Histoires de magie, parce que, dans cette banlieue qui rappelle les shtetl chers à Isaac Bashevis Singer, le naturel et le surnaturel, le quotidien et le merveilleux, le visible et l'invisible sont des mondes qui s'emboîtent à la perfection.
Nationalité : France Né(e) à : Paris , le 03/05/1966 Biographie : Agnès Desarthe est la fille du pédiatre Aldo Naouri. Son frère, le chanteur d'opéra, Laurent Desarthe est marié avec la soprano Natalie Dessay. Considérant très tôt le français comme une langue étrangère - car chez Agnès Desarthe on parle l'arabe, le russe et le Yiddish -, elle tente de l'apprivoiser en écrivant des poèmes qui font pleurer sa mère, des histoires qui enorgueillissent son père. Malgré une orthographe souvent défaillante, elle parvient à suivre des études de lettres, puis d'anglais. La traduction est son premier métier. Les livres pour enfants viennent ensuite, les romans, les chansons, les scenarii, les pièces de théâtre. Elle mène diverses activités de front: elle danse et jardine beaucoup. Jugée tantôt trop douce, tantôt trop cruelle, elle se voit comme une immigrée dans la république des lettres. En écrivant, elle cherche à rendre compte du chaos qui la stupéfie, de la violence qui la cloue et l'empêcherait de se lever si elle ne trouvait pas moyen de l'utiliser, de la mater, de la transmettre. Issue de la tradition orale, elle a entendu tant d'histoires qu'elle n'a finalement jamais eu d'autre choix que d'en raconter à son tour. Elle a obtenu le prix du Livre Inter 1996 pour son deuxième roman, "Un secret sans importance". Son sixième roman "Mangez-moi," est traduit dans plus de 15 pays. Elle obtient le prix Renaudot des lycéens en 2010 pour son roman "Dans la nuit brune." "Une partie de chasse" obtient en 2012 le Goncourt des animaux, décerné par des membres de l'académie Goncourt. Le 1er janvier 2015, elle a été élevée au grade de chevalier de la Légion d'honneur. En 2015, elle publie "Ce cœur changeant" récompensé par le prix littéraire Le Monde, et en 2016 "Le roi René" biographie du pianiste de jazz René Urtreger. Elle souhaite, si les conditions le permettent, finir ses jours à la campagne.
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Langue : Français
ISBN : 9782286116897
EAN : 9782286116897
Coelho, Paulo
Publié en 1996
Livre
Fiction
Roman
« A cette époque, ma quête spirituelle était liée à l’idée qu’il existait des secrets, des chemins mystérieux… Je croyais que ce qui est difficile et compliqué mène toujours à la compréhension du mystère et de la vie… » Lorsque, en 1986, Paulo Coelho entreprend le pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, il ne sait pas encore que de ce voyage il reviendra transformé. A son image, le héros de ce récit a péché par orgueil. Au terme d’un parcours jalonné d’épreuves, il comprendra enfin que l’extraordinaire se trouve sur le chemin des gens ordinaires, que la vérité est pour tous les hommes. Creuset de ses livres ultérieurs, en particulier L’Alchimiste, qui lui a valu des lecteurs dans le monde entier, ce voyage inspiré, poétique, nous fait partager la recherche humaine et spirituelle de Paulo Coelho.
Nationalité : Brésil
Né(e) à : Rio de Janeiro , le 24/08/1947
Biographie :
Paulo Coelho est un romancier et un interprète brésilien,
Né dans une famille de classe moyenne, d'un père ingénieur et d'une mère femme au foyer, il est inscrit dans l’école jésuite de San Ignacio, à Rio. A dix-sept ans, adolescent rebelle, son père, le fait interner dans un hôpital psychiatrique. Ses parents souhaiteraient qu'il devienne ingénieur, mais Paulo Coelho aime le théâtre et souscrit au mouvement hippie et à tous ses excès. C’est à cette époque que le compositeur et interprète Raul Seixas lui demande de devenir son parolier. Leur association est un succès et dure jusqu’en 1976. Il contribue à changer le visage de la scène rock brésilienne.
Durant la dictature militaire, ses prises de position libertaire en tant que journaliste, musicien et écrivain lui valent de faire de la prison où il est torturé. C'est son "dossier psychiatrique" qui le sauve : il échappe au pire en se faisant passer pour fou. À vingt-six ans, il entre chez Polygram et rencontre sa première épouse. En 1978, il quitte sa femme et son travail. C’est pendant la visite du camp de concentration de Dachau, que sa vocation d’écrivain prend un tournant majeur : il va y rencontrer la personne le réconcilie avec le catholicisme et bouleverse son engagement d'écrivain.
Après cette rencontre, il va emprunter, avec sa future femme, Christina Oiticica, le chemin de Compostelle. Il y découvre des secrets sur lui-même et sur le monde qui constitueront l’essentiel de son message futur. En 1987, Coelho publie Le Pèlerin de Compostelle. Mais c'est avec la publication de L'Alchimiste, vendu à 65 millions d'exemplaires et traduit en 56 langues (chiffres de 2008) qu'il acquiert une renommée internationale.
Aujourd’hui, Paulo Coelho est un homme honoré et une figure internationale de la scène littéraire. Au Brésil, il a été admis à l’Académie des Lettres. Il a créé une fondation pour le soutien des plus défavorisés de ce pays et s'investit dans de nombreux programmes humanitaires.
La « légende personnelle » est une expression utilisée par l’écrivain Paulo Coelho dans son livre L'Alchimiste. Selon lui, nous serions tous porteurs d'un destin particulier et favorable. L'accomplissement de ce destin, qu’il nomme la « légende personnelle », dépendrait de notre capacité à retrouver nos envies profondes.
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Langue : Français
Reeves, Hubert et de Rosnay, Joël
Publié en 1996
Livre
Fiction
Roman
« D'où venons-nous ? Que sommes-nous ? Pourquoi sommes-nous là ? Voilà bien les seules questions qui valent d'être posées. Jusqu'à présent, seules la religion et la philosophie y répondaient. Aujourd'hui, la science, elle aussi, s'est fait une opinion : elle a reconstitué l'histoire du monde. C'est la même évolution qui, depuis 15 milliards d'années, pousse la matière à s'organiser, du Big Bang à l'intelligence. nous descendons dues singes, des bactéries, des galaxies. Et notre corps est composé de particules issues de la nuit des temps. Voici le premier récit complet de nos origines, à la lumière des connaissances les plus modernes. L'univers, la vie, l'homme... Trois actes d'une même épopée racontés dans un dialogue sans jargon. Qu'y avait-il avant ? Comment la vie est-elle née de l'inanimé ? Cette évolution va-t-elle se poursuivre ? Est-elle compatible avec la foi ? C'est assurément la plus belle histoire qui nous est offerte ici. Puisque c'est la nôtre. »
Nationalité : Canada
Né(e) à : Montréal, Québec , le 13/07/1932
Biographie :
Hubert Reeves est un astrophysicien, communicateur scientifique et écologiste franco-québécois.
Inscrit à la Faculté des sciences de l'Université de Montréal, il obtient une licence de physique (1953), puis présente, à l'Université McGill, un mémoire de maîtrise intitulé Formation of Positronium in Hydrogen and Helium (1955). Il poursuit ses études en astrophysique nucléaire à l'Université Cornell. En 1960, il soutient sa thèse de doctorat, intitulée "Thermonuclear Reaction Involving Medium Light Nuclei".
De 1960 à 1964, il enseigne la physique à l'Université de Montréal, tout en étant conseiller scientifique à la NASA, à New York. Il déménage, en 1964, à Bruxelles et commence à enseigner à l'Université libre de Bruxelles.
Ayant débuté sa carrière en tant que chercheur en astrophysique, il pratique aussi la vulgarisation scientifique depuis les années 1970 et s'avère militant écologiste depuis les années 2000.
Il anime une série d'émissions-conférences télévisées intitulée "Histoire de l'Univers", qui sera diffusée à plusieurs reprises au cours des années 1990 et 2000 au Canal Savoir. Il y reprend, entre autres, l'idée de la pyramide de la complexité, un concept, développé dans "L'Heure de s'enivrer" (1986), décrivant la complexification de l'Univers, du Big Bang jusqu'à aujourd'hui. Par ailleurs, Hubert Reeves participe à des émissions télévisées de vulgarisation scientifique, dont la plus emblématique, dans le passé, fut sans doute la Nuit des étoiles, diffusée sur la chaîne publique française France 2.
En 2000, il fait don de 100 000 dollars canadiens à l'Université Laval pour créer le fonds Hubert-Reeves qui permet d'offrir chaque année des bourses à des étudiants de deuxième cycle en astrophysique.
En 2001, il reçoit le Prix Einstein pour ses recherches sur la densité de la matière.
Ses principaux ouvrages, "Patience dans l'azur" (Prix de la Fondation de France, 1982), "Poussières d'étoiles" (Prix de la Société française de physique, 1985) et "L'Heure de s'enivrer" (1986), ont connu un énorme succès et ont été traduits dans plusieurs langues.
Père de quatre enfants, il épouse, en secondes noces, Camille Scoffier, journaliste. Le couple est installé à Paris.
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Langue : Français
Weil, Jiri
Publié en 1996
Livre
Fiction
Roman
J'ai cousu les branches, il y en avait six, et l'inscription en langue étrangère se détachait toute contournée et bossue. J'ai regardé dans mon bout de miroir, l'étoile criait à l'aide ou lançait un signal d'alarme. Je me suis dit, il va falloir s'habituer à se promener avec ce truc, ça va être plutôt difficile... et je me sentais seul au milieu des autres, complètement seul... Les gens gardaient leurs distances, je n'étais plus des leurs... Et Joseph Roubicek, le narrateur, va nous dire ce que signifie vivre avec une étoile. Dans une ville sans nom, entouré d'ennemis qui n'en ont pas davantage, un homme peu à peu devient un non-homme, broyé par la haine qui les environne, lui et les siens, et par l'impitoyable bureaucratie mise à son service. Comme le souligne si bien Philip Roth dans sa préface, Jiri Weil partage avec Isaac Babel "la capacité d'écrire sur la barbarie et la douleur avec un laconisme qui semble être en soi le commentaire le plus féroce qu'on puisse faire sur ce que la vie a de pire à offrir...". On n'oubliera jamais ce livre exceptionnel, enfin traduit en français, ces pages "nées dans la rage et les larmes" qui constituent un des plus grands textes jamais écrits sur la Shoa...
Nationalité : République tchèque
Né(e) à : Praskolesy , le 6/08/1900
Mort(e) : 1959
Biographie :
Jiří Weil est né le 6 août 1900, à Praskolesy près de Horovice en Bohême, dans une famille de Juifs orthodoxes. Son père possède une petite usine. Il finit ses études secondaires en 1919 Jiří Weil étudie les langues slaves et la littérature comparée à l'Université Charles de Prague. Encore étudiant, il commence déjà à écrire et à traduire des textes. Il publie un premier roman Mesto sous le pseudonyme de Jiří Wilde. Il fait partie de cercles de jeunes intellectuels de gauche, comme le mouvement Devětsil qui réunit les artistes les plus talentueux de l'avant-garde tchèque. en 1921, il adhère au parti communiste tchèque et occupe rapidement de hautes fonctions chez les jeunes communistes. Il devient journaliste au sein de la presse communiste tchécoslovaque de 1922 à 1931. Il publie son premier article dans le quotidien Rudé Právo sur la vie culturelle en Union soviétique. Il poursuit en même temps son travail de traducteur de russe en tchèque avec les œuvres de Boris Pasternak, Vladimir Lugovskoy, Vladimir Maïakovsky et Marina Tsvetaeva. Il travaille ensuite à l'ambassade soviétique à Prague.
Jiří Weil s'installe en URSS en 1933 et devient journaliste et traducteur des classiques marxistes-léninistes aux éditions du Komintern à Moscou. Mais il est victime des purges staliniennes en 1934. Il est exilé au Kazakhstan. De retour en Tchécoslavaquie en 1935, Jiří Weil rapporte un témoignage sévère sur ses expériences soviétiques dans deux romans, "De Moscou à la frontière" '1937) et La cuiller en bois (1938), un des premiers livres parlant du goulag. En 1938, il travaille pour le musée juif de Prague. après la signature des Accords de Munich, les 29 et 30 septembre 1938, des amis lui proposent de partir au Royaume-Uni, il refuse.
En 1938 et 1939, la partie tchèque de la Tchécoslovaquie est occupée par les nazis. Jiří Weil est pourchassé en tant que communiste mais surtout en tant que juif. Il prend alors conscience de sa judéité. En 1942, lorsqu'il doit être déporté, il fait croire à son suicide. Il passe alors à la clandestinité. Grâce à des amis de la résistance, il parvient à survivre. durant cette période. L'expérience de la clandestinité mais surtout sa condition d'un être inférieur ne cessent alors de le hanter jusqu'à sa mort. Elle lui inspire un de ses plus grand romans "Vivre avec une étoile" publié en 1949.
Entre 1945 et 1948, Jiří Weil réintégre la vie culturelle de la Tchécoslovaquie. Il dirige la revue Li
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Langue : Français
Strindberg, August
Publié en 1996
Folio
Livre
Fiction
Roman
- Pouvez-vous vous figurer cela, lui dit-elle un soir, ils prétendent que je vous aime. - Ils disent cela de tous les gens de sexes différents, qui sont amis. - Croyez-vous qu'il puisse y avoir de l'amitié entre un homme et une femme? - Oui, j'en suis sûr, répondit-il. - Merci, dit-elle en lui tendant la main. Comment moi, qui ai le double de votre âge, qui suis laide et malade, pourrais-je être amoureuse de vous? et de plus je suis fiancée!
Nationalité : Suède
Né(e) à : Stockholm , le 22/01/1849
Mort(e) à : Stockholm , le 14/05/1912
Biographie :
Johan August Strindberg est un écrivain, dramaturge, poète, essayiste, peintre et photographe suédois.
Fils d’un commissionnaire maritime, le jeune August Strindberg passe pour un esprit révolté et romantique. Refusant de se plier à la discipline universitaire et attiré par les grands hommes de lettres, il décide de se consacrer à l’écriture et s’illustre comme l'un des pères du théâtre moderne.
Ses débuts d’auteur s’avèrent particulièrement délicats (1872, "Maître Olof") et ses premiers écrits - dans le style naturaliste - traitent généralement du rôle traditionnel attribué aux sexes par la société (qu'il estimait injuste). La célébrité arrive avec son roman "La Chambre rouge" (1879) : une description du milieu artistique, littéraire et journalistique de son époque.
Évoluant dans les milieux socialistes et anarchistes, August Strindberg est admiré du prolétariat, est apprécié dans les pays communistes (Cuba, Union soviétique…) et marie sa fille Karin à l’un des leaders bolcheviques Vladimir Mikhaylovich Smirnov.
A la fin des années 1880, August Strindberg renie les convictions socialistes et se lie d’amitié avec Friedrich Nietzsche avec qui il correspond. Suite à un problème financier, il se brouille avec ce dernier et se tourne vers le mysticisme.
Il subit ensuite une période de trouble intérieur et de crises qui s'achève en 1897 par l'écriture d'un livre en français, "Inferno". Après sa période naturaliste dont l'œuvre phare est "Mademoiselle Julie" (1888), August Strindberg trouve son inspiration dans le symbolisme et passe pour l’un des pionniers de l'expressionnisme européen. Deux des pièces de cette époque remportent un vif succès : "La Danse de mort" (1900-1901) et "La Sonate des spectres" (1907).
Dans les années 1890, il aborde également la photographie. Son objectif est alors d’imiter la nature. Baptisées «célestographies», ces clichés sont obtenus sans objectif, ni chambre noire et lui permette d’atteindre ce qu’il surnomme «l'art naturel». En 1894, il expose, sur le rebord d'une fenêtre, des plaques photographiques au ciel étoilé.
Ses relations avec les femmes sont orageuses (il a été marié à trois reprises sans succès) et ses propos et ses actes ont souvent été vus comme misogynes.
Il fonde en 1907 à Stockholm le Théâtre-Intime, dans lequel il fait surtout jouer ses pièces les plus tardives ("La Sonate des spectres", "Le Pélican") par une jeune troupe emmenée par le metteur en scène August Falk.
Mots clefs :
Langue : Français
Fontane, Theodor
Publié en 1996
Livre
Fiction
Roman
Les souvenirs d’enfance ont toujours un charme qui parle à notre cœur mais quand celui qui les écrit est un grand écrivain, ils deviennent un témoignage capital sur son œuvre. Theodor Fontane a passé ses jeunes années, au bord de la mer Baltique dans une petite ville du nord de l’Allemagne, où son père, après de mauvaises affaires, avait acheté une pharmacie. Même s’il s’agit pour nos Berlinois d’une sorte d’exil, la vie dans cette province reculée ne manque pas de pittoresque et le petit Fontane pour sa part y découvre une nouvelle liberté que la rude beauté du paysage teinte de poésie. Il s’en souviendra dans Effi Briest, et l’on retrouve dans la description de la maison paternelle et de la vie quotidienne du bourg l’atmosphère si particulière de son plus célèbre roman. Theodor Fontane (1819-1898) fut, au dix-neuvième siècle, le représentant allemand du roman réaliste. Peintre de la société allemande comme Balzac le fut de la française, il est, par la subtilité de ses analyses psychologiques, par ses thèmes (le couple, l’adultère), beaucoup plus proche de la sensibilité moderne et de nos préoccupations actuelles
Nationalité : Allemagne
Né(e) à : Neuruppin , le 30/12/1819
Mort(e) à : Berlin , le 20/09/1898
Biographie :
Issu d'une famille de huguenots français ayant fui la France après la révocation de l’Édit de Nantes, Theodor Fontane est un écrivain allemand qui a célébré dans ses écrits le charme du Brandebourg provincial.
C'est l'un des principaux représentants allemands du réalisme en littérature. Son talent se révèle surtout dans l'art de restituer les conversations privées (causeries) où les personnages de ses romans, tout en respectant les conventions sociales, dévoilent malgré eux leurs propres penchants et leurs ambitions personnelles.
Très jeune, il commence à écrire: il n'a que vingt ans quand ses premiers poèmes sont publiés. Dans des vers qu'il reniera plus tard, il chante la liberté, les vertus populaires et dénonce les méfaits de la classe aristocratique. Plus tard, au sein d'un cercle littéraire nommé Le Tunnel sur la Spree, consacrée aux oeuvres humoristiques, il composera des balades patriotiques.
C'est dans les vingt dernières années de sa vie qu'il compose les dix-sept romans et nouvelles qui fondent sa réputation. Effi Briest, le seul de ses romans qui rencontra un grand succès de son vivant, est publié en 1895.
Effi Briest a été adapté au cinéma en 1974, réalisé par Rainer Werner Fassbinder, avec Hanna Schygulla et Wolfgang Schenck.
Günter Grass a fait de lui le personnage principal (personnage tant réel qu'imaginaire) de son roman Toute une histoire.
Mots clefs :
Langue : Français
Boissard, Janine
Publié en 1996
Livre
Fiction
Roman
Margaux a trente-trois ans. Elle est chirurgien. Pas facile d'être chirurgien dans un hôpital de proximité, en province, surtout lorsqu'on est une femme, fille de paysans, et qu'on élève seule un enfant. Mais Margaux est rebelle et elle n'a pas peur des défis. Depuis le jour où, petite fille, elle annonçait fièrement à son père : " Moi, je serai docteur ", elle se bat. A l'hôpital, tout le monde la dit promise à un grand avenir. La Chartreuse, c'est toute sa vie : " Ce bébé triste qui ne veut pas vivre, ces enfants qui appellent maman la nuit, cette adolescente en difficulté, ce sont mes frères et mes sœurs. " Pour eux, Margaux fait des miracles chaque jour. Mais d'où lui vient ce regard triste qu'elle cache soigneusement ? Est-ce de voir son fils handicapé ? Est-ce le souvenir de cet amour perdu qu'elle n'a jamais remplacé ? L'ultime victoire, c'est sur elle-même que Margaux devra la remporter, pour vivre enfin un grand amour qui seul donnera un sens à son combat quotidien contre la maladie et la mort.
Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 18/12/1932
Biographie :
Janine Boissard est une femme de lettres française.
Née dans une famille bourgeoise, elle est la petite-fille de l'homme politique Adéodat Boissard (1870-1938). Très jeune, elle a choisi de se consacrer à l'écriture. En 1959, elle publie chez René Julliard son premier roman, "Driss", qui connaît le succès. Ce livre est signé, comme les trois suivants (en 1960, 1962 et 1969) chez le même éditeur, de son nom d'épouse: Janine Oriano.
Toujours sous le nom d'Oriano, elle se lance dans le roman noir. Elle est ainsi la première femme à entrer dans la fameuse "Série Noire" avec "B comme Baptiste" (1971). C'est avec son troisième roman policier que Janine Oriano connaît son premier grand succès d'écrivain, "O.K , Léon ! " publié en 1972, adapté au cinéma sous le titre "O.K Patron !" En 1975, on lui demande d'écrire une série policière pour la télévision, "Miss" (jouée par Danielle Darrieux), série tournée en 1977 et dont un roman du même titre est publié en 1978 chez Fayard.
Elle signe 9 romans sous son nom d'épouse, période pendant laquelle elle fait tout de même quatre enfants. Et elle reprend son nom de jeune fille pour signer son œuvre littéraire à venir.
C'est donc Janine Boissard qui signe le premier tome d'une saga qui va être son premier grand, énorme succès de romancière, vaste succès populaire qui touche toutes les tranches d'âge : "L'esprit de famille", (6 volumes entre 1977 et 1984). L'évolution de la société, les chambardements dans la famille, les problèmes de couple, ceux de l'adolescence, ceux de la femme moderne face au monde du travail sont ses thèmes favoris.
Janine Boissard se voit confier l'adaptation ainsi que les dialogues de la saga pour la télévision qui rencontre un énorme succès.
En 1996, elle publie "Une femme en blanc" (Robert Laffont), un formidable succès en librairie, lauréat du prix Jackie Bouquin 1996, traduit en Allemagne et en Italie ; sans oublier la série télévisée en six épisodes, diffusée en 1997 sur France 2, avec Sandrine Bonnaire.
Également scénariste, adaptatrice, dialoguiste pour la télévision, Janine Boissard signe plusieurs scénarios, adaptations de ses romans dont l'autre série célèbre "Belle grand-mère", "Recherche grand-mère, désespérément", "Marie-Tempête" etc.
Elle a publié plus de quarante livres dont une autobiographie "Vous verrez... vous m’aimerez" (Plon, 1987).
Janine Boissard a été décorée des Palmes Académiques pour son action auprès de la jeunesse.
Mots clefs :
Langue : Français
Avril, Nicole
Publié en 1996
Grasset
Livre
Fiction
Roman
Janvier 1969. Un train de nuit roule entre Prague et Paris. Eva a vingt ans. Elle est belle. Elle fuit son pays que les armées soviétiques ont privé de printemps. Elle arrive gare de l'Est, seule, pauvre, perdue dans l'ivresse vague d'une vie qui commence enfin. Le roman se déploie entre ces deux dates significatives : 1968 et 1989. Troublantes années avec leurs défis, leurs amours, leurs solitudes. Et ces interrogations, celles d'Eva, celles des femmes de sa génération : que faire de cette liberté si durement acquise ? La passion serait-elle une autre prison ? Mais il y a pour Eva la force de ses désirs, une vitalité toujours intacte et le pouvoir des mots. Elle deviendra écrivain. La meilleure manière d'épouser la France est encore d'épouser sa langue.
Nationalité : France Né(e) à : Rambouillet, Yvelines , le 15/08/1939 Biographie : Nicole Avril est enseignante, comédienne, mannequin et écrivain française. Elle est l'épouse de journaliste Jean-Pierre Elkabbach (1937). Après des études de Lettres Modernes à Lyon, elle est professeur de lettres à Maubeuge, puis à Paris. En 1968, elle quitte l'enseignement pour le théâtre et gagne sa vie en posant pour des photos de mode et de publicité. Ce n’est qu’en 1972 que deux romans publiés par deux éditeurs différents révèlent son talent d’écrivain : "L'Été de la Saint-Valentin" et "Les Gens de Misar", qui obtient le Prix des Quatre Jurys. Un mois plus tard, le 6 octobre 1972, son chemin croise celui de Jean-Pierre Elkabbach. Ils ne se quitteront plus. En 1973, ils co-réalisent pour la seconde chaîne de télévision et pour le Nouvel Observateur un document : "Auroville". Ils sont également auteurs d'un essai, "Taisez-vous, Elkabbach !" (1982). Auteur d'un film de télévision dont elle tire un roman : "Les Remparts d'Adrien" (1975), son œuvre romanesque se poursuit avec "Le Jardin des absents" (1977), "Monsieur de Lyon" (1979) et "La Disgrâce" (1981) et "Jeanne" (1984), deux grands succès de librairie. Elle se dévoile, une première fois en 1989 avec "Dans les Jardins de mon père", et surtout, après la mort de ses parents, dans son livre le plus intime, "Voyage en Avril" (2010).
Mots clefs :
Langue : Français
EAN : 9782286116927