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Bergman, Ingmar
Publié en 1994
Folio
Livre
Fiction
Roman
Par suite de quel malentendu des êtres animés par les meilleures intentions peuvent-ils se faire autant de mal ? C'est une question qu'Ingmar Bergman n'a cessé de se poser à propos de ses parents dont il a ici essayé d'imaginer et d'analyser la vie jusqu'au moment de sa propre naissance. Cette histoire se déroule donc dans une Suède encore assez idyllique, que connaissent bien les spectateurs de son film 'Fanny et Alexandre'. On y perçoit cependant déjà la montée des conflits sociaux et la fragilisation non seulement d'un certain monde bourgeois mais aussi d'une conviction religieuse, où idéal et ambition tirent parfois dans des directions divergentes. Ici, les sympathies de l'auteur semblent aller à son père, homme violent et étrangement gauche, conscient de ses maladresses et persévérant malgré lui dans ses erreurs. Il nous montre aussi la naïveté un peu coquette des bonnes intentions de sa jeune épouse. Il en résulte un livre qui n'est ni un document - bien que tissé de souvenirs et de faits sans doute vrais - ni vraiment un scénario, ni tout à fait, par l'importance donnée aux dialogues, un roman au sens traditionnel du mot.
Nationalité : Suède
Né(e) à : Uppsala , le 14 juillet 1918
Mort(e) à : Fårö , le 30 juillet 2007
Biographie :
Ernst Ingmar Bergman est un metteur en scène de théâtre, scénariste et réalisateur de cinéma suédois.
Fils d'un pasteur luthérien, Ingmar Bergman reçoit une éducation austère mais ouverte sur les arts. Il commence des études à l'université de Stockholm mais se consacre rapidement au théâtre. A 20 ans, il devient metteur en scène d'un théâtre de Stockholm où il fait jouer des pièces de Shakespeare et de Yeats.
Son premier film, "Crise", influencé par le réalisme poétique du cinéma de Marcel Carné, exprime le mal de vivre de la société suédoise. C'est grâce à "Sourires d'une nuit d'été", récompensé au Festival de Cannes de 1955, que le style de Bergman est connu du grand public. En 1957, sort "Le Septième Sceau".
En 1974, le réalisateur connaît sûrement ses plus grands succès au cinéma. Avec "Cris et chuchotements" et "Scènes de la vie conjugale", il se révèle à un public plus large. Sa carrière est marquée par "Fanny et Alexandre", Meilleur film étranger aux Oscars 1983, mais aussi par son chef-d' oeuvre, "Persona", qui pose la question de la condition de l'artiste dans le monde.
Son oeuvre dévoile une conception tragique de la vie, pose les questions existentielles douloureuses qui ne cessent de le hanter, et révèle une tension permanente entre le puritanisme de son éducation et les illusions de la liberté sexuelle.
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Langue : Français
Hrabal, Bohumil
Publié en 1994
Gallimard
Livre
Fiction
Roman
Un coin du passé revit ici par la grâce de l'amour et de la mémoire. La voix de Maryska nous restitue une petite ville de Bohême du début des années vingt et la brasserie voisine, la malterie, le germoir, la cour où l'on grille le malt et où l'on goudronne les tonneaux. C'est aussi l'histoire du couple que forment Maryska et Francin : la jeune femme débordant de santé, fantasque, gloutonne, ne résistant jamais aux cochonnailles et à la bière, aux côtés d'un homme certes amoureux, mais délicat, timoré, soucieux de bienséance... C'est, dans un propos lyrique, cocasse, débridé, une plongée dans l'immédiat des sensations, des odeurs et des bruits.
Nationalité : République tchèque
Né(e) à : Brno , le 28/03/1914
Mort(e) à : Prague , le 03/02/1997
Biographie :
Bohumil Hrabal est l'un des plus importants écrivains tchèques de la seconde moitié du XXe siècle.
Ses premières publications datent de 1963 ; il devient rapidement un des écrivains les plus populaires de son pays. Après l'invasion soviétique de l'été 1968 qui met fin au Printemps de Prague, il connaît des ennuis avec la censure pour « grossièreté et pornographie » et est interdit de publication. Deux de ses livres sont notamment livrés au pilon en 1970. Pour cette raison, nombre de ses ouvrages sont publiés en samizdat.
Il est interdit de publication de 1970 à 1976.
Il compte parmi les signataires de l'Anticharte et lui qui était tombé en disgrâce au moment du Printemps de Prague regagne la faveur du régime qui réenclenche le processus éditorial de ses œuvres.
C'est durant cette période qu'il écrit ses principaux chefs-d'œuvre largement inspirés de sa vie dans un style ou perce l'humour noir, le grotesque, l'ironie : "Moi qui ai servi le roi d'Angleterre", "Une trop bruyante solitude", "Les noces dans la Maison" (trilogie).
Entre 1982 et 1985, il est de nouveau interdit de publication.
Bohumil Hrabal meurt en sautant (ou en tombant) de la fenêtre de l'hôpital de Bulovka où il est soigné.
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Langue : Français
Vence, Céline
Publié en 1994
France loisirs
Livre
Documentaire
Les recettes et les conseils pour nous simplifier la vie. Un guide de référence à consulter au quotidien. Des idées pratiques pour cuisiner facile. Toutes les astuces pour réussir son repas.
Nationalité : France
Mort(e) le : 08/01/2011
Biographie :
Journaliste culinaire, décédée à l'âge de 88 ans.
Céline Vence était une journaliste et un auteur qui eut une carrière d’une exceptionnelle richesse. Parmi ses innombrables parutions, on se souvient notamment de « La cuisine du Vivarois » qu’elle rédigea en 1992 avec le cuisiner Claude Peyrot. Parmi ses titres, rappelons aussi La Cuisine de la mer, avec Jacques Le Divellec, paru en 1982, de Tout est bon dans le cochon qu’elle publia en collaboration avec notre ami académicien Jean-Claude Frentz, La Cuisine du marché paru en 2003. On se souviendra enfin, avec un petit clin d’œil pour la femme pleine d’esprit et de vivacité qu’elle était, de l’ouvrage consacré aux Fantasmes gourmands, avec Catherine Loeb.
Céline Vence fut de la première équipe de l’Académie de la viande et du Club de la Viande, dont elle avait dû s’éloigner il y a plusieurs années en raison de son état de santé.
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Langue : Français
Signol, Christian
Publié en 1994
France loisirs
Livre
Fiction
Roman
Christian Signol n'a jamais vraiment quitté le terroir de son enfance, même si, à onze ans, il dut entrer au lycée, en ville. Il retrouve ici les chemins qui mènent au village de cette enfance dans le Quercy. Il ressucite les figures familiales et familières, les saisons et les jours, les jeux et les apprentissages, les moissons et les fenaisons - toute la vie d'une campagne française avant les bouleversements des "Trente Glorieuses"...
Nationalité : France
Né(e) à : Quatre-Routes-du-Lot , 1947
Biographie :
Christian Signol est un écrivain français notamment connu pour sa trilogie La Rivière Espérance.
Il est né dans le Quercy, en 1947, dans la commune des Quatre-Routes-du-Lot, un petit village au pied du causse de Martel, qui restera son paysage favori et inspirera plus tard toute sa littérature. Il vit une enfance heureuse dominée par la présence féminine de sa mère et de sa grand-mère, bercée par la lumière des collines, les parfums de la campagne et les mystères sauvages de la nature.
Il fait des études de lettres et de droit (1965-1970). Christian Signol se marie en 1970, il devient père et s'installe avec sa famille à Brive-la-Gaillarde où il a été recruté comme rédacteur administratif à la mairie. Il sera par la suite directeur d’un service de Contentieux et Marchés publics. Il débute sa carrière d'écrivain en 1984 avec le roman Les Cailloux bleus, tome 1, qui remporte un grand succès. Il a longtemps tenu une chronique hebdomadaire dans Le Populaire du Centre, quotidien régional limousin. En 1990 il publie la trilogie romanesque La Rivière Espérance. La notoriété de l'écrivain se consolide et il devient l'un des auteurs français les plus lus. Ce triptyque est adapté pour le petit écran, en 1995, par Gaumont télévision, avec à la réalisation, Josée Dayan. La Rivière Espérance est diffusée sur France 2, en neuf épisodes de 1h40, et dans vingt pays étrangers. Le succès est immense et incontestable, il encourage d'autres adaptations : La promesse des sources sous le titre La Clé des champs (1998), L’enfant des Terres blondes (1999).
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Langue : Français
Peters, Ellis
Publié en 1994
France loisirs
Livre
Fiction
Roman
Septembre 1140. L'abbaye Saint-Pierre et Saint-Paul de Shrewsbury accueille un novice de 19 ans, Meriet, fils cadet du châtelain Leoric d'Aspley. Mais toutes les nuits, le jeune garçon pousse des hurlements provoqués par un cauchemar. Quelques semaines plus tard, le chanoine Eluard de Winchester se présente à l'abbaye. Il est à la recherche de Peter Clemente, ambassadeur du roi Étienne, qui a disparu après un bref passage au château d'Aspley. La vision du cheval de Clemente, ramené par le shérif, provoque chez Meriet une nouvelle crise la nuit suivante. Lorsqu'on découvre qu'il cache une mèche de cheveux entourée par un ruban, il subit le fouet et le cachot avant d'être rejeté de l'abbaye. Frère Cadfael est chargé d'annoncer cette décision au châtelain qui refuse de revoir son fils. Celui-ci est alors confié à frère Mark de l'hospice Saint-Gilles. Quelques semaines plus tard, Meriet découvre dans la forêt le cadavre de Clemente. On pense qu'il a été assassiné par un braconnier, mais le jeune garçon s'accuse du meurtre. Cadfael, qui le croit innocent, mène l'enquête… Cette huitième aventure de frère Cadfael est aussi séduisante que les précédentes. Sur fond de complot contre le roi Étienne, Ellis Peters tisse une intrigue complexe que résoudra avec brio son personnage fétiche. Claude Mesplède
Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Horsehay, Shropshire , le 28/09/1913
Mort(e) à : Shrewsbury, Shropshire , le 14/10/1995
Biographie :
Edith Mary Pargeter est une romancière anglaise.
Elle fit ses études à Dawley et ensuite à la Coalbrookedale High School for Girls. De 1933 à 1940, elle travailla comme assistance en pharmacie et c’est à cette période qu’elle entreprit déjà l’écriture de ses deux premiers romans. En 1940, elle entre au Women’s Royal Navy Service, les services de communication du Western Approaches Command. Après la guerre, le roi George VI lui remet la British Empire Medal.
Elle s'intéresse au roman policier dès 1938 avec "Murder in the Dispensary", signé du pseudonyme de Joylon Carr, et "The Victim Needs a Nurse" (1940), sous celui de John Redfern.
En 1951, dans "Pris au piège" (Fallen Into the Pit) elle crée l’inspecteur George Felse et signe une série de titres, sous le pseudonyme d'Ellis Peters. C’est grâce à la deuxième aventure policière de Felse, "Une mort joyeuse" (Death and the Joyful Woman, 1961) que viendra la célébrité ; Edith Pargeter remportera pour ce roman policier le prix Edgar Poe du meilleur roman, décerné par Mystery Writers of America en 1963.
Dans les années 1960, elle donne une trilogie historique: "La pierre de vie" (1960), "Le rameau vert" (1962) et "La graine écarlate (1963) sous son véritable nom.
S'inspirant de "L'histoire du Shropshire", rédigée au début du XIXe siècle, Ellis Peters publie "Trafic de reliques" (A Morbid Taste for Bones) en 1977, à l'age de 64 ans. Son héros, frère Cadfael est un moine bénédictin qui enquête dans l'Angleterre du 12ème siècle. Cadfael ap Meilyr ap Dafydd, de son vrai nom, entre dans les ordres sur le tard après avoir participé à la croisade au coté de Godefroi de Bouillon. Il occupe la fonction d'herboriste au sein de L'abbaye de Shrewsbury, à la frontière du pays Gallois. Ses aventures s'inscrivent dans un laps de temps relativement court, c'est-à-dire du printemps 1137 à l'été 1144.
L'acteur britannique Derek Jacobi incarne le Frère Cadfael dans la série télévisée britannique "Cadfael" (1994-1998), en 13 épisodes.
Spécialiste de la langue et de la littérature tchèques, Edith Pargeter en traduit, entre 1957 et 1970, plusieurs œuvres en anglais. Son pseudonyme - adopté pour bien marquer la séparation entre ces polars et le reste de son œuvre - est à la fois inspiré par le prénom de son frère (Ellis) et une amie tchèque (Petra).
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Langue : Français
Mkrtitch, Armen
Publié en 1994
Livre
Fiction
Roman
Roman, en forme de fable, décrivant l'angoisse superstitieuse d'une communauté villageoise arménienne devant l'adultère Avant de mourir dans sa ville de Dzoghi Boghaz (Arménie soviétique), Maître Mkrtitch a construit une fontaine sur la tombe de sa propre femme, la belle Héghnar qui lui fut infidèle. Et c’est pour rappeler à tous — Arméniens catholiques, Turcs musulmans, Grecs orthodoxes — la justice de Dieu et la honte d’'Héghnar, qu'’il a gravé sur la stèle cet avertissement : « L'’épouse n’est source que pour son mari. Nul autre ne peut s’y abreuver. » Or, la fontaine d’Héghnar est réputée miraculeuse : sitôt qu’on s’en approche, elle se tarit… Légende ? Conte ? Parabole ? Oui, ce texte est tout cela, mais dans les inflexions orientales du récit, dans la transparence de ses eaux, il faut surtout le prendre comme un roman de passion. Un roman écrit en 1933, publié en 1935, a été accusé de formalisme par la critique soviétique. Il a été porté à l'écran en 1971 et traduit en français par Lily Denis en 1993.
Nationalité : Arménie
Né(e) à : leninakan , le 14/12/1906
Mort(e) à : erevan , 1972
Biographie :
Né en 1906 à Alexandropol (aujourd'hui Gumri), sous le nom de Mekertitch Haroutiounian, Mkrtitch Armen est un fils d’artisans. Il a fait de sérieuses études, s’intégra à de nombreux groupes littéraires, avant de poursuivre sa formation à l’Institut de Cinématographie (Moscou). Auteur de romans et de contes, il connut une grande notoriété, en Arménie et jusque dans les milieux lettrés de l’ancien bloc soviétique. La Fontaine d’Héghnar, son chef-d’œuvre, parut en 1935. Il poursuit son œuvre avec des romans réalistes qui ont moins de force. Déporté en Sibérie à la fin des années 1930, puis réhabilité, il a publié un témoignage sur la vie des camps (On m'a recommandé de témoignager, 1964). Mkrtitch Armen est mort en 1972 à Erevan.
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Langue : Français
Coelho, Paulo
Publié en 1994
Livre
Fiction
Roman
Santiago, un jeune berger andalou, part à la recherche d'un trésor enfoui au pied des Pyramides. Lorsqu'il rencontre l'Alchimiste dans le désert, celui-ci lui apprend à écouter son cœur, à lire les signes du destin et, par-dessus tout, à aller au bout de son rêve. Merveilleux conte philosophique destiné à l'enfant qui sommeille en chaque être, ce livre a déjà marqué une génération de lecteurs.
Nationalité : Brésil
Né(e) à : Rio de Janeiro , le 24/08/1947
Biographie :
Paulo Coelho est un romancier et un interprète brésilien,
Né dans une famille de classe moyenne, d'un père ingénieur et d'une mère femme au foyer, il est inscrit dans l’école jésuite de San Ignacio, à Rio. A dix-sept ans, adolescent rebelle, son père, le fait interner dans un hôpital psychiatrique. Ses parents souhaiteraient qu'il devienne ingénieur, mais Paulo Coelho aime le théâtre et souscrit au mouvement hippie et à tous ses excès. C’est à cette époque que le compositeur et interprète Raul Seixas lui demande de devenir son parolier. Leur association est un succès et dure jusqu’en 1976. Il contribue à changer le visage de la scène rock brésilienne.
Durant la dictature militaire, ses prises de position libertaire en tant que journaliste, musicien et écrivain lui valent de faire de la prison où il est torturé. C'est son "dossier psychiatrique" qui le sauve : il échappe au pire en se faisant passer pour fou. À vingt-six ans, il entre chez Polygram et rencontre sa première épouse. En 1978, il quitte sa femme et son travail. C’est pendant la visite du camp de concentration de Dachau, que sa vocation d’écrivain prend un tournant majeur : il va y rencontrer la personne le réconcilie avec le catholicisme et bouleverse son engagement d'écrivain.
Après cette rencontre, il va emprunter, avec sa future femme, Christina Oiticica, le chemin de Compostelle. Il y découvre des secrets sur lui-même et sur le monde qui constitueront l’essentiel de son message futur. En 1987, Coelho publie Le Pèlerin de Compostelle. Mais c'est avec la publication de L'Alchimiste, vendu à 65 millions d'exemplaires et traduit en 56 langues (chiffres de 2008) qu'il acquiert une renommée internationale.
Aujourd’hui, Paulo Coelho est un homme honoré et une figure internationale de la scène littéraire. Au Brésil, il a été admis à l’Académie des Lettres. Il a créé une fondation pour le soutien des plus défavorisés de ce pays et s'investit dans de nombreux programmes humanitaires.
La « légende personnelle » est une expression utilisée par l’écrivain Paulo Coelho dans son livre L'Alchimiste. Selon lui, nous serions tous porteurs d'un destin particulier et favorable. L'accomplissement de ce destin, qu’il nomme la « légende personnelle », dépendrait de notre capacité à retrouver nos envies profondes.
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Langue : Français
Tazieff, Haroun
Publié en 1994
Actes sud
Livre
Fiction
Roman
Erebus volcan antarctique H. Tazieff
Nationalité : France
Né(e) à : Varsovie , le 11/05/1914
Mort(e) à : Paris , le 02/02/1998
Biographie :
Haroun Tazieff, né russe, est un ingénieur agronome, géologue, volcanologue, naturalisé successivement belge puis français.
Haroun Tazieff est né à Varsovie en 1914, alors partie de la Russie tsariste, d'un père tatar, né à Yangi-Yer, docteur en médecine, et d'une mère russe, née à Dvinsk qui était chimiste et docteur en sciences politiques. Son père meurt au front dès le début de la Première Guerre mondiale. Avec sa mère, il émigre vers la Belgique fin 1920 où il réside apatride, avant de recevoir la nationalité belge en 1936.
Étudiant, boxeur (champion de Belgique universitaire), puis champion du Katanga, résistant, compagnon de Jacques-Yves Cousteau sur la Calypso, spéléologue et volcanologue, Haroun Tazieff a suivi des études en Russie et en Belgique.
Il fut diplômé ingénieur agronome de la Faculté des Sciences Agronomiques de Gembloux en 1938, soldat, résistant et diplômé ingénieur géologue de l'Université de Liège en 1944.
Il est naturalisé français en 1971, perdant automatiquement la nationalité belge.
De 1984 à 1986, cet homme de gauche fut secrétaire d'État chargé de la prévention des risques technologiques et naturels majeurs auprès de Laurent Fabius, Premier ministre de François Mitterrand.
Il fut président du Comité supérieur des risques volcaniques de 1988 à 1995, et membre de la société Philomatique et de l'Explorers club de New York.
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Langue : Français
Trillard, Marc
Publié en 1994
Livre
Fiction
Roman
Le « Kilomètre 51 », au bord de la piste Transchaco, est loin d'être un paradis. Et moins encore un Eldorado. Ont débarqué là. il y a onze ans, un couple de Français et leur gamin, qui se sont essayés à l'élevage sans grand succès. et auxquels le climat commence à monter à la tête. Le père ne parle plus. Le fils s'est trouvé une vocation de brute accomplie : saouleries chez les putes, parties de chasse sanguinaires. chevauchées sans fin en compagnie des mauvais garçons du campo. Reste Ida. La cinquantaine sonnée. fortifiée par l'amertume, elle refuse de céder aux démons du lieu et persiste à cultiver. aux lisières de la folie. une lucidité sans faille. C'est elle qui va irons conter cette histoire qui sent la charogne. la sueur, le sang Chronique d'un monde (le nôtre. peut-être) où l'âme se trouve quotidiennement piétinée par les sabots du troupeau.
Nationalité : France
Né(e) à : Baden-Baden , 1955
Biographie :
Marc Trillard est un écrivain français.Marc Trillard vit à Toulouse, son port d'attache entre deux voyages. Journaliste, producteur de documentaires pour la radio, la télévision, directeur d'une collection d'écrits de voyage, il anime aussi des ateliers d'écriture et a organisé dans la région toulousaine un "Salon des littératures francophone". Il a été récompensé du prix Interallié en 1994 pour Eldorado 51.
Il est entré au Conservatoire régional d’art dramatique de Toulouse en 1977.
Journaliste indépendant de 1987 à 1994, il collabore aux publications suivantes : Libération, Ça m’intéresse, Grands Reportages, La Croix et Les Clés de l’Actualité.
Il lance en mai 2005 une revue littéraire semestrielle, Le Journal Des Lointains, chez Buchet-Chastel. Enfin une revue qui dépayse, laissant une place littéraire de premier choix aux autres horizons et aux superbes plumes snobées par les médias.
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Langue : Français
Rinser, Luise
Publié en 1994
Verdier
Livre
Fiction
Roman
Nationalité : Allemagne
Né(e) à : Landsberg-Pitzling , le 30/04/1911
Mort(e) à : Unterhaching , le 17/03/2002
Biographie :
Luise Rinser (30 avril 1911 à Landsberg-Pitzling, Haute-Bavière ; † 17 mars 2002 à Unterhaching près de Munich) était un auteur allemand.
Luise Rinser est née à Landsberg am Lech dans le quartier de Pitzling et a étudié la pédagogie et la psychologie à l'université de Munich. Après ses examens, elle occupa à partir de 1935 le poste de professeur de soutien dans différentes écoles de Haute-Bavière. C'est pendant cette période qu'elle publia ses premiers écrits dans le journal Herdfeuer. Elle refusa d'adhérer au NSDAP et donna sa démission en 1939 avant d'être renvoyée de l'école par les nationaux-socialistes. Elle se vit interdite d'écriture par les nazis. En 1944, elle fut dénoncée pour avoir prétendument porté atteinte au moral des troupes. Elle fut donc arrêtée et condamnée à mort, mais son exécution n'eut pas lieu car la guerre prit fin avant. Elle relate son expérience de la prison pour femmes Traunstein dans son journal de détenue de 1946 ("Gefängnistagebuch"). Son tristement célèbre poème de louanges à Adolf Hitler atténue néanmoins le statut autoproclamé de résistante. Premier mari et père de ses deux enfants, le compositeur et chef d'orchestre Hans Günther Schnell est mort pendant la campagne de Russie en 1943. Luise Rinser s'engagea ensuite dans un mariage de convenance avec l'écrivain communiste et homosexuel Klaus Herrmann. De 1945 à 1953, elle travailla bénévolement au „Neue Zeitung“ à Munich.
En 1954, elle épousa le compositeur Carl Orff. Ce mariage ne tint que jusqu'en 1959. Elle entretint une amitié étroite avec le compositeur Isang Yun ainsi qu'avec le théologien Karl Rahner. Luise Rinser vivait en retrait dans son appartement à Rocca di Papa à Rome, où elle reçut le titre de citoyenne d'honneur. Elle vécut également près de Munich.
Mots clefs :
Langue : Français
Sempé, Jean-jacques et Goscinny, René
Publié en 1994
Folio
Livre
Fiction
Roman
A priori, le petit Nicolas est un enfant comme les autres. Pourtant, le récit de ses aventures n'en finit pas de surprendre par le nombre de bêtises que lui et sa petite bande de copains déclenchent en permanence! Et il faut être drôlement patient et avoir beaucoup de mérite, comme sa maîtresse ou ses parents, pour vivre avec un pareil petit diable! Aucun adulte ne semble pouvoir résister à Nicolas et ses copains, Agnan le chouchou, ou Eudes le costaud, ni le photographe de l'école, ni l'inspecteur en personne, ni même le directeur ou le pauvre surveillant, M. Bouillon. Bref, le petit Nicolas et toute sa bande sèment un joyeux désordre et une belle zizanie partout où ils passent. L'écriture, proche du langage oral, rehausse le comique des situations et l'on ne peut s'empêcher de rire lorsqu'on écoute le petit Nicolas raconter ses multiples aventures, avec la naïveté et la candeur d'un enfant qui semble ne pas très bien saisir l'importance de tous ses actes et les réactions qu'ils entraînent auprès des adultes. De bonnes rigolades en perspective, même si la spécificité de cet humour nécessite quelquefois l'explication des grands! --Xavier Marciniak
Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 14/08/1926
Mort(e) à : Paris , le 05/11/1977
Biographie :
René Goscinny est un écrivain, humoriste, illustrateur et scénariste de bande dessinée français, d'origine juive polonaise.
En 1928, sa famille part pour Buenos Aires, en Argentine, suite au nouveau poste d’ingénieur chimiste de son père. Il étudie dans les écoles françaises de la ville et commence à dessiner très tôt.
En 1943, peu après l’obtention de son bac à dix-sept ans, il perd son père des suites d’une hémorragie cérébrale, et se voit obligé de rechercher un travail alors qu'il envisageait d'intégrer l'école des Beaux-Arts.
L’année suivante, il obtient son premier emploi comme comptable adjoint dans une entreprise de pneumatiques. Il démissionne peu après pour devenir dessinateur dans une agence de publicité. Parallèlement, il publie ses premiers textes et dessins dans Quartier latin, bulletin interne du collège français de Buenos Aires.
Il quitte l’Argentine pour New York en 1945 et devient traducteur. Pour échapper au service militaire américain, Goscinny part pour la France rejoindre l’armée française en 1946. Après la fin de son service militaire il rentré à New York.
Entre 1946 et 1951, il survivra en travaillant comme illustrateur. Il illustra notamment La Fille aux Yeux d'Or, d'Honoré de Balzac.
Durant l'hiver 1951, la World Press ouvre un bureau sur les Champs-Élysées à Paris. Goscinny y est envoyé pour travailler sur sa série Dick Dicks. Il y rencontre Albert Uderzo, employé lui aussi par la World Press.
Goscinny écrit Le Petit Nicolas pour Jean-Jacques Sempé dans Le Moustique et plus tard dans Sud Ouest, puis Pilote. Il est également scénariste et dessinateur du Capitaine Bibobu, série parue en 1955.
En 1959, les éditions Édifrance/Édipresse lancent le magazine Pilote. Goscinny devient un des écrivains les plus productifs pour le magazine. Dans la première édition, il lance, avec Albert Uderzo, sa plus fameuse création, Astérix.
Il est connu mondialement pour les albums d'Astérix et Lucky Luke, personnage créé par Morris, mais auquel Goscinny donne, en tant que scénariste, un second souffle. Il créa également le personnage d'Iznogoud, que dessina Jean Tabary.
René Goscinny tire sa révérence en pleine gloire, le 5 novembre 1977, à 51 ans. Mais ses héros lui ont survécu. Goscinny continue aujourd'hui de faire rire des centaines de millions de lecteurs.
Il est enterré au carré juif du cimetière du château, à Nice.
Après sa mort, à Paris, dans le jardin de la gare de Boulainvilliers,
Nationalité : France
Né(e) à : Bordeaux , le 17/08/1932
Biographie :
Jean-Jacques Sempé, dit Sempé, est un illustrateur français. Il est notamment l'illustrateur de la série Le Petit Nicolas.
Sempé commence sa carrière de dessinateur humoristique dans la grande presse en plaçant difficilement quelques dessins dans Sud-Ouest, Le Rire, Noir et Blanc, Ici Paris... tout en effectuant son service militaire dans la région parisienne.
Dès 1957 vient le succès avec des collaborations régulières à Paris-Match, Punch, puis L'Express, Pilote, le New York Times, le New Yorker, etc. À partir de 1960, il publie presque chaque année un album de dessins chez Denoël. Il est aussi l'auteur des livres de la série Le Petit Nicolas avec René Goscinny et également Marcellin Caillou, Raoul Tabourin et Monsieur Lambert.
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Langue : Français
Guibert, Hervé
Publié en 1994
Folio
Livre
Fiction
Roman
Pourquoi la grand-tante Louise saccage-t-elle l'appartement de sa sœur Suzanne ? Quels sont ces documents qu'elle cherche, et que contiennent ces liasses de papiers qu'elle brûle finalement dans la cuisinière ? Concernent-ils vraiment, comme le prétend Suzanne, une infamie qu'aurait commise la mère, trente ans plus tôt ? Comment se fait-il qu'au même moment le père ait dû précipitamment quitter Nice, abandonnant un cabinet de vétérinaire, un voilier, une Ford verte, une fiancée et deux chevaux, pour se retrouver à Paris sans chaussettes de rechange ? Quel est ce chantage que mettent en train les parents du petit Hervé pour extorquer l'argent de la famille ? Et où est caché cet or qu'on n'en finit pas d'enterrer et de déterrer, dont on n'a jamais pu se servir, sinon pour se plaindre qu'il soit encrassé ? D'ailleurs ce trésor trop tard obtenu n'a-t-il pas un rapport avec le cancer de la mère, qui suit de peu l'héritage ? N'y a-t-il donc rien de pire au monde, pour des parents, que d'avoir un fils soucieux de la vérité ?
Nationalité : France
Né(e) à : Saint-Cloud , le 14/12/1955
Mort(e) à : Clamart , le 27/12/1991
Biographie :
Hervé Guibert est un journaliste, romancier et photographe.
Au départ, il rêvait d'être cinéaste. A 17 ans, recalé au concours de l'Idhec, il se rabat sur la photo, expose et publie plusieurs ouvrages.
Après quelques faux pas vers la carrière de comédien, qui lui font rencontrer Patrice Chéreau - plus tard, il écrira avec lui le scénario de L'Homme blessé - à 21 ans, il intègre la rédaction du Monde, critique à la rubrique photographie pendant huit ans.
Petit prince aux dons multiples, il n'a que 21 ans quand il publie, en 1977, grâce à Régine Deforges, son premier livre, "La Mort propagande".
Écrivain précoce, il est remarqué très vite par la critique et suivi par un noyau de lecteurs qui saluent son audace et sa férocité.
Après plusieurs livres au succès d'estime, il atteint la gloire en 1990 en révélant son sida dans A l'ami qui ne m'a pas sauvé la vie. Ce roman sera le premier d'une trilogie, composée également du Protocole compassionnel et de l'Homme au chapeau rouge. Dans ces derniers ouvrages, il décrit de façon quotidienne l'avancée de sa maladie.
Homosexuel, atteint du sida, suicidé à 36 ans, Hervé Guibert a placé la maladie au cœur de son œuvre.
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Langue : Français