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Moberg, Vilhelm
Publié en 2000
Gaïa
Livre
Fiction
Roman
Ce vaste roman à la composition véritablement musicale qui en dit autant sur l'histoire du peuplement des Etats-Unis que sur celle de l'émigration suédoise pourrait être considéré comme une nouvelle symphonie du nouveau monde. Lumières du Nord
Vilhelm Moberg est né en Suède en 1898 et mort en 1973. Son ½uvre de romancier (il est encore aujourd’hui l’un des dramaturges suédois les plus joués) est marquée par le souci d’inscrire la destinée de personnages quasi-réels dans leur contexte social et historique. Si ses récits de village ou ses romans épiques ont valeur documentaire, ils sont avant tout le cadre où évoluent des individus faits de chair et de sang, doués de liberté. Avec La saga des émigrants, élu meilleur roman suédois du XXe siècle, il est au sommet de son art, mêlant peinture sociale et chaleureuse épopée humaine.
Mots clefs :
Langue : Français
Moberg, Vilhelm
Publié en 1999
Gaïa
Livre
Fiction
Roman
La Charlotta entre dans le port de New York, après dix semaines d'une rude traversée. Sa cargaison humaine respire enfin, impatiente de quitter à tout jamais l'entrepont du navire. Mais Karl Oskar et ses compatriotes ne sont pas encore au bout du voyage. Il leur faut tout d'abord patienter trois jours supplémentaires à bord de la Charlotta, quarantaine établie par les autorités des Etats-Unis d'Amérique du Nord afin de se protéger des épidémies. Le groupe de Suédois finira par fouler le sol de ce Nouveau Monde, pour lequel ils ont tout quitté, leurs biens et leurs familles. La seconde partie de leur périple peut alors commencer. Et tandis que les intrépides Robert et Arvid partent en escapade sur Broadway, la plus belle rue du monde, Karl Oskar et Kristina reprennent des forces dans ce pays d'abondance et de liberté. Ils vont bientôt se diriger vers ce monstre qui crache le feu et doit constituer leur première étape vers le Minnesota. La voiture à vapeur, dangereuse invention païenne, doit les mener jusqu'au Mississippi, porte fluviale sur le Nouveau Monde, et sur leur nouvelle vie.
Vilhelm Moberg est né en Suède en 1898 et mort en 1973. Son ½uvre de romancier (il est encore aujourd’hui l’un des dramaturges suédois les plus joués) est marquée par le souci d’inscrire la destinée de personnages quasi-réels dans leur contexte social et historique. Si ses récits de village ou ses romans épiques ont valeur documentaire, ils sont avant tout le cadre où évoluent des individus faits de chair et de sang, doués de liberté. Avec La saga des émigrants, élu meilleur roman suédois du XXe siècle, il est au sommet de son art, mêlant peinture sociale et chaleureuse épopée humaine.
Mots clefs :
Langue : Français
Moberg, Vilhelm
Publié en 1999
Gaïa
Livre
Fiction
Roman
Karl Oskar et Kristina se sont installés avec leurs compatriotes suédois au cœur de la forêt presque encore inviolée du Minnesota. Peu à peu, les Indiens ont cédé la place, chassés par la « civilisation ». Bientôt toute une colonie suédoise vient peupler le territoire ; elle édifie une école et une église et constitue une paroisse. La première partie de ce volume raconte l’histoire de la fondation d’une communauté, avec ses balbutiements et les inévitables conßits qui surgissent. Quelques années passent. Robert, le frère de Karl Oskar, revient parmi les siens après quatre ans d’absence et de silence. Il a bien changé, physiquement et moralement. Ses convictions et les idéaux qui le firent émigrer sont ébranlés. Il est en proie à une tenace mélancolie et a perdu tout appétit, y compris celui de vivre. La seconde partie du volume est consacrée au récit poignant d’un rêveur parti en quête de l’or, et qui revient avec une vision tragique de la valeur de l’homme et de ses ambitions.
Vilhelm Moberg est né en Suède en 1898 et mort en 1973. Son ½uvre de romancier (il est encore aujourd’hui l’un des dramaturges suédois les plus joués) est marquée par le souci d’inscrire la destinée de personnages quasi-réels dans leur contexte social et historique. Si ses récits de village ou ses romans épiques ont valeur documentaire, ils sont avant tout le cadre où évoluent des individus faits de chair et de sang, doués de liberté. Avec La saga des émigrants, élu meilleur roman suédois du XXe siècle, il est au sommet de son art, mêlant peinture sociale et chaleureuse épopée humaine.
Mots clefs :
Langue : Français
Pierre, Bernard
Publié en 2001
Pocket
Livre
Fiction
Roman
Lumineuse, libre, douce, capricieuse, la Loire offre le visage de la France et reflète presque toute son histoire. Fille des volcans à sa naissance, couronnée de châteaux le long de sa vole royale, océanique à son terme, elle résume un peuple, une civilisation et un art de vivre. Pour avoir suivi son cours durant trois ans, exploré son cortège de villes, de paysages et d'œuvres d'art, Bernard Pierre sait tout du plus imprévisible des fleuves et de sa magie. Avec lui, la Loire devient un être vivant qui lutte, hésite, triomphe. L'historien et le géographe s'effacent pour écrire un roman d'aventures et d'amour.
Nationalité : France
Né(e) à : Chelles , le 27/07/1920
Mort(e) : 1997
Biographie :
Bernard Pierre est un écrivain, explorateur, alpiniste et conférencier.
Il a dirigé d’importantes expéditions dans l’Himalaya et la cordillère des Andes (1952) ainsi qu’en Afrique.
Historien, géographe, économiste, ce voyageur passionné, après le Nil, le Mississippi et le Danube, qu’il assimile à des êtres vivants, nous offre avec "Le roman du Gange" (1991) le dernier volet d’une tétralogie unique en son genre qui le consacre romancier des fleuves.
Docteur en droit, il est également auteur d'ouvrages d'économie.
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Langue : Français
Moberg, Vilhelm
Publié en 1999
Gaïa
Livre
Fiction
Roman
La Charlotta entre dans le port de New York, après dix semaines d'une rude traversée. Sa cargaison humaine respire enfin, impatiente de quitter à tout jamais l'entrepont du navire. Mais Karl Oskar et ses compatriotes ne sont pas encore au bout du voyage. Il leur faut tout d'abord patienter trois jours supplémentaires à bord de la Charlotta, quarantaine établie par les autorités des Etats-Unis d'Amérique du Nord afin de se protéger des épidémies. Le groupe de Suédois finira par fouler le sol de ce Nouveau Monde, pour lequel ils ont tout quitté, leurs biens et leurs familles. La seconde partie de leur périple peut alors commencer. Et tandis que les intrépides Robert et Arvid partent en escapade sur Broadway, la plus belle rue du monde, Karl Oskar et Kristina reprennent des forces dans ce pays d'abondance et de liberté. Ils vont bientôt se diriger vers ce monstre qui crache le feu et doit constituer leur première étape vers le Minnesota. La voiture à vapeur, dangereuse invention païenne, doit les mener jusqu'au Mississippi, porte fluviale sur le Nouveau Monde, et sur leur nouvelle vie.
Nationalité : Suède
Né(e) à : Moshultamåla, Småland , 1898
Mort(e) le : 08/08/1973
Biographie :
Vilhelm Moberg est un écrivain, dramaturge suédois.
Moberg est issu d'un milieu de soldats-paysans, classe sociale propre à la Suède, à laquelle appartenait la milice suédoise, et qui a existé jusqu'au début du 20ème siècle.
En mai 1919, l'auteur travaille comme stagiaire au journal Vadstena Läns Tidning, ce qui lui donne la possibilité de publier ses récits basés sur son expérience. Il en deviendra le rédacteur en chef en 1920. Il écrit ensuite une série satirique et humoristique publié dans le journal Växjöbladet et qui obtient du succès.
En 1922, il devient un des rédacteurs du Nya Växjöbladet à Alvesta. Il rencontre Margareta Törnqvist et ils se marient en 1923.
Sa plus grande oeuvre dans les années trente est la trilogie sur Knut Toring, Sänkt sedebetyg (Mauvaise note), Sömnlös (insomnie) et Giv oss jorden! (Donnez nous la terre !). Elle raconte l'histoire du rédacteur d'un journal dans une grande ville qui a la nostalgie de son Småland natal. Ce qui est un peu le cas de Moberg.
Cependant l'auteur est surtout connu pour la Saga des Émigrants, publiée entre 1949 et 1959. Il a travaillé sur des sources historiques, concernant les populations de la Suède qui ont émigré dans le Minnesota. Il s'agit d'une véritable aventure humaine, celle des paysans du Småland, au Sud-Est de la Suède qui émigrent aux États-Unis dans les années 1840.
Moberg éprouve de la difficulté à écrire à la fin de sa vie, ce qui le conduit à la dépression. Il se suicide le 8 août 1973.
Mots clefs :
Langue : Français
Moberg, Vilhelm
Publié en 1999
Gaïa
Livre
Fiction
Roman
Voici l'histoire des premiers pionniers suédois partis conquérir l'Amérique et comment leur vint l'idée de s'expatrier : Krishna et Karl Oskar, jeune couple héritier d'une terre aride qui ne parvient guère à nourrir les huit bouches de la maisonnée ; Robert, le frère de Karl Oskar, un contemplatif qui aspire à la liberté... placé comme valet de ferme alors qu'il ne rêve que de l'Amérique ; son compagnon d'infortune, Arvid ; l'illuminé Danjel Andreasson, digne héritier de son ancêtre condamné pour hérésie ; et la catin du village, Ulrika de Västergöhl, dont on se détourne quand on la croise, mais qu'on vibre de visiter la nuit, incognito... Les paysans du Småland, province du sud-est de la Suède, vivaient paisiblement de leurs terres. En dehors des naissances, des mariages, des enterrements, ils ne connaissaient guère d'autre péripétie que l'alternance des saisons. Vers le milieu du XIXe siècle, cet ordre immuable commença à trembler sur ses bases. Les terres sans cesse divisées par les héritages vinrent à manquer. Et les échos venus d'au-delà de l'Océan donnèrent des envies de liberté. Au pays est le premier volume de l'épopée de ces gens ordinaires animés du souffle de l'aventure et du formidable espoir de recommencer leur vie.
Nationalité : Suède
Né(e) à : Moshultamåla, Småland , 1898
Mort(e) le : 08/08/1973
Biographie :
Vilhelm Moberg est un écrivain, dramaturge suédois.
Moberg est issu d'un milieu de soldats-paysans, classe sociale propre à la Suède, à laquelle appartenait la milice suédoise, et qui a existé jusqu'au début du 20ème siècle.
En mai 1919, l'auteur travaille comme stagiaire au journal Vadstena Läns Tidning, ce qui lui donne la possibilité de publier ses récits basés sur son expérience. Il en deviendra le rédacteur en chef en 1920. Il écrit ensuite une série satirique et humoristique publié dans le journal Växjöbladet et qui obtient du succès.
En 1922, il devient un des rédacteurs du Nya Växjöbladet à Alvesta. Il rencontre Margareta Törnqvist et ils se marient en 1923.
Sa plus grande oeuvre dans les années trente est la trilogie sur Knut Toring, Sänkt sedebetyg (Mauvaise note), Sömnlös (insomnie) et Giv oss jorden! (Donnez nous la terre !). Elle raconte l'histoire du rédacteur d'un journal dans une grande ville qui a la nostalgie de son Småland natal. Ce qui est un peu le cas de Moberg.
Cependant l'auteur est surtout connu pour la Saga des Émigrants, publiée entre 1949 et 1959. Il a travaillé sur des sources historiques, concernant les populations de la Suède qui ont émigré dans le Minnesota. Il s'agit d'une véritable aventure humaine, celle des paysans du Småland, au Sud-Est de la Suède qui émigrent aux États-Unis dans les années 1840.
Moberg éprouve de la difficulté à écrire à la fin de sa vie, ce qui le conduit à la dépression. Il se suicide le 8 août 1973.
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Langue : Français
Moberg, Vilhelm
Publié en 1999
Gaïa
Livre
Fiction
Roman
Voici l’histoire des premiers pionniers suédois partis conquérir l’Amérique et comment leur vint l’idée de s’expatrier. Les paysans du Småland, une province du sud-est de la Suède, vivaient paisiblement de leurs terres. Vers le milieu du xixe siècle, cet ordre immuable commença à trembler sur ses bases. Les terres sans cesse divisées par les héritages vinrent à manquer. Et les échos venus d’au-delà de l’Océan donnèrent des envies de liberté. Au pays est le premier volume de l’épopée de ces gens ordinaires animés du souffle de l’aventure et du formidable espoir de recommencer leur vie.
Nationalité : Suède
Né(e) à : Moshultamåla, Småland , 1898
Mort(e) le : 08/08/1973
Biographie :
Vilhelm Moberg est un écrivain, dramaturge suédois.
Moberg est issu d'un milieu de soldats-paysans, classe sociale propre à la Suède, à laquelle appartenait la milice suédoise, et qui a existé jusqu'au début du 20ème siècle.
En mai 1919, l'auteur travaille comme stagiaire au journal Vadstena Läns Tidning, ce qui lui donne la possibilité de publier ses récits basés sur son expérience. Il en deviendra le rédacteur en chef en 1920. Il écrit ensuite une série satirique et humoristique publié dans le journal Växjöbladet et qui obtient du succès.
En 1922, il devient un des rédacteurs du Nya Växjöbladet à Alvesta. Il rencontre Margareta Törnqvist et ils se marient en 1923.
Sa plus grande oeuvre dans les années trente est la trilogie sur Knut Toring, Sänkt sedebetyg (Mauvaise note), Sömnlös (insomnie) et Giv oss jorden! (Donnez nous la terre !). Elle raconte l'histoire du rédacteur d'un journal dans une grande ville qui a la nostalgie de son Småland natal. Ce qui est un peu le cas de Moberg.
Cependant l'auteur est surtout connu pour la Saga des Émigrants, publiée entre 1949 et 1959. Il a travaillé sur des sources historiques, concernant les populations de la Suède qui ont émigré dans le Minnesota. Il s'agit d'une véritable aventure humaine, celle des paysans du Småland, au Sud-Est de la Suède qui émigrent aux États-Unis dans les années 1840.
Moberg éprouve de la difficulté à écrire à la fin de sa vie, ce qui le conduit à la dépression. Il se suicide le 8 août 1973.
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Langue : Français
Pratt, Hugo
Publié en 1999
Folio
Livre
Fiction
Roman
Costume de marin, cheveux bruns, anneauà l'oreille gauche. La silhouette élancée et élégante. Une lueur d'amusement et d'ironie bienveillante dans le regard. L'air de se tenir à distance. L'art d'observer choses et gens avec détachement. Certains le disent pirate. Lui se prétend gentilhomme de fortune... Ainsi apparaît Corto Maltese, fils d'une gitane andalouse et d'un marin des Cornouailles. Une gueule, une personnalité, un destin. Une légende de la bande dessinée devenue légende tout court. Certes, Corto est une créature de papier, inventée par le grand Hugo Pratt. Mais à force de le voir hanter notre imaginaire,on finit par s'interroger. Et s'il avait réellement existé ? Et si Pratt ne s'était fait que le dépositaire de ses souvenirs, l'humble biographe d'une destinée trop belle pour n'être qu'une simple fiction ?Corto Maltese voit le jour en 1967, dansLa Ballade de la mer salée. Piètres débuts : quand le lecteur fait sa connaissance, il est torse nu, pas rasé, pieds et mains attachés à un radeau grossier, en train de dériver au gré des courants du Pacifique. Mais très vite, Hugo Pratt en fait son personnage fétiche et lui offre une vie hors du commun. Corto a traversé le siècle et parcouru le vaste monde. Sa route a croisé celles de grandes figures de l'Histoire. Il s'est initié aux mystères de l'ésotérisme, frotté aux secrets de la kabbale et de la franc-maçonnerie. Mais s'est toujours voulu un homme libre, refusant tout embrigadement, gardant ses distances avec les dogmes et les drapeaux de toutes sortes. Un homme également libre de tout engagement avec les femmes, même si elles occupent une place essentielle dans l'existence de cet incorrigible romantique. Et puis, un jour des années trente, quelque part du côté de l'Espagne, alors que tonnent les canons de la guerre civile, on perd sa trace. Corto, pourtant, n'est pas mort. Il s'est simplement retiré pour achever sa vie près de l'océan Pacifique, à l'abri du tumulte du monde.Mais Corto Maltese resteà jamais
Nationalité : Italie
Né(e) à : Rimini , le 15/06/1927
Mort(e) à : Pully, Suisse , le 20/08/1995
Biographie :
Hugo Eugenio Pratt est un dessinateur et scénariste de BD.
À l'âge de 10 ans, il part avec sa mère rejoindre son père, militaire de carrière en Abyssinie (actuelle Éthiopie), envahie par l'Italie depuis 1935 par Benito Mussolini. En 1941, son père est capturé par les troupes britanniques. Il tombe malade et meurt en captivité fin 1942. La même année, Hugo Pratt et sa mère sont internés dans un camp de prisonniers à Dirédaoua. Ils sont rapatriés par la Croix-Rouge en 1943. En 1944, il est arrêté par les SS qui le prennent pour un espion sud-africain. Il est enrôlé dans la police maritime du Reich, s'échappe au bout de dix-huit jours et se met au service des Alliés, comme interprète et organisateur de spectacles jusqu’en 1946.
Mots clefs :
Langue : Français
Echenoz, Jean
Publié en 1999
Livre
Fiction
Roman
"Je m'en vais" annonce Félix Ferrer à la femme qui partage sa vie. Et le voici lancé dans une grande aventure.Sur la foi de son collaborateur Delahaye, ce galeriste parisien part pour le Pôle Nord. Quarante ans plus tôt, un navire a fait naufrage sur la banquise et à son bord se trouveraient des œuvres d'art inestimables : de l'art boréal, paléobaleinier. Le trésor trouvé, rapporté à Paris, entreposé, alors que Delahaye est mort, voici qu'il est dérobé. Ferrer est effondré, au bord de la faillite. A-t-il été manipulé, otage d'une sordide affaire combinée à son insu ? Les événements vont s'enchaîner, de plus en plus incroyables, insolites et fascinants... Félix Ferrer, séducteur quinquagénaire au système cardiaque peu brillant et propriétaire d'une galerie d'art moderne sur le déclin, s'en va. Il quitte sa femme pour en rejoindre une autre. Il abandonne Paris six mois plus tard et embarque à bord d'un bateau pour une expédition dans le Grand Nord canadien, à la recherche d'objets d'art inuit, enfouis dans une épave échouée sur la banquise. En effet, sur les conseils en investissement de son informateur et assistant Delahaye, Ferrer se décide à aborder l'art ethnique, plus à la mode que la peinture moderne. Il rentre à Paris avec son trésor inuit qui vaut une petite fortune. Quelques jours après son retour, les antiquités disparaissent mystérieusement... Ferrer, de nouveau victime d'alertes cardiaques, se réveille un jour à l'hôpital. Son regard se pose sur une belle jeune femme. Cette fois-ci, de façon surprenante, elle ne l'attire pas... Par la magie d'une écriture pleine d'ironie et de légèreté, Je m'en vais, faux polar mais vrai roman, récompensé par le prix Goncourt 1999, conduit très progressivement son lecteur au dénouement des intrigues avec une sorte de désinvolture et un humour certain
Nationalité : France
Né(e) à : Orange , le 26/12/1947
Biographie :
Jean Echenoz passe la plus grande partie de son enfance à Aix-en-Provence, où son père dirige un hôpital psychiatrique. Il entreprend des études de sociologie et de génie civil et, sans grande passion, entre dans la vie active.
Sa vocation pour l'écriture serait née à la lecture d'Ubu roi. En 1979, il publie son premier roman, Le Méridien de Greenwich (prix Fénéon), aux Editions de minuit. Jean Echenoz est un fin observateur du monde qui l'entoure, il déclare écrire des "romans géographiques". Chacune de ses œuvres donne à voir au lecteur le décor dans lequel évoluent les personnages (qu'il s'agisse de Paris, de la province ou encore de la lointaine banquise) avec une acuité peu commune.
Mots clefs :
Langue : Français
Schoendoerffer, Pierre
Publié en 1976
Livre
Fiction
Roman
Du Delta tonkinois aux fjords de Norvège, des Maldives à Saint-Pierre et Miquelon, le roman de Pierre Schoendoerffer est un voyage au long cours à la rencontre du destin. Ancien d'Indochine, le narrateur est un médecin de marine qui a rempilé sur le tard, à bord d'un aviso de la Royale, chargé d'escorter les pêcheurs du Grand Nord. Tandis qu'il suit la campagne, dans la tempête glacée, la brume et la nuit polaire, avec tous les accidents, les joies et les tragédies quotidiens d'une routine hors du commun, le « toubib » semble jouer à cache-cache avec son passé. Partout le précède la trace d'un fabuleux personnage, son vieux camarade le lieutenant Willsdorff, dit « le Crabe-Tambour », que les vicissitudes de l'existence ont conduit de sa canonnière indochinoise au chalutier Damoclès, toujours accompagné d'un éternel chat noir. Quel mystérieux itinéraire d'héroïsme et d'illusions a donc pu conduire ces deux officiers perdus à se retrouver dans une île si loin de tout, au bar de la Morue joyeuse... ? Jouant avec le temps, les souvenirs, mêlant au présent les bribes peu à peu raboutées de trente ans d'aventures et d'histoire, Pierre Schoendoerffer fait de cette odyssée un livre profond, un livre d'hommes et d'amitié, qui renoue avec la grande tradition du roman, et qu'on suit passionnément, comme si l'on était porté, de chapitre en escale, par la rumeur des vagues et l'enivrante odeur des océans.
Nationalité : France
Né(e) à : Chamalières (Puy de Dôme) , le 05/02/1928
Mort(e) à : Clamart (Hauts-de-Seine) , le 14/03/2012
Biographie :
Pierre Schœndœrffer est un scénariste, réalisateur et romancier français. Lauréat de l'Académie française, primé par un Oscar et un César, il est membre de l'Institut (Académie des beaux-arts).
Après quelques mois sur un chalutier à voile, Pierre Schoendoerffer s'engage dans le Service Cinématographique des Armées en 1952, en tant que caméraman. Fait prisonnier à Diên Biên Phu, il devient reporter-photographe de guerre après sa libération, et travaille pour plusieurs magazines américains. Marqué par ses expériences de combats, il se lance dans le cinéma de guerre et réalise 'La Passe du diable' en Afghanistan, puis 'Than le pêcheur' au Vietnam. Dès lors, Pierre Schoendoerffer partage sa vie entre les reportages et le cinéma. Il réalise deux adaptations des romans de Pierre Loti : 'Ramuntcho' et 'Pêcheurs d'Islande'. En 1963, il tourne 'La 317e section' - adaptation de son propre ouvrage sur le conflit vietnamien - puis 'Objectif 500 millions' et le documentaire 'La Section Anderson' en 1965, sur la guerre d'Indochine, qui remporte l'Oscar dans sa catégorie. En 1977, Pierre Schoendoerffer adapte 'Le Crabe tambour' - un autre de ses romans - interprété par Jean Rochefort et Jacques Dufilho. Les deux acteurs remporteront respectivement le César du meilleur acteur et du meilleur second rôle masculin. En 1982, le réalisateur tourne 'L' Honneur d'un capitaine'. Pierre Schoendoerffer s'accorde ensuite une pause d'une dizaine d'années, et revient avec une autobiographie, 'Dien Bien Phu', basée sur son expérience au Vietnam. En 2004, il adapte à nouveau un de ses romans, 'Là-haut', et choisit Jacques Dufilho pour interpréter son propre rôle.
Mots clefs :
Langue : Français
Rufin, Jean-christophe
Publié en 1998
Livre
Fiction
Roman
Ispahan, 1721. La capitale de la Perse est au faîte de sa splendeur et de son raffinement, mais de lourdes menaces s'accumulent autour d'elle. Jean-Baptiste Poncet a trouvé refuge dans cette ville heureuse où il exerce soit métier d'apothicaire, en compagnie de sa femme Alix et de leurs enfants. Vingt ans ont passé depuis les aventures contées dans L'Abyssin. L'arrivée en ville d'un mystérieux inconnu va rompre la vie paisible de Jean-Baptiste et le précipiter, à la recherche d'un ami menacé, dans un périple aventureux vers le Caucase, les steppes de l'Oural, jusqu'aux redoutables khanats de l'Asie centrale. Pendant ce temps, Ispahan assiégée tente de résister aux coups de ses ennemis afghans. Alix et sa fille Saba prennent une part décisive dans cet événement. Au cours de cet ultime assaut, vont se nouer tous les fils d'une intrigue foisonnante : on retrouve tout au long du livre la vivacité, la tendresse et l'humour qui ont fait le succès de l'Abyssin.
Nationalité : France
Né(e) à : Bourges , le 28/06/1952
Biographie :
Jean-Christophe Rufin est voyageur, médecin, écrivain et diplomate français, membre de l'Académie française.
Jean-Christophe Rufin est ancien directeur d'Action contre la faim, il a été ambassadeur de France au Sénégal et en Gambie jusqu'en 2010.
Comme médecin, il est l'un des pionniers du mouvement humanitaire Médecins sans frontières où il a été attiré par la personnalité de Bernard Kouchner et où il fréquentera Claude Malhuret.
Jean-Christophe Rufin a consacré plus de vingt ans de sa vie à travailler dans des ONG au Nicaragua, en Afghanistan, aux Philippines, au Rwanda et dans les Balkans. Cette expérience du terrain l'a conduit à examiner le rôle des ONG dans les situations de conflit, notamment dans son premier essai Le Piège humanitaire (1986),
un essai sur les enjeux politiques de l'action humanitaire et les paradoxes des mouvements « sans frontières » qui, en aidant les populations, font le jeu des dictateurs, et dans son troisième roman, Les Causes perdues (1999).
Ses romans d'aventures, historiques, politiques, sont de la veine des récits des grands reporters romanciers d'autrefois — Albert Londres, Joseph Kessel, Henry de Monfreid — et des visionnaires comme George Orwell et Ray Bradbury.
J'ai été déformé dans le sens du visuel. (...) Comme le disait Kundera, il y a deux sortes d'écrivains : l'écrivain musicien et l'écrivain peintre. Moi je suis peintre. (...) Quand on écrit, soit on écoute, soit on voit. On ne peut pas faire les deux en même temps.
En 2001, Jean-Christophe Rufin obtient le Prix Goncourt avec Rouge Brésil après avoir obtenu le Prix Interallié, en 1999, pour Asmara et les causes perdues et le prix Goncourt du premier roman et le prix Méditerranée pour L'Abyssin en 1997.
Jean-Christophe Rufin est élu à l'Académie française le 19 juin 2008 par 14 voix, contre 12 à l'écrivain et producteur Olivier Germain-Thomas, deux bulletins blancs, une croix, au fauteuil de l'écrivain Henri Troyat.
En 2010, il reçoit la Plume d'Or de la Société des Auteurs Savoyards, présidée par Michel Germain, pour l'ensemble de son œuvre.
Immortelle Randonnée : Compostelle malgré moi reçoit le Prix Nomad's en 2013 et Check-point, le Prix Grand Témoin en 2015.
Pour son roman paru en février 2019, Les sept mariages d'Edgar et Ludmilla il déclare s'être inspiré d'un épisode de sa vie. En effet, il s'est marié trois fois avec la même épouse.
Mots clefs :
Langue : Français
Tazieff, Haroun
Publié en 1994
Actes sud
Livre
Fiction
Roman
Erebus volcan antarctique H. Tazieff
Nationalité : France
Né(e) à : Varsovie , le 11/05/1914
Mort(e) à : Paris , le 02/02/1998
Biographie :
Haroun Tazieff, né russe, est un ingénieur agronome, géologue, volcanologue, naturalisé successivement belge puis français.
Haroun Tazieff est né à Varsovie en 1914, alors partie de la Russie tsariste, d'un père tatar, né à Yangi-Yer, docteur en médecine, et d'une mère russe, née à Dvinsk qui était chimiste et docteur en sciences politiques. Son père meurt au front dès le début de la Première Guerre mondiale. Avec sa mère, il émigre vers la Belgique fin 1920 où il réside apatride, avant de recevoir la nationalité belge en 1936.
Étudiant, boxeur (champion de Belgique universitaire), puis champion du Katanga, résistant, compagnon de Jacques-Yves Cousteau sur la Calypso, spéléologue et volcanologue, Haroun Tazieff a suivi des études en Russie et en Belgique.
Il fut diplômé ingénieur agronome de la Faculté des Sciences Agronomiques de Gembloux en 1938, soldat, résistant et diplômé ingénieur géologue de l'Université de Liège en 1944.
Il est naturalisé français en 1971, perdant automatiquement la nationalité belge.
De 1984 à 1986, cet homme de gauche fut secrétaire d'État chargé de la prévention des risques technologiques et naturels majeurs auprès de Laurent Fabius, Premier ministre de François Mitterrand.
Il fut président du Comité supérieur des risques volcaniques de 1988 à 1995, et membre de la société Philomatique et de l'Explorers club de New York.
Mots clefs :
Langue : Français