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Bianciotti, Hector
Publié en 1991
Folio
Livre
Fiction
Roman
Parvenu à l'heure des bilans, le narrateur, directeur d'hôpital, se souvient que, trente ans auparavant, on avait exhibé devant les étudiants, dans un amphithéâtre déjà vétuste, aujourd'hui disparu, sa mère, presque mourante, un écriteau sur la poitrine. Et d'autres souvenirs reviennent qui font affleurer quelques figures d'Argentins : Gabriel, le kinésithérapeute aveugle, Nicolas, le frère, et même Eva Perón, haranguant du haut d'un tracteur une foule de miséreux. Mais très vite, sur la scène de la mémoire, c'est l'extravagant M. Moralès qui s'impose. Ancien grand couturier, tour à tour avide d'absolu et succombant à l'abjection, il entraîne dans son sillage un cortège d'excentriques. Seul le souvenir de la mère, une femme aux yeux gris, pénétrée de la sagesse des humbles, revient apaiser le tumulte de la mémoire. Et les ombres, enfin, peuvent se dissiper.
Nationalité : Argentine
Né(e) à : Cálchin Oeste, Argentine , le 18 /03/1930
Mort(e) à : Paris , le 12/06/2012
Biographie :
Originaire de 'La Pampa', Hector Bianciotti commence en 1945 à étudier la langue française en confrontant quelques textes en prose de Paul Valéry à leur traduction espagnole.
En février 1955, il quitte l'Argentine et, après des escales en Italie et en Espagne, il arrive à Paris. Il rédige alors des rapports de lecture pour les éditions Gallimard puis devient journaliste littéraire au Nouvel Observateur. D'abord écrivain dans sa propre langue, il n'écrit plus qu'en français à partir de 1982.
En 1977, il reçoit le prix Médicis étranger pour 'Le Traité des saisons', puis le prix du Meilleur livre étranger, en 1983, pour 'L' Amour n'est pas aimé'. En 1985, le prix Femina lui est décerné pour son premier roman français, 'Sans la miséricorde du Christ'. Pour l'ensemble de son oeuvre, il obtient le prix Prince Pierre de Monaco en 1993 et le Prix de la langue de France en 1994.
Il est, en outre, critique littéraire pour 'Le Monde', et est élu à l'Académie française, le 18 janvier 1996, au fauteuil d'André Frossard.
Mots clefs :
Langue : Français
Fontane, Theodor
Publié en 1996
Livre
Fiction
Roman
Les souvenirs d’enfance ont toujours un charme qui parle à notre cœur mais quand celui qui les écrit est un grand écrivain, ils deviennent un témoignage capital sur son œuvre. Theodor Fontane a passé ses jeunes années, au bord de la mer Baltique dans une petite ville du nord de l’Allemagne, où son père, après de mauvaises affaires, avait acheté une pharmacie. Même s’il s’agit pour nos Berlinois d’une sorte d’exil, la vie dans cette province reculée ne manque pas de pittoresque et le petit Fontane pour sa part y découvre une nouvelle liberté que la rude beauté du paysage teinte de poésie. Il s’en souviendra dans Effi Briest, et l’on retrouve dans la description de la maison paternelle et de la vie quotidienne du bourg l’atmosphère si particulière de son plus célèbre roman. Theodor Fontane (1819-1898) fut, au dix-neuvième siècle, le représentant allemand du roman réaliste. Peintre de la société allemande comme Balzac le fut de la française, il est, par la subtilité de ses analyses psychologiques, par ses thèmes (le couple, l’adultère), beaucoup plus proche de la sensibilité moderne et de nos préoccupations actuelles
Nationalité : Allemagne
Né(e) à : Neuruppin , le 30/12/1819
Mort(e) à : Berlin , le 20/09/1898
Biographie :
Issu d'une famille de huguenots français ayant fui la France après la révocation de l’Édit de Nantes, Theodor Fontane est un écrivain allemand qui a célébré dans ses écrits le charme du Brandebourg provincial.
C'est l'un des principaux représentants allemands du réalisme en littérature. Son talent se révèle surtout dans l'art de restituer les conversations privées (causeries) où les personnages de ses romans, tout en respectant les conventions sociales, dévoilent malgré eux leurs propres penchants et leurs ambitions personnelles.
Très jeune, il commence à écrire: il n'a que vingt ans quand ses premiers poèmes sont publiés. Dans des vers qu'il reniera plus tard, il chante la liberté, les vertus populaires et dénonce les méfaits de la classe aristocratique. Plus tard, au sein d'un cercle littéraire nommé Le Tunnel sur la Spree, consacrée aux oeuvres humoristiques, il composera des balades patriotiques.
C'est dans les vingt dernières années de sa vie qu'il compose les dix-sept romans et nouvelles qui fondent sa réputation. Effi Briest, le seul de ses romans qui rencontra un grand succès de son vivant, est publié en 1895.
Effi Briest a été adapté au cinéma en 1974, réalisé par Rainer Werner Fassbinder, avec Hanna Schygulla et Wolfgang Schenck.
Günter Grass a fait de lui le personnage principal (personnage tant réel qu'imaginaire) de son roman Toute une histoire.
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Langue : Français
Oldenbourg, Zoé
Publié en 1991
Folio
Livre
Fiction
Roman
S'il s'agit ici de souvenirs, ce n'est pas de l'autobiographie à proprement parler. C'est peut-être une méditation sur les rapports entre rêve, réalité, création romanesque et rapports humains, et sur ce qu'il y entre de vérité et de mensonge. Le personnage central est le père de l'auteur du livre. Il s'agit donc d'une confession où l'auteur s'est profondément engagé, révélant un conflit assez étrange et qui tourne au tragique. Il s'agit bien d'un procès. Le procès d'un rêveur. Le père de l'auteur, homme d'une grande capacité intellectuelle, et doué d'une imagination prodigieuse, a depuis son enfance vécu une double vie, plongé dans les fantasmes de la création de fictions, préférant les fantômes - le fantôme - de son roman, jamais terminé, à la réalité. Cela n'est pas un règlement de comptes.
Nationalité : Russie
Né(e) à : Saint-Petersbourg , 1916
Mort(e) à : Paris , le 08 /11/2002
Biographie :
Zoé Oldenbourg, née à Saint-Pétersbourg, est venue en France à l'âge de neuf ans. Elle a été peintre avant de devenir romancière et historienne.
Elle a reçu le prix Femina en 1953 pour La Pierre angulaire et a été appelée à siéger dans le jury qui l'avait couronnée, ainsi que dans le jury du Grand Prix du Roman de la ville de Paris.
Son œuvre d'historienne et de romancière a été souvent inspirée par le Moyen Âge : Argile et cendres (1946), La Pierre angulaire (1953), Le Bûcher de Montségur (1959), Les Brûlés (1960), Les Cités Charnelles (1961), Les Croisades (1965) et La Joie des pauvres (1970). Zoé Oldenbourg a aussi publié des livres de souvenirs : Visages d'un autoportrait en 1977 et Le Procès du rêve en 1982. Elle sait également être un peintre du temps présent, comme l'a montré La Joie-souffrance qui fait revivre la communauté des Russes exilés à Paris entre les deux guerres.
Je suis […] un écrivain d'Histoire, c'est à dire tourné vers l'Histoire. Non pas historien ; romancier. Historien aussi, à l'occasion. J'aime le fait historique pour sa beauté propre, en dehors de toute référence au présent. Zoé Oldenbourg, Visages d'un autoportrait, Gallimard, 1977
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Langue : Français
Sabatier, Robert
Publié en 1993
Albin Michel
Livre
Fiction
Roman
Renouant avec la veine qui a fait le succès des Allumettes suédoises et de David et Olivier, Robert Sabatier nous conduit ici, une fois encore, dans le « village » montmartrois des années 30 où il a grandi. Nous retrouvons, un peu plus jeunes, Olivier, Capdeverre, Loulou et des dizaines d'autres, entre l'école et la maison, entre les aventures du coin de la rue et les aventures des illustrés l'enfance, ses bonheurs, ses rêves, ses rires. Autour d'eux, les grands : Fil de fer le clochard mythomane, la belle Lucienne montrant fièrement le coup de couteau donné par son homme... La gouaille et les couleurs du vieux Paris revivent dans ces pages tour à tour émouvantes et drôles, au fil de saynètes ressurgies du souvenir, imprégnées de tendresse et de mélancolie.
Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 17/08/1923
Mort(e) à : Boulogne-Billancourt , le 28/06/2012
Biographie :
Robert Sabatier est un écrivain et poète français.
Il a écrit des romans, des essais, des recueils d'aphorismes et de poésies. Il a été élu à l'Académie Goncourt en 1971, ainsi qu'à l'Académie Mallarmé. Il est l'auteur d'une Histoire de la Poésie française. Élevé à Montmartre, puis dans le quartier du Canal Saint-Martin dans les années 30, il a raconté son enfance dans les séries du "roman d'Olivier", dont les Allumettes Suédoises, porté à l'écran par Jacques Ertaud, assura un important succès de librairie (3 millions d'exemplaires vendus à ce jour), avec ses épisodes les plus récents comme Olivier 1940 et les Trompettes Guerrières. Les années secrètes de la vie d'un homme, traduit en allemand et en suédois sous le titre d'"Ego", mais aussi Diogène et le Traité de la Déraison Souriante révèlent un auteur plus grave, proche davantage de Cioran que de Mac Orlan.
Il travaille dans le milieu de l'édition depuis 1950, aux Presses universitaires de France, puis en tant que Directeur de publication aux éditions Albin Michel jusqu'en 1971. Vers 1978, il réalise un enregistrement en 33 tours où il récapitule déjà sa carrière d'auteur.
Il est décédé, à l'âge de 88 ans, le 28 juin 2012.
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Langue : Français
Labro, Philippe
Publié en 1996
Livre
Fiction
Roman
«La maladie qui m'a conduit à la réanimation m'a amené plus loin que la réa, bien au-delà du cap Horn, dans ce qu'il convient d'appeler une expérience de mort approchée.Au cours de cette traversée, j'ai vu et entendu toutes sortes de choses. Des monstres, des anges, des paysages et des visages, du vide et du trop-plein, de la compassion, de l'horreur et de l'amour. Aux prises avec un bouleversement constant du temps et de la durée ; quand les jours et les nuits n'avaient plus aucun sens, aucune construction ; lorsque je perdais tout repère ; lorsque je revoyais des moments de ma vie ancienne et de ma vie à venir. Lorsque deux Moi-même s'affrontaient en un dialogue permanent, quand l'un de ces deux Moi disait :. - Tu vas mourir, laisse aller, c'est foutu, tandis que l'autre Moi répliquait :. - Non, bats-toi, il faut vivre.».
Nationalité : France
Né(e) à : Montauban , le 27/08/1936
Biographie :
Philippe Labro est un écrivain, journaliste, réalisateur français et également auteur de chansons (pour Johnny Hallyday, pour qui il écrit tout un album en 1971, "Flagrant délit").
À 18 ans, il part étudier en Virginie. Il en profite pour voyager à travers tous les États-Unis. De retour en Europe, il devient reporter à Europe 1 et à France Soir grâce à l'émission de Pierre Laforêt, intitulé "La Coupe des Reporters".
Militaire de 1960 à 1962 pendant la guerre d'Algérie, Philippe Labro reprend ensuite ses activités de journaliste pour le compte de RTL, Paris Match, TF1 et Antenne 2. Il a écrit et réalisé plusieurs films dont "Sans mobile apparent" (1971) et "Rive droite, rive gauche" (1984).
En 1983, il publie "Des cornichons au chocolat" sous le pseudonyme de Stéphanie. Vingt-quatre ans plus tard, Philippe Labro a décidé de reconnaître ce "roman caché" d'autant qu'il constitue le premier volet d'une trilogie féminine poursuivie avec "Manuella" (1999) et enfin avec "Franz et Clara" (2006).
De 1985 à 2000, il dirige les programmes de RTL pour ensuite devenir vice-président de la station (1992). Le 31 mars 2005, il lance avec Vincent Bolloré, Direct 8. Il y présente l'émission de débat "Langue de bois s'abstenir".
Auteur de nombreux romans, il reçoit le prix Interallié 1986 pour "L’Étudiant étranger" et publie en 2003 un témoignage sincère sur la dépression, "Tomber sept fois, se relever huit".
Pendant l'été 2011 puis 2012 il anime sur RTL l'émission Mon RTL à moi chaque dimanche.
Fin 2013, il publie "On a tiré sur le président", un récit-témoignage sur l'assassinat de Kennedy.
Depuis le 11 avril 2016, il présente sa chronique L'Humeur de Philippe Labro chaque lundi à 11h15 dans l'émission Le Duo de L'Info présentée par Adrien Borne et Sonia Chironi sur iTELE.
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Langue : Français
Guibert, Hervé
Publié en 1994
Folio
Livre
Fiction
Roman
Pourquoi la grand-tante Louise saccage-t-elle l'appartement de sa sœur Suzanne ? Quels sont ces documents qu'elle cherche, et que contiennent ces liasses de papiers qu'elle brûle finalement dans la cuisinière ? Concernent-ils vraiment, comme le prétend Suzanne, une infamie qu'aurait commise la mère, trente ans plus tôt ? Comment se fait-il qu'au même moment le père ait dû précipitamment quitter Nice, abandonnant un cabinet de vétérinaire, un voilier, une Ford verte, une fiancée et deux chevaux, pour se retrouver à Paris sans chaussettes de rechange ? Quel est ce chantage que mettent en train les parents du petit Hervé pour extorquer l'argent de la famille ? Et où est caché cet or qu'on n'en finit pas d'enterrer et de déterrer, dont on n'a jamais pu se servir, sinon pour se plaindre qu'il soit encrassé ? D'ailleurs ce trésor trop tard obtenu n'a-t-il pas un rapport avec le cancer de la mère, qui suit de peu l'héritage ? N'y a-t-il donc rien de pire au monde, pour des parents, que d'avoir un fils soucieux de la vérité ?
Nationalité : France
Né(e) à : Saint-Cloud , le 14/12/1955
Mort(e) à : Clamart , le 27/12/1991
Biographie :
Hervé Guibert est un journaliste, romancier et photographe.
Au départ, il rêvait d'être cinéaste. A 17 ans, recalé au concours de l'Idhec, il se rabat sur la photo, expose et publie plusieurs ouvrages.
Après quelques faux pas vers la carrière de comédien, qui lui font rencontrer Patrice Chéreau - plus tard, il écrira avec lui le scénario de L'Homme blessé - à 21 ans, il intègre la rédaction du Monde, critique à la rubrique photographie pendant huit ans.
Petit prince aux dons multiples, il n'a que 21 ans quand il publie, en 1977, grâce à Régine Deforges, son premier livre, "La Mort propagande".
Écrivain précoce, il est remarqué très vite par la critique et suivi par un noyau de lecteurs qui saluent son audace et sa férocité.
Après plusieurs livres au succès d'estime, il atteint la gloire en 1990 en révélant son sida dans A l'ami qui ne m'a pas sauvé la vie. Ce roman sera le premier d'une trilogie, composée également du Protocole compassionnel et de l'Homme au chapeau rouge. Dans ces derniers ouvrages, il décrit de façon quotidienne l'avancée de sa maladie.
Homosexuel, atteint du sida, suicidé à 36 ans, Hervé Guibert a placé la maladie au cœur de son œuvre.
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Langue : Français
Gray, Martin
Publié en 1990
Robert Laffont
Livre
Fiction
Roman
« A ceux que le présent et l’avenir inquiètent et qui ne se résignent pas » « On n’attend pas l’avenir comme on attend un train. L’avenir, on le fait » (Georges Bernanos) Voilà la première page, l’introduction de ce nouveau livre dans lequel Martin Gray nous confie qu’il a peur, non pas de mourir car la mort vient toujours un jour, mais cette crainte qu’il éprouve est pour le futur de ses enfants, de tous les enfants. Pour vous, vos enfants, pour moi et les miens, pour chacun de nous, les dix ans qui viennent sont le moment du grand choix de nos vies. L'an 2000 est à nos portes. Sera-t-il pour nous, nos enfants, un âge barbare, celui de la haine, ou bien, parce que nous avons les moyens, le temps de l'amour ? J'ai parcouru le monde, j'ai vu notre temps tel qu'il est. L'aventure de notre futur, de notre avenir commence ici.
Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Varsovie, Pologne , le 27/04/1922
Mort(e) à : Ciney, Belgique , le 25/04/2016
Biographie :
Martin Gray, né Mietek Grayewski, est un écrivain franco-américain d'origine juive polonaise.
Il a dix-sept ans lorsque les nazis envahissent la Pologne le 1er septembre 1939. Il est transféré dans le ghetto de Varsovie où son père travaille au Judenrat. Il trouve le moyen d'en sortir en soudoyant des soldats nazis et devient ainsi un contrebandier faisant des allers-retours pour ramener de la nourriture dans le ghetto grâce aux tramways. Lors d'une rafle, son père est attrapé pour être déporté. Grâce à ses connaissances, Martin lui sauve la vie en l'aidant à s'échapper. Plus tard, sa mère, ses deux frères et lui-même sont déportés à Treblinka, où sa mère et ses frères sont exterminés immédiatement. Compte tenu de sa santé physique il n'est pas tué, et travaille dans divers kommandos, dont les sonderkommandos, qui sont chargés d'extraire les corps des chambres à gaz. Il s'échappe de ce secteur pour retravailler dans les secteurs de réception des déportés.
Occupé ensuite dans un kommando qui charge le linge dans les wagons, il s'enfuit de Treblinka en se camouflant dans l'un de ceux-ci. À son retour à Varsovie, il retrouve son père, qui sera abattu devant ses yeux, quelques jours après lors de l'insurrection du ghetto.
Enfin il rejoint l'Armée rouge où il finit la guerre et marche sur Berlin le 30 avril 1945. Il est lieutenant du NKVD (police politique soviétique).
Après la guerre, il décide de rejoindre sa grand-mère maternelle à New York en 1947. Il s'y enrichit en vendant à des antiquaires américains des porcelaines et des lustres non antiques, qu'il fait fabriquer en Europe.
Citoyen américain en 1952, il rencontre le mannequin Dina Cult et l'épouse en 1959. Ils s'installent à Tanneron dans le Sud-Est de la France. Mais en octobre 1970, lors de l'incendie du Tanneron, il perd sa femme et ses quatre enfants. Remarié deux fois, il est père de cinq enfants.
Dans son œuvre la mieux connue, "Au nom de tous les miens" (1971), il décrit une partie de sa vie.
Mots clefs :
Langue : Français
Auster, Paul
Publié en 1988
Actes sud
Livre
Fiction
Roman
“Paul Auster est devenu écrivain parce que son père, en mourant, lui a laissé un petit héritage qui l'a soustrait à la misère. Le décès du père n'a pas seulement libéré l'écriture, il a littéralement sauvé la vie du fils. Celui-ci n'en finira jamais de payer sa dette et de rembourser en bonne prose le terrifiant cadeau du trépassé.” Là se trouve – Pascal Bruckner le note d'emblée dans sa lecture – la clef de voûte du système Auster. L'Invention de la solitude est le premier livre du jeune écrivain, c'est aussi le livre fondateur de son œuvre, son art poétique. Dans les deux parties – Portrait d'un homme invisible (le père) et Le Livre de la mémoire –, Paul Auster interroge la mémoire familiale et met en place un univers que l'on retrouvera dans chacun de ses romans.
Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Newark (New Jersey) , le 03/02/1947
Biographie :
Paul Auster est un écrivain américain.
Paul Auster écrit des articles pour des revues, débute les premières versions du "Voyage d'Anna Blume" et de "Moon Palace", travaille sur un pétrolier, revient en France pour un séjour de trois ans (1971-1974) où il vit de ses traductions (Mallarmé, Sartre, Simenon), et écrit des poèmes et des pièces de théâtre en un acte. Il publie un roman policier sous le pseudonyme de Paul Benjamin ("Fausse balle").
Son premier ouvrage majeur est une autobiographie, "L'Invention de la solitude", écrite après la mort de son père.
De 1986 (sortie de "Cité de verre" ; premier volume de la "Trilogie new-yorkaise") à 1994 ("Mr. Vertigo"), il publie des romans majeurs comme "Moon Palace" et "Léviathan" (Prix Médicis étranger). Il revient alors au cinéma, en adaptant avec le réalisateur Wayne Wang sa nouvelle "Le Noël d'Auggie Wren". Smoke et Brooklyn Boogie sortent en salle en 1995. Paul Auster réalisera lui-même Lulu on the Bridge (1997).
Il revient au roman avec "Tombouctou" (1999), "Le Livre des illusions" (2002), "La Nuit de l'oracle" (2004) et "Brooklyn Follies" (2005).
Marié puis séparé de l'écrivain Lydia Davis, il s'est remarié en 1981 avec une autre romancière, Siri Hustvedt. Il a deux enfants également artistes, le photographe Daniel Auster et la chanteuse Sophie Auster.
Il est considéré comme une figure centrale de la scène culturelle new-yorkaise et une référence de la littérature postmoderne. En 2006, il reçoit le Prix Prince des Asturies pour l'ensemble de son oeuvre et devient Commandeur de l'ordre des Arts et des Lettres en 2007.
Paul Auster a réalisé un marathon d'écriture de plus de trois années consacrées à la rédaction d'un roman de 925 pages, «le plus volumineux de sa vie». Six ans après la sortie de sa dernière fiction, "Sunset Park", "4 3 2 1" paraît au début de 2017.
Mots clefs :
Langue : Français
Walker, Alexander
Publié en 1991
JCLattès
Livre
Fiction
Roman
Biographie d'Elizabeth Taylor
Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Portadown, Irlance du Nord , le 23/03/1930
Mort(e) le : 15/07/2003
Biographie :
Alexander Walker est un critique britannique, spécialiste du cinéma américain.
De 1960 à sa mort, il fut critique de film pour le "Evening Standard".
Mots clefs :
Langue : Français
Labro, Philippe
Publié en 1992
Gallimard
Livre
Fiction
Roman
Le "petit garçon" a grandi. Lycéen à Paris, il a quinze ans. C'est l'âge de la solitude, des rêves, de l'attente. Un inconnu, Alexandre, entre alors dans sa vie. Le charme slave, la grâce, l'élégance font de lui un être à part. Le narrateur réussit à devenir son ami intime et gagne le droit d'aller prendre le thé avec lui au sortir du lycée, chez la vieille et curieuse "Madame Ku". Alexandre a une sueur. Et peut-être le merveilleux jeune homme n'est-il qu'une pâle copie de cette Anna, beauté fantasque et secrète, dont l'innocent narrateur va tomber totalement amoureux... Cette histoire tendre et cruelle se passe au début des années cinquante. Elle est à la fois le roman d'un premier amour, et la chronique exacte d'une époque où les jeunes n'avaient pas de droits, pas de moyens, où la guerre froide allait aboutir à la guerre de Corée - quand le verbe aimer avait tout son sens, quand l'air de cithare du Troisième homme résonnait dans un univers sans télé, sans pilule, sans vitesse... On se prend à envier ces adolescents dont les tumultes sentimentaux se déroulent entre le square Lamartine et la place du Trocadéro, qu'ils traversent parfois pour aller au Palais de Chaillot, écouter, sans comprendre la chance qui leur est donnée, le grand, l'unique Wilhelm Kempff. Humour, nostalgie, émotion et violence des premières expériences, on retrouve, dans ces dialogues, scènes et portraits, le ton de sincérité de l'auteur de L'étudiant étranger.
Nationalité : France
Né(e) à : Montauban , le 27/08/1936
Biographie :
Philippe Labro est un écrivain, journaliste, réalisateur français et également auteur de chansons (pour Johnny Hallyday, pour qui il écrit tout un album en 1971, "Flagrant délit").
À 18 ans, il part étudier en Virginie. Il en profite pour voyager à travers tous les États-Unis. De retour en Europe, il devient reporter à Europe 1 et à France Soir grâce à l'émission de Pierre Laforêt, intitulé "La Coupe des Reporters".
Militaire de 1960 à 1962 pendant la guerre d'Algérie, Philippe Labro reprend ensuite ses activités de journaliste pour le compte de RTL, Paris Match, TF1 et Antenne 2. Il a écrit et réalisé plusieurs films dont "Sans mobile apparent" (1971) et "Rive droite, rive gauche" (1984).
En 1983, il publie "Des cornichons au chocolat" sous le pseudonyme de Stéphanie. Vingt-quatre ans plus tard, Philippe Labro a décidé de reconnaître ce "roman caché" d'autant qu'il constitue le premier volet d'une trilogie féminine poursuivie avec "Manuella" (1999) et enfin avec "Franz et Clara" (2006).
De 1985 à 2000, il dirige les programmes de RTL pour ensuite devenir vice-président de la station (1992). Le 31 mars 2005, il lance avec Vincent Bolloré, Direct 8. Il y présente l'émission de débat "Langue de bois s'abstenir".
Auteur de nombreux romans, il reçoit le prix Interallié 1986 pour "L’Étudiant étranger" et publie en 2003 un témoignage sincère sur la dépression, "Tomber sept fois, se relever huit".
Pendant l'été 2011 puis 2012 il anime sur RTL l'émission Mon RTL à moi chaque dimanche.
Fin 2013, il publie "On a tiré sur le président", un récit-témoignage sur l'assassinat de Kennedy.
Depuis le 11 avril 2016, il présente sa chronique L'Humeur de Philippe Labro chaque lundi à 11h15 dans l'émission Le Duo de L'Info présentée par Adrien Borne et Sonia Chironi sur iTELE.
Mots clefs :
Langue : Français
Giroud, Françoise
Publié en 1991
Fayard
Livre
Fiction
Roman
Le propos de Françoise Giroud est de payer ses dettes. A l'âge où l'on se dit : « Qu'ai-je fait de ma vie ? », on s'aperçoit que ce sont les Autres qui vous ont formé et parfois déformé, qu'on leur doit qui l'on est, pour le meilleur et pour le pire, qu'une existence, ce sont des rencontres avant d'être des événements. Une série de « leçons particulières » que l'on reçoit malgré soi. « Qui m'a donné quoi ? » Ainsi Françoise Giroud s'est-elle interrogée. « Qui m'a fourni des modèles et des contre-modèles, des enseignements et des contre-enseignements, qui m'a laissé son empreinte et quelquefois sa cicatrice; que m'a-t-on, donné, que m'a-t-on transmis que j'aimerais transmettre à mon tour selon la loi de la vie ? » Paradoxalement, ce livre tourné vers autrui, écrit à mi-voix est aussi le plus personnel des récits de Françoise Giroud, comme si elle s'autorisait, cette fois, l'émotion, le regret, la blessure. Quatrième de couverture - Du cinéma au journalisme et à la politique, de Jouvet à Mauriac, de JJSS à Giscard d'Estaing, de Pierre Lazareff à Jacques Lacan, Françoise Giroud a vu et connu beaucoup de grands personnages du demi-siècle. Mais ce qui fait le charme de ces Leçons particulières c'est qu'il ne s'agit nullement d'un livre de révélations, d'anecdotes ou d'indiscrétions.
Nationalité : France
Né(e) à : Lausanne , le 21/09/1916
Mort(e) à : Neuilly-sur-Seine , le 19/01/2003
Biographie :
Françoise Giroud, née Léa France Gourdji, est une journaliste, écrivaine et femme politique française.
Née de parents turcs et juifs séfarades, elle devient un temps la secrétaire d'André Gide, puis commence une carrière dans le cinéma à Paris. Dès 1935, sous le nom de France Gourdji, elle apparaît au générique du film "Baccara" d'Yves Mirande. Puis elle devient la première femme scripte du cinéma français auprès de Marc Allégret, de Jean Renoir dont elle est l'assistante-metteur en scène à partir de 1937, puis de Jacques Becker dont elle est coscénariste puis scénariste sous le nom de Françoise Giroud.
Lors de la Seconde Guerre mondiale, elle devient agent de liaison pour la Résistance, ce qui lui vaut d'être arrêtée par la Gestapo et incarcéré à Fresnes en 1944.
En 1945, elle est engagée par Hélène Lazareff comme directrice de la rédaction du nouveau magazine "Elle". Elle le reste jusqu'en 1953, date à laquelle elle fonde "L'Express" avec son compagnon Jean-Jacques Servan-Schreiber. Elle le dirigera jusqu’en 1974 et ce, en tant que directrice de la rédaction, puis de la publication. Elle assure également le poste de présidente du groupe Express-Union, entre 1970 et 1974.
Elle s'investit également dans la vie politique. Membre du parti radical socialiste, elle soutient Mendès-France puis Mitterrand. Elle devient secrétaire d'état à la condition féminine (1974-1976) puis à la culture (1977-1979) pour Giscard d'Estaing. Françoise Giroud quitte la scène politique en 1979 et se tourne définitivement vers l’écriture. Inspirée par les ors de la République, elle écrit "La Comédie du pouvoir" (1977) puis "Le Bon Plaisir" (1983), adapté au cinéma en 1984.
En 1983, Jean Daniel lui propose d'être éditorialiste au "Nouvel Observateur" où elle écrit durant vingt ans des chroniques de télévision. Elle produit également plusieurs émissions de télévision et publie essais, biographies et romans à succès.
Françoise Giroud est la mère de la pédopsychiatre et psychanalyste Caroline Eliacheff (1947), née de son mariage avec Anatole Eliacheff, producteur de cinéma.
Mots clefs :
Langue : Français
Duperey, Anny
Publié en 1992
Seuil
Livre
Fiction
Roman
Anny Duperey a huit ans lorsque ses parents disparaissent dans un tragique accident domestique. Des années durant, elle tire "un voile noir" sur son passé et abandonne dans un coin sombre, sans même les regarder, les photos laissées par son père, le photographe Lucien Legras. Ce n'est que trente-cinq ans plus tard qu'elle les exhume enfin de leur "tiroir-sarcophage", et pose sur ce drame intime des mots d'une justesse bouleversante.
Nationalité : France
Né(e) à : Rouen , le 28 Juin 1947
Biographie :
Anny Duperey, née Annie Legras le 28 juin 1947 à Rouen, est une actrice française de théâtre et de cinéma. Elle est aussi romancière.
Après une enfance durement marquée par la mort accidentelle de ses parents lorsqu’elle avait huit ans, Anny Duperey, dont la garde est confiée à sa grand-mère paternelle et à sa tante, réussit tout de même à obtenir son BEPC et entre à l’école des Beaux-Arts.
A 17 ans, elle quitte Rouen et monte à Paris, où elle entreprend de suivre les cours Simon.
Elle se fera alors remarquer par de grandes personnalités comme Jean Meyer et Jean Mercure.
Elle fera ses premiers pas au cinéma grâce à des réalisateurs tels que Jean-Luc Godard, Michel Deville et Alain Resnais.
En 1970, elle se lance dans la comédie musicale « Attention Fragile » où elle est danseuse et comédienne.
Elle rencontre alors l’acteur Bernard Giraudeau, qui devint son mari et le père de ses enfants.
C’est au début des années 90 qu’elle décide d’écrire une autobiographie pour livrer toute la douleur liée à la mort de ses parents 35 ans plus tôt. C’est ainsi qu’est publié "Le voile noir" en 1992 qui connaît un véritable succès commercial. Après sa parution, ses lecteurs lui envoient tant de lettres qu’elle décide d’écrire un second livre "Je vous écris…" dans lequel elle répond à toutes ces lettres et reverse la moitié de ses droits d’auteurs à l’association SOS Village d’enfants dont elle est la nouvelle marraine.
Elle poursuit son travail d’écriture en publiant un autre livre "Les Chats du Hasard" (1999) dans lequel elle parle de son amour pour les chats, puis son dernier roman "Allons voir plus loin, veux tu ? " (2002) qui est encore un succès littéraire. Elle a aussi publié une anthologie où elle regroupe des textes à propos des chats ("Les chats-mots", sorti le 6 novembre 2003).
Elle est marraine de l’association SOS village d’enfants qui regroupe des fratries séparées, ainsi que SOS papas qui lutte pour les pères divorcés. Elle associe son nom à Rire médecin qui apporte un peu de joie aux enfants hospitalisés, et à l'ARC (l'association pour la recherche contre le cancer). Elle a aussi soutenu le recherche contre le cancer du sein.
Anny Duperey est une artiste complète : comédie, écriture, danse, peinture, chant, photographie, trapèze... manque-t-il quelque chose ? En plus des arts, c'est aussi un excellente cuisinière, et une très bonne couturière - elle a fait pendant longtemps ses robes et ses manteaux.
Mots clefs :
Langue : Français