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1813/2161

Autres rivages
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ROMAN BIOGRAPHIQUE

Autres rivages

Nabokov, Vladimir

Publié en 1991 Folio

Livre
Fiction
Roman

Livre

Voici l'autobiographie de Vladimir Nabokov, dans l'édition révisée et augmentée parue aux États-Unis sous le titre Speak, Memory, an Autobiography revisited et comprenant la préface inédite de sa traduction russe. De toutes ses œuvres écrites en anglais, l'auteur n'a choisi de retraduire lui-même en russe que celles qui lui tenaient particulièrement à cœur : Lolita et Autres rivages. Livre nostalgique sur une Russie disparue, Autres rivages restitue avec une magie éblouissante l'enfance de l'auteur et son exil européen : « Comme le cosmos est petit (une poche de kangourou le contiendrait), comme il est dérisoire et piteux comparé à la conscience humaine, à un seul souvenir d'un individu et à son expression par des mots ! Peut-être suis-je attaché à l'excès à mes toutes premières impressions, mais après tout je leur dois de la reconnaissance. Elles m'ont montré le chemin d'un véritable Eden de sensations visuelles et tactiles. »

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Saint-Pétersbourg , le 10/04/1899
Mort(e) à : Montreux , le 02/07/1977
Biographie :

Vladimir Vladimirovitch Nabokov (en russe : Владимир Владимирович Набоков) est un écrivain américain d'origine russe.

Il est issu d'une famille aristocratique russe. Son père est un homme politique libéral, élu à la première Douma russe après la chute du tsar en 1917. Il meurt assassiné. Protégé par sa mère, Nabokov mène une enfance heureuse et se découvre une passion pour la littérature tout en apprenant les langues étrangères.

La révolution d'Octobre 1917 et la prise du pouvoir par les bolcheviks poussent les Nabokov à l'exil. Vladimir quitte définitivement Pétrograd en 1917. En 1923, diplômé de l'université de Cambridge, il s'installe à Berlin. En 1925, il épouse Véra Slonim à la mairie de Berlin.

Ses premières œuvres sont toutes écrites en russe; son premier roman, "Machenka" (1926), lui vaut un début de célébrité parmi les émigrés russes.

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Langue : Français

1814/2161

Archives du Nord
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ROMAN BIOGRAPHIQUE

Archives du Nord

Yourcenar, Marguerite

Publié en 1997 Folio

Livre
Fiction
Roman

Livre

Comme dans Souvenirs pieux, Marguerite Yourcenar part ici à la recherche de ses origines. Commençant par l'évocation de ces terres, de ces dunes, de ces forêts, qui deviendront un jour la Flandre française, elle descend le cours du temps. L'Histoire devient comparable à une immense circulation sanguine dont l'écrivain serait le cœur toujours battant. S'abandonner à ce système romanesque créé par le Temps, c'est découvrir comment une femme d'aujourd'hui a su pénétrer le secret des siècles refermés sur eux-mêmes, pour en réveiller les destins singuliers, avec leurs passions, leurs amours, leur noblesse.

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Bruxelles (Belgique) , le 08/6/1903
Mort(e) à : Mount-Desert (États-Unis) , le 17/12/1987
Biographie :

Marguerite Antoinette Jeanne Marie Ghislaine Cleenewerck de Crayencour est une femme de lettres française naturalisée américaine en 1947.

Marguerite Yourcenar est la fille de Michel de Crayencour, dont Yourcenar est l'anagramme, et de Fernande de Cartier de Marchienne.

Sa mère meurt dix jours après sa naissance. Elle est élevée par sa grand-mère, qu'elle déteste, et par son père avec lequel elle va faire de nombreux voyages. Père et fille passent les hivers à Lille et les étés au château de Mont-Noir, propriété familiale à Saint-Jans-Cappel.

En 1929, elle publie son premier roman, "Alexis ou le traité du vain combat". Elle rencontre Grace Frick, en 1938, avec qui elle part aux Etats-Unis où elle enseigne le français et l'histoire de l'art. Après avoir pris la nationalité américaine en 1948, elle fait l'acquisition avec son amie d'une propriété sur la côte du Maine appelée «Petite Plaisance», dans l’île des Monts-Déserts (Mount-Desert Island).

Son roman "Mémoires d'Hadrien", en 1951, connaît un succès mondial et lui vaut le statut définitif d'écrivain.

En 1968, son roman "L'œuvre au Noir" paraît.

Élue à titre de membre étranger à l’Académie belge de Langue et de Littérature françaises en 1971, elle entame une enquête sur ses ancêtres, qui formera la trame de son oeuvre en trois volets intitulée "Le labyrinthe du monde", et dont le premier volume: "Souvenirs Pieux" sort en 1974.

Elle fut la première femme élue membre de l'Académie française. Élue au fauteuil de Roger Caillois le 6 mars 1980, elle fut reçue sous la coupole le 22 janvier 1981 par Jean d’Ormesson.

Ses cendres sont déposées au cimetière Brookside à Somesville, un des villages de la municipalité de Mount Desert (Etats-Unis).

Mots clefs :

Langue : Français

1815/2161

Adieu vive clarté
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ROMAN BIOGRAPHIQUE

Adieu vive clarté

Semprun, Jorge

Publié en 1998

Livre
Fiction
Roman

Livre

Ce livre est le récit de la découverte de l'adolescence et de l'exil, des mystères de Paris, du monde, de la féminité. Aussi, surtout sans doute, de l'appropriation de la langue française. L'expérience de Buchenwald n'y est pour rien, n'y porte aucune ombre. Aucune lumière non plus. Voilà pourquoi, en écrivant Adieu, vive clarté..., il m'a semblé retrouver une liberté perdue, comme si je m'arrachais à la suite de hasards et de choix qui ont fini par me composer une sorte de destin. Une biographie, si l'on préfère moins de solennité. Même si le hasard ou la chance m'avaient évité de tomber dans le piège de la Gestapo, même si mon maître Maurice Halbwachs n'avait pas agonisé dans mes bras, au block 56 de Buchenwald, j'aurais été ce garçon de quinze ans qui découvrait l'éblouissante infortune de la vie, ses joies aussi, inouïes, à Paris, entre les deux guerres de son adolescence. M'y voilà de nouveau.

Nationalité : Espagne
Né(e) à : Madrid, Espagne , le 10/12/1923
Mort(e) à : Paris, France , le 07/06/2011
Biographie :

Jorge Semprún Maura est un écrivain, scénariste et homme politique espagnol dont l'essentiel de l'œuvre littéraire est rédigé en français.

En 1937, pendant la guerre d'Espagne, sa famille s'exile en France. A Paris, après ses études secondaires, il étudie la philosophie à la Sorbonne.

En 1941, il adhère à l'organisation communiste de la Résistance des Francs Tireurs et Partisans. En 1942, il entre au Parti communiste espagnol. En 1943, il est arrêté par la Gestapo et envoyé au camp de concentration de Buchenwald. Il rentre à Paris en 1945. Jusqu'en 1952, il sera traducteur auprès de l'Unesco. A partir de 1953, il coordonne les activités clandestines de résistance au régime de Franco au nom du Comité Central du Parti communiste espagnol en exil puis il entre au Comité Central et au bureau politique.

De 1957 à 1962, il anime le travail clandestin du parti communiste dans l'Espagne de Franco sous le pseudonyme de Frederico Sanchez. En 1963, il reçoit le prix Formentor pour "Le grand voyage". En 1964, il est exclu du parti en raison de divergences sur la ligne du parti. Il se consacre alors à son travail d'écrivain et de scénariste. En 1969, il reçoit le prix Fémina pour "La deuxième mort de Ramon Mercader".

De 1988 à 1991, il est Ministre de la culture du Gouvernement espagnol. En 1994, il reçoit le Prix de la Paix des Editeurs et Libraires allemands. Le Prix Fémina Vacaresco 1994 et le Prix Littéraire des Droits de l'Homme 1995 lui ont été décernés pour "L'écriture ou la vie". Il a également reçu le prix de la ville de Weimar en 1995 et le prix Nonino (Italie) en 1999.

Il est élu à l'Académie Goncourt en 1996. Le 31 mai 2005, Jorge Semprun reçoit le second prix Dialogo décerné par l'Association d'amitié hispano-française. Il récompense le « rôle politique et intellectuel » que l'écrivain a joué « pour l'amélioration des relations » entre les deux pays.

L'œuvre romanesque de Jorge Semprun se répartit autour de quelques thèmes et des grands événements qui ont émaillé son existence. Beaucoup de ses ouvrages éminemment autobiographiques sont des témoignages, des réflexions sur la terrible expérience qu'il a vécue dans les locaux de la Gestapo à Paris, puis dans le camp de Buchenwald et sa difficile réadaptation.

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Langue : Français

1816/2161

Ciel bleu, une enfance dans le Haut Altaï
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ROMAN BIOGRAPHIQUE

Ciel bleu, une enfance dans le Haut Altaï

Tschinag, Galsan

Publié en 1996 Métailié

Livre
Fiction
Roman

Livre

Galsan Tschinag raconte son enfance dans la steppe aux confins du désert de Gobi, dans les terres du Haut-Altaï. Vivant sous la yourte au sein d'une famille d'éleveurs de moutons, l'enfant découvre le monde à travers sa relation avec Arsilang son chien, dont les aventures ouvrent et ferment le livre. L'exotisme est ici total et actuel. Le groupe familial se déplace en fonction des pâturages et des saisons, on monte les yourtes et on rencontre les gens. Les enfants ont une place bien définie que vient troubler l'obligation de scolarisation imposée par le gouvernement communiste. Mais il y a toujours les vacances pour retrouver la grand-mère choisie et adoptée par l'enfant, pour jouer dans la montagne avec son chien et parcourir à cheval ces étendues sans fin où le galop sert aussi à mesurer l'espace et le temps.

Nationalité : Mongolie
Né(e) à : Oulan-Bator , le 26/12/1944
Biographie :

Galsan Tschinag (de son véritable nom Irgit Schynykbaj-oglu Dshurukuwa) est un auteur mongol écrivant en langue allemande.

Il descend d'une famille chamans touva et passe son enfance dans les steppes. Après avoir passé son bac dans sa ville natale, il se rend à Leipzig en RDA en 1962 grâce à un programme d'échanges entre pays communistes de l'Est.

Il y étudie la germanistique et Karl Marx à l'université puis écrit un mémoire sur Erwin Schrittmatter.

En 1968 il retourne en Mongolie en tant que professeur d'allemand à l'université d'état de sa région d'origine.

En 1976 il lui est interdit d'exercer son métier pour des raisons politiques. Il devient alors commentateur et lecteur dans une maison d'édition et traducteur jusqu'en 1987. Il est maître de conférences 12 heures par jour dans les quatre universités de Mongolie. Son activité principale est écrivain jusqu'en 1991.

Aujourd'hui il vit principalement à Oulan-Bator avec sa famille, mais voyage beaucoup dans les pays germanophones.

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Langue : Français

1817/2161

Ma part d'ombre
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ROMAN BIOGRAPHIQUE

Ma part d'ombre

Ellroy, James

Publié en 1999 Rivages

Livre
Fiction
Roman

Livre

Ma Part d'ombre est le récit d'une double enquête que mène Ellroy sur l'assassinat de sa mère, tuée le 22 juin 1958, et sur sa propre vie d'enfant orphelin, d'adolescent perturbé et d'écrivain hanté. Voyage à travers ses souvenirs les plus secrets, ce livre est aussi un reportage sur le crime en Amérique, et en particulier les meurtres de femmes, d'autant plus saisissant qu'Ellroy a travaillé aux côtés d'un policier de la brigade criminelle de Los Angeles, Bill Stoner, qui a tissé des liens de plus en plus forts avec l'auteur au fil des mois. " Ma Part d'ombre, infinie catharsis autant que cri d'amour. " (Antoine de Gaudemar, Libération) " La matière est brûlante : chauffée à blanc par l'urgence du rythme, les saccades de la prose, l'avidité voyeuriste du regard, l'accumulation compulsive et la précision des détails. " (Michel Abescat, Le Monde)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Los Angeles (Californie) , le 04/03/1948
Biographie :

Lee Earle Elroy naît à Los Angeles, ville tour à tour bien-aimée et haïe, le 4 mars 1948, au sein d'un couple désuni.

Sa mère divorce et prend James avec elle. Mais elle est assassinée alors qu'il n'a que dix ans. Son meurtre reste encore aujourd'hui non élucidé.

Pour le petit garçon, le choc est inexprimable. Il commence à errer entre le collège et la rue où il sympathise avec de petits délinquants. Ellroy s'adonne en toute quiétude à l'alcool et aux drogues. Pendant près de dix ans, il vit, dans la rue sans domicile régulier, de petits boulots, de larcins et de cambriolages. Mais sa santé se rappelle à lui sous la forme d'un abcès au poumon. Mis au pied du mur, il doit choisir et opte finalement pour un retour dans les clous.

Cet adorateur des romans et des films noirs commence alors à écrire. "Le Dahlia Noir", premier volume du "Quatuor de Los Angeles", lui apporte le succès à sa parution en 1987. En reprenant l'histoire d'Elizabeth Short, assassinée à L.A. en 1947, Ellroy met en forme son propre cauchemar qui le poursuit depuis l'assassinat de sa mère.

Par la suite, Ellroy, publie les trois autres volets de sa tétralogie sur le Los Angeles des années 40-50 : "Le Grand Nulle Part", "L.A. Confidential" et "White Jazz". Puis, une trilogie mêlant noir et histoire politique des États-Unis ("American Tabloid", "American Death Trip", "Underworld USA"), ainsi que deux autobiographies, "Ma part d'ombre" et "La Malédiction Hilliker." Il planche actuellement sur une seconde tétralogie de Los Angeles, réunissant nombre des personnages de ses précédentes sagas, plus jeunes, durant la seconde guerre mondiale à la cité des Anges. Elle est initiée par son dernier roman en date, "Perfidia".

Mots clefs :

Langue : Français

1818/2161

Vivre avec une étoile
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ROMAN BIOGRAPHIQUE

Vivre avec une étoile

Weil, Jiri

Publié en 1996

Livre
Fiction
Roman

Livre

J'ai cousu les branches, il y en avait six, et l'inscription en langue étrangère se détachait toute contournée et bossue. J'ai regardé dans mon bout de miroir, l'étoile criait à l'aide ou lançait un signal d'alarme. Je me suis dit, il va falloir s'habituer à se promener avec ce truc, ça va être plutôt difficile... et je me sentais seul au milieu des autres, complètement seul... Les gens gardaient leurs distances, je n'étais plus des leurs... Et Joseph Roubicek, le narrateur, va nous dire ce que signifie vivre avec une étoile. Dans une ville sans nom, entouré d'ennemis qui n'en ont pas davantage, un homme peu à peu devient un non-homme, broyé par la haine qui les environne, lui et les siens, et par l'impitoyable bureaucratie mise à son service. Comme le souligne si bien Philip Roth dans sa préface, Jiri Weil partage avec Isaac Babel "la capacité d'écrire sur la barbarie et la douleur avec un laconisme qui semble être en soi le commentaire le plus féroce qu'on puisse faire sur ce que la vie a de pire à offrir...". On n'oubliera jamais ce livre exceptionnel, enfin traduit en français, ces pages "nées dans la rage et les larmes" qui constituent un des plus grands textes jamais écrits sur la Shoa...

Nationalité : République tchèque
Né(e) à : Praskolesy , le 6/08/1900
Mort(e) : 1959
Biographie :

Jiří Weil est né le 6 août 1900, à Praskolesy près de Horovice en Bohême, dans une famille de Juifs orthodoxes. Son père possède une petite usine. Il finit ses études secondaires en 1919 Jiří Weil étudie les langues slaves et la littérature comparée à l'Université Charles de Prague. Encore étudiant, il commence déjà à écrire et à traduire des textes. Il publie un premier roman Mesto sous le pseudonyme de Jiří Wilde. Il fait partie de cercles de jeunes intellectuels de gauche, comme le mouvement Devětsil qui réunit les artistes les plus talentueux de l'avant-garde tchèque. en 1921, il adhère au parti communiste tchèque et occupe rapidement de hautes fonctions chez les jeunes communistes. Il devient journaliste au sein de la presse communiste tchécoslovaque de 1922 à 1931. Il publie son premier article dans le quotidien Rudé Právo sur la vie culturelle en Union soviétique. Il poursuit en même temps son travail de traducteur de russe en tchèque avec les œuvres de Boris Pasternak, Vladimir Lugovskoy, Vladimir Maïakovsky et Marina Tsvetaeva. Il travaille ensuite à l'ambassade soviétique à Prague.
Jiří Weil s'installe en URSS en 1933 et devient journaliste et traducteur des classiques marxistes-léninistes aux éditions du Komintern à Moscou. Mais il est victime des purges staliniennes en 1934. Il est exilé au Kazakhstan. De retour en Tchécoslavaquie en 1935, Jiří Weil rapporte un témoignage sévère sur ses expériences soviétiques dans deux romans, "De Moscou à la frontière" '1937) et La cuiller en bois (1938), un des premiers livres parlant du goulag. En 1938, il travaille pour le musée juif de Prague. après la signature des Accords de Munich, les 29 et 30 septembre 1938, des amis lui proposent de partir au Royaume-Uni, il refuse.
En 1938 et 1939, la partie tchèque de la Tchécoslovaquie est occupée par les nazis. Jiří Weil est pourchassé en tant que communiste mais surtout en tant que juif. Il prend alors conscience de sa judéité. En 1942, lorsqu'il doit être déporté, il fait croire à son suicide. Il passe alors à la clandestinité. Grâce à des amis de la résistance, il parvient à survivre. durant cette période. L'expérience de la clandestinité mais surtout sa condition d'un être inférieur ne cessent alors de le hanter jusqu'à sa mort. Elle lui inspire un de ses plus grand romans "Vivre avec une étoile" publié en 1949.
Entre 1945 et 1948, Jiří Weil réintégre la vie culturelle de la Tchécoslovaquie. Il dirige la revue Li

Mots clefs :

Langue : Français

1819/2161

Seules les larmes seront comptées
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ROMAN BIOGRAPHIQUE

Seules les larmes seront comptées

Bianciotti, Hector

Publié en 1991 Folio

Livre
Fiction
Roman

Livre

Parvenu à l'heure des bilans, le narrateur, directeur d'hôpital, se souvient que, trente ans auparavant, on avait exhibé devant les étudiants, dans un amphithéâtre déjà vétuste, aujourd'hui disparu, sa mère, presque mourante, un écriteau sur la poitrine. Et d'autres souvenirs reviennent qui font affleurer quelques figures d'Argentins : Gabriel, le kinésithérapeute aveugle, Nicolas, le frère, et même Eva Perón, haranguant du haut d'un tracteur une foule de miséreux. Mais très vite, sur la scène de la mémoire, c'est l'extravagant M. Moralès qui s'impose. Ancien grand couturier, tour à tour avide d'absolu et succombant à l'abjection, il entraîne dans son sillage un cortège d'excentriques. Seul le souvenir de la mère, une femme aux yeux gris, pénétrée de la sagesse des humbles, revient apaiser le tumulte de la mémoire. Et les ombres, enfin, peuvent se dissiper.

Nationalité : Argentine
Né(e) à : Cálchin Oeste, Argentine , le 18 /03/1930
Mort(e) à : Paris , le 12/06/2012
Biographie :

Originaire de 'La Pampa', Hector Bianciotti commence en 1945 à étudier la langue française en confrontant quelques textes en prose de Paul Valéry à leur traduction espagnole.

En février 1955, il quitte l'Argentine et, après des escales en Italie et en Espagne, il arrive à Paris. Il rédige alors des rapports de lecture pour les éditions Gallimard puis devient journaliste littéraire au Nouvel Observateur. D'abord écrivain dans sa propre langue, il n'écrit plus qu'en français à partir de 1982.

En 1977, il reçoit le prix Médicis étranger pour 'Le Traité des saisons', puis le prix du Meilleur livre étranger, en 1983, pour 'L' Amour n'est pas aimé'. En 1985, le prix Femina lui est décerné pour son premier roman français, 'Sans la miséricorde du Christ'. Pour l'ensemble de son oeuvre, il obtient le prix Prince Pierre de Monaco en 1993 et le Prix de la langue de France en 1994.

Il est, en outre, critique littéraire pour 'Le Monde', et est élu à l'Académie française, le 18 janvier 1996, au fauteuil d'André Frossard.

Mots clefs :

Langue : Français

1820/2161

Mes années d'enfance
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ROMAN BIOGRAPHIQUE

Mes années d'enfance

Fontane, Theodor

Publié en 1996

Livre
Fiction
Roman

Livre

Les souvenirs d’enfance ont toujours un charme qui parle à notre cœur mais quand celui qui les écrit est un grand écrivain, ils deviennent un témoignage capital sur son œuvre. Theodor Fontane a passé ses jeunes années, au bord de la mer Baltique dans une petite ville du nord de l’Allemagne, où son père, après de mauvaises affaires, avait acheté une pharmacie. Même s’il s’agit pour nos Berlinois d’une sorte d’exil, la vie dans cette province reculée ne manque pas de pittoresque et le petit Fontane pour sa part y découvre une nouvelle liberté que la rude beauté du paysage teinte de poésie. Il s’en souviendra dans Effi Briest, et l’on retrouve dans la description de la maison paternelle et de la vie quotidienne du bourg l’atmosphère si particulière de son plus célèbre roman. Theodor Fontane (1819-1898) fut, au dix-neuvième siècle, le représentant allemand du roman réaliste. Peintre de la société allemande comme Balzac le fut de la française, il est, par la subtilité de ses analyses psychologiques, par ses thèmes (le couple, l’adultère), beaucoup plus proche de la sensibilité moderne et de nos préoccupations actuelles

Nationalité : Allemagne
Né(e) à : Neuruppin , le 30/12/1819
Mort(e) à : Berlin , le 20/09/1898
Biographie :

Issu d'une famille de huguenots français ayant fui la France après la révocation de l’Édit de Nantes, Theodor Fontane est un écrivain allemand qui a célébré dans ses écrits le charme du Brandebourg provincial.

C'est l'un des principaux représentants allemands du réalisme en littérature. Son talent se révèle surtout dans l'art de restituer les conversations privées (causeries) où les personnages de ses romans, tout en respectant les conventions sociales, dévoilent malgré eux leurs propres penchants et leurs ambitions personnelles.

Très jeune, il commence à écrire: il n'a que vingt ans quand ses premiers poèmes sont publiés. Dans des vers qu'il reniera plus tard, il chante la liberté, les vertus populaires et dénonce les méfaits de la classe aristocratique. Plus tard, au sein d'un cercle littéraire nommé Le Tunnel sur la Spree, consacrée aux oeuvres humoristiques, il composera des balades patriotiques.
C'est dans les vingt dernières années de sa vie qu'il compose les dix-sept romans et nouvelles qui fondent sa réputation. Effi Briest, le seul de ses romans qui rencontra un grand succès de son vivant, est publié en 1895.

Effi Briest a été adapté au cinéma en 1974, réalisé par Rainer Werner Fassbinder, avec Hanna Schygulla et Wolfgang Schenck.

Günter Grass a fait de lui le personnage principal (personnage tant réel qu'imaginaire) de son roman Toute une histoire.

Mots clefs :

Langue : Français

1821/2161

Le procès du rêve
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ROMAN BIOGRAPHIQUE

Le procès du rêve

Oldenbourg, Zoé

Publié en 1991 Folio

Livre
Fiction
Roman

Livre

S'il s'agit ici de souvenirs, ce n'est pas de l'autobiographie à proprement parler. C'est peut-être une méditation sur les rapports entre rêve, réalité, création romanesque et rapports humains, et sur ce qu'il y entre de vérité et de mensonge. Le personnage central est le père de l'auteur du livre. Il s'agit donc d'une confession où l'auteur s'est profondément engagé, révélant un conflit assez étrange et qui tourne au tragique. Il s'agit bien d'un procès. Le procès d'un rêveur. Le père de l'auteur, homme d'une grande capacité intellectuelle, et doué d'une imagination prodigieuse, a depuis son enfance vécu une double vie, plongé dans les fantasmes de la création de fictions, préférant les fantômes - le fantôme - de son roman, jamais terminé, à la réalité. Cela n'est pas un règlement de comptes.

Nationalité : Russie
Né(e) à : Saint-Petersbourg , 1916
Mort(e) à : Paris , le 08 /11/2002
Biographie :

Zoé Oldenbourg, née à Saint-Pétersbourg, est venue en France à l'âge de neuf ans. Elle a été peintre avant de devenir romancière et historienne.
Elle a reçu le prix Femina en 1953 pour La Pierre angulaire et a été appelée à siéger dans le jury qui l'avait couronnée, ainsi que dans le jury du Grand Prix du Roman de la ville de Paris.
Son œuvre d'historienne et de romancière a été souvent inspirée par le Moyen Âge : Argile et cendres (1946), La Pierre angulaire (1953), Le Bûcher de Montségur (1959), Les Brûlés (1960), Les Cités Charnelles (1961), Les Croisades (1965) et La Joie des pauvres (1970). Zoé Oldenbourg a aussi publié des livres de souvenirs : Visages d'un autoportrait en 1977 et Le Procès du rêve en 1982. Elle sait également être un peintre du temps présent, comme l'a montré La Joie-souffrance qui fait revivre la communauté des Russes exilés à Paris entre les deux guerres.
Je suis […] un écrivain d'Histoire, c'est à dire tourné vers l'Histoire. Non pas historien ; romancier. Historien aussi, à l'occasion. J'aime le fait historique pour sa beauté propre, en dehors de toute référence au présent. Zoé Oldenbourg, Visages d'un autoportrait, Gallimard, 1977

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Langue : Français

1822/2161

Olivier et ses amis
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ROMAN BIOGRAPHIQUE

Olivier et ses amis

Sabatier, Robert

Publié en 1993 Albin Michel

Livre
Fiction
Roman

Livre

Renouant avec la veine qui a fait le succès des Allumettes suédoises et de David et Olivier, Robert Sabatier nous conduit ici, une fois encore, dans le « village » montmartrois des années 30 où il a grandi. Nous retrouvons, un peu plus jeunes, Olivier, Capdeverre, Loulou et des dizaines d'autres, entre l'école et la maison, entre les aventures du coin de la rue et les aventures des illustrés l'enfance, ses bonheurs, ses rêves, ses rires. Autour d'eux, les grands : Fil de fer le clochard mythomane, la belle Lucienne montrant fièrement le coup de couteau donné par son homme... La gouaille et les couleurs du vieux Paris revivent dans ces pages tour à tour émouvantes et drôles, au fil de saynètes ressurgies du souvenir, imprégnées de tendresse et de mélancolie.

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 17/08/1923
Mort(e) à : Boulogne-Billancourt , le 28/06/2012
Biographie :

Robert Sabatier est un écrivain et poète français.
Il a écrit des romans, des essais, des recueils d'aphorismes et de poésies. Il a été élu à l'Académie Goncourt en 1971, ainsi qu'à l'Académie Mallarmé. Il est l'auteur d'une Histoire de la Poésie française. Élevé à Montmartre, puis dans le quartier du Canal Saint-Martin dans les années 30, il a raconté son enfance dans les séries du "roman d'Olivier", dont les Allumettes Suédoises, porté à l'écran par Jacques Ertaud, assura un important succès de librairie (3 millions d'exemplaires vendus à ce jour), avec ses épisodes les plus récents comme Olivier 1940 et les Trompettes Guerrières. Les années secrètes de la vie d'un homme, traduit en allemand et en suédois sous le titre d'"Ego", mais aussi Diogène et le Traité de la Déraison Souriante révèlent un auteur plus grave, proche davantage de Cioran que de Mac Orlan.
Il travaille dans le milieu de l'édition depuis 1950, aux Presses universitaires de France, puis en tant que Directeur de publication aux éditions Albin Michel jusqu'en 1971. Vers 1978, il réalise un enregistrement en 33 tours où il récapitule déjà sa carrière d'auteur.
Il est décédé, à l'âge de 88 ans, le 28 juin 2012.

Mots clefs :

Langue : Français

1823/2161

La traversée
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ROMAN BIOGRAPHIQUE

La traversée

Labro, Philippe

Publié en 1996

Livre
Fiction
Roman

Livre

«La maladie qui m'a conduit à la réanimation m'a amené plus loin que la réa, bien au-delà du cap Horn, dans ce qu'il convient d'appeler une expérience de mort approchée.Au cours de cette traversée, j'ai vu et entendu toutes sortes de choses. Des monstres, des anges, des paysages et des visages, du vide et du trop-plein, de la compassion, de l'horreur et de l'amour. Aux prises avec un bouleversement constant du temps et de la durée ; quand les jours et les nuits n'avaient plus aucun sens, aucune construction ; lorsque je perdais tout repère ; lorsque je revoyais des moments de ma vie ancienne et de ma vie à venir. Lorsque deux Moi-même s'affrontaient en un dialogue permanent, quand l'un de ces deux Moi disait :. - Tu vas mourir, laisse aller, c'est foutu, tandis que l'autre Moi répliquait :. - Non, bats-toi, il faut vivre.».

Nationalité : France
Né(e) à : Montauban , le 27/08/1936
Biographie :

Philippe Labro est un écrivain, journaliste, réalisateur français et également auteur de chansons (pour Johnny Hallyday, pour qui il écrit tout un album en 1971, "Flagrant délit").

À 18 ans, il part étudier en Virginie. Il en profite pour voyager à travers tous les États-Unis. De retour en Europe, il devient reporter à Europe 1 et à France Soir grâce à l'émission de Pierre Laforêt, intitulé "La Coupe des Reporters".

Militaire de 1960 à 1962 pendant la guerre d'Algérie, Philippe Labro reprend ensuite ses activités de journaliste pour le compte de RTL, Paris Match, TF1 et Antenne 2. Il a écrit et réalisé plusieurs films dont "Sans mobile apparent" (1971) et "Rive droite, rive gauche" (1984).

En 1983, il publie "Des cornichons au chocolat" sous le pseudonyme de Stéphanie. Vingt-quatre ans plus tard, Philippe Labro a décidé de reconnaître ce "roman caché" d'autant qu'il constitue le premier volet d'une trilogie féminine poursuivie avec "Manuella" (1999) et enfin avec "Franz et Clara" (2006).

De 1985 à 2000, il dirige les programmes de RTL pour ensuite devenir vice-président de la station (1992). Le 31 mars 2005, il lance avec Vincent Bolloré, Direct 8. Il y présente l'émission de débat "Langue de bois s'abstenir".

Auteur de nombreux romans, il reçoit le prix Interallié 1986 pour "L’Étudiant étranger" et publie en 2003 un témoignage sincère sur la dépression, "Tomber sept fois, se relever huit".

Pendant l'été 2011 puis 2012 il anime sur RTL l'émission Mon RTL à moi chaque dimanche.

Fin 2013, il publie "On a tiré sur le président", un récit-témoignage sur l'assassinat de Kennedy.
Depuis le 11 avril 2016, il présente sa chronique L'Humeur de Philippe Labro chaque lundi à 11h15 dans l'émission Le Duo de L'Info présentée par Adrien Borne et Sonia Chironi sur iTELE.

Mots clefs :

Langue : Français

1824/2161

Mes parents
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ROMAN BIOGRAPHIQUE

Mes parents

Guibert, Hervé

Publié en 1994 Folio

Livre
Fiction
Roman

Livre

Pourquoi la grand-tante Louise saccage-t-elle l'appartement de sa sœur Suzanne ? Quels sont ces documents qu'elle cherche, et que contiennent ces liasses de papiers qu'elle brûle finalement dans la cuisinière ? Concernent-ils vraiment, comme le prétend Suzanne, une infamie qu'aurait commise la mère, trente ans plus tôt ? Comment se fait-il qu'au même moment le père ait dû précipitamment quitter Nice, abandonnant un cabinet de vétérinaire, un voilier, une Ford verte, une fiancée et deux chevaux, pour se retrouver à Paris sans chaussettes de rechange ? Quel est ce chantage que mettent en train les parents du petit Hervé pour extorquer l'argent de la famille ? Et où est caché cet or qu'on n'en finit pas d'enterrer et de déterrer, dont on n'a jamais pu se servir, sinon pour se plaindre qu'il soit encrassé ? D'ailleurs ce trésor trop tard obtenu n'a-t-il pas un rapport avec le cancer de la mère, qui suit de peu l'héritage ? N'y a-t-il donc rien de pire au monde, pour des parents, que d'avoir un fils soucieux de la vérité ?

Nationalité : France
Né(e) à : Saint-Cloud , le 14/12/1955
Mort(e) à : Clamart , le 27/12/1991
Biographie :

Hervé Guibert est un journaliste, romancier et photographe.

Au départ, il rêvait d'être cinéaste. A 17 ans, recalé au concours de l'Idhec, il se rabat sur la photo, expose et publie plusieurs ouvrages.

Après quelques faux pas vers la carrière de comédien, qui lui font rencontrer Patrice Chéreau - plus tard, il écrira avec lui le scénario de L'Homme blessé - à 21 ans, il intègre la rédaction du Monde, critique à la rubrique photographie pendant huit ans.

Petit prince aux dons multiples, il n'a que 21 ans quand il publie, en 1977, grâce à Régine Deforges, son premier livre, "La Mort propagande".

Écrivain précoce, il est remarqué très vite par la critique et suivi par un noyau de lecteurs qui saluent son audace et sa férocité.

Après plusieurs livres au succès d'estime, il atteint la gloire en 1990 en révélant son sida dans A l'ami qui ne m'a pas sauvé la vie. Ce roman sera le premier d'une trilogie, composée également du Protocole compassionnel et de l'Homme au chapeau rouge. Dans ces derniers ouvrages, il décrit de façon quotidienne l'avancée de sa maladie.

Homosexuel, atteint du sida, suicidé à 36 ans, Hervé Guibert a placé la maladie au cœur de son œuvre.

Mots clefs :

Langue : Français