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Montet-Toutain, Karen
Publié en 2006
M. Lafon
1 vol. (277 p.)
Livre
Fiction
Roman
16 décembre 2005. Karen Montet-Toutain, professeur en arts appliqués, est poignardée en pleine classe par un de ses élèves. Des mois plus tard, elle ne s'est toujours pas remise de cette agression. Parce qu'il n'y a pas que les coups de couteau : il y a une vocation fracassée et des illusions perdues. Karen avait choisi d'enseigner dans ces lieux difficiles que sont les lycées professionnels, et, comme nombre de ses collègues qui croient encore à leur mission, elle y mettait tout son enthousiasme et son savoir-faire. Mais à quoi bon, quand on sait que sur le plan administratif, l'objectif est surtout de se débarrasser au plus vite de ces jeunes gens à problèmes, quitte à leur délivrer, pour faire de la place, des diplômes non-mérités qui les vouent irrémédiablement au chômage ? A quoi bon quand, malgré leurs mises en garde, on ne protège pas les enseignants contre les menaces dont ils font l'objet ? Karen Montet-Toutain n'a pas écrit ce livre pour nous faire pleurer sur son sort, mais pour nous alerter. Si l'on continue de traiter par le mépris à la fois cette jeunesse aux abois et les professeurs qui tentent de l'ouvrir à d'autres horizons que ceux de la délinquance, c'est toute la société qui se retrouvera en danger.
Nationalité : France
Biographie :
Le 16 décembre 2005, Karen Montet-Toutain, professeur d'arts plastiques au lycée Louis-Blériot à Etampes (Essonne), est agressée en classe par l'un de ses élèves.
Mots clefs :
Langue : Français
ISBN : 2-7499-0473-0
EAN : 9782749904733
Kaufmann, Jean-claude
Publié en 2006
Pocket
Livre
Fiction
Roman
Elles sont de plus en plus nombreuses, dans nos sociétés modernes, à vivre seules. Voie difficile pour ces femmes défiant une norme sociale qui les destinait au couple et à la famille. Choix diffus qui ne s'effectue pas en une fois et traduit souvent un attachement progressif à l'indépendance que leur a fait goûter cette période de leur existence. Derrière ces vies en solo se dissimulent moins la détresse et la révolte qu'un sentiment de fragilité, l'expérience d'une identité en question. Avant-gardistes timides et involontaires, ces femmes avancent à petits pas sur une trajectoire d'autonomie dont nul sociologue n'est capable de donner l'équation mais dont tous s'accordent à reconnaître l'importance : elles sont "dans l'œil du cyclone" de la dynamique de l'individualisation. Et le "Prince charmant" dans tout cela ? Figure masculine très présente dans l'imaginaire de la femme seule, il n'a toutefois plus pour vocation de libérer sa bien-aimée de la solitude ; il l'accompagne au contraire dans son itinéraire indépendant. La Cendrillon d'aujourd'hui se sert de ses rêves pour rester à distance de tous les carrosses que lui propose la société, de peur de se réveiller un beau matin enfermée dans une simple citrouille. Après La Trame conjugale, Corps de femmes, regards d'hommes et Le Cœur à l'ouvrage, Jean-Claude Kaufmann, poursuit dans cet ouvrage sa lecture en finesse du passionnant roman de la société contemporaine. --Émilio Balturi
Nationalité : France
Né(e) à : Le Mans , le 12/04/1948
Biographie :
Jean-Claude Kaufmann est un sociologue français.
Spécialiste de la vie quotidienne, il a ensuite replacé ses premières analyses dans la problématique plus large de l'identité, qu'il a de ce fait contribué à renouveler.
Il travaille aussi, dans le cadre général de ses recherches au CNRS, sur la socialisation et la subjectivité.
Il est admis au Centre national de la recherche scientifique (Centre de recherche sur les liens sociaux, Université Paris Descartes - Sorbonne) en 1977. Il soutient sa thèse en 1978. Chargé de recherche et d'études, il est directeur de recherche CNRS depuis 2000.
Il est l'auteur de nombreux livres sur le couple et la vie quotidienne, qui ont connu un large succès et ont été traduits en quinze langues.
En 1976, il rencontre Marie-Françoise, sa future femme, ex-enseignante en biologie. Ils se marient en 1982 et ont deux garçons. Ils habitent Saint-Brieuc.
Mots clefs :
Langue : Français
London, Jack
Publié en 1999
Livre
Fiction
Roman
1902. London, déguisé en clochard, se perd pendant trois mois dans les bas-fonds de Londres, et en rapporte ce témoignage terrifiant. Loin des avenues de l'aventure, mais au plus près des réalités d'un siècle qui, décidément, commençait sous de bien sinistres couleurs. Durant l'été 1902 , jack London descend au cœur des ténèbres de l'empire le plus puissant de la planète pour y vivre le quotidien des pauvres de l'East End de Londres . Le récit qu'il en rapporte est effrayant . faim , alcoolisme , violence , maladie et survie sont les conditions de ces prolétaires que le mécanisme même de la charité maintient dans la misère . Une famille , dans une pièce , déplace le cadavre d'un nouveau-né afin de faire de la place aux vivants . Ailleurs , une mère vend des bonbons triés par son fils tuberculeux . dans cet expérience digne de Dante , London fait ce que Stevenson rêvait de faire , non pas un témoignage , mais une immersion dans un monde où les hommes ont perdu jusqu'à l'idée de révolte .
Nationalité : États-Unis
Né(e) à : San Francisco , le 12/01/1876
Mort(e) à : Glen Allen, Californie , le 22/11/1916
Biographie :
Jack London, de son vrai nom John Griffith Chaney, est un écrivain, auteur de romans et nouvelles d'aventures, de récits autobiographiques et d'essais.
Sa mère, Flora Wellman, abandonnée par son amant qui ne voulait pas d'enfant, tente de se suicider. Quelques mois après, elle épouse John London, un veuf, père de deux enfants. Plus tard, pour le distinguer de ce père, on appellera l'enfant Jack. Flora est spirite et donne des leçons de piano. Jack exerce de nombreux petits boulots, tels pilleur d’huîtres, travaille dans la patrouille de pêche, fréquente les voyous du port d’Oakland, découvre l’alcool.
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Langue : Français
Momaday, N.scott
Publié en 1997
Folio
Livre
Fiction
Roman
"En un sens, Le chemin de la Montagne de Pluie est avant tout l'histoire d'une idée, celle que l'homme se fait de lui-même, idée qui retrouve dans le langage son existence primitive et essentielle. La tradition orale qui l'a préservée a subi les assauts du temps. Il n'en subsiste que des bribes: mythologie, légendes, traditions et ouï-dire - mais l'idée elle-même demeure aussi primordiale et entière que jamais. C'est là le miracle.". Dans ce livre, Momaday raconte les mythes des indiens kiowas tels qu'ils les a appris de sa grand-mère.
Nationalité : États-Unis
Né(e) le : 27 févr. 1934
Biographie :
Navarre Scott Momaday, né le 27 février 1934 est un romancier, poète et universitaire américain d'origine amérindienne.
En 1968, son roman La maison de l'aube (House Made of Dawn en titre original) marque la naissance d'une littérature amérindienne, ouvrant la voie à d'autres auteurs comme Louis Owens ou James Welch.
En 1969, l'année où il commence ses cours comme professeur associé d'anglais et de littérature comparée à l'Université de Californie à Berkeley, il gagne le prix Pulitzer de la meilleure fiction pour son roman House Made of Dawn, publie des écrits autobiographiques The Way to Rainy Mountain et est initié dans la Kiowa Gourd Dance Society. The Way to Rainy Mountain rencontre avec le temps le même succès que House Made of Dawn dans les milieux littéraires à travers le monde. En France, c'est Yves Berger, directeur chez Grasset qui le fera connaître ainsi que d'autres auteurs américains d'origine indienne. Scott Momaday écrira également quelques biographies de chefs indiens, transmises jusque là par tradition orale et écrira avec Vine Deloria, d'origine Sioux, un pamphlet sur les politiques américaines, Custer est mort pour vos péchés.
Nomaday lui même sera toujours partagé entre ces deux mondes, prenant autant de plaisir à participer aux danses Kiowa qu'à être membre de l'American Academy of Arts and Sciences.
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Langue : Français
Pankiewicz, Tadeusz
Publié en 1998
Actes sud
Livre
Fiction documentaire
Roman
La Pharmacie du ghetto de Cracovie est un témoignage exceptionnel sur la Shoah. Celui d'un "aryen" qui, grâce à un concours de circonstances extraordinaires, demeura volontairement le seul pharmacien en poste dans le ghetto fermé de Cracovie instauré par les nazis. S'obligeant à noter jour après jour ce qui arrivait aux "clients" de son officine située au milieu de ce no man's lans, Tadeusz Pankiiewicz tint ainsi la chronique du ghetto depuis sa création, le 3 mars 1941, jusqu'à sa liquidation, les 13 et 14 mars 1943. Tout est donc vu depuis la pharmacie où la "clientèle" a la possibilité de venir discuter, d'échapper un temps à l'horreur ambiante, et très vite, c'est l'évidence : ici la mort naturelle n'existe pas, elle est toujours violente. On apprend pas grand-chose de l'activité commerciale du chroniqueur - les Juifs n'ayant pas le droit d'avoir de l'argent ne peuvent rien acheter -, si ce n'est qu'il fournit des médicaments à un camps des environs. Par ailleurs, la pharmacie est le seul endroit où l'on trouve de l'alcool, et nombreux sont ceux qui viennent s'y enivrer quand ce n'est pas s'y procurer du poison. Mélange de notes prises sur le vif et de brèves réflexions plus tardives, cette chronique évoque le temps des faux espoirs, des humiliations et des déportations jusqu'à l'horreur des derniers jours du ghetto, décrite avec une précision insoutenable, les événements se produisant le plus souvent à quelques mètres seulement de l'auteur. Violent et terrifiant, ce livre montre que l'anéantissemen des Juifs de Pologne perpétré par les troupes hitlériennes fut une perte irréparable. C'est ce qu'avait compris Tadeusz Pankiewicz, honoré du titre de Juste parmi les nations par les autorités israéliennes pour son action - dont il ne fait jamais personnellement mention - en faveur des habitants du ghetto.
Nationalité : Pologne Né(e) à : Samborz , le 21/11/1908 Mort(e) le : 5/11/1993 Biographie : Tadeusz Pankiewicz (né le 21 novembre 1908 à Samborz et mort le 5 novembre 1993), est un pharmacien polonais qui a tenu la seule pharmacie du Ghetto de Cracovie pendant la Seconde Guerre mondiale. Il fit des études supérieures à l'Université Jagellonne de Cracovie. Sa boutique se trouvait en plein milieu du ghetto. Tadeusz Pankiewicz fut le seul non-Juif à rester dans le ghetto, à tenir ouverte sa pharmacie et à aider activement les Juifs jusqu'au jour de la liquidation. Il a relaté son expérience dans un livre (La Pharmacie du ghetto de Cracovie). Cette pharmacie abrite aujourd'hui le musée du Ghetto dans le quartier de Podgórze à Cracovie. Le mémorial de Yad Vashem l'a reconnu comme Juste parmi les nations en 1983.
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Langue : Français
ISBN : 2-7427-1564-9
EAN : 9782742715640
Rigoni Stern, Mario
Publié en 1998
Robert Laffont
Livre
Fiction
Roman
" Quoique né en 1921, Mario Rigoni Stern a consacré l'essentiel de son œuvre à la description critique de la guerre de 14. Témoin indirect, mais non moins bien informé, il a recueilli les récits de son père, de sa famille, de son entourage pour construire un univers dominé par l'antimilitarisme. Sa capacité de tenir au jour le jour la chronique des soldats enrôlés dans un drame inutile a fait de lui un romancier très singulier, placé à mi-chemin de la fiction et de l'Histoire, ou, serait-on tenté d'écrire, de l'histoire avec un petit " h ". Curieusement, ses textes sont intemporels, dans la mesure où ce que vivaient des garçons de vingt ans en 1914 n'est pas loin de ce que vivent à travers le monde toutes les victimes de la barbarie des nations. En s'attachant à des êtres ordinaires, meurtris, Rigoni Stern donne à ses livres une valeur universelle, qui n'en est que plus frappante. Inutile de préciser que L'Année de la victoire doit être lu par antiphrase. "
Nationalité : Italie
Né(e) à : Asiago , le 01/11/1921
Mort(e) à : Asiago , le 16/06/2008
Biographie :
Mario Rigoni Stern est un des romanciers italiens les plus populaires, tout en jouissant d’un large succès critique.
Il est né dans la province de Vicence, sur le plateau d’Asiago qui fut le théâtre de terribles combats lors de la Première Guerre mondiale (Fritz Lang et Robert Musil y participèrent).
En 1938, il entre à l’École militaire d’alpinisme d’Aoste: il combattra, dans un régiment de chasseurs alpins, en France, en Grèce, en Albanie, en Russie. Fait prisonnier par les Allemands lorsque l’Italie signe un armistice séparé avec les Alliés (le 8 septembre 1943), il est transféré en Prusse orientale. Il finit par s’évader, gagne l’Autriche et parvient, à pied, à rejoindre son foyer le 5 mai 1945.
Dès lors, revenu sur le plateau d’Asiago, il n’en bougera plus jusqu’à sa mort en juin 2008, habitant la maison qu’il a lui-même construite et devenant employé du cadastre avant de se consacrer entièrement à l’écriture à partir de 1970.
En 1953, Elio Vittorini a publié, dans sa célèbre collection I Gettoni des éditions Einaudi, le premier roman de Rigoni Stern, "Le Sergent dans la neige" (Il sergente nella neve), qui deviendra en Italie un véritable classique moderne, et qui relate, sur une base autobiographique, la retraite d’un groupe de soldats italiens sur le front russe.
Après ce premier livre paraîtront, avec une grande régularité, de nombreux romans et recueils de nouvelles, qui assureront à Rigoni Stern une place constante dans les lettres italiennes de ce second demi-siècle.
Les principaux thèmes de ses écrits tournent autour de souvenirs rapportés ou vécus (notamment le front russe ou ses longs mois de captivité) des deux guerres mondiales, de récits de chasse et d'animaux ou de nature en général.
Mots clefs :
Langue : Français
Alexievitch, Svetlana
Publié en 1999
J'ai lu
Livre
Fiction
Roman
"Des bribes de conversations me reviennent en mémoire... Quelqu'un m'exhorte : - Vous ne devez pas oublier que ce n'est plus votre mari, l'homme aimé qui se trouve devant vous, mais un objet radioactif avec un fort coefficient de contamination. Vous n'êtes pas suicidaire. Prenez-vous en main ! " Tchernobyl. Ce mot évoque dorénavant une catastrophe écologique majeure. Mais que savons-nous du drame humain, quotidien, qui a suivi l'explosion de la centrale ? Svetlana Alexievitch nous fait entrevoir un monde bouleversant celui des survivants, à qui elle cède la parole. Des témoignages qui nous font découvrir un univers terrifiant. L'événement prend alors une tout autre dimension. Pour la première fois, écoutons les voix suppliciées de Tchernobyl.
Nationalité : Biélorussie
Né(e) à : Stanislav, Union soviétique , le 31/05/1948
Biographie :
Svetlana Alexandrovna Alexievitch ou Aleksievitch (Светлана Александровна Алексиевич), est écrivain et journaliste biélorusse, dissidente soutenue par le PEN club et la fondation Soros.
Née d'un père biélorusse et d'une mère ukrainienne, elle entreprend des études de journalisme à Minsk qu'elle termine en 1972. Elle travaille d'abord comme éducatrice et comme professeure d'histoire et d'allemand dans une école du raïon de Mazyr, puis comme journaliste pour une revue biélorusse. Entre 1973 et 1976, elle est journaliste auprès de la revue Selskaïa puis, de 1976 à 1984, dirige le département études et publications auprès de la revue des écrivains biélorusses Neman.
"La guerre n'a pas un visage de femme" (1983), son premier ouvrage publié, retrace par des entretiens le récit de femmes soldats de l'Armée rouge durant la Seconde Guerre mondiale. Elle est aussi l'auteur de "Les cercueils de zinc" (1989), qui recueille des témoignages de soviétiques ayant participé à la guerre Russo-afghane.
Elle a reçu de nombreux prix prestigieux pour son roman "La Supplication - Tchernobyl, chronique du monde après l'apocalypse" (1997) dont le prix de la paix Erich Maria Remarque en 2001.
En 2013, son livre "La Fin de l’homme rouge ou le Temps du désenchantement", qui recueille des centaines de témoignages dans différentes régions de l’espace post-soviétique, remporte le prix Médicis essai et est sacré "meilleur livre de l'année" par le magazine Lire.
Le prix Nobel de littérature 2015 lui a été attribué pour "son œuvre polyphonique, mémorial de la souffrance et du courage à notre époque".
Mots clefs :
Langue : Français
Fernandez, Dominique
Publié en 1998
Grasset
Livre
Documentaire
" On ne parle en France de la Roumanie que lorsque quelque scandale retentissant indigne ou apitoie l'opinion. Jamais un mot, dans les médias, sur les beautés et les trésors de ce pays, sur les campagnes encore vierges, la variété de ses paysages, tour à tour de plaines, de montagnes, maritimes, lagunaires, sur la merveille du delta, sur le charme des villes, sur la splendeur des monastères et des châteaux, ni sur la force morale, le courage d'un peuple que cinquante ans de tyrannie et de misère n'ont pas abattu, où les livres ne sont pas moins bienvenus que les médicaments et les aliments, où l'on rencontre souvent plus de passion pour les choses de l'esprit, plus de culture véritable et de soif intellectuelle que dans l'Europe de la consommation et de la facilité. Nous avons visité la Roumanie comme nous visitons l'Italie ou l'Espagne : décidés, certes, à ne rien ignorer des contraintes où se débat un des peuples les plus malmenés de notre siècle, mais aussi à nous promener, à flâner, à nous arrêter au bord des routes et a parler avec les gens, comme dans n'importe quel pays dont le régime et les dirigeants, temporaires, importent moins que le milieu vital, les beautés naturelles, les monuments, les créations passées ou présentes. D. F.
Nationalité : France
Né(e) à : Neuilly-sur-Seine , le 25/08/1929
Biographie :
D'origine mexicaine, il est fils du diplomate et critique Ramon Fernandez qui, de socialiste, est devenu collaborationniste pendant l'Occupation, participant au Congrès de Weimar en 1941.
Élève de École Normale Supérieure, agrégé d'italien en 1955, Dominique Fernandez devient en 1957 professeur à l’Institut français de Naples. Il rejoint ensuite le comité de lecture des éditions Grasset. En 1968, il soutient sa thèse sur L’Échec de Pavese, et devient docteur ès lettres. Il est ensuite nommé professeur d’italien à l’université de Haute Bretagne, l'une des deux universités de Rennes.
Il partage son temps entre son travail d'enseignant, l'écriture de ses livres et la rédaction de ses articles pour la Quinzaine littéraire, L'Express ou le Nouvel Observateur. Il reçoit le Prix Médicis en 1974, pour "Porporino ou les Mystères de Naples", histoire d'un castrat dans l'Italie du XVIIIe siècle. En 1982, son roman fondé sur la vie de Pasolini, "Dans la main de l'ange", est couronné du Prix Goncourt.
À 77 ans, Dominique Fernandez a été élu à l'Académie française le 8 mars 2007, au siège laissé vacant par le décès du professeur Jean Bernard, et reçu sous la Coupole le 13 décembre 2007 par Pierre-Jean Rémy.
Il est l'inventeur de la « psychobiographie ». Grand voyageur, spécialiste de l'art baroque ("La Perle et le croissant") et de la culture italienne, Dominique Fernandez a ramené de ses nombreux voyages en Italie, en Bohême, au Portugal, en Russie, en Syrie, au Brésil ou en Bolivie des récits illustrés par le photographe Ferrante Ferranti, son compagnon durant 15 ans. Il ne fait pas mystère de son homosexualité, révélée au public lors de la parution de "Porporino ou les Mystères de Naples", en 1975. En 1999, il prend la défense du PACS. Se qualifiant de « premier académicien ouvertement gay », il a fait figurer Ganymède sur le pommeau de son épée.
Il est fait Officier de la Légion d'honneur et Commandeur de l'ordre national du Mérite.
Mots clefs :
Langue : Français