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325/2108

L'alchimiste
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ROMAN CLASSIQUE PHIL

L'alchimiste

Coelho, Paulo

Publié en 1994

Livre
Fiction
Roman

Livre

Santiago, un jeune berger andalou, part à la recherche d'un trésor enfoui au pied des Pyramides. Lorsqu'il rencontre l'Alchimiste dans le désert, celui-ci lui apprend à écouter son cœur, à lire les signes du destin et, par-dessus tout, à aller au bout de son rêve. Merveilleux conte philosophique destiné à l'enfant qui sommeille en chaque être, ce livre a déjà marqué une génération de lecteurs.

Nationalité : Brésil
Né(e) à : Rio de Janeiro , le 24/08/1947
Biographie :

Paulo Coelho est un romancier et un interprète brésilien,

Né dans une famille de classe moyenne, d'un père ingénieur et d'une mère femme au foyer, il est inscrit dans l’école jésuite de San Ignacio, à Rio. A dix-sept ans, adolescent rebelle, son père, le fait interner dans un hôpital psychiatrique. Ses parents souhaiteraient qu'il devienne ingénieur, mais Paulo Coelho aime le théâtre et souscrit au mouvement hippie et à tous ses excès. C’est à cette époque que le compositeur et interprète Raul Seixas lui demande de devenir son parolier. Leur association est un succès et dure jusqu’en 1976. Il contribue à changer le visage de la scène rock brésilienne.

Durant la dictature militaire, ses prises de position libertaire en tant que journaliste, musicien et écrivain lui valent de faire de la prison où il est torturé. C'est son "dossier psychiatrique" qui le sauve : il échappe au pire en se faisant passer pour fou. À vingt-six ans, il entre chez Polygram et rencontre sa première épouse. En 1978, il quitte sa femme et son travail. C’est pendant la visite du camp de concentration de Dachau, que sa vocation d’écrivain prend un tournant majeur : il va y rencontrer la personne le réconcilie avec le catholicisme et bouleverse son engagement d'écrivain.

Après cette rencontre, il va emprunter, avec sa future femme, Christina Oiticica, le chemin de Compostelle. Il y découvre des secrets sur lui-même et sur le monde qui constitueront l’essentiel de son message futur. En 1987, Coelho publie Le Pèlerin de Compostelle. Mais c'est avec la publication de L'Alchimiste, vendu à 65 millions d'exemplaires et traduit en 56 langues (chiffres de 2008) qu'il acquiert une renommée internationale.

Aujourd’hui, Paulo Coelho est un homme honoré et une figure internationale de la scène littéraire. Au Brésil, il a été admis à l’Académie des Lettres. Il a créé une fondation pour le soutien des plus défavorisés de ce pays et s'investit dans de nombreux programmes humanitaires.

La « légende personnelle » est une expression utilisée par l’écrivain Paulo Coelho dans son livre L'Alchimiste. Selon lui, nous serions tous porteurs d'un destin particulier et favorable. L'accomplissement de ce destin, qu’il nomme la « légende personnelle », dépendrait de notre capacité à retrouver nos envies profondes.

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Langue : Français

326/2108

Quoi? L'éternité
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ROMAN BOIGRAPHIQUE

Quoi? L'éternité

Yourcenar, Marguerite

Publié en 1990 Folio

Livre
Fiction
Roman

Livre

Encore une fois, dans ce troisième volet du Labyrinthe du monde, le centre du récit est le personnage du père, Michel. Michel et sa mère, l'affreuse châtelaine du Mont-Noir ; Michel et ses amours : Fernande, Jeanne, dont l'inquiétant mari servira de modèle à Alexis, Liane, tant d'autres... « Confondue par le problème des dates de l'enfance, seule dans un paysage vide où tout semble tantôt très proche et tantôt lointain », Marguerite Yourcenar, qui parle peu d'elle-même, laisse seulement deviner, derrière le portrait du père, sa silhouette de petite fille, puis d'adolescente. Et, derrière le fourmillement des passions, le chaos des impressions, derrière les désastres privés et historiques, ce qui constituera son monde, comme si elle nous tendait quelques clés de son oeœuvre romanesque.

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Bruxelles (Belgique) , le 08/6/1903
Mort(e) à : Mount-Desert (États-Unis) , le 17/12/1987
Biographie :

Marguerite Antoinette Jeanne Marie Ghislaine Cleenewerck de Crayencour est une femme de lettres française naturalisée américaine en 1947.

Marguerite Yourcenar est la fille de Michel de Crayencour, dont Yourcenar est l'anagramme, et de Fernande de Cartier de Marchienne.

Sa mère meurt dix jours après sa naissance. Elle est élevée par sa grand-mère, qu'elle déteste, et par son père avec lequel elle va faire de nombreux voyages. Père et fille passent les hivers à Lille et les étés au château de Mont-Noir, propriété familiale à Saint-Jans-Cappel.

En 1929, elle publie son premier roman, "Alexis ou le traité du vain combat". Elle rencontre Grace Frick, en 1938, avec qui elle part aux Etats-Unis où elle enseigne le français et l'histoire de l'art. Après avoir pris la nationalité américaine en 1948, elle fait l'acquisition avec son amie d'une propriété sur la côte du Maine appelée «Petite Plaisance», dans l’île des Monts-Déserts (Mount-Desert Island).

Son roman "Mémoires d'Hadrien", en 1951, connaît un succès mondial et lui vaut le statut définitif d'écrivain.

En 1968, son roman "L'œuvre au Noir" paraît.

Élue à titre de membre étranger à l’Académie belge de Langue et de Littérature françaises en 1971, elle entame une enquête sur ses ancêtres, qui formera la trame de son oeuvre en trois volets intitulée "Le labyrinthe du monde", et dont le premier volume: "Souvenirs Pieux" sort en 1974.

Elle fut la première femme élue membre de l'Académie française. Élue au fauteuil de Roger Caillois le 6 mars 1980, elle fut reçue sous la coupole le 22 janvier 1981 par Jean d’Ormesson.

Ses cendres sont déposées au cimetière Brookside à Somesville, un des villages de la municipalité de Mount Desert (Etats-Unis).

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Langue : Français

327/2108

Ce jour-là
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ROMAN BIOGRAPHIQUE

Ce jour-là

Ronis, Willy

Publié en 2008 Folio

Livre
Fiction
Roman

Livre

J'ai la mémoire de toutes mes photos, elles forment le tissu de ma vie et pal Ibis, bien sûr, elles se font des signes par-delà les années. Elles se répondent, elles conversent, elles tissent des secrets. À partir d'une cinquantaine de photos, Willy Rouis dessine son autoportrait. On le suit dans ses voyages, ses virées dans les rues de Paris et sur les bords de la Marne, ses reportages aussi. Une photo, c'est un moment pris sur le vif, mais c'est aussi l'histoire d'un jour. Ce jour-là : UN autoportrait à la manière d'un Je me souviens. C'est avec émotion due ce livre feuillette à la fois son être le plus intime, son talent de photographe et son talent de conteur.

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 14/08/1910
Mort(e) à : Paris , le 11/09/2009
Biographie :

Photographe français dont l'œuvre couvre tout le XXe siècle, Willy Ronis débute sa longue carrière dans les années 1930, après avoir suivi des études de droit et de musique. Il entre à l'atelier photographique de son père et réalise ses premiers reportages et premières photos à caractère social, arpentant les pavés de Paris son appareil à la main. En 1937, il décide d'être photographe-reporter-illustrateur indépendant, et archive la capitale autant que la montagne. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, il travaille pour le Time, Life ou encore Point de vue et image du monde. Il multiplie les voyages en Europe, les reportages sociaux (grèves chez Citroën-Javel, retour des prisonniers de la Seconde Guerre mondiale, célèbre portrait du 'Mineur silicosé' en 51) et entre à l'agence Rapho.
Il obtient la médaille d'or à la Biennale de Venise en 1957. Dans les années soixante, il réalise diverses illustrations pour le musée et la Fondation Vasarely. Quittant momentanément Paris pour le midi de la France, il dispense des cours aux Beaux-Arts d'Avignon et aux facultés d'Aix-en-Provence et de Marseille. Il reçoit le grand prix national des Arts et des Lettres pour 'La Photographie' en 1979, puis le prix Nadar pour son album 'Sur le fil du hasard'.
Il connaît un véritable engouement dans les années 1980. Il enchaîne alors les publications et les expositions (Paris, New York, Moscou, Londres…), et collectionne les prix pour ses travaux. Nommé Chevalier de la Légion d'honneur en 1989, Willy Ronis est un photographe de l'instant qui saisit la vérité avec un œil profondément humain, préférant le sens à la pure création et transformant les moments éphémères en éternité.
Dernier représentant de la photographie humaniste, Willy Ronis s'éteint en septembre 2009, alors qu'il ne photographiait plus depuis 2001, et avait fait don de son œuvre à l'État.

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Langue : Français

328/2108

Souvenirs
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ROMAN BIOGRAPHIQUE

Souvenirs

Tsvétaeva, Anastassia

Publié en 2003 Actes sud

Livre
Fiction
Roman

Livre

Témoignage capital sur une époque, ces Souvenirs de la sœur de Marina Tsvétaeva, l'une des figures majeures de la littérature russe du XXe siècle, valent par eux-mêmes. Ils sont l'œuvre d'un écrivain qui sait merveilleusement restituer les émotions de l'enfance, de l'adolescence, l'atmosphère d'un lieu, d'une saison - un monde, un temps perdus. Ces Souvenirs, où Marina Tsvétaeva occupe bien sûr la première place, évoquent avant tout la vie quotidienne de la famille Tsvétaev (le père est le fondateur du musée Pouchkine, à Moscou) qui se confond avec les grands événements de l'époque (la révolution de 1905, l'enterrement de Tolstoï, 1917...) et la vie intellectuelle du moment. Au fil des ans et des pages, des noms apparaissent comme ceux de Volochine, Gorki, Akhmatova, Goumiliov, Mandelstam, Pasternak... Les Souvenirs s'arrêtent en 1927, quand Anastassia vient voir Marina qui vit en France, à Meudon. Les deux sœurs ne se reverront plus jamais. Anastassia, arrêtée en septembre 1937 (ses manuscrits confisqués et détruits), fut déportée puis reléguée en Sibérie alors que Marina revenue, en 1939, en Union soviétique se suicidait, au début de la guerre, en 1941. Deux chapitres complémentaires relatent un séjour en Italie chez Gorki, et une enquête en 1961, à Elabouga, sur la mort tragique de Marina. Rarement l'intense vie littéraire russe aura été mieux décrite que dans ces Souvenirs. Dans le combat impitoyable que se livrent l'imagination libératrice et la volonté d'asservissement, voilà un témoignage criant de vérité sur le destin d'une génération promise à la hache du bourreau.

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Langue : Français

329/2108

Sur la trace de Nives
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ROMAN BIOGRAPHIQUE

Sur la trace de Nives

de Luca, Erri

Publié en 2008 Folio

Livre
Fiction
Roman

Livre

Erri De Luca accompagne la célèbre alpiniste italienne Nives Meroi dans l'une de ses expéditions himalayennes. Réfugiés sous la tente en pleine tempête, ils engagent une conversation à bâtons rompus. Dans ce lieu magique à la jonction entre le ciel et la terre, où la beauté des montagnes contraste avec la violence des conditions climatiques, les récits d'altitude de la jeune femme sont une trame où se tissent réflexions et souvenirs de l'auteur autour du métier d'écrire et de la Bible. Présenté sous les traits d'une Pénélope qui n'a de cesse de faire et de défaire son ouvrage - car toute ascension se conclut fatalement par le retour vers la plaine et par un nouveau départ vers une nouvelle conquête -, le personnage de Nives, symbole de force et de courage, est l'occasion pour l'auteur d'explorer plus avant les chemins de son écriture et de dévoiler au lecteur d'autres facettes de son parcours à la fois humain et littéraire.

Erri De Luca est né à Naples en 1950 et vit aujourd'hui à la campagne près de Rome. Aux Editions Gallimard ont paru avec grand succès les romans Trois chevaux (2001) et Montedidio (2002), un recueil de nouvelles intitulé Le contraire de un (2004) un volume de commentaires bibliques, Noyau d'olive (2004), et un livre d'entretiens, Essais de réponse. En même temps que le présent récit paraît dans la collection " Arcades " "Comme une langue au palais", un ensemble de réflexions sur la Bible dans la veine de "Noyau d'olive".

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Langue : Français

330/2108

Le miracle de San Gennaro
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ROMAN BIOGRAPHIQUE

Le miracle de San Gennaro

Marai, Sandor

Publié en 2009 Albin Michel

Livre
Fiction
Roman

Livre

Situé en 1949 à Naples, où Márai passa quelques années avant d'émigrer aux États-Unis, ce roman, largement autobiographique, brosse un tableau plein de vie et d'humour du petit peuple du Pausilippe. Comme égarées dans ce quartier haut en couleur, deux ombres : un couple d'étrangers discrets, jamais nommés autrement que «l'homme» et «la femme». Viennent-ils d'Amérique, d'Angleterre, de Pologne, nul ne sait. Un jour, l'étranger est retrouvé mort au pied d'une falaise. À travers l'enquête du vice-questeur et les récits de ceux qui côtoyaient le disparu (sa femme, un franciscain, un agent de police), se dégage un portrait complexe et paradoxal de ce réfugié au statut instable et fragile, qui jouait, sans le vouloir, le rôle d'un messie dans cette ville où, chaque année, le sang de San Gennaro (saint Janvier) se liquéfie miraculeusement. Récit de l'exil et du déracinement, ce roman désenchanté confirme l'immense et douloureux talent de l'auteur des Braises.

Né en Hongrie en 1900, Sándor Márai connaît dès ses premiers romans un immense succès.
Antifasciste déclaré dans une Hongrie alliée à l'Allemagne nazie, il est pourtant mis au ban par le gouvernement communiste de l'après-guerre. En 1948, il s'exile et s'installe en 1952 aux Etats-Unis où il mettra fin à ses jours en 1989. Depuis une dizaine d'années, il est devenu un auteur culte de la jeunesse hongroise et jouit dans le monde entier d'une réputation égale à celle d'un Zweig, d'un Roth ou d'un Schnitzler.

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Langue : Français

331/2108

Jan Karski
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ROMAN BIOGRAPHIQUE

Jan Karski

Haenel, Yannick

Publié en 2010 Folio

Livre
Fiction
Roman

Livre

Jan Karski est un messager de la résistance polonaise. En 1942, il entre dans le ghetto de Varsovie, puis essaie d'alerter le monde sur le sort de la Pologne et l'extermination des Juifs d'Europe. Pourquoi Jan Karski n'a-t-il pas été écouté ? Que s'est-il passé, à Washington, en 1943, lors de son entretien avec le président Roosevelt ? Qu'est-ce que Jan Karski veut dire lorsqu'il déclare : " Je suis un catholique juif " ? Ce livre, avec les moyens du documentaire, puis de la fiction, interroge le destin de cet homme exceptionnel, dont l'existence modifie l'histoire du XXe siècle. Prix Interallié 2009

Nationalité : France
Né(e) à : Rennes , le 23/09/1967
Biographie :

Fils de militaire, Yannick Haenel fait ses études au Prytanée national militaire de La Flèche.

À partir de 1997, il codirige la revue "Ligne de risque". Professeur de français jusqu'en 2005, il a publié plusieurs romans, dont "Introduction à la mort française" (2001) et "Évoluer parmi les avalanches" (2003), un essai sur les tapisseries de La Dame à la licorne : "À mon seul désir" (2005).

En 2005, il a codirigé deux volumes d’entretiens : "Ligne de risque" et "Poker", entretiens avec Philippe Sollers.

En 2007, Yannick Haenel a publié dans la collection "L'infini", dirigée par Philippe Sollers, "Cercle" (éd. Gallimard), roman, qui a reçu le prix Décembre et le prix Roger Nimier.

En 2009, il reçoit le prix Interallié et le prix du roman Fnac pour "Jan Karski".

Yannick Haenel est chroniqueur pour le magazine de littérature et de cinéma "Transfuge" depuis 2010 et à "Charlie Hebdo" depuis la reprise de la publication après les attentats de janvier 2015.

En 2017, il publie le roman "Tiens ferme ta couronne", qui est finaliste du Prix Goncourt et qui reçoit le Prix Médicis.

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Langue : Français

332/2108

Relation de mon voyage D'ethiopie, 1698-1701
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ROMAN BIOGRAPHIQUE

Relation de mon voyage D'ethiopie, 1698-1701

Poncet, Jacques-charles

Publié en 2010

Livre
Fiction
Roman

Livre

Le Roi d'Éthiopie étant tombé malade d'une maladie à laquelle il ne trouvait aucun soulagement, et n'ayant trouvé aucun médecin dans tout son Empire qui put le guérir non plus qu'un des Princes ses enfants qui était très incommodé, il envoya une personne de sa part au Caire, capitale de l'Égypte, pour y chercher un médecin. L'envoyé de ce Prince arriva au Caire et y tomba malade. On m'appela chez lui pour le traiter, et je fus assez heureux pour le guérir dans l'espace de quinze jours. Sur l'espérance qu'avait cet envoyé de mes remèdes, il voulut m'engager de passer en Éthiopie avec lui pour travailler à la guérison de son Roi. Il montra les ordres qu'il avait pour chercher un médecin expérimenté et habile. Je ne voulus pas m'engager sans avoir consulté auparavant Monsieur de Maillet, Consul pour Sa Majesté très chrétienne au grand Caire, et, après plusieurs conférences, la résolution fut prise que je quitterais un fort bon établissement que j'avais au Caire depuis sept ans, et mon crédit auprès des autres puissances d'Égypte que je visitais pendant leurs maladies, et dont j'étais fort bien reçu, et que je partirais avec cet envoyé nommé Agialy et le Père Charles-François-Xavier de Brévedent, Jésuite, homme d'une vertu très exemplaire, plein de zèle et très savant, possédant bien l'arabe, et ayant étudié l'éthiopien, savant dans la théologie et les mathématiques et qui avait été dix ans dans leurs missions de Syrie, dans la vue de passer dans l'Abyssinie. On convint que ce Jésuite, travesti en séculier afin de passer plus librement sur la route, serait regardé comme une personne qui m'appartiendrait, que le soin de ce Père serait aussi d'examiner l'état de la Religion en Éthiopie où, depuis quatre-vingts ans, aucun Européen n'avait pu pénétrer, qu'il me servirait d'interprète, et m'aiderait dans la médecine dont il avait assez de connaissance. Je partis avec eux du grand Caire, non pas sans beaucoup de peine, le dixième de juin 1698. Relation inédite du voyage d'Éthiopie de Jacques-Charles Poncet, d'après le manuscrit H 98 de la Bibliothèque Universitaire de Médecine de Montpellier. Dany Savelli

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Langue : Français

333/2108

L'épopée du baron Ungern-sternberg en Mongolie
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ROMAN BIOGRAPHIQUE

L'épopée du baron Ungern-sternberg en Mongolie

Perchine, Dmitri

Publié en 2010

Livre
Fiction
Roman

Livre

La lutte du Baron Ungern contre les bolcheviks a inspiré un assez grand nombre d'écrits. Son nom, désormais entré dans l'histoire, est déjà entouré de toutes sortes de légendes, les faits se mêlent aux fables et il est devenu difficile de faire la part des choses. Ivan Serebrennikov, La Grande Retraite, Kharbine, 1936. «Quelqu'un de Kobdo raconta à l'auteur qu'Ungern vivait alors en solitaire et ne sympathisait avec personne ; cependant, parfois, sans raison aucune, la nuit "il rassemblait soudain ses cosaques, traversait au galop la ville tout en poussant des hululements et fonçait vers la steppe comme pour chasser le loup. C'était incompréhensible. Ensuite il rentrait, s'enfermait et restait seul. Mais grâce à Dieu, il ne buvait pas. N'aimant pas parler, il était toujours silencieux. C'était comme si quelque chose lui faisait défaut". C'est ainsi, cela me revient à l'esprit à présent, qu'un certain Kriajev de Kobdo me parla d'Ungern. Plus tard, d'autres habitants de Kobdo apprirent à l'auteur qu'en 1914, dès la déclaration de guerre, le baron avait aussitôt rejoint le front et avait reçu pour sa vaillance l'ordre de Saint-Georges. Quelque chose du Moyen Âge émanait du baron. Un atavisme légué par ses lointains ancêtres, les Chevaliers Porte-Glaive, s'exprimait en lui: comme eux, il avait le goût du combat et peut-être partageait-il avec eux une foi similaire dans le surnaturel, dans l'au-delà. Car Ungern était superstitieux. Même durant les campagnes militaires, il était accompagné de lamas sorciers et de devins. Beaucoup profitaient de ce point faible ; parmi eux, on a parlé d'un certain Ossendowski, auteur d'un livre intitulé Fable avec personnages ou Hommes, dieux et bêtes.» Dmitri Perchine «Le témoignage de Dmitri Perchine est précieux. Non que cet antibolchevique convaincu ait fait preuve d'impartialité dans ses mémoires, ni tout su des informations dont disposait l'état-major d'Ungern, ni encore tout saisi des événements survenus en pays mongol entre 1920 et 1921. Mais par son jugement mesuré, son souci de noter de façon précise les rumeurs entendues (toujours signalées comme telles) et les faits dont lui-même fut le témoin oculaire, Perchine rend compte de la personnalité et de la brève carrière du général Roman von Ungern-Sternberg sous un angle moins exalté que celui auquel on est habitué.» Dany Savelli

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Langue : Français

334/2108

D'autres vies que la mienne
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ROMAN BIOGRAPHIQUE

D'autres vies que la mienne

Carrère, Emmanuel

Publié en 2010 Folio

Livre
Fiction
Roman

Livre

À quelques mois d'intervalle, la vie m'a rendu témoin des deux événements qui me font le plus peur au monde : la mort d'un enfant pour ses parents, celle d'une jeune femme pour ses enfants et son mari. Quelqu'un m'a dit alors : tu es écrivain, pourquoi n'écris-tu pas notre histoire? C'était une commande, je l'ai acceptée. C'est ainsi que je me suis retrouvé à raconter l'amitié entre un homme et une femme, tous deux rescapés d'un cancer, tous deux boiteux et tous deux juges, qui s'occupaient d'affaires de surendettement au tribunal d'instance de Vienne (Isère). Il est question dans ce livre de vie et de mort, de maladie, d'extrême pauvreté, de justice et surtout d'amour. Tout y est vrai.

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 09/12/1957
Biographie :

Emmanuel Carrère est un écrivain, journaliste (ce qui, bien souvent, lui vaut ce style), scénariste et réalisateur français.

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Langue : Français

335/2108

Le lièvre de Patagonie
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ROMAN BIOGRAPHIQUE

Le lièvre de Patagonie

Lanzmann, Claude

Publié en 2010 Folio

Livre
Fiction
Roman

Livre

«Quand venait l'heure de nous coucher et de nous mettre en pyjama, notre père restait près de nous et nous apprenait à disposer nos vêtements dans l'ordre très exact du rhabillage. Il nous avertissait, nous savions que la cloche de la porte extérieure nous réveillerait en plein sommeil et que nous aurions à fuir, comme si la Gestapo surgissait. «Votre temps sera chronométré», disait-il, nous ne prîmes pas très longtemps la chose pour un jeu. C'était une cloche au timbre puissant et clair, actionnée par une chaîne. Et soudain, cet inoubliable carillon impérieux de l'aube, les allers-retours du battant de la cloche sur ses parois marquant sans équivoque qu'on ne sonnait pas dans l'attente polie d'une ouverture, mais pour annoncer une brutale effraction. Sursaut du réveil, l'un de nous secouait notre petite soeur lourdement endormie, nous nous vêtions dans le noir, à grande vitesse, avec des gestes de plus en plus mécanisés au fil des progrès de l'entraînement, dévalions les deux étages, sans un bruit et dans l'obscurité totale, ouvrions comme par magie la porte de la cour et foncions vers la lisière du jardin, écartions les branchages, les remettions en place après nous être glissés l'un derrière l'autre dans la protectrice anfractuosité, et attendions souffle perdu, hors d'haleine. Nous l'attendions, nous le guettions, il était lent ou rapide, cela dépendait, il faisait semblant de nous chercher et nous trouvait sans jamais faillir. A travers les branchages, nous apercevions ses bottes de SS et nous entendions sa voix angoissée de père juif : «Vous avez bougé, vous avez fait du bruit. - Non, Papa, c'est une branche qui a craqué. - Vous avez parlé, je vous ai entendus, ils vous auraient découverts». Cela continuait jusqu'à ce qu'il nous dise de sortir. Il ne jouait pas. Il jouait les SS et leurs chiens». Ecrits dans une prose magnifique et puissante, les Mémoires de l'auteur de la Shoah disent toute la liberté et l'horreur du XXe siècle, faisant du Lièvre de Patagonie un livre unique qui allie la pensée, la passion, la joie, la jeunesse, l'humour, le tragique.

Nationalité : France
Né(e) à : Bois-Colombes , le 27-11-1925
Mort(e) à : Paris , le 5/07/2018
Biographie :

Claude Lanzmann, né le 27 novembre 1925 à Bois-Colombes, est un journaliste, écrivain et cinéaste français.
Né d’un père décorateur et d’une mère antiquaire, ses grands-parents sont des immigrés juifs de l’Europe de l’Est, qui ont fui les persécutions et la misère. Pendant la Première Guerre mondiale ils vivent à Paris et sont désignés comme allemands.
Claude Lanzmann voit la montée de l’antisémitisme, au lycée Condorcet. En 1940, son père, résistant, l’emmène, avec son frère cadet Jacques Lanzmann (le parolier de Jacques Dutronc) et sa sœur Évelyne (Évelyne Rey, actrice de théâtre), en Auvergne dans une maison où il les entraîne à disparaître sans laisser de trace, en simulant des rafles. Engagement et Résistance seront les grands signifiants de Claude Lanzmann. À 18 ans il est l’un des organisateurs de la résistance au lycée Blaise-Pascal de Clermont-Ferrand. Il participe à la lutte clandestine, puis aux combats des maquis d’Auvergne, la Margeride, le mont Mouchet, les embuscades du Cantal, de la Haute-Loire. Après la Libération, sa famille continue à vivre dans cette peur au point qu’elle envisage de quitter la France. Il part étudier la philosophie à Tübingen en Allemagne en 1947 : il veut voir « les Allemands en civil ». Il est lecteur de littérature française et de philosophie à l’Université libre de Berlin.
C’est en 1952 qu’il rencontre, avec Simone de Beauvoir, Jean-Paul Sartre. il devient leur ami, et entre au comité de rédaction des Temps modernes. Il vit une histoire d’amour avec Simone de Beauvoir pendant six ans Son engagement anticolonialiste le confronte à la peine capitale. Il fait partie des dix inculpés, parmi les signataires du Manifeste des 121, qui dénonce la répression en Algérie en 1957. En mai 1958 Lanzmann part en Corée pour son travail. Directeur de la revue Les Temps modernes, fondée par Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir. Jusqu’en 1970, Claude Lanzmann a partagé ses activités entre Les Temps modernes et le journalisme. Il dirige la revue depuis la mort de Simone de Beauvoir en 1986. Cinéaste depuis 1970. Il est l'auteur de "Shoah"

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Langue : Français

336/2108

Fritna
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ROMAN BIOGRAPHIQUE

Fritna

Halimi, Gisèle

Publié en 2011 Pocket

Livre
Fiction
Roman

Livre

"Ma mère ne m'aimait pas. Ne m'avait jamais aimée, me disais-je certains jours. Elle, dont je guettais le sourire – rare – et toujours adressé aux autres, la lumière noire de ses yeux de juive espagnole, elle dont j'admirais le maintien altier, la beauté immortalisée dans une photo accrochée au mur où dans des habits de bédouine, ses cheveux sombres glissant jusqu'aux reins, d'immenses anneaux aux oreilles, [...], elle, ma mère dont je frôlais les mains, le visage pour qu'elle me touche, m'embrasse enfin, elle, ma mère ne m'aimait pas." G. H. Livre d'émotion mais aussi de violence où le mythe de l'amour maternel vole en éclats et où, malgré les substituts, se construit une personnalité en révolte contre l'injustice.

Militante féministe et politique française d'origine tunisienne, fondatrice et coprésidente de l'association " Choisir/La Cause des femmes ", Gisèle Halimi est avocate au barreau de Paris. Elle a publié de nombreux ouvrages parmi lesquels : Djamila Boupacha (en collaboration avec Simone de Beauvoir), La Cause des femmes, Quel président pour les femmes ? (en collaboration avec François Mitterrand), Le Lait de l'oranger et La Nouvelle Cause des femmes. Elle a publié Fritna, L'Etrange monsieur K, La Kahina et Ne vous résignez jamais chez Plon

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Langue : Français