2108 documents

Recherche affinée par :

Supprimer tous les filtres

Filtrer la recherche

Support

Revues, magazines Revues, magazines Multimédia

Nature

Fictions Fictions

Résultats de recherche

Résultats : 349 à 360 sur un total de 2108

Recherche fulltext pour les titres et les mots clefs :
Recherche fulltext sans les stopwords pour les résumés et les auteurs :

Liste des stopwords pour la recherche de documents

349/2108

L'amour dure trois ans
Localiser le document

ROMAN BIOGRAPHIQUE

L'amour dure trois ans

Beigbeder, Frédéric

Publié en 2001 Folio

Livre
Fiction
Roman

Livre

" Au début, tout est beau, même vous. Vous n'en revenez pas d'être aussi amoureux. Pendant un an, la vie n'est qu'une succession de matins ensoleillés, même l'après-midi quand il neige. Vous écrivez des livres là-dessus. Vous vous mariez, le plus vite possible - pourquoi réfléchir quand on est heureux ? La deuxième année, les choses commencent à changer. Vous êtes devenu tendre. Vous faites l'amour de moins en moins souvent et vous croyez que ce n'est pas grave. Vous défendez le mariage devant vos copains célibataires qui ne vous reconnaissent plus. Vous-même, êtes-vous sûr de bien vous reconnaître, quand vous récitez la leçon apprise par cœur, en vous retenant de regarder les demoiselles fraîches qui éclairent la rue ? La troisième année, vous ne vous retenez plus de regarder les demoiselles fraîches qui éclairent la rue. Vous sortez de plus en plus souvent : ça vous donne une excuse pour ne plus parler. Vient bientôt le moment où vous ne pouvez plus supporter votre épouse une seconde de plus, puisque vous êtes tombé amoureux, d'une autre. La troisième année, il y a une bonne et une mauvaise nouvelle. La bonne nouvelle : dégoûtée, votre femme vous quitte. La mauvaise nouvelle : vous commencez un nouveau livre. " --

Frédéric Beigbeder est né en 1965. Romancier, feuilletoniste au Figaro magazine et directeur de la rédaction du magazine Lui, il est notamment l’auteur de L’amour dure trois ans (1997), qu’il a porté à l’écran en 2012, 99 francs (2000) adapté au cinéma en 2007, Windows on the World (2003, prix Interallié), Au secours pardon (2007) adapté au cinéma en 2016 sous le titre L’Idéal et Un roman français (2009, prix Renaudot).

Mots clefs :

Langue : Français

350/2108

L'événement
Localiser le document

ROMAN BIOGRAPHIQUE

L'événement

Ernaux, Annie

Publié en 2001 Folio

Livre
Fiction
Roman

Livre

«Depuis des années, je tourne autour de cet événement de ma vie. Lire dans un roman le récit d'un avortement me plonge dans un saisissement sans images ni pensées, comme si les mots se changeaient instantanément en sensation violente. De la même façon entendre par hasard La javanaise, J'ai la mémoire qui flanche, n'importe quelle chanson qui m'a accompagnée durant cette période, me bouleverse.»Annie Ernaux. L'occasion d'un banal examen dans un cabinet médical replonge la narratrice plus de trente ans en arrière, en janvier 1964, au moment de son avortement clandestin. Si le souvenir apparaît lointain, l'événement n'en est pas moins indélébile. A la fois égarée et démunie, pendant deux mois, la jeune femme d'alors a caché sa grossesse, à ses parents comme à ses amis proches, cherché désespérément une "faiseuse d'anges". C'est à Paris, rue Cardinet, que la narratrice trouvera l'infirmière clandestine qui lui plongera dans le sexe la sonde nécessaire. Et c'est à Rouen, dans sa chambre d'étudiante, banale et dérisoire, en compagnie de sa voisine, qu'elle sera "assise sur le lit, avec le foeœtus entre les jambes", véritable "scène de sacrifice". Pour la narratrice, il s'agit "d'entraîner l'interlocuteur dans la vision effarée du réel". Récit autobiographique terrifiant et sensible, à valeur d'exorcisme, raconté dans la simplicité violente et cruelle des faits, L'Événement rappelle une société engoncée dans ses principes, ses tabous et ses préjugés de classe, en même temps qu'il révèle un événement vécu comme une initiation. --Céline Darner

Annie Ernaux est née en 1940 à Lillebonne, en Normandie, où elle a passé toute sa jeunesse. Ses parents, petits commerçants, tenaient un café-épicerie. Elle a fait des études supérieures à Rouen, Bordeaux, Grenoble. Elle a enseigné en Haute-Savoie, en région parisienne et au Centre National d’enseignement à distance. Elle a publié son premier roman en 1974, Les armoires vides, et obtenu le prix Renaudot pour La Place en 1984. Son livre, Les années en 2008 a été plébiscité par la critique et les lecteurs. Tous ses livres sont chez Gallimard à l’exception de L’autre fille (Nil, 2011) et de L’atelier noir (Les Busclats, 2011).

Mots clefs :

Langue : Français

351/2108

La marche de l'ombre, Autobiographie 1949-1962
Localiser le document

ROMAN BIOGRAPHIQUE

La marche de l'ombre, Autobiographie 1949-1962

Lessing, Doris

Publié en 2001 Le livre de poche

Livre
Fiction
Roman

Livre

En 1949 débarque à Londres une jeune femme, avec son enfant de deux ans et demi et le manuscrit d'un premier roman. Ayant rompu deux mariages successifs, sans argent, en révolte contre les préjugés et l'hypocrisie, elle va forger son destin de femme et d'écrivain. Dans ma peau, premier volume de l'autobiographie de Doris Lessing, évoquait son enfance rhodésienne, ses tribulations de jeune fille en rupture avec son milieu. De son arrivée à Londres à la publication du Carnet d'or (1962), qui l'imposera comme une romancière majeure, elle va vivre la bohème, connaître des amours tumultueuses, écrire passionnément, fréquenter les milieux du théâtre, se vouer à un idéal politique qui pourra la décevoir mais dont elle n'oublie pas la grandeur et la générosité. C'est un après-guerre en clair-obscur, marqué par le redressement économique, l'affrontement des super-puissances, une vie intellectuelle foisonnante, qui revit dans ces pages où Doris Lessing nous livre, avec sa sincérité coutumière, ses convictions sur l'amour, la littérature, l'argent, la société, la mémoire.

Née en 1919 de parents britanniques à Kermanshah (Iran), Doris Lessing passe son enfance en Rhodésie. En 1949, elle se rend pour la première fois en Angleterre avec, dans ses bagages, un premier roman, The Grass is singing, qui sera édité en 1950. Aujourd’hui mondialement connue, elle est l’auteur d’une œuvre considérable : plus de quarante titres, essentiellement des romans – parmi lesquels Le Carnet d’or (prix Médicis étranger 1976) et Les Enfants de la violence –, mais aussi des nouvelles, des pièces de théâtre, des poèmes, des témoignages et souvenirs. Elle a reçu le prix Nobel de littérature en 2007.

Mots clefs :

Langue : Français

352/2108

L'odeur du café
Localiser le document

ROMAN BIOGRAPHIQUE

L'odeur du café

Laferrière, Dany

Publié en 2001

Livre
Fiction
Roman

Livre

"J'ai passé mon enfance à Petit-Goâve, à quelques kilomètres de Port-au-Prince. Si vous prenez la nationale Sud, c'est un peu après le terrible morne Tapion. Laissez rouler votre camion (on voyage en camion, bien sûr) jusqu'aux casernes (jaune feu), tournez tranquillement à gauche, une légère pente à grimper, et essayez de vous arrêter au 88 de la rue Lamarre. Il est fort possible que vous voyiez, assis sur la galerie, une vieille dame au visage serein et souriant à côté d'un petit garçon de dix ans. La vieille dame, c'est ma grand-mère. Il faut l'appeler Da. Da tout court. L'enfant, c'est moi. Et c'est l'été 63. Da boit son café. J'observe les fourmis. Le temps n'existe pas."

Nationalité : Haïti
Né(e) à : Port-au-Prince , le 13/04/1953

Biographie :

Dany Laferrière, né Windsor Klébert Laferrière, est un écrivain, et scénariste.

Il passe son enfance à Petit-Goâve avec sa grand-mère Da, un des personnages marquants de son œuvre.
D'abord chroniqueur culturel à l’hebdomadaire Le Petit Samedi Soir et à Radio Haïti-Inter, il quitte Haïti pour Montréal en 1976, à la suite de l'assassinat de son ami Gasner Raymond. En 1979, il retourne pendant six mois à Port-au-Prince et y rencontre Margaret Berrouët, son épouse avec qui il a eu trois filles.

Mots clefs :

Langue : Français

353/2108

Léonard de Vinci
Localiser le document

ROMAN BIOGRAPHIQUE

Léonard de Vinci

Vecce, Carlo

Publié en 2001 Flammarion

Livre
Fiction documentaire
Roman

Livre

Léonard de Vinci, ou l'incarnation mythique, presque effrayante, du génie, et du génie universel: " aucun homme ne vint au monde qui en sût autant que Léonard ", disait François Ier, guère démenti par la postérité, même si elle a consacré l'artiste avant de découvrir le savant, à la fin du XVIIIe siècle. Mais le mythe n'a pas tué l'homme, tant Léonard a laissé de traces de ses pérégrinations dans l'Italie de la Renaissance. De cet enfant naturel, natif du village de Vinci, devenu un maître auquel les puissants font leur cour, nous découvrons jour après jour les espoirs, les projets, les toquades, mais aussi les contradictions: prodigue avec ses amants, Léonard tient la comptabilité de ses dépenses quotidiennes avec la précision d'un usurier. Ardent promoteur de la liberté intellectuelle, il se met pourtant au service de tyrans qu'il abandonne à la hâte lorsqu'ils tombent en disgrâce. Et quand il s'attaque à de grandes fresques murales promises à l'éternité, il expérimente des techniques nouvelles qui conduiront ces œuvres à la ruine. C'est peut-être là le fil rouge de cette vie de Léonard : toujours rêver, toujours perfectionner, toujours inventer, au service de la peinture ou des mathématiques, de l'art de l'ingénieur ou de celui du poète. Jusqu'à sa mort, il n'a guère le temps de peaufiner l'inachevé, comme cette ultime démonstration géométrique qui clôt ses carnets, interrompue, écrit le vieil homme, " parce que la soupe refroidit ".

Philologue et spécialiste de la littérature de la Renaissance, Carlo Vecce enseigne à l'université de Macerata. Secrétaire de la Commission Léonard de Vinci, il a édité plusieurs manuscrits de Léonard.

Mots clefs :

Langue : Français

354/2108

Mon malagar
Localiser le document

ROMAN BIOGRAPHIQUE

Mon malagar

Sinzelle, Lucienne

Publié en 2001

Livre
Fiction
Roman

Livre

«C'était Malagar. Nous y sommes arrivés en 1929, j'avais deux ans et Lulu quatre, et j'allais vivre dans ce lieu paradisiaque les plus belles années, les plus douloureuses aussi, de ma vie.»Ce sont les souvenirs de cette enfance passée dans la célèbre propriété de François Mauriac que Lucienne Sinzelle, dite Nénette, fille d'un ouvrier agricole de Malagar, restitue dans ce récit âpre et intense. Côté communs, c'est la chronique d'une petite paysanne intelligente et sensible : un regard inestimable sur la vie rurale dans la première moitié du siècle dernier, une évocation vibrante des êtres qui l'entourent - Lulu, le frère tant aimé, Jean Mauriac, le jeune garçon avec qui elle partage ses jeux, le bel adolescent dont elle rêve en secret -, mais aussi une enfance blessée au vif par l'inceste. Côté jardin, c'est une autre lecture du monde mauriacien qui affleure, un portrait singulier de l'écrivain, parfois hautain, indifférent, toujours respecté. «On le voit passer, tout à ses songes, écrit José Cabanis. Le maître rêvait sous la charmille, dans le jardin et les vignes. Malagar fut le rêve poétique de Mauriac. Comme toute ouvre qui en vaut la peine, une création, unique, elle aussi. Les souvenirs de Nénette la font voir autrement, côté cuisine. Ils ne la diminuent pas.» Nénette, c'est Lucienne, la fille des Sinzenelle, les domestiques de Malagar. Et Malagar, ce n'est rien d'autre que la grande propriété girondine de François Mauriac. Soixante ans après son départ du célèbre domaine, elle lit Malagar, les souvenirs d'enfance de Jean Mauriac, fils du grand écrivain, et c'est le déclic. Sa plume retrace à son tour les douze années d'enfance passées dans "son" Malagar. En ne cessant, au fil de son récit, de s'adresser à Jean, elle fait revivre dans une langue naïve et touchante les jours écoulés dans le domaine des Mauriac, les foins et les vendanges, l'école buissonnière, en bref le meilleur de l'enfance. Elle évoque aussi, avec toujours la même candide franchise, le pire : les violences du père alcoolique, puis l'inceste, la guerre, la perte de son frère Lulu, et enfin, le départ de Malagar. De François Mauriac, il faut bien avouer qu'on ne retiendra que de furtives allusions. Quoi de plus normal puisque "au cours des douze années passées à Malagar, je n'ai dû l'approcher vraiment que cinq ou six fois". Voilà qui est honnête... et plutôt éloigné de cette nouvelle lumière annoncée, fût-elle "côté cuisine", sur le portrait de François Mauriac. Mon Malagar demeure un beau témoignage sur la vie paysanne française du Sud-Ouest, au début du XXe siècle

Nationalité : France
Né(e) : 1927

Biographie :

Lucienne Sinzelle, fille d'un ouvrier agricole, a passé son enfance à Malagar, le légendaire domaine viticole du romancier François Mauriac.

Elle adorait son compagnon de jeu Jean Mauriac, le fils du maître. Mais sa vie n'a pas été rose ensuite: après avoir été violée par son ivrogne de père, elle a perdu le frère qu'elle chérissait et son premier enfant.

Elle vit à Lyon.

Mots clefs :

Langue : Français

355/2108

Ingrid Caven
Localiser le document

ROMAN BIOGRAPHIQUE

Ingrid Caven

Schuhl, Jean-jacques

Publié en 2000

Livre
Fiction
Roman

Livre

Quatrième de couverture 1943. Nuit de Noël au bord de la mer du Nord : une petite fille de quatre ans chante Nuit sacrée pour les soldats d'Adolf Hitler. Un demi-siècle plus tard, chanteuse et actrice de cinéma connue, elle donne, à la fin d'une réception officielle, un bref récital dans la Citadelle de David à Jérusalem. Infirme et presque aveugle dans sa jeunesse, elle est devenue cette femme qui, sur scène, a «le sang-froid d'un torero, la concentration d'un moine bouddhiste et la vitale fantaisie d'une animatrice de bordel».C'est elle le personnage central de ce roman d'aujourd'hui où apparaissent les figures qui ont traversé sa vie : Yves Saint Laurent, R. W. Fassbinder avec qui elle était mariée et qui a laissé auprès de son lit de mort un mystérieux manuscrit la concernant, d'autres encore. Et aussi un certain Charles, «juif huguenot», dilettante fasciné par un jeune producteur flamboyant et suicidaire.De la Nuit sacrée de l'enfance aux sacrées nuits de la vie adulte, ce récit endiablé, ponctué d'humour noir, mélange le ton de la bande dessinée et des contes avec la sécheresse de l'information et des documents, parfois inédits. De la féerie l'horreur n'est jamais loin. Ni la mascarade. Surtout à présent, avec l'arrivée d'un monde sans mémoire. Enfin ! «la situation est désespérée mais elle n'est pas sérieuse.» Pour l'heure se déroule un concert : Musique !

Nationalité : France
Né(e) à : Marseille , le 09/10/1941

Biographie :

Jean-Jacques Schuhl est un écrivain français.

Après deux romans passés plutôt inaperçus dans les années 1970, Jean-Jacques Schuhl s'est surtout fait connaître du grand public avec son troisième roman, Ingrid Caven, récompensé du Prix Goncourt en 2000.

Ce roman est inspiré de la vie d'Ingrid Caven, actrice et chanteuse allemande, sa compagne. Pour elle, il a également écrit quelques paroles de son album Chambre 1050 (2001).

Dix ans plus tard, il publie son quatrième roman, Entrée des fantômes, dans lequel il remet en scène Charles, le narrateur d'Ingrid Caven.

Mots clefs :

Langue : Français

356/2108

Mon frère
Localiser le document

ROMAN BIOGRAPHIQUE

Mon frère

Kincaid, Jamaica

Publié en 2000

Livre
Fiction
Roman

Livre

Jamaica Kincaid raconte l'histoire de son frère mort du sida à l'âge de trente-trois ans, pour n'avoir pas pris soin de lui-même.Son incapacité à peser soigneusement et à accepter pour s'y adapter le ça va ça vient de la vie, les périodes intermédiaires, c'était le fait qu'il vivait en un lieu où le gouvernement, composé de gens de son propre teint, de sa propre race était corrompu et ne se souciait pas que lui ou d'autres genscomme lui vivent ou meurent.Ces lignes résument fidèlement la brutalité de l'auteur, sa sensibilité à fleur de peau, exprimant le mal qui l'atteint dans sa chair, dans son esprit et dans son âme. Son récit puise toute sa force dans l'utilisation du langage parlé comme mode narratif, usant de la répétition pour crier la souffrance, dire le monde corrompu qui renonce à comprendre, évoquer ce moment où tout bascule dans la mort, où la misère est une question de minute. Au point que les femmes, les mères et les enfants finissent par y perdre la raison.Jamaica Kincaid est née à Antigua dans une famille pauvre de quatre enfants élevés sous le joug d'une mère obsessionnelle et mal aimante. À dix-sept ans, cette dernière l'envoie aux États-Unis comme jeune fille au pair, Jamaica y trouvera le salut en choisissant de devenir écrivain.Mon frèreaété récompensé par le prix Femina 2000 du meilleur roman étranger

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : St. John's, Antigua et Barbuda , le 25/05/1949
Biographie :

Jamaica Kincaid est née sous le nom d’Elaine Potter Richardson.

Elle vit avec son beau-père et sa mère jusqu’à l’âge de seize ans, âge auquel ses parents l’envoient à New York pour travailler en tant que jeune fille au pair. Elle étudie ensuite la photographie à New York School for Social Research. Elle commence à écrire pour la revue Ingenue.

En 1973 elle change de nom, sa famille désapprouvant son activité d’écrivain. L’écrivain George W.S Trow commence à publier des articles sur elle dans le New Yorker dans la rubrique « Talk of the Town », et juste après Jamaica Kincaid attire l’attention du rédacteur légendaire de la revue, William Shawn, qui l’embauche et l’aide à s’affirmer en tant qu’écrivain.

"Au fond de la rivière " est son premier roman. Devenue romancière, elle s’installe à North Bennington(Vermont), où elle enseigne.

Mots clefs :

Langue : Français

357/2108

L'enfant aux loups, la sans pareille, 3ème volet
Localiser le document

ROMAN BIOGRAPHIQUE

L'enfant aux loups, la sans pareille, 3ème volet

Chandernagor, Françoise

Publié en 1999 Le livre de poche

Livre
Fiction
Roman

Livre

Un scandale politique, un procès sensationnel, une coupable qui s'effondre : tout, dans la chute de Christine Valbray, n'est-il pas parfaitement clair ? Ce troisième volet de la biographie romanesque de la « Sans Pareille » nous montre qu'il n'en est rien : il arrive que ce soit la victime elle-même qui décide de gravir les marches menant au supplice. L'Archange de Vienne était l'histoire d'une trahison voici l'histoire d'une vengeance. L'éblouissante Christine, intelligente, séduisante, hier entourée d'amis, est à présent seule. Même Françoise, la narratrice, n'éprouve que lassitude et dégoût au spectacle d'une société à ce point infiltrée par le mensonge, l’égoïsme et l'intérêt. C'est elle pourtant qui, réfugiée avec ses trois enfants dans la lagune de Venise, va finalement répondre à la question: comment, au nom de quoi revenir à ce monde-là et se battre ? Et si le secret pour affronter les loups, c'était à un enfant que nous devions le demander ?

Nationalité : France
Né(e) à : Palaiseau, Essonne , le 19/06/1945
Biographie :

Françoise Chandernagor est un écrivain français.

Membre de l'Académie Goncourt depuis juin 1995, elle est la fille d'André Chandernagor (1921), ancien député de la Creuse et ministre du gouvernement Pierre Mauroy.

Après le diplôme de l'Institut d'études politiques de Paris et une maîtrise de droit public, elle entre à vingt et un ans à l'École nationale d'administration (ENA), d'où elle sort deux ans plus tard major de sa promotion.

Elle devient membre du Conseil d'État en 1969 où elle va exercer différentes fonctions juridictionnelles, notamment celles de Rapporteur Général. Elle occupe aussi plusieurs postes dans des administrations extérieures, tant dans le secteur culturel que dans des services économiques.

Elle quitte l'administration et abandonne sa carrière de fonctionnaire en 1993 pour se consacrer entièrement à l'écriture.

Depuis son premier ouvrage, "L'Allée du Roi", en 1981, Françoise Chandernagor a écrit une pièce de théâtre et plusieurs romans, dont deux ont fait l'objet d'adaptations télévisuelles. Elle est traduite dans une quinzaine de langues.

Commandeur de l'ordre national du Mérite, en avril 2007 elle est promue Officier de la Légion d'honneur.
Françoise Chandernagor est également membre du Prix Jean Giono et du Prix Chateaubriand. Elle est Vice-Présidente de l'association "Liberté pour l'histoire".

Mots clefs :

Langue : Français

358/2108

Père et fille, une correspondance 1914-1938
Localiser le document

ROMAN BIOGRAPHIQUE

Père et fille, une correspondance 1914-1938

Dolto, Françoise

Publié en 2001 Mercure de France

Livre
Fiction
Roman

Livre

«Je te trouve très bien en capitaine sur la photographie», écrit Françoise à son père en novembre 1914. Elle a six ans. Ce lien épistolaire entre père et fille se maintient au fil des années difficiles - décès de Jacqueline, la sœur aînée, dépression de la mère, rupture des premières fiançailles... En juin 1938, après une crise particulièrement violente, Françoise éprouve le besoin d'une mise au point : «Cette lettre [...] brisera peut-être tout entre nous et alors mieux vaut maintenant car nous ne pourrions que nous faire plus de mal en continuant à nous voir avec des malentendus entre nous ; mais elle risque aussi de me réhabiliter à tes yeux et de sauver notre affection. Si je suis "ton" enfant, je ne suis plus "une" enfant. Au lieu d'être "très triste" de m'aimer "malgré tout" tu comprendras peut-être que je suis une femme qui te fait honneur...»

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 06/11/1908
Mort(e) à : Bourg-la-reine , le 25/08/1988
Biographie :

Françoise Marette est la fille d'un polytechnicien. Elle est la quatrième des sept enfants de cette famille chrétienne, monarchiste et traditionnelle.

Plusieurs fêlures dans son enfance vont être déterminantes : la séparation avec sa nourrice irlandaise, qui l'a élevée et s'est substituée à sa mère ; en 1916, son oncle et parrain, dont elle est extrêmement proche, meurt à la guerre et en 1920 ; le choc du décès d'une de ses sœurs dont sa mère la rend responsable sous prétexte qu'elle n'a pas assez prié.

Pour ces raisons, elle désire très tôt devenir médecin, mais sa mère l'oblige à interrompre ses études à 16 ans afin qu'elle reste « mariable ». Elle s'essaye alors à la couture et à la faïence avant de faire des études d'infirmière puis de médecine qu'elle finance avec son travail.

En 1932, elle fait une psychanalyse avec le Dr Laforgue qui l'incite à en faire sa spécialisation. En 1939, elle devient membre de la société psychanalytique de Paris et se concentre sur le cas des enfants et des psychotiques.

En 1942, elle épouse Boris Ivanovitch Dolto, un kinésithérapeute. Ils s'intéressent tous les deux au rapport corps-psychisme et leurs rapports professionnels sont fructueux. Ils ont eu trois enfants : Yvan-Chrisostome (Carlos), Grégoire et Catherine.

Françoise Dolto est inhumée au cimetière de Bourg-la-reine.

Mots clefs :

Langue : Français

359/2108

Allons voir plus loin, veux-tu ?
Localiser le document

ROMAN BIOGRAPHIQUE

Allons voir plus loin, veux-tu ?

Duperey, Anny

Publié en 2002

Livre
Fiction
Roman

Livre

Il y a quatre personnages, très différents. Christine, qui dirige une agence de voyages, se sent épuisée sans raison. Tout devait lui sourire pourtant. A cinquante ans, elle s'est organisée une existence active et libre. mais, sans qu'elle ait jamais osé se l'avouer, la peur de vieillir la mine. Paul, le paysan, un homme sensible et doux, n'a jamais pu s'arracher à la famille, de brutes dans laquelle il est né. Solange, guichetière à la SNCF, en veut au monde entier et d'abord à elle-même. D'où vient cette hargne qui l'habite ? Luc, à force de se battre pour sauver son couple du désastre, est au bout du rouleau, psychologiquement et matériellement. Il n'y a pas de liens entre ces deux femme et ces deux hommes, sauf de brèves rencontres de hasard. mais, tous les quatre vont vivre, dans des circonstances imprévues, ces moments où l'ont est brusquement mis en face de soi-même et où l'ont prend conscience des impasses où l'on s'est engagé. Chacun à sa façon accepte enfin de changer, de se libérer des entraves, d'échapper au sort auquel il se croyait condamné. Quand on change, tout change autour de soi. Christine, Paul, Solange et Luc se croisent alors, se reconnaîtrons. Leurs histoires n'en feront plus qu'une. Après les orages et les déchirements, une harmonie nouvelle naît, comme une chose due à ceux qui savent craquer quand il le faut et faire face quand il le faut, avec courage et humilité. On ne peut plus quitter les personnages d'Anny Duperey. Ce sont des amis fraternels. On n'oublie pas les scènes émouvantes, cocasses, violentes, subtiles, au cours desquelles ils se révèlent à eux-même et à nous.

Nationalité : France
Né(e) à : Rouen , le 28 Juin 1947
Biographie :

Anny Duperey, née Annie Legras le 28 juin 1947 à Rouen, est une actrice française de théâtre et de cinéma. Elle est aussi romancière.

Après une enfance durement marquée par la mort accidentelle de ses parents lorsqu’elle avait huit ans, Anny Duperey, dont la garde est confiée à sa grand-mère paternelle et à sa tante, réussit tout de même à obtenir son BEPC et entre à l’école des Beaux-Arts.

A 17 ans, elle quitte Rouen et monte à Paris, où elle entreprend de suivre les cours Simon.
Elle se fera alors remarquer par de grandes personnalités comme Jean Meyer et Jean Mercure.
Elle fera ses premiers pas au cinéma grâce à des réalisateurs tels que Jean-Luc Godard, Michel Deville et Alain Resnais.

Mots clefs :

Langue : Français

360/2108

Une femme
Localiser le document

ROMAN BIOGRAPHIQUE

Une femme

Aleramo, Sibilla

Publié en 2002 Editions du rocher

Livre
Fiction
Roman

Livre

Avec ce premier roman publié en 1906 en Italie, Sibilla Aleramo connaît une gloire soudaine à l'âge de trente ans : Une femme est aussitôt traduit en français, Anatole France s'enthousiasme dans un article du Figaro sur ce prodige de la littérature italienne et le Tout-Paris la fête : Rodin, Anna de Noailles, Valery Larbaud, Charles Péguy, Apollinaire, Colette se disputent la compagnie de cette jeune femme fascinante. « Qui n'a pas vu Sibilla Aleramo à Rome en cette première décennie du XXe siècle n'a rien vu », s'exclamera l'écrivain Stephan Zweig après l'avoir rencontrée à Rome, à son tour conquis par cette figure légendaire, après Gorki, Brandes, Pirandello et tant d'autres. Une femme, roman autobiographique, rempli de passion, osé, reflète le tempérament totalement indépendant et affranchi de Sibilla et porte déjà la marque si personnelle qui caractérise toute l'oeuvre de cet écrivain unique dans l'histoire de la littérature moderne. Près d'un siècle après sa parution, l'oeuvre de Sibilla Aleramo continue, de génération en génération, à conquérir de nouveaux lecteurs qui se reconnaissent dans cette voix chaude, sensuelle, éprise de liberté, d'amour et de justice sociale - dans l'éternelle rebelle Sibilla.

Nationalité : Italie
Né(e) à : Alessandria , le 14/08/1876
Mort(e) à : Rome , le 13/01/1960
Biographie :

Sibilla Aleramo, pseudonyme de Rina Faccio, est une écrivaine italienne, née à Alessandria le 14 août 1876 et morte à Rome en 1960.

Ses parents s'établissent à Civitanova (Province de Macerata) où elle épouse à quinze ans un employé de son père. En 1901, après une tentative de suicide, elle abandonne son mari, homme violent et autoritaire ainsi que son fils. Elle raconte cette histoire dans Une femme (una donna) publié en 1906, livre féministe qui connaît un grand succès.
Ainsi commence, comme elle aime à le dire, sa « seconde vie ». Elle entame une relation sentimentale avec le poète Damiani, rencontre G. Cena mais, après une crise avec ce dernier, commence une vie vagabonde qui la conduit à Milan. Elle rejoint le mouvement "Futuriste". À Paris elle se lie aux poètes Guillaume Apollinaire et Emile Verhaeren ainsi que Stefan Zweig, Gabriele D'Annunzio, Paul Claudel, Charles Péguy, Paul Valéry, Auguste Rodin, Anatole France...
Finalement elle revient à Rome où elle rejoint les milieux intellectuels et artistiques des années d’avant guerre. Elle fait la connaissance de Grazia Deledda.
À 40 ans, durant la première guerre mondiale en 1916, elle rencontre Dino Campana âgé de 31 ans ( auteur « Les Chants orphiques » 1914) avec qui elle commence une relation complexe et tourmentée qui dure moins de deux ans.
En 1936 elle fait la connaissance du jeune Matacotta, à qui elle reste liée 10 ans et de cette période — sa quarte existence — laisse le témoignage du journal qui l’accompagne jusqu'à la mort.
À la fin de la seconde guerre mondiale elle s'inscrit au parti communiste italien et se jette intensément dans le champ politique et social. Elle collabore, entre autres, à l’Unità et à la revue Noi donne.
Elle meurt à Rome en 1960, des suites d’une longue maladie. Le profil de Sibilla Aleramo a orné les pièces de vingt centimes en circulation, œuvres du sculpteur Leonardo Bistolfi, auquel elle a servi de modèle en 1908

Mots clefs :

Langue : Français