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Carrère, Emmanuel
Publié en 2002
Folio
Livre
Fiction
Roman
Le 9 janvier 1993, Jean-Claude Romand a tué sa femme, ses enfants, ses parents, puis tenté, mais en vain, de se tuer lui-même. L'enquête a révélé qu'il n'était pas médecin comme il le prétendait et, chose plus difficile encore à croire, qu'il n'était rien d'autre. Il mentait depuis dix-huit ans, et ce mensonge ne recouvrait rien. Près d'être découvert, il a préféré supprimer ceux dont il ne pouvait supporter le regard. Il a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité. Je suis entré en relation avec lui, j'ai assisté à son procès. J'ai essayé de raconter précisément, jour après jour, cette vie de solitude, d'imposture et d'absence. D'imaginer ce qui tournait dans sa tête au long des heures vides, sans projet ni témoin, qu'il était supposé passer à son travail et passait en réalité sur des parkings d'autoroute ou dans les forêts du Jura. De comprendre, enfin, ce qui dans une expérience humaine aussi extrême m'a touché de si près et touche, je crois, chacun d'entre nous.
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Langue : Français
Sabatier, Robert
Publié en 1997
Albin Michel
Livre
Fiction
Roman
Seul, un soir, à la Comédie-Française, Julien voit apparaître une dame qu’il croyait disparue : Eleanor, cette Américaine riche et cultivée qui le logea au Quartier Latin dans les années 50. Un retour à ce passé et le lecteur suit les étapes d’intrigues joyeuses, amoureuses ou pathétiques qui se jouent entre le jeune homme et son entourage : cette Eleanor encore jeune ; ses enfants : la ténébreuse Olivia et Roland le sportif ; un hôte âgé qu’on nomme L’Oncle, médiéviste exilé, bientôt son ami. Le mal de Julien : ses amours mortes. Sa thérapeutique : la lecture. Son entourage : l’univers du livre, auteurs, éditeurs, libraires, bouquinistes, employés, originaux et esthètes. Qu’'il cotoîe Alexandre Guersaint, son sévère mentor, Antoine le bibliophile, et, autour de la Sorbonne, les maîtres comme Gaston Bachelard, François Perroux ou chez Eleanor, Asturias, Darius Milhaud, Jouhandeau, une foule d’artistes, de gens du monde, d’idéalistes. Julien trouve un enrichissement, une formation. Ses plus intenses bouleversements se situent au sein de la famille généreuse et fantasque qui l’a accueilli. Le lecteur ira de surprise en surprise. Mais « Le Lit de la merveille » est avant tout un hymne au livre, au savoir, à la diversité, et cela dans un climat de charme, d’enthousiasme et de sensibilité. Robert Sabatier a écrit là le roman de l’'amour du livre et c’est un livre d'’amour.
Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 17/08/1923
Mort(e) à : Boulogne-Billancourt , le 28/06/2012
Biographie :
Robert Sabatier est un écrivain et poète français.
Il a écrit des romans, des essais, des recueils d'aphorismes et de poésies. Il a été élu à l'Académie Goncourt en 1971, ainsi qu'à l'Académie Mallarmé. Il est l'auteur d'une Histoire de la Poésie française. Élevé à Montmartre, puis dans le quartier du Canal Saint-Martin dans les années 30, il a raconté son enfance dans les séries du "roman d'Olivier", dont les Allumettes Suédoises, porté à l'écran par Jacques Ertaud, assura un important succès de librairie (3 millions d'exemplaires vendus à ce jour), avec ses épisodes les plus récents comme Olivier 1940 et les Trompettes Guerrières. Les années secrètes de la vie d'un homme, traduit en allemand et en suédois sous le titre d'"Ego", mais aussi Diogène et le Traité de la Déraison Souriante révèlent un auteur plus grave, proche davantage de Cioran que de Mac Orlan.
Il travaille dans le milieu de l'édition depuis 1950, aux Presses universitaires de France, puis en tant que Directeur de publication aux éditions Albin Michel jusqu'en 1971. Vers 1978, il réalise un enregistrement en 33 tours où il récapitule déjà sa carrière d'auteur.
Il est décédé, à l'âge de 88 ans, le 28 juin 2012.
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Langue : Français
Auster, Paul
Publié en 1999
Livre
Fiction
Roman
Avant de connaître la consécration, Paul Auster a tiré le diable par la queue. De ses tentatives pour rompre la difficulté, et des mésaventures qui y sont liées, il fait ici le récit dans une allègre chronique des années de galère. Une chronique qui va des querelles budgétaires, responsables de la séparation de ses parents, à la parution de son premier livre. Mais, en vérité, c'est son rapport à l'argent, au travail et à la création qu'il met en évidence dans ce récit intitulé en anglais Hand to Mouth. Dans "Pourquoi écrire ?", Paul Auster relate quelques anecdotes qui, sans en avoir l'air, ont décidé de sa vocation d'écrivain. Deux textes précieux en ce qu'ils laissent entrevoir quelques bribes de "la petite fabrique de littérature" de Paul Auster.
Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Newark (New Jersey) , le 03/02/1947
Biographie :
Paul Auster est un écrivain américain.
Paul Auster écrit des articles pour des revues, débute les premières versions du "Voyage d'Anna Blume" et de "Moon Palace", travaille sur un pétrolier, revient en France pour un séjour de trois ans (1971-1974) où il vit de ses traductions (Mallarmé, Sartre, Simenon), et écrit des poèmes et des pièces de théâtre en un acte. Il publie un roman policier sous le pseudonyme de Paul Benjamin ("Fausse balle").
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Langue : Français
Assouline, Pierre
Publié en 1999
Folio
Livre
Fiction
Roman
Issu d'une illustre et richissime famille de banquiers levantins installés en France à la fin du Second Empire, le comte Moïse de Camondo (1860-1935) était l'homme d'un milieu, celui de l'aristocratie juive parisienne, où se cotoyaient les Rothschild et les Pereire, les Fould et les Cahen d'Anvers, toute une société échappée des pages de Proust qui se retrouvait dans les chasses à courre, les clubs et les conseils d'administration, rivalisant dans la magnificence de leurs châteaux, hôtels particuliers et collections. La saga des Camondo, de l'Inquisition espagnole au génocide nazi en passant par le ghetto de Venise et les palais de Constantinople, n'est pas seulement un récit historique retraçant l'épopée de ces grands seigneurs séfarades. C'est aussi une méditation sur la solitude d'un homme abandonné par sa femme, inconsolé de la mort de son fils, qui consacra sa vie et sa fortune à reconstituer au cœur de la plaine Monceau une demeure aristocratique du XVIIIe siècle, laissant à la France le plus éclatant témoignage d'un monde disparu et transmettant malgré tout le nom des siens à la postérité. Avait-il l'intuition qu'il serait le dernier représentant de sa dynastie ? C'était son mystère et son secret. Il en a laissé l'empreinte sur sa maison.
Nationalité : France
Né(e) à : Casablanca (Maroc) , le 17/04/1953
Biographie :
Né à Casablanca où il passe son enfance, Pierre Assouline rejoint la France et suit des études secondaires au cours Fidès et au lycée Janson-de-Sailly de Paris. Après des études à l'université de Nanterre et à l'École des langues orientales, il devient journaliste.
Il travaille d'abord pour des agences (Apei, Asa Press, Fotolib) avant d'entrer aux services "étranger" du Quotidien de Paris (1976-1978) puis de France Soir (1979-1983), tout en enseignant au Centre de perfectionnement des journalistes et en collaborant au mensuel L'Histoire (1979).
À partir du milieu des années 1980, il se rapproche du monde littéraire : il écrit plusieurs livres sur l'histoire culturelle récente, à commencer par une biographie de Gaston Gallimard, et devient conseiller littéraire des éditions Balland (1984-1986). Il entre comme journaliste au magazine Lire (1985), dont il devient directeur de la rédaction en 1993.
Homme de radio (France-Inter (1986-1990) ; RTL (1990-1999) ; ponctuellement sur France-Culture), il est également chroniqueur au Monde 2, critique pour Le Nouvel Observateur, et membre du comité de rédaction du mensuel L'Histoire, au Figaro Littéraire, etc.
Par ailleurs, Pierre Assouline est conseiller de la direction du site Les Grands débats et blogueur sur le site La République des livres qu’il a créée en 2005.
Depuis 1997, il est chargé de conférence à l'Institut d'études politiques de Paris, pour le cours de lecture / écriture en première année et l'enquête en master de journalisme.
Le roman "Lutetia" (éditions Gallimard) a obtenu en 2005 le Prix des Maisons de la Presse. Ce roman a inspiré le réalisateur Frédéric Schoendoerffer pour son film Lutetia.
En octobre 2007, Pierre Assouline a obtenu le Prix de la langue française qui récompense "l'œuvre d'une personnalité du monde littéraire, artistique ou scientifique qui a contribué, de façon importante, par le style de ses ouvrages ou son action, à illustrer la qualité et la beauté de la langue française".
C'est en 2012 qu'il intègre l'Académie Goncourt et y devient juré.
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Langue : Français
Schreiber, Boris
Publié en 1997
Folio
Livre
Fiction
Roman
Sa vie ressemble à une fuite perpétuelle. Né en 1923 à Berlin dans une famille d'exilés russes, le jeune Boris a grandi en Belgique d'abord, puis à Paris dans le XIIIe arrondissement. C'est peut-être pour lutter contre ce sentiment d'instabilité qu'il se met à écrire ou pour capter l'attention de son père qui le considère comme un bon à rien ou, tout simplement, pour obéir à une injonction de sa mère qui lui voue une admiration sans bornes et l'encourage à tenir son journal. "Tu te sentiras moins seul. Le journal, c'est comme un miroir. Tu seras deux." Depuis son plus jeune âge, Boris et son reflet entretiennent donc un dialogue incessant. À quinze ans, il est encouragé par André Gide qui le qualifie d'"enfant prodige" et lui prédit un destin d'écrivain. Pourtant le doute et l'inquiétude ne cessent de hanter celui qui a décidé de faire de sa vie un objet littéraire. Et si ses souvenirs brossent un tableau passionnant d'un demi-siècle de littérature française, ils sont surtout fascinants par cette forme hybride entre autobiographie et dédoublement romanesque qui ne cesse de s'interroger sur la validité même de l'écriture
Nationalité : France
Né(e) à : Berlin,Allemagne , le 29/05/1923
Mort(e) à : Neuilly , le 11/02/2008
Biographie :
Né dans une famille juive d’origine russe exilée après la Révolution de 1917, Boris Schreiber passe une enfance précaire en Belgique puis en France, où ses parents s`installeront.
Il fera ses études à l`Ecole alsacienne à Paris dès 1936. Il enseignera épisodiquement le français pour gagner sa vie, tout en se consacrant à l'écriture.
Il est l’auteur d'une vingtaine de livres dont Un silence d'environ une demi-heure, un récit autobiographique pour lequel il avait reçu le prix Renaudot en 1996.
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Langue : Français
Allison, Dorothy
Publié en 1999
Livre
Fiction
Roman
En Caroline du Sud, les étés sont étouffants. Les soirées se passent sur la véranda, à boire du thé glacé et à raconter des histoires. Ruth Anne Boatwright, surnommée Bone par sa famille et estampillée " bâtarde " par le comté de Greenville, se souvient. Elle revoit sa grand-mère édentée, impertinente, ses tantes farouches, usées par leurs grossesses, ses oncles violents, ivrognes pris au piège de leur misère. Elle se souvient de l'amour qu'elle portait à sa mère et de la haine grandissante qu'elle éprouvait pour son beau-père. Elle se souvient et elle raconte, avec une brutale sincérité, les aspirations d'une petite fille, la violence insoutenable, l'amour obstiné. Ce premier roman largement autobiographique, écrit pour exorciser cette enfance brûlée, a été finaliste pour le National Book Award en 1992.
Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Greenville, Caroline du Sud , le 11/04/1949
Biographie :
Élevée en Caroline du Sud par sa mère qui l'a eue à quinze ans et un beau-père qui abuse d'elle, Dorothy Allison parvient à entrer à l'université en Floride pour y faire des études d'anthropologie.
Elle se mêle aux groupes féministes puis lesbiens où elle trouve son identité et son engagement. Elle fait paraître ses textes dans plusieurs revues, puis des recueils de ses poèmes et de ses nouvelles paraissent en 1983 et 1988.
Elle acquiert la renommée grâce à un roman autobiographique, "L'Histoire de Bone" (Bastard Out of Carolina, 1992) qui traite de son enfance effroyable dans une famille pauvre et incestueuse du sud des États-Unis.
"Retour à Cayro" (Cavedweller, 1998), son deuxième livre, est un roman sur la rédemption d'une femme au terme d'une longue descente aux enfers. Ce livre vaut à son auteur un nouveau succès. Il est adapté au cinéma en 2004 (titre français: "La Vie d'une femme").
Dorothy Allison vit aujourd’hui en Caroline du Nord avec sa compagne Alix Layman et son fils. Engagée, elle a milité dans plusieurs associations féministes et lesbiennes.
Elle a été nominée pour le National Book Award grâce à son livre "L'Histoire de Bone".
Mots clefs :
Langue : Français
Schreiber, Boris
Publié en 1998
Folio
Livre
Fiction
Roman
Sa vie ressemble à une fuite perpétuelle. Né en 1923 à Berlin dans une famille d'exilés russes, le jeune Boris a grandi en Belgique d'abord, puis à Paris dans le XIIIe arrondissement. C'est peut-être pour lutter contre ce sentiment d'instabilité qu'il se met à écrire ou pour capter l'attention de son père qui le considère comme un bon à rien ou encore, tout simplement, pour obéir à une injonction de sa mère qui lui voue une admiration sans bornes et l'encourage à tenir son journal. "Tu te sentiras moins seul. Le journal, c'est comme un miroir. Tu seras deux." Depuis son plus jeune âge, Boris et son reflet entretiennent donc un dialogue incessant. À quinze ans, il est encouragé par André Gide qui le qualifie d'"enfant prodige" et lui prédit un destin d'écrivain. Pourtant le doute et l'inquiétude ne cessent de hanter celui qui a décidé de faire de sa vie un objet littéraire. Et si ses souvenirs brossent un tableau passionnant d'un demi-siècle de littérature française, ils sont surtout fascinants par cette forme hybride entre autobiographie et dédoublement romanesque qui ne cesse de s'interroger sur la validité même de l'écriture.
Nationalité : France
Né(e) à : Berlin,Allemagne , le 29/05/1923
Mort(e) à : Neuilly , le 11/02/2008
Biographie :
Né dans une famille juive d’origine russe exilée après la Révolution de 1917, Boris Schreiber passe une enfance précaire en Belgique puis en France, où ses parents s`installeront.
Il fera ses études à l`Ecole alsacienne à Paris dès 1936. Il enseignera épisodiquement le français pour gagner sa vie, tout en se consacrant à l'écriture.
Il est l’auteur d'une vingtaine de livres dont Un silence d'environ une demi-heure, un récit autobiographique pour lequel il avait reçu le prix Renaudot en 1996.
Mots clefs :
Langue : Français
Rachid O
Publié en 1999
Folio
Livre
Fiction
Roman
Pendant ma première année à l’école, on avait une professeur qui aimait chanter. A la fin du cours, elle nous faisait écouter sa voix. Tout ca pour dire qu’elle nous amusait. Une fois, elle a posé la question à toute la classe de ce qu’on voulait devenir, le métier que chaque élève souhaitait faire plus tard, ce dont il rêvait, avec son explication. J’ai regarde mon copain à côté et j’ai vu qu’il avait un rêve et c’était de devenir médecin. Moi, je me suis dit « Je n’ai rien à dire », j e n’avais aucune envie d’un métier comme médecin qui ressemblait à avocat ou professeur comme d’autres aussi avaient l’idée. Tout à coup j’ai pense que ce que je voulais, je n’osais pas le dire, c’était d’être le héros d’un livre, le personnage principal dans le roman d’un écrivain. »
Nationalité : Maroc
Né(e) à : Rabat , 1970
Biographie :
Après des études à Marrakech, Rachid O. séjourne à Paris. En 2000, il a été accueilli comme pensionnaire de la Villa Médicis gérée par la Fondation de France à Rome.
« Pour résumer mon adolescence, j’aimais aimer les garçons et lire des livres. Je suis arrivé à écrire, mais d’abord je voulais venir en France où, par pur hasard, j’ai fait deux livres autobiographiques, d’abord L’enfant ébloui, puis Plusieurs vies, à travers lesquels je suis revenu à la nostalgie de mon enfance et tout ce qui l’entourait.
Ces deux textes ont été une passerelle entre moi et la France, il m’ont donné un nouvel équilibre entre la France et le Maroc pour un meilleur glissement dans mon intégration.
Aujourd’hui, je ne suis plus moi dans Chocolat chaud, l’imaginaire de ce roman me semble plus réel. Je n’ai plus envie de parler de moi maintenant. »
(extrait d’un article de Rachid O. pour le Magazine littéraire, avril 1999)
Mots clefs :
Langue : Français
Nothomb, Amélie
Publié en 1999
Albin Michel
Livre
Fiction
Roman
" Monsieur Haneda était le supérieur de monsieur Omochi, qui était le supérieur de monsieur Saito, qui était le supérieur de mademoiselle Mori, qui était ma supérieure. Et moi, je n'étais la supérieure de personne. On pourrait dire les choses autrement. J'étais aux ordres de mademoiselle Mori, qui était aux ordres de monsieur Saito, et ainsi de suite, avec cette précision que les ordres pouvaient, en aval, sauter les échelons hiérarchiques. Donc, dans la compagnie Yumimoto, j'étais aux ordres de tout le monde. "
Nationalité : Belgique
Né(e) à : Etterbeek , le 13/08/1966
Biographie :
Amélie Nothomb, nom de plume de Fabienne Claire Nothomb, est une romancière belge d'expression française.
Elle est fille de l'ambassadeur de Belgique à Rome, et petite-nièce de l'homme politique Charles-Ferdinand Nothomb.
Amélie Nothomb passe ses cinq premières années au Japon, dont elle restera profondément marquée, allant jusqu'à parler couramment japonais et même à devenir interprète par la suite. Mais son expérience ne s'arrête pas là puisqu'elle vivra successivement en Chine, à New York, au Bangladesh, en Birmanie et au Laos, avant de débarquer à dix-sept ans sur le sol de Belgique, berceau de sa famille où elle entame une licence en philologie romane à l'Université Libre de Bruxelles.
Mots clefs :
Langue : Français
Clément, Catherine
Publié en 1999
Livre
Fiction
Roman
Allemagne, 1975 : deux femmes au soir de leur vie se retrouvent au chevet d'un vieil homme, après avoir lutté cinquante ans pour occuper la première place dans son coeur. Tandis que dans la pièce voisine somnole, hanté par ses cauchemars, le plus grand esprit de son siècle, les deux ennemies font un rêve : duel de deux mémoires à fleuet moucheté, temps suspendu des réminiscences et des rêves perdus. Martin et Hannah : il était profésseur, elle était son élève ; près de vingt ans les séparent, le philosophe génial consumé par son "escapade" nazie et l'intellectuellejuive brûlée par sa lucidité. Mais pendant cinquante ans, leur passion les tient. Elfride et Martin : l'amante apatride et l'épouse allemande, la trépidante aux semelles de vent et la conjugale enracinée, la chair qui brûle et la terre qui soigne, l'effraction de l'instant et la force de la durée... Leur rivalité est sans fin, et chacune autorise obscurément l'amour pour l'autre. Martin, Hannah, Elfrida : dans cette vaste partition, chacun a son thème, et chacun détient un peu de la mémoire de l'autre. Mais cette fugue à trois voix est d'abord frappée du sceau de la plus grande tragédie du siècle : parce que Martin et Heidegger, et Hannah, Arendt.
Nationalité : France
Né(e) à : Boulogne-Billancourt , le 10/02/1939
Biographie :
Née dans une famille mi-catholique, mi-juive, Catherine Clément passe une grande partie de son enfance sur les bords de la Loire avec sa grand-mère chrétienne, ce qu'elle raconte dans Maison mère (éditions Nil, 2006). La guerre l’a privée de ses grands-parents juifs, dénoncés, déportés et morts à Auschwitz en mai 1944.
Elle intègre l'École normale supérieure de jeunes filles (ENSJF) en 1959, école dite de Sèvres, mais installée boulevard Jourdan à Paris. Agrégée de philosophie à l’âge de 22 ans, la sévrienne devient ensuite l’assistante de Vladimir Jankélévitch à la Sorbonne à 24 ans : au grade d'assistante, qui n'existe plus, les jeunes enseignants dirigeaient les travaux pratiques.
Sa rencontre avec Claude Lévi-Strauss, qui l’invite à décrypter un mythe africain devant son séminaire en 1962, l’influence de manière décisive. A partir de 1959, elle suit le séminaire de Jacques Lacan, d'abord à l'hôpital Sainte-Anne, puis à l'École Normale Supérieure et à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, et ce jusqu'à la fin. Membre de l'École freudienne à titre "profane", elle n'a jamais été psychanalyste.
Détachée au CNRS, elle prépare une thèse sur Le Paradis perdu, qu'elle termine, mais que l'état de santé de Vladimir Jankélévitch, à la fin de sa vie, ne lui permet pas de soutenir. Parallèlement, elle participe entre autres à des documentaires de télévision à l'ORTF, aux côtés de Josée Dayan et Charles Brabant. En 1976, après 12 ans d'enseignement supérieur, elle demande un congé, horrifiée des conditions de travail dans les amphithéâtres. Fin 1976, elle entre au quotidien Le Matin de Paris comme chef de rubrique culture.
En 1982, elle est nommée au ministère des Relations extérieures, à la tête de l'AFAA, chargée de la diffusion et de l'accueil de la culture française à l'étranger. Elle séjourne cinq années en Inde aux côtés de l'ambassadeur André Lewin, puis cinq ans en Autriche, et enfin trois ans au puis cinq ans en Autriche, et enfin trois ans au Sénégal (1996-1999).
A l'époque, quand elle part en Inde, elle a déjà publié cinq romans et huit essais. L'Inde lui inspire ses plus grands succès, Pour l'amour de l'Inde (Flammarion, 1993) et Le Voyage de Théo (Seuil, 1998), et ce pays ne cesse d'inspirer son travail. Elle est aujourd'hui par ailleurs membre du Forum franco-indien, organisme bilatéral officiel. Depuis 2002, elle prépare et dirige l'Université populaire du quai Branly, qui se déroule dans le théâtre Claude Lévi-Strauss.
Mots clefs :
Langue : Français
Lobo Antunes, Antonio
Publié en 1997
Métailié
Livre
Fiction
Roman
À Lisbonne, une nuit, dans un bar, un homme parle à une femme. Ils boivent et l'homme raconte un cauchemar horrible et destructeur : son séjour comme médecin en Angola, au fond de ce " cul de Judas ", trou pourri, cerné par une guerre sale et oubliée du monde. Un humour terrible sous-tend cet immense monologue qui parle aussi d'un autre front : les relations de cet homme avec les femmes. " Il est l'un des plus grands, un auteur essentiel, le découvreur d'un monde. " Le Point " Lobo Antunes nous précipite dans des mondes quotidiens que son écriture flamboyante, torrentueuse, transforme en violentes épopées. " M. Gazier, Télérama
Nationalité : Portugal
Né(e) à : Lisbonne , le 1/9/1942
Biographie :
António Lobo Antunes est un écrivain portugais.
Son père est brésilien, sa grand-mère allemande. Issu de la grande bourgeoisie portugaise, il fait des études de médecine et se spécialise en psychiatrie. À l'âge de treize ans, il publie son premier recueil de poèmes et se passionne pour la littérature française (notamment Louis Ferdinand Céline que son père lui propose de lire à 14 ans et avec qui il aurait entretenu une correspondance), bien qu'il se reconnaisse pour maître William Faulkner.
Mots clefs :
Langue : Français
Rouaud, Jean
Publié en 1999
Livre
Fiction
Roman
Du père, on ne savait que peu de choses, sinon que sa mort, à quarante et un ans, un lendemain de Noël, avait entraîné, par une sorte de « loi des séries », celles de la petite tante Marie et du grand-père maternel. Quel était donc cet homme qui avait ce pouvoir de faire le vide derrière lui ? Un homme illustre ? Comme il en existe des millions. De ceux qui se tuent à la tâche pour assurer un semblant de bien-être à leur famille et qui, rattrapés par un quotidien dévorant, ont enterré prématurément les aspirations de leur jeunesse. Tout comme ce « grand jeune homme », orphelin, aux talents multiples, aimant le théâtre et la compagnie, qui n'eut que le tort d'avoir vingt ans au moment où l'Europe rejouait un « remake », plus sanglant encore, du premier conflit mondial.
Nationalité : France
Né(e) à : Campbon, Loire-Atlantique , le 13/12/1952
Biographie :
Jean Rouaud est un écrivain français.
Il passe un baccalauréat scientifique, puis étudie les Lettres modernes à l'Université de Nantes. Après avoir obtenu une maîtrise, il occupe différents emplois provisoires, tels que pompiste ou vendeur d'encyclopédies médicales.
En 1978, il est engagé au quotidien régional "Presse-Océan" et, comme il le raconte dans son livre "Régional et drôle" (2001), après avoir travaillé à la sélection des dépêches de l'AFP, il est chargé de rédiger un "billet d'humeur" publié tous les deux jours sur la "une" du journal, avec la consigne de faire régional et drôle.
Mots clefs :
Langue : Français