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Gaudé, Laurent
Publié en 2006
Livre
Fiction
Roman
L'origine de leur lignée condamne les Scorta à l'opprobre. A Montepuccio, leur petit village d'Italie du Sud, ils vivent pauvrement, et ne mourront pas riches. Mais ils ont fait voeu de se transmettre, de génération en génération, le peu que la vie leur laisserait en héritage. Et en dehors du modeste bureau de tabac familial, créé avec ce qu'ils appellent "l'argent de New York", leur richesse est aussi immatérielle qu'une expérience, un souvenir, une parcelle de sagesse, une étincelle de joie. Ou encore un secret. Comme celui que la vieille Carmela confie au curé de Montepuccio, par crainte que les mots ne viennent très vite à lui manquer. Roman solaire, profondément humaniste, le livre de Laurent Gaudé met en scène, de 1870 à nos jours, l'existence de cette famille des Pouilles à laquelle chaque génération, chaque individualité, tente d'apporter, au gré de son propre destin, la fierté d'être un Scorta, et la révélation du bonheur.
Romancier, nouvelliste et dramaturge né en 1972, Laurent Gaudé a reçu en 2004 le prix Goncourt pour son roman Le Soleil des Scorta. Son œuvre, traduite dans le monde entier, est publiée par Actes Sud.
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Langue : Français
Braconnier, Alain
Publié en 2007
Livre
Fiction documentaire
Roman
«Une mère n'aime jamais trop son fils. Mais pour qu'il soit bien dans sa peau et capable d'aimer, faut-il qu'elle soit chaleureuse et présente ou bien plus discrète et qu'elle réprime un peu sa force d'aimer ? Aujourd'hui encore, beaucoup de mères se sentent coupables de montrer à leurs garçons la tendresse qu'elles éprouvent. Elles craignent de favoriser un oedipe trop puissant. Or, loin d'être un obstacle ou un fardeau, l'amour d'une mère pour son fils est non seulement une nécessité, un besoin fondamental, mais une condition de son bon équilibre et de sa réussite d'homme. Parce que les mères aimantes et fortes permettent à leurs garçons de devenir à la fois forts et sensibles.» A. B. «Alain Braconnier réhabilite dans un bel essai le modèle de la maman surprotectrice qu'il était jusqu'alors de bon ton de dénigrer.» Le Figaro littéraire.
Médecin, psychologue, psychanalyste, Alain Braconnier enseigne à l'université Paris-V et dirige le centre psychothérapeutique Philippe-Paumelle. Il a notamment publié Le Sexe des émotions, Le Guide de l'adolescent, Petit ou Grand Anxieux ?et, plus récemment, Les Filles et les Pères.
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Langue : Français
Aslam, Nadeem
Publié en 2007
Livre
Fiction
Roman
Dans une ville anonyme du nord de l'Angleterre, Chanda et son amant, l'entomologiste Jugnu, ont disparu. De méchantes rumeurs agitent la communauté pakistanaise en butte à un enseignement de l'islam perverti, un code de l'honneur qui peut mener au meurtre, un racisme blanc qui n'a rien à envier à la cruauté et à l'intolérance de ses victimes. Ce formidable récit d'une résonance singulièrement actuelle explore les tourments d'une famille emblématique durant l'année qui suit le drame. Il évoque aussi la nostalgie du pays perdu et des racines oubliées. Mêlant avec un égal bonheur analogie et métaphore, sa prose poétique lui confère un ton élégiaque et une grande unité esthétique, soutenue par le lent mouvement des saisons, qui viennent contrebalancer la violence des conflits humains et souligner la beauté autant que la brutalité de ce monde.
Né en 1966 à Gujranwala au Pakistan, Nadeem Aslam avait quatorze ans lorsque son père, fuyant le régime du général Zia, s'est installé avec sa famille dans le nord de l'Angleterre. Après des études à l'université de Manchester, il se consacre à l'écriture. Son premier roman, Season of the Rainbirds (1993) a reçu le prix Betty Trask et suscité les éloges de Salman Rushdie. La Cité des amants perdus, sélectionné par le Booker Prize, a été un événement littéraire en Grande-Bretagne.
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Langue : Français
Gavalda, Anna
Publié en 2005
J'ai lu
Livre
Fiction
Roman
Et puis, qu'est-ce que ça veut dire, différents ? C'est de la foutaise, ton histoire de torchons et de serviettes... Ce qui empêche les gens de vivre ensemble, c'est leur connerie, pas leurs différences... Camille dessine. Dessinais plutôt, maintenant elle fait des ménages, la nuit. Philibert, aristo pur jus, héberge Franck, cuisinier de son état, dont l'existence tourne autour des filles, de la moto et de Paulette, sa grand-mère. Paulette vit seule, tombe beaucoup et cache ses bleus, paniquée à l'idée de mourir loin de son jardin. Ces quatre là n'auraient jamais dû se rencontrer. Trop perdus, trop seuls, trop cabossés... Et pourtant, le destin, ou bien la vie, le hasard, l'amour -appelez ça comme vous voulez -, va se charger de les bousculer un peu. Leur histoire, c'est la théorie des dominos, mais à l'envers. Au lieu de se faire tomber, ils s'aident à se relever.
Anna Gavalda est née le 9 décembre 1970 à Boulogne-Billancourt. Elle a grandi en Eure-et-Loir et y a passé une enfance bucolique avec ses trois frères et sœurs qui restent ses meilleurs amis. Après avoir suivi une hypokhâgne et obtenu une maîtrise de Lettres à la Sorbonne, elle subsiste grâce à de petits boulots. Ayant toujours aimé écrire, elle souhaite devenir journaliste. Chroniqueuse pour le cahier Paris-Ile-de-France du Journal du Dimanche, elle enseigne parallèlement le français dans une école privée et traduit des romans anglo-saxons. En 1992, elle devient lauréate France inter pour la plus belle lettre d'amour, ainsi commence l'aventure. En 1999, elle reçoit le grand Prix R.T.L.- Lire pour son premier recueil de nouvelles Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part. Ce titre ne quitte pas les classements des meilleures ventes pendant des mois et est traduit dans une trentaine de langues. En 2002, elle signe son premier roman Je l'aimais. En mars 2004, c'est la consécration avec Ensemble, c'est tout. En 2007 ce roman a été adapté au cinéma par Claude Berri. Elle vit dans la banlieue sud de Paris. Elle écrit matin et soir avec l'envie de raconter des histoires à tout le monde. Elle élève ses deux enfants le reste du temps. En 2008 paraît aux Editions Le Dilettante son roman La consolante, suivi en 2013 de Billie et en 2014 de La vie en mieux. Ces deux derniers ouvrages sont regroupés en format poche sous le titre Des vies en mieux, sorti en mai 2015 chez J'ai lu.
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Langue : Français
Darrieussecq, Marie
Publié en 2013
Livre
Fiction
Roman
Une femme rencontre un homme. Coup de foudre. L'homme est noir, la femme est blanche. Et alors ?
Nationalité : France Né(e) à : Bayonne , le 3/01/1969 Biographie : Marie Darrieussecq a été élevée dans un petit village du Pays basque. Elle reste d'ailleurs très attachée au Pays basque, où elle revient régulièrement. Après de brillantes études de lettres, Darrieussecq publie son premier roman, Truismes, en septembre 1996. Elle l'a écrit pendant qu'elle finissait son doctorat et qu'elle était chargée de cours à l'université Lille 3. Paul Otchakovsky-Laurens l'a publié ainsi que tous ses autres textes. Elle a apporté son soutien à Ségolène Royal pendant la campagne présidentielle de 2007. Marie Darrieussecq est aussi psychanalyste. Depuis 2001, elle est marraine du Réseau DES France, une association d'aide et d'information aux victimes du Distilbène et aux parents d'enfants nés prématurés à cause de cette hormone de synthèse. Depuis janvier 2007, elle est aussi marraine de l'association Bibliothèques sans frontières, une jeune ONG qui vise à faciliter l'accès au savoir dans les pays en développement. En 1998, l'écrivain Marie NDiaye l'accuse de la "singer." En 2007, c'est Camille Laurens qui porte l'accusation de "plagiat psychique" contre Marie Darrieussecq. "Rapport de police", son premier essai, consacré au thème du plagiat, paraît en 2010. En 2011, elle publie "Clèves," roman sur l'éveil à la sexualité d'une jeune fille des années 1980. À partir de septembre 2011, elle tient sur France Culture dans l'émission Les Matins, une chronique hebdomadaire intitulée "Place aux femmes." En 2013, elle obtient le prix Médicis pour son roman "Il faut beaucoup aimer les hommes." En 2014, elle est nommée membre du Conseil stratégique de la recherche. En 2017, sort "Notre vie dans les forêts", l'histoire d'une femme psychologue réfugiée dans une forêt qui écrit un journal et se rappelle une jeune fille qui lui ressemblait.
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Langue : Français
Marai, Sandor
Publié en 2006
Albin Michel
Livre
Fiction
Roman
Roman d'amour, roman de murs, fresque sociale, Métamorphoses d'un mariage s'impose comme une uvre maîtresse de l'auteur des Braises. Ilonka, Peter, Judit sont les acteurs d'un même drame. Chacun à leur tour, ils confient " leur " histoire comme on décline un rôle. L'épouse amoureuse et trahie. Le mari cédant à la passion. La domestique ambitieuse qui brise le couple. En trois récits-confessions qui cernent au plus près la vérité des personnages par un subtil jeu de miroirs, Sandor Marai analyse avec une finesse saisissante sentiments et antagonismes de classe. Mais, au-delà, c'est la fin d'un monde et d'une société - la bourgeoisie; hongroise de l'entre-deux-guerres - que dissèque avec; lucidité le grand écrivain de la Mitteleuropa.
Né en Hongrie en 1900, écrivain cosmopolite, personnage brillant, Sandor Marai connaît dès ses premiers romans un immense succès. Antifasciste déclaré dans une Hongrie alliée à l'Allemagne nazie, il est pourtant mis au ban par le gouvernement communiste de l'après-guerre. En 1948, il s'exile aux Etats-Unis où il mettra fin à ses jours en 1989. Depuis une dizaine d'années, il est devenu un auteur culte de la jeunesse hongroise et jouit dans le monde entier d'une réputation égale à celle d'un Zweig, d'un Roth ou d'un Schnitzler.
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Langue : Français
Staalesen, Gunnar
Publié en 2007
Folio
Livre
Fiction
Roman
A Bergen, un tueur non identifié que l'on croyait mort depuis des décennies continue, en toute discrétion, d'imprimer de sa signature de sang la une des faits divers. Un policier en retraite, qui s'était confié dans la pénombre d'un bar quant à ses doutes sur une vieille affaire, passe sous les roues d'un chauffard... Une femme qui devait être entendue tombe chez elle et se brise la nuque. Toujours des accidents... La mort frappe de plus en plus fort tous ceux qui pourraient se souvenir... Varg Veum ne croit pas au hasard et encore moins à la fatalité. Il a du temps. Personne ne l'attend chez lui. Il veut juste savoir et ne lâchera pas le morceau.
Gunnar Staalesen est né à Bergen, en Norvège, en 1947. Il fait des études de philologie et débute en littérature à 22 ans. Il se lance peu à peu dans le roman policier et crée en 1975 le personnage de Varg Veum, qu’il suivra dans une douzaine de romans. Tous les polars de Staalesen suivent les règles du genre à la lettre, avec brio. Et les problèmes existentiels du détective privé, ses conflits avec les femmes et son faible pour l’alcool sont l’occasion d’explorer, non sans cynisme, les plaies et les vices de la société. Avec le Roman de Bergen, il dédie à sa ville natale une grande fresque sociale et policière couvrant tout le XXe siècle.
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Langue : Français
Paasilinna, Arto
Publié en 1996
Folio
Livre
Fiction
Roman
«Trois lingots d'or fin de douze kilos brillaient dans l'herbe. Rafael Juntunen les caressa. Sa main était moite, son cœur battait plus vite qu'à l'ordinaire. Jamais il n'accepterait de partager ce butin avec quiconque. Il cacherait plutôt ce trésor au fin fond des forêts, par exemple en Laponie, mais il n'en céderait pas une once...Au matin, il monta dans sa voiture et pointa le capot vers le nord... Au bout d'un jour et demi, il constata qu'il était perdu. Mais tant mieux. S'il ne savait pas où il était, personne d'autre ne le saurait.»Le gangster ne va pourtant pas rester seul très longtemps. Il est bientôt rejoint par un ex-major de l'armée, viré pour alcoolisme, et une Lapone nonagénaire enfuie d'un asile de vieillards.Les trois compères vont résister à tout, aussi bien aux complices de Rafael, décidés à récupérer leur part du magot, qu'aux représentants de la «civilisation».Mais on ne transgresse pas impunément les lois qui règlent la vie en société... Petit malfrat sans envergure, Rafael Juntunen se retrouve à la tête d'une véritable fortune en lingots d'or à la suite d'un hold-up dont il sort indemne mais pas ses deux camarades du crime. Pour eux la prison, pour lui la liberté. Et il ne s'inquiète pas trop Rafael, il profite de sa toute récente fortune, astucieusement cachée sous un tas de fumier, à l'abri des murs de sa ferme en Vehmersalmi. Mais il semble qu'il y ait une justice même chez les gangsters. Ses deux associés ne tardent pas à sortir de prison et la nouvelle va obliger Rafael à faire l'impossible pour sauvegarder son magot face aux justes exigences de ses anciens complices. Amoureux des personnages atypiques et hors normes, Arto Paasilinna nous entraîne à nouveau dans le grand Nord à la suite de marginaux aussi fous que cocasses à la (re)découverte de la nature et des sentiments. Il mène son intrigue tambour battant à l'image de ses traîneaux traversant les espaces blancs, guidés par des chiens sauvages : amour, aventure, humour et soif d'absolu sont alors de mise. --Hector Chavez
Nationalité : Finlande Né(e) à : Kittilä , le 20/04/1942 Mort(e) à : Espoo , le 15/10/2018 Biographie : Arto Paasilinna est un écrivain finlandais. Il est né dans un camion, en plein exode face aux forces soviétiques, durant la Guerre de Continuation ; sa famille, fuyant les combats, est chassée vers la Norvège, puis la Suède et la Laponie finlandaise. Dès l'âge de treize ans, il exerce divers métiers, dont ceux de bûcheron et d'ouvrier agricole, pratiquant les métiers du bois et de la terre nécessaires pour reconstruire la Laponie dévastée par la Seconde Guerre Mondiale. A vingt ans, il décide de reprendre ses études afin de devenir journaliste et va à l’école Supérieure d’éducation populaire de Laponie (1962-1963). Il entre ensuite, comme journaliste-stagiaire, au quotidien régional Lapin Kansa (Le peuple lapon). Il collabore de 1963 à 1988 à divers journaux et revues littéraires. Il est marié à Terttu Annikki Paasilinna, née Kasper. Il a deux fils : Jyrki Petteri (1964) et Janne (1967). Les premiers romans sont du genre « grinçant » : "Prisonniers du paradis", "Le Lièvre de Vatanen", "Un homme heureux", "Le Meunier hurlant", "La Forêt des renards pendus". La deuxième période est plutôt « picaresque », avec "Petits suicides entre amis", "Le Fils du dieu de l'orage" et "Le Bestial Serviteur du pasteur Huuskonen". Arto Paasilinna a aussi écrit pour le cinéma, la radio et la télévision ; il s'intéresse aux arts graphiques et a écrit des poèmes. En octobre 2009, il est victime d'un accident vasculaire cérébral. Son fils Petteri Paasilinna a confirmé en septembre 2011 que son père avait séjourné en maison de soin palliatifs en avril 2010. Reino Paasilinna, député européen, est son frère.
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Langue : Français