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Mayle, Peter
Publié en 1996
Livre
Fiction
Roman
Installé près de Ménerbes, l'écrivain Peter Mayle a visité les arrière-salles de Provence, à l'heure où le vin semble plus clair ; tracé le portrait d'Amédée, fermier et vigneron pour qui «Vous aimez le lapin ?» signifie généralement : «Puis-je emprunter le pré du bas pour y planter de la luzerne ?» ; écouté avec le sérieux d'un profane et l'ironie d'un Londonien les pourparlers, les mots, les marques d'affection d'un village du Lubéron, et fini par comprendre la formule chantante - mais combien mystérieuse - lâchée au milieu des repas : Encoredupaingue ?.Cette chronique quotidienne et malicieuse a fait le tour du monde. Elle connaît en France un succès sans précédent.
Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Brighton, Angleterre , le 14/06/1939
Mort(e) à : Vaugines, Vaucluse , le 18/01/2018
Biographie :
Peter Mayle est un écrivain britannique.
Il était cadre dans l’univers publicitaire à New York et Londres avant de s’installer en Provence, en 1987.
C’est dans cette région qu’il commence à rédiger une série de livres sur son expérience avec les habitants de sa nouvelle région d’adoption, dont le premier fut "Une année en Provence" (A Year in Provence, 1989), le récit des douze mois qui ont suivi son déménagement de l'Angleterre vers la Provence. Il a été vendue à plus de six millions d'exemplaires, et a été traduite dans quelque 40 langues.
Dans son ouvrage, "Un bon cru" (A Good Year, 2004), il s’attaque avec malice à la fierté inconditionnelle que les Français portent à leurs cépages. Le livre a donné lieu à plusieurs adaptations à l'écran, dont une série télévisée en 1993 et le film "Une grande année" (A Good Year) de Ridley Scott, sorti en 2006 avec les acteurs Marion Cotillard et Russell Crowe.
Il est aussi l'auteur de "Provence toujours" (1991), "Hôtel Pastis" (1993), "Une vie de chien" (1995), "La femme aux melons" (Chasing Cézanne, 1997), "Le bonheur en Provence" (Encore Provence, 1999), "Aventures dans la France gourmande" (French Lessons, 2001), "Château l'arnaque" (The Vintage Caper, 2009), "Embrouilles en Provence" (The Marseille Caper, 2012), "Embrouille à Monaco" (The Diamond Caper, 2015).
Peter Mayle a également rédigé le "Dictionnaire amoureux de la Provence" (2006), ainsi que les textes de l'ouvrage "La Provence à vol d'oiseau" (1993), livre de photographies de Jason Hawkes.
En 2002, il avait été fait chevalier de la Légion d'honneur pour sa contribution à la culture française.
Victime de son succès, poursuivi par des paparazzi et des admirateurs, il déménagera quatre ans à New-York. Lorsqu'il revint vivre en Vaucluse, il se posa avec sa femme à Lourmarin. Puis à Vaugines, sa dernière demeure, en 2011.
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Langue : Français
Picouly, Daniel
Publié en 1997
Flammarion
Livre
Fiction
Roman
Comment affronter le monde quand on a dix ans, qu'on est le dernier d'une famille de douze enfants et qu'on vit dans un pavillon minuscule depuis que le grand frère a mis le feu à la maison d'avant? En s'inventant un monde extraordinaire, et en faisant toujours plus de bêtises, si c'est possible! Comme oublier le vélo de maman, après l'avoir emprunté sans rien dire pour arriver fier comme un coq au "Champ de personne" et épater les copains qui attendent pour jouer au foot. Sauf qu'on a oublié de revenir avec, et qu'à présent, il va falloir tout dire à maman... À dix ans, on s'invente des catastrophes, on fait des bêtises, on est "dilettante" à l'école, et comme toutes les nuits le père se lève pour aller faire son mystérieux travail, on a vite fait de le transformer en héros : il n'est plus chaudronnier, il est Chaudrake et c'est bien sûr à lui que le général de Gaulle fait appel pour chaque mission importante... Récit jubilatoire sur mode d'enfance, le roman de Daniel Picouly se lit avec bonheur et euphorie
Nationalité : France
Né(e) à : Villemomble, Seine-Saint-Denis , le 21/10/1948
Biographie :
Daniel Picouly est un écrivain français, animateur de télévision et scénariste de bande dessinée.
Il est le onzième des treize enfants d'un père originaire de la Martinique, chaudronnier à Air France, et d'une mère originaire du Morvan. Il passe un enfance heureuse à Villemomble (en pavillon minuscule) puis à partir de 1962 à Orly (en HLM cité Million). En 1968, après un diplôme de comptabilité (BSEC), il entre en faculté de Droit à Assas (Paris II). Il continue ses études universitaires à Dauphine (Paris IX) pour une licence, puis une maîtrise de gestion option marketing et finances. À la mort prématurée de son père, en 1973, il doit abandonner son doctorat pour travailler. Il devient - et pour une quinzaine d’années - maître auxiliaire dans des lycées de banlieue parisienne: Klemlin-Bicêtre, Saint-Ouen, Argenteuil, Villepinte … en classe de section G (tertiaire). En 1988, il finit par passer les concours et devient professeur en BTS force de vente à Mitry-Mory, puis à Paris 13e où il enseigne la communication et la négociation.
Son premier livre "La Lumière des Fous" paraît aux Éditions du Rocher en octobre 1991. La Série noire chez Gallimard l’avait jugé "trop noir", mais il y publie ensuite les titres policiers "Nec" (1993) et "Les larmes du chef" (1994).
Françoise Verny l’incite à écrire l’histoire de sa famille et son premier roman autobiographique "Le Champ de personne", chez Flammarion, recevra le Prix des Lectrices de ELLE en 1996. Avec "L’Enfant léopard", publié chez Grasset, il reçoit le Prix Renaudot en 2000. La même année, il renonce à l’enseignement et se consacre à l’écriture, avant de s’essayer en 2002, à la comédie en incarnant son propre rôle à l’écran dans "Imposture".
En jeunesse, il est connu pour avoir publié chez Magnard la série "Lulu Vroumette" avec Frédéric Pillot. Il continue d’écrire des romans tels que "La Treizième mort du chevalier" et "Le cœur à la craie" en 2005 et "68 mon amour" en mars 2008. En 2010, il lance également aux éditions Hoëbeke, une série de manuels scolaires, "Nos histoires de France" et "Nos géographies de France".
De mai 2005 à mai 2008, il présente l'émission culturelle Café Picouly sur France 5. De la rentrée 2011 jusqu'en 2014, il présente Le Monde vu par... sur France Ô. Il anime chaque semaine une émission littéraire, Page 19, sur France Ô, depuis 2014. En 2012, il fait ses débuts au théâtre avec "La faute d'orthographe est ma langue maternelle".
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Langue : Français
Bergman, Ingmar
Publié en 1994
Folio
Livre
Fiction
Roman
Par suite de quel malentendu des êtres animés par les meilleures intentions peuvent-ils se faire autant de mal ? C'est une question qu'Ingmar Bergman n'a cessé de se poser à propos de ses parents dont il a ici essayé d'imaginer et d'analyser la vie jusqu'au moment de sa propre naissance. Cette histoire se déroule donc dans une Suède encore assez idyllique, que connaissent bien les spectateurs de son film 'Fanny et Alexandre'. On y perçoit cependant déjà la montée des conflits sociaux et la fragilisation non seulement d'un certain monde bourgeois mais aussi d'une conviction religieuse, où idéal et ambition tirent parfois dans des directions divergentes. Ici, les sympathies de l'auteur semblent aller à son père, homme violent et étrangement gauche, conscient de ses maladresses et persévérant malgré lui dans ses erreurs. Il nous montre aussi la naïveté un peu coquette des bonnes intentions de sa jeune épouse. Il en résulte un livre qui n'est ni un document - bien que tissé de souvenirs et de faits sans doute vrais - ni vraiment un scénario, ni tout à fait, par l'importance donnée aux dialogues, un roman au sens traditionnel du mot.
Nationalité : Suède
Né(e) à : Uppsala , le 14 juillet 1918
Mort(e) à : Fårö , le 30 juillet 2007
Biographie :
Ernst Ingmar Bergman est un metteur en scène de théâtre, scénariste et réalisateur de cinéma suédois.
Fils d'un pasteur luthérien, Ingmar Bergman reçoit une éducation austère mais ouverte sur les arts. Il commence des études à l'université de Stockholm mais se consacre rapidement au théâtre. A 20 ans, il devient metteur en scène d'un théâtre de Stockholm où il fait jouer des pièces de Shakespeare et de Yeats.
Son premier film, "Crise", influencé par le réalisme poétique du cinéma de Marcel Carné, exprime le mal de vivre de la société suédoise. C'est grâce à "Sourires d'une nuit d'été", récompensé au Festival de Cannes de 1955, que le style de Bergman est connu du grand public. En 1957, sort "Le Septième Sceau".
En 1974, le réalisateur connaît sûrement ses plus grands succès au cinéma. Avec "Cris et chuchotements" et "Scènes de la vie conjugale", il se révèle à un public plus large. Sa carrière est marquée par "Fanny et Alexandre", Meilleur film étranger aux Oscars 1983, mais aussi par son chef-d' oeuvre, "Persona", qui pose la question de la condition de l'artiste dans le monde.
Son oeuvre dévoile une conception tragique de la vie, pose les questions existentielles douloureuses qui ne cessent de le hanter, et révèle une tension permanente entre le puritanisme de son éducation et les illusions de la liberté sexuelle.
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Langue : Français
Nabokov, Vladimir
Publié en 1991
Folio
Livre
Fiction
Roman
Voici l'autobiographie de Vladimir Nabokov, dans l'édition révisée et augmentée parue aux États-Unis sous le titre Speak, Memory, an Autobiography revisited et comprenant la préface inédite de sa traduction russe. De toutes ses œuvres écrites en anglais, l'auteur n'a choisi de retraduire lui-même en russe que celles qui lui tenaient particulièrement à cœur : Lolita et Autres rivages. Livre nostalgique sur une Russie disparue, Autres rivages restitue avec une magie éblouissante l'enfance de l'auteur et son exil européen : « Comme le cosmos est petit (une poche de kangourou le contiendrait), comme il est dérisoire et piteux comparé à la conscience humaine, à un seul souvenir d'un individu et à son expression par des mots ! Peut-être suis-je attaché à l'excès à mes toutes premières impressions, mais après tout je leur dois de la reconnaissance. Elles m'ont montré le chemin d'un véritable Eden de sensations visuelles et tactiles. »
Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Saint-Pétersbourg , le 10/04/1899
Mort(e) à : Montreux , le 02/07/1977
Biographie :
Vladimir Vladimirovitch Nabokov (en russe : Владимир Владимирович Набоков) est un écrivain américain d'origine russe.
Il est issu d'une famille aristocratique russe. Son père est un homme politique libéral, élu à la première Douma russe après la chute du tsar en 1917. Il meurt assassiné. Protégé par sa mère, Nabokov mène une enfance heureuse et se découvre une passion pour la littérature tout en apprenant les langues étrangères.
La révolution d'Octobre 1917 et la prise du pouvoir par les bolcheviks poussent les Nabokov à l'exil. Vladimir quitte définitivement Pétrograd en 1917. En 1923, diplômé de l'université de Cambridge, il s'installe à Berlin. En 1925, il épouse Véra Slonim à la mairie de Berlin.
Ses premières œuvres sont toutes écrites en russe; son premier roman, "Machenka" (1926), lui vaut un début de célébrité parmi les émigrés russes.
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Langue : Français
Yourcenar, Marguerite
Publié en 1997
Folio
Livre
Fiction
Roman
Comme dans Souvenirs pieux, Marguerite Yourcenar part ici à la recherche de ses origines. Commençant par l'évocation de ces terres, de ces dunes, de ces forêts, qui deviendront un jour la Flandre française, elle descend le cours du temps. L'Histoire devient comparable à une immense circulation sanguine dont l'écrivain serait le cœur toujours battant. S'abandonner à ce système romanesque créé par le Temps, c'est découvrir comment une femme d'aujourd'hui a su pénétrer le secret des siècles refermés sur eux-mêmes, pour en réveiller les destins singuliers, avec leurs passions, leurs amours, leur noblesse.
Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Bruxelles (Belgique) , le 08/6/1903
Mort(e) à : Mount-Desert (États-Unis) , le 17/12/1987
Biographie :
Marguerite Antoinette Jeanne Marie Ghislaine Cleenewerck de Crayencour est une femme de lettres française naturalisée américaine en 1947.
Marguerite Yourcenar est la fille de Michel de Crayencour, dont Yourcenar est l'anagramme, et de Fernande de Cartier de Marchienne.
Sa mère meurt dix jours après sa naissance. Elle est élevée par sa grand-mère, qu'elle déteste, et par son père avec lequel elle va faire de nombreux voyages. Père et fille passent les hivers à Lille et les étés au château de Mont-Noir, propriété familiale à Saint-Jans-Cappel.
En 1929, elle publie son premier roman, "Alexis ou le traité du vain combat". Elle rencontre Grace Frick, en 1938, avec qui elle part aux Etats-Unis où elle enseigne le français et l'histoire de l'art. Après avoir pris la nationalité américaine en 1948, elle fait l'acquisition avec son amie d'une propriété sur la côte du Maine appelée «Petite Plaisance», dans l’île des Monts-Déserts (Mount-Desert Island).
Son roman "Mémoires d'Hadrien", en 1951, connaît un succès mondial et lui vaut le statut définitif d'écrivain.
En 1968, son roman "L'œuvre au Noir" paraît.
Élue à titre de membre étranger à l’Académie belge de Langue et de Littérature françaises en 1971, elle entame une enquête sur ses ancêtres, qui formera la trame de son oeuvre en trois volets intitulée "Le labyrinthe du monde", et dont le premier volume: "Souvenirs Pieux" sort en 1974.
Elle fut la première femme élue membre de l'Académie française. Élue au fauteuil de Roger Caillois le 6 mars 1980, elle fut reçue sous la coupole le 22 janvier 1981 par Jean d’Ormesson.
Ses cendres sont déposées au cimetière Brookside à Somesville, un des villages de la municipalité de Mount Desert (Etats-Unis).
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Langue : Français
Semprun, Jorge
Publié en 1998
Livre
Fiction
Roman
Ce livre est le récit de la découverte de l'adolescence et de l'exil, des mystères de Paris, du monde, de la féminité. Aussi, surtout sans doute, de l'appropriation de la langue française. L'expérience de Buchenwald n'y est pour rien, n'y porte aucune ombre. Aucune lumière non plus. Voilà pourquoi, en écrivant Adieu, vive clarté..., il m'a semblé retrouver une liberté perdue, comme si je m'arrachais à la suite de hasards et de choix qui ont fini par me composer une sorte de destin. Une biographie, si l'on préfère moins de solennité. Même si le hasard ou la chance m'avaient évité de tomber dans le piège de la Gestapo, même si mon maître Maurice Halbwachs n'avait pas agonisé dans mes bras, au block 56 de Buchenwald, j'aurais été ce garçon de quinze ans qui découvrait l'éblouissante infortune de la vie, ses joies aussi, inouïes, à Paris, entre les deux guerres de son adolescence. M'y voilà de nouveau.
Nationalité : Espagne
Né(e) à : Madrid, Espagne , le 10/12/1923
Mort(e) à : Paris, France , le 07/06/2011
Biographie :
Jorge Semprún Maura est un écrivain, scénariste et homme politique espagnol dont l'essentiel de l'œuvre littéraire est rédigé en français.
En 1937, pendant la guerre d'Espagne, sa famille s'exile en France. A Paris, après ses études secondaires, il étudie la philosophie à la Sorbonne.
En 1941, il adhère à l'organisation communiste de la Résistance des Francs Tireurs et Partisans. En 1942, il entre au Parti communiste espagnol. En 1943, il est arrêté par la Gestapo et envoyé au camp de concentration de Buchenwald. Il rentre à Paris en 1945. Jusqu'en 1952, il sera traducteur auprès de l'Unesco. A partir de 1953, il coordonne les activités clandestines de résistance au régime de Franco au nom du Comité Central du Parti communiste espagnol en exil puis il entre au Comité Central et au bureau politique.
De 1957 à 1962, il anime le travail clandestin du parti communiste dans l'Espagne de Franco sous le pseudonyme de Frederico Sanchez. En 1963, il reçoit le prix Formentor pour "Le grand voyage". En 1964, il est exclu du parti en raison de divergences sur la ligne du parti. Il se consacre alors à son travail d'écrivain et de scénariste. En 1969, il reçoit le prix Fémina pour "La deuxième mort de Ramon Mercader".
De 1988 à 1991, il est Ministre de la culture du Gouvernement espagnol. En 1994, il reçoit le Prix de la Paix des Editeurs et Libraires allemands. Le Prix Fémina Vacaresco 1994 et le Prix Littéraire des Droits de l'Homme 1995 lui ont été décernés pour "L'écriture ou la vie". Il a également reçu le prix de la ville de Weimar en 1995 et le prix Nonino (Italie) en 1999.
Il est élu à l'Académie Goncourt en 1996. Le 31 mai 2005, Jorge Semprun reçoit le second prix Dialogo décerné par l'Association d'amitié hispano-française. Il récompense le « rôle politique et intellectuel » que l'écrivain a joué « pour l'amélioration des relations » entre les deux pays.
L'œuvre romanesque de Jorge Semprun se répartit autour de quelques thèmes et des grands événements qui ont émaillé son existence. Beaucoup de ses ouvrages éminemment autobiographiques sont des témoignages, des réflexions sur la terrible expérience qu'il a vécue dans les locaux de la Gestapo à Paris, puis dans le camp de Buchenwald et sa difficile réadaptation.
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Langue : Français
Tschinag, Galsan
Publié en 1996
Métailié
Livre
Fiction
Roman
Galsan Tschinag raconte son enfance dans la steppe aux confins du désert de Gobi, dans les terres du Haut-Altaï. Vivant sous la yourte au sein d'une famille d'éleveurs de moutons, l'enfant découvre le monde à travers sa relation avec Arsilang son chien, dont les aventures ouvrent et ferment le livre. L'exotisme est ici total et actuel. Le groupe familial se déplace en fonction des pâturages et des saisons, on monte les yourtes et on rencontre les gens. Les enfants ont une place bien définie que vient troubler l'obligation de scolarisation imposée par le gouvernement communiste. Mais il y a toujours les vacances pour retrouver la grand-mère choisie et adoptée par l'enfant, pour jouer dans la montagne avec son chien et parcourir à cheval ces étendues sans fin où le galop sert aussi à mesurer l'espace et le temps.
Nationalité : Mongolie
Né(e) à : Oulan-Bator , le 26/12/1944
Biographie :
Galsan Tschinag (de son véritable nom Irgit Schynykbaj-oglu Dshurukuwa) est un auteur mongol écrivant en langue allemande.
Il descend d'une famille chamans touva et passe son enfance dans les steppes. Après avoir passé son bac dans sa ville natale, il se rend à Leipzig en RDA en 1962 grâce à un programme d'échanges entre pays communistes de l'Est.
Il y étudie la germanistique et Karl Marx à l'université puis écrit un mémoire sur Erwin Schrittmatter.
En 1968 il retourne en Mongolie en tant que professeur d'allemand à l'université d'état de sa région d'origine.
En 1976 il lui est interdit d'exercer son métier pour des raisons politiques. Il devient alors commentateur et lecteur dans une maison d'édition et traducteur jusqu'en 1987. Il est maître de conférences 12 heures par jour dans les quatre universités de Mongolie. Son activité principale est écrivain jusqu'en 1991.
Aujourd'hui il vit principalement à Oulan-Bator avec sa famille, mais voyage beaucoup dans les pays germanophones.
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Langue : Français
Ellroy, James
Publié en 1999
Rivages
Livre
Fiction
Roman
Ma Part d'ombre est le récit d'une double enquête que mène Ellroy sur l'assassinat de sa mère, tuée le 22 juin 1958, et sur sa propre vie d'enfant orphelin, d'adolescent perturbé et d'écrivain hanté. Voyage à travers ses souvenirs les plus secrets, ce livre est aussi un reportage sur le crime en Amérique, et en particulier les meurtres de femmes, d'autant plus saisissant qu'Ellroy a travaillé aux côtés d'un policier de la brigade criminelle de Los Angeles, Bill Stoner, qui a tissé des liens de plus en plus forts avec l'auteur au fil des mois. " Ma Part d'ombre, infinie catharsis autant que cri d'amour. " (Antoine de Gaudemar, Libération) " La matière est brûlante : chauffée à blanc par l'urgence du rythme, les saccades de la prose, l'avidité voyeuriste du regard, l'accumulation compulsive et la précision des détails. " (Michel Abescat, Le Monde)
Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Los Angeles (Californie) , le 04/03/1948
Biographie :
Lee Earle Elroy naît à Los Angeles, ville tour à tour bien-aimée et haïe, le 4 mars 1948, au sein d'un couple désuni.
Sa mère divorce et prend James avec elle. Mais elle est assassinée alors qu'il n'a que dix ans. Son meurtre reste encore aujourd'hui non élucidé.
Pour le petit garçon, le choc est inexprimable. Il commence à errer entre le collège et la rue où il sympathise avec de petits délinquants. Ellroy s'adonne en toute quiétude à l'alcool et aux drogues. Pendant près de dix ans, il vit, dans la rue sans domicile régulier, de petits boulots, de larcins et de cambriolages. Mais sa santé se rappelle à lui sous la forme d'un abcès au poumon. Mis au pied du mur, il doit choisir et opte finalement pour un retour dans les clous.
Cet adorateur des romans et des films noirs commence alors à écrire. "Le Dahlia Noir", premier volume du "Quatuor de Los Angeles", lui apporte le succès à sa parution en 1987. En reprenant l'histoire d'Elizabeth Short, assassinée à L.A. en 1947, Ellroy met en forme son propre cauchemar qui le poursuit depuis l'assassinat de sa mère.
Par la suite, Ellroy, publie les trois autres volets de sa tétralogie sur le Los Angeles des années 40-50 : "Le Grand Nulle Part", "L.A. Confidential" et "White Jazz". Puis, une trilogie mêlant noir et histoire politique des États-Unis ("American Tabloid", "American Death Trip", "Underworld USA"), ainsi que deux autobiographies, "Ma part d'ombre" et "La Malédiction Hilliker." Il planche actuellement sur une seconde tétralogie de Los Angeles, réunissant nombre des personnages de ses précédentes sagas, plus jeunes, durant la seconde guerre mondiale à la cité des Anges. Elle est initiée par son dernier roman en date, "Perfidia".
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Langue : Français
Weil, Jiri
Publié en 1996
Livre
Fiction
Roman
J'ai cousu les branches, il y en avait six, et l'inscription en langue étrangère se détachait toute contournée et bossue. J'ai regardé dans mon bout de miroir, l'étoile criait à l'aide ou lançait un signal d'alarme. Je me suis dit, il va falloir s'habituer à se promener avec ce truc, ça va être plutôt difficile... et je me sentais seul au milieu des autres, complètement seul... Les gens gardaient leurs distances, je n'étais plus des leurs... Et Joseph Roubicek, le narrateur, va nous dire ce que signifie vivre avec une étoile. Dans une ville sans nom, entouré d'ennemis qui n'en ont pas davantage, un homme peu à peu devient un non-homme, broyé par la haine qui les environne, lui et les siens, et par l'impitoyable bureaucratie mise à son service. Comme le souligne si bien Philip Roth dans sa préface, Jiri Weil partage avec Isaac Babel "la capacité d'écrire sur la barbarie et la douleur avec un laconisme qui semble être en soi le commentaire le plus féroce qu'on puisse faire sur ce que la vie a de pire à offrir...". On n'oubliera jamais ce livre exceptionnel, enfin traduit en français, ces pages "nées dans la rage et les larmes" qui constituent un des plus grands textes jamais écrits sur la Shoa...
Nationalité : République tchèque
Né(e) à : Praskolesy , le 6/08/1900
Mort(e) : 1959
Biographie :
Jiří Weil est né le 6 août 1900, à Praskolesy près de Horovice en Bohême, dans une famille de Juifs orthodoxes. Son père possède une petite usine. Il finit ses études secondaires en 1919 Jiří Weil étudie les langues slaves et la littérature comparée à l'Université Charles de Prague. Encore étudiant, il commence déjà à écrire et à traduire des textes. Il publie un premier roman Mesto sous le pseudonyme de Jiří Wilde. Il fait partie de cercles de jeunes intellectuels de gauche, comme le mouvement Devětsil qui réunit les artistes les plus talentueux de l'avant-garde tchèque. en 1921, il adhère au parti communiste tchèque et occupe rapidement de hautes fonctions chez les jeunes communistes. Il devient journaliste au sein de la presse communiste tchécoslovaque de 1922 à 1931. Il publie son premier article dans le quotidien Rudé Právo sur la vie culturelle en Union soviétique. Il poursuit en même temps son travail de traducteur de russe en tchèque avec les œuvres de Boris Pasternak, Vladimir Lugovskoy, Vladimir Maïakovsky et Marina Tsvetaeva. Il travaille ensuite à l'ambassade soviétique à Prague.
Jiří Weil s'installe en URSS en 1933 et devient journaliste et traducteur des classiques marxistes-léninistes aux éditions du Komintern à Moscou. Mais il est victime des purges staliniennes en 1934. Il est exilé au Kazakhstan. De retour en Tchécoslavaquie en 1935, Jiří Weil rapporte un témoignage sévère sur ses expériences soviétiques dans deux romans, "De Moscou à la frontière" '1937) et La cuiller en bois (1938), un des premiers livres parlant du goulag. En 1938, il travaille pour le musée juif de Prague. après la signature des Accords de Munich, les 29 et 30 septembre 1938, des amis lui proposent de partir au Royaume-Uni, il refuse.
En 1938 et 1939, la partie tchèque de la Tchécoslovaquie est occupée par les nazis. Jiří Weil est pourchassé en tant que communiste mais surtout en tant que juif. Il prend alors conscience de sa judéité. En 1942, lorsqu'il doit être déporté, il fait croire à son suicide. Il passe alors à la clandestinité. Grâce à des amis de la résistance, il parvient à survivre. durant cette période. L'expérience de la clandestinité mais surtout sa condition d'un être inférieur ne cessent alors de le hanter jusqu'à sa mort. Elle lui inspire un de ses plus grand romans "Vivre avec une étoile" publié en 1949.
Entre 1945 et 1948, Jiří Weil réintégre la vie culturelle de la Tchécoslovaquie. Il dirige la revue Li
Mots clefs :
Langue : Français
Bianciotti, Hector
Publié en 1991
Folio
Livre
Fiction
Roman
Parvenu à l'heure des bilans, le narrateur, directeur d'hôpital, se souvient que, trente ans auparavant, on avait exhibé devant les étudiants, dans un amphithéâtre déjà vétuste, aujourd'hui disparu, sa mère, presque mourante, un écriteau sur la poitrine. Et d'autres souvenirs reviennent qui font affleurer quelques figures d'Argentins : Gabriel, le kinésithérapeute aveugle, Nicolas, le frère, et même Eva Perón, haranguant du haut d'un tracteur une foule de miséreux. Mais très vite, sur la scène de la mémoire, c'est l'extravagant M. Moralès qui s'impose. Ancien grand couturier, tour à tour avide d'absolu et succombant à l'abjection, il entraîne dans son sillage un cortège d'excentriques. Seul le souvenir de la mère, une femme aux yeux gris, pénétrée de la sagesse des humbles, revient apaiser le tumulte de la mémoire. Et les ombres, enfin, peuvent se dissiper.
Nationalité : Argentine
Né(e) à : Cálchin Oeste, Argentine , le 18 /03/1930
Mort(e) à : Paris , le 12/06/2012
Biographie :
Originaire de 'La Pampa', Hector Bianciotti commence en 1945 à étudier la langue française en confrontant quelques textes en prose de Paul Valéry à leur traduction espagnole.
En février 1955, il quitte l'Argentine et, après des escales en Italie et en Espagne, il arrive à Paris. Il rédige alors des rapports de lecture pour les éditions Gallimard puis devient journaliste littéraire au Nouvel Observateur. D'abord écrivain dans sa propre langue, il n'écrit plus qu'en français à partir de 1982.
En 1977, il reçoit le prix Médicis étranger pour 'Le Traité des saisons', puis le prix du Meilleur livre étranger, en 1983, pour 'L' Amour n'est pas aimé'. En 1985, le prix Femina lui est décerné pour son premier roman français, 'Sans la miséricorde du Christ'. Pour l'ensemble de son oeuvre, il obtient le prix Prince Pierre de Monaco en 1993 et le Prix de la langue de France en 1994.
Il est, en outre, critique littéraire pour 'Le Monde', et est élu à l'Académie française, le 18 janvier 1996, au fauteuil d'André Frossard.
Mots clefs :
Langue : Français
Fontane, Theodor
Publié en 1996
Livre
Fiction
Roman
Les souvenirs d’enfance ont toujours un charme qui parle à notre cœur mais quand celui qui les écrit est un grand écrivain, ils deviennent un témoignage capital sur son œuvre. Theodor Fontane a passé ses jeunes années, au bord de la mer Baltique dans une petite ville du nord de l’Allemagne, où son père, après de mauvaises affaires, avait acheté une pharmacie. Même s’il s’agit pour nos Berlinois d’une sorte d’exil, la vie dans cette province reculée ne manque pas de pittoresque et le petit Fontane pour sa part y découvre une nouvelle liberté que la rude beauté du paysage teinte de poésie. Il s’en souviendra dans Effi Briest, et l’on retrouve dans la description de la maison paternelle et de la vie quotidienne du bourg l’atmosphère si particulière de son plus célèbre roman. Theodor Fontane (1819-1898) fut, au dix-neuvième siècle, le représentant allemand du roman réaliste. Peintre de la société allemande comme Balzac le fut de la française, il est, par la subtilité de ses analyses psychologiques, par ses thèmes (le couple, l’adultère), beaucoup plus proche de la sensibilité moderne et de nos préoccupations actuelles
Nationalité : Allemagne
Né(e) à : Neuruppin , le 30/12/1819
Mort(e) à : Berlin , le 20/09/1898
Biographie :
Issu d'une famille de huguenots français ayant fui la France après la révocation de l’Édit de Nantes, Theodor Fontane est un écrivain allemand qui a célébré dans ses écrits le charme du Brandebourg provincial.
C'est l'un des principaux représentants allemands du réalisme en littérature. Son talent se révèle surtout dans l'art de restituer les conversations privées (causeries) où les personnages de ses romans, tout en respectant les conventions sociales, dévoilent malgré eux leurs propres penchants et leurs ambitions personnelles.
Très jeune, il commence à écrire: il n'a que vingt ans quand ses premiers poèmes sont publiés. Dans des vers qu'il reniera plus tard, il chante la liberté, les vertus populaires et dénonce les méfaits de la classe aristocratique. Plus tard, au sein d'un cercle littéraire nommé Le Tunnel sur la Spree, consacrée aux oeuvres humoristiques, il composera des balades patriotiques.
C'est dans les vingt dernières années de sa vie qu'il compose les dix-sept romans et nouvelles qui fondent sa réputation. Effi Briest, le seul de ses romans qui rencontra un grand succès de son vivant, est publié en 1895.
Effi Briest a été adapté au cinéma en 1974, réalisé par Rainer Werner Fassbinder, avec Hanna Schygulla et Wolfgang Schenck.
Günter Grass a fait de lui le personnage principal (personnage tant réel qu'imaginaire) de son roman Toute une histoire.
Mots clefs :
Langue : Français
Oldenbourg, Zoé
Publié en 1991
Folio
Livre
Fiction
Roman
S'il s'agit ici de souvenirs, ce n'est pas de l'autobiographie à proprement parler. C'est peut-être une méditation sur les rapports entre rêve, réalité, création romanesque et rapports humains, et sur ce qu'il y entre de vérité et de mensonge. Le personnage central est le père de l'auteur du livre. Il s'agit donc d'une confession où l'auteur s'est profondément engagé, révélant un conflit assez étrange et qui tourne au tragique. Il s'agit bien d'un procès. Le procès d'un rêveur. Le père de l'auteur, homme d'une grande capacité intellectuelle, et doué d'une imagination prodigieuse, a depuis son enfance vécu une double vie, plongé dans les fantasmes de la création de fictions, préférant les fantômes - le fantôme - de son roman, jamais terminé, à la réalité. Cela n'est pas un règlement de comptes.
Nationalité : Russie
Né(e) à : Saint-Petersbourg , 1916
Mort(e) à : Paris , le 08 /11/2002
Biographie :
Zoé Oldenbourg, née à Saint-Pétersbourg, est venue en France à l'âge de neuf ans. Elle a été peintre avant de devenir romancière et historienne.
Elle a reçu le prix Femina en 1953 pour La Pierre angulaire et a été appelée à siéger dans le jury qui l'avait couronnée, ainsi que dans le jury du Grand Prix du Roman de la ville de Paris.
Son œuvre d'historienne et de romancière a été souvent inspirée par le Moyen Âge : Argile et cendres (1946), La Pierre angulaire (1953), Le Bûcher de Montségur (1959), Les Brûlés (1960), Les Cités Charnelles (1961), Les Croisades (1965) et La Joie des pauvres (1970). Zoé Oldenbourg a aussi publié des livres de souvenirs : Visages d'un autoportrait en 1977 et Le Procès du rêve en 1982. Elle sait également être un peintre du temps présent, comme l'a montré La Joie-souffrance qui fait revivre la communauté des Russes exilés à Paris entre les deux guerres.
Je suis […] un écrivain d'Histoire, c'est à dire tourné vers l'Histoire. Non pas historien ; romancier. Historien aussi, à l'occasion. J'aime le fait historique pour sa beauté propre, en dehors de toute référence au présent. Zoé Oldenbourg, Visages d'un autoportrait, Gallimard, 1977
Mots clefs :
Langue : Français