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Wilson, Laura
Publié en 2006
Le livre de poche
Livre
Fiction
Roman
Eté 1890. Les enfants d’une grande famille jouent à cache-cache dans le jardin d’une splendide maison de campagne. Une saison riche de promesses pour ces êtres privilégiés baignant dans l’insouciance. Jusqu’à la découverte du corps du plus jeune d’entre eux, mortellement blessé à la tête... Londres, 1955. Dans une demeure bourgeoise de South Kensington, on découvre les corps de trois personnes âgées qui vivaient en reclus. Ils ont été assassinés. Trente ans auparavant, l’une des victimes, célèbre et excentrique beauté, avait été soupçonnée du meurtre de son mari. À ses côtés, gisent les cadavres de son frère et de leur vieille gouvernante. Deux événements distants mais peut-être intimement liés.Passions adolescentes, noirs secrets familiaux, amours maudites…ce suspense romantique et envoûtant nous entraîne au cœur d’un effrayant labyrinthe jusqu’aux frontières de la folie. Cultivant le mystère et l’atmosphère oppressante d’un Rébecca drapé d’un crêpe noir et sanglant, Laura Wilson, s’impose plus que jamais comme une des grandes dames du roman noir anglais.
Nationalité : Royaume-Uni
Biographie :
Jeune romancière britannique, Laura Wilson s’est imposée, en sept livres (dont Mon meilleur ami et Une voix disparue, chez Albin Michel), comme une révélation du nouveau roman policier, digne de Ruth Rendell ou de Patricia Highsmith.
Mots clefs :
Langue : Français
May, Peter
Publié en 2016
Editions du Rouergue
Livre
Fiction
Roman
Gil Petty était un critique redoutable dans le monde des vins, de ceux qui font et défont les rois. La publication de ses notes de dégustation était un moment redouté, susceptible de ruiner un vigneron, ou de lui apporter la fortune. Il s'intéressait au vignoble de Gaillac lorsqu'il a disparu. Et ses fameuses notes semblent s'être évaporées en même temps que lui. Mais, un an après, son cadavre réapparaît, dressé comme un épouvantail dans les vignes, revêtu du costume de cérémonie de l'ordre de la Dive Bouteille, et dans un sale état. Il semble bien avoir séjourné un moment dans une barrique de rouge... Précédé de sa flatteuse réputation d'enquêteur hors pair et bien décidé à approfondir les subtilités des vins de Gaillac, Enzo Macleod décide de reprendre une enquête restée au point mort. C'est que Petty ne manquait pas d'ennemis, en particulier en France où l'on n'appréciait pas cet Américain ayant le culot de dire aux Français si leur vin était bon ou pas. Mais, entre les dégustations de grands crus et l'offensive de charme de la fille du défunt, c'est bel et bien sa peau que Macleod met en jeu. Car le tueur n'est pas à un meurtre près. Bouteilles, cadavres et compagnie, on déguste avec Peter May ! Écrivain écossais, Peter May a d'abord été journaliste avant de devenir l'un des plus brillants et prolifiques scénaristes de la télévision écossaise. Voici quelques années, il a décidé de quitter le monde de la télévision pour se consacrer à l'écriture de ses romans. Le Rouergue a publié sa série chinoise avant d'éditer la trilogie de Lewis (L'Île des chasseurs d'oiseaux, L'Homme de Lewis, Le Braconnier du lac perdu) qui l'a rendu célèbre. Francophile et francophone, établi dans le Lot depuis plus de dix ans, Peter May a situé en France sa série d'enquêtes Assassins sans visages dont un premier opus. Le Mort aux quatre tombeaux, est paru en 2013.
Nationalité : Royaume-Uni Né(e) à : Glasgow, Écosse , le 20/12/1951 Biographie : Peter May est un scénariste de télévision et romancier écossais, auteur de roman policier. Il s’est fait un nom à la télévision britannique en créant et transcrivant les scénarios de séries télévisées, très prisées outre-Manche. Nommé, à 21 ans, "jeune journaliste de l’année", il abandonne le journalisme lors de la publication de "The Reporter" (1978), son premier roman, à l’âge de 26 ans. Il a été porté à l'écran pour la série "The Standard" sur la BBC à une heure de grande écoute. À partir de ce moment-là, Peter May est devenu très connu, à la fois comme producteur, scénariste et réalisateur de séries dramatiques pour la télévision britannique, signant plus de 1000 scénarios en 15 ans, tel que "Take the High Road" qui fût diffusé dans le monde entier. Dans les années 90, il est également co-auteur et producteur d’une grande série dramatique en langue gaélique, "Machair" tournée sur l’ile de Lewis, aux îles Hébrides et qui fût nominée au Festival du Film Celtique. Toujours à la recherche d’un nouveau défi, en 1996 il décide de quitter la télévision et l’Écosse pour s’installer en France et retourner à ses premières amours : l’écriture de romans. Très vite il part en Chine, un pays qui le fascinait depuis longtemps, y séjournant chaque année plusieurs mois. Il a pu accéder aux coulisses des enquêteurs chinois en criminologie pour effectuer les recherches nécessaires à ses romans. En reconnaissance de son travail, il a été nommé membre honoraire de l’association des écrivains de romans policiers chinois à la section de Pékin. "Meurtres à Pékin" (The Firemaker, 1999) est le premier roman de sa série chinoise publié en France, une série dans laquelle deux mentalités s’affrontent, celle du commissaire Li Yan et celle d’une Américaine médecin légiste. Son best-seller "La trilogie Écossaise" (The Lewis Trilogy, 2011-2013), a remporté de nombreux prix littéraires français. En 2015, il obtient le Trophées 813 pour "L'île du serment" (Entry Island, 2014). Auteur prolifique, Peter May a vendu plus de 17 millions de romans dans la vingtaine de pays où il est publié. "Les disparus du phare" (Coffin Road, 2016) est au palmarès des meilleures ventes en France. Naturalisé français depuis le 19 avril 2016, il habite dans le Lot.
Mots clefs :
Langue : Français
EAN : 9782812610424
Izzo, Jean-claude
Publié en 1998
Gallimard
Livre
Fiction
Roman
Babette, jeune journaliste marseillaise, a de gros ennuis. Le rêve de sa vie, un grand reportage sur la mafia dans le Sud de la France, est sur le point d'aboutir. Mais à quel prix! Il lui a déjà coûté la vie de son amant et elle est poursuivie par d'impitoyables tueurs. Réfugiée dans les Cévennes, elle envoie son travail à son ami, l'ancien policier Fabio Montale. Aussitôt, les morts s'accumulent autour de lui. La rage au ventre, Montale cherche à venger les innocents mais cette fois-ci, l'adversaire est de taille ! Après les mythiques "Total Khéops" et "Chourmo", "Solea" vient clore de façon très pessimiste cette trilogie marseillaise dûment documentée. Une impressionnante descente aux enfers, au plus profond des magouilles financières les plus sordides et de la méchanceté humaine la plus noire. On en ressort édifié, le sang glacé et le souffle coupé. Indispensable !
Nationalité : France
Né(e) à : Marseille , le 20/06/1945
Mort(e) à : Marseille , le 26/01/2000
Biographie :
Jean-Claude Izzo est un écrivain français.
Son père est né en Italie et émigre à Marseille en 1928. Sa mère est née à Marseille dans le quartier du Panier, de parents espagnols.
En 1964, il est appelé au service militaire d'abord à Toulon, où il fera une gréve de la faim d'un mois qui lui vaudra les commandos disciplinaires à Djibouti. Il y passera un mois et demi en prison. Il perdra quelques quinze kilogrammes durant cette période.
Il adhère au PSU en 1966. En juin 1968, il est candidat aux élections législatives à Marseille, puis il adhère au PCF. Il devient journaliste, puis rédacteur en chef du quotidien communiste La Marseillaise.
En 1970, il publie son premier recueil de poèmes, Poèmes à haute voix. En 1978, il rompt avec le PCF. Il quitte Marseille, et écrit dans différentes revues (La vie mutualiste, Viva...).
En 1995, poussé par Michel Le Bris et Patrick Raynal il publie dans la Série noire Total Khéops qui sera un succès. C'est le premier volet de la trilogie marseillaise, avec Fabio Montale (nom inspiré par le poète italien Eugenio Montale).
En 1996, il publie Chourmo, la suite de Total Khéops. Il part s'installer à Saint-Malo.
En 1997, il publie un recueil de poésies Loin de tous rivages, et le magnifique Les Marins perdus, ainsi que de nombreuses nouvelles parues dans des anthologies. Il revient définitivement en Provence et s'installe à Ceyreste.
En 1998, il publie Solea, le dernier volet de la trilogie marseillaise, y consacrant une analyse poussée et documentée de la Mafia.
"Total Khéops" a été adapté au cinéma en 2002 par Alain Bévérini, avec Richard Bohringer et Marie Trintignant. "Les Marins perdus" a été adapté au cinéma en 2003 par Claire Devers, avec Bernard Giraudeau, Marie Trintignant et Audrey Tautou.
Il meurt prématurément d'un cancer en janvier 2000.
Mots clefs :
Langue : Français
Izzo, Jean-claude
Publié en 1996
Gallimard
Livre
Fiction
Roman
Fabio Montale a démissionné de la police et son amie Lole l'a quitté. Seul, la quarantaine oisive, il se voit couler des jours paisibles dans son cabanon marseillais avec vue sur la mer. Mais Gélou, sa belle cousine, arrive en larmes: son fils Guitou a disparu. On retrouve bientôt son corps à côté du cadavre d'un historien algérien réfugié en France. À quelle histoire Guitou était-il mêlé? Qui a pu être assez ignoble pour tuer ce gosse? À la recherche de l'assassin, Montale retourne dans les quartiers nord de Marseille. Sur fond de chômage, de drogue, de racisme et de montée intégriste, il cherche à qui profite cette corruption ambiante et omniprésente nourrie de peur et de bains de sang. Après "Total Khéops", voici le deuxième volet de la trilogie marseillaise qui bouleversa tous ses lecteurs et se termine par "Solea". Un roman noir résolument ancré dans la violence de son époque. L'ensemble est ponctué de superbes moments poétiques avec des recettes de cuisine qui mettent l'eau à la bouche et donnent une irrésistible envie de Sud.
Nationalité : France
Né(e) à : Marseille , le 20/06/1945
Mort(e) à : Marseille , le 26/01/2000
Biographie :
Jean-Claude Izzo est un écrivain français.
Son père est né en Italie et émigre à Marseille en 1928. Sa mère est née à Marseille dans le quartier du Panier, de parents espagnols.
En 1964, il est appelé au service militaire d'abord à Toulon, où il fera une gréve de la faim d'un mois qui lui vaudra les commandos disciplinaires à Djibouti. Il y passera un mois et demi en prison. Il perdra quelques quinze kilogrammes durant cette période.
Il adhère au PSU en 1966. En juin 1968, il est candidat aux élections législatives à Marseille, puis il adhère au PCF. Il devient journaliste, puis rédacteur en chef du quotidien communiste La Marseillaise.
En 1970, il publie son premier recueil de poèmes, Poèmes à haute voix. En 1978, il rompt avec le PCF. Il quitte Marseille, et écrit dans différentes revues (La vie mutualiste, Viva...).
En 1995, poussé par Michel Le Bris et Patrick Raynal il publie dans la Série noire Total Khéops qui sera un succès. C'est le premier volet de la trilogie marseillaise, avec Fabio Montale (nom inspiré par le poète italien Eugenio Montale).
En 1996, il publie Chourmo, la suite de Total Khéops. Il part s'installer à Saint-Malo.
En 1997, il publie un recueil de poésies Loin de tous rivages, et le magnifique Les Marins perdus, ainsi que de nombreuses nouvelles parues dans des anthologies. Il revient définitivement en Provence et s'installe à Ceyreste.
En 1998, il publie Solea, le dernier volet de la trilogie marseillaise, y consacrant une analyse poussée et documentée de la Mafia.
"Total Khéops" a été adapté au cinéma en 2002 par Alain Bévérini, avec Richard Bohringer et Marie Trintignant. "Les Marins perdus" a été adapté au cinéma en 2003 par Claire Devers, avec Bernard Giraudeau, Marie Trintignant et Audrey Tautou.
Il meurt prématurément d'un cancer en janvier 2000.
Mots clefs :
Langue : Français
Izzo, Jean-claude
Publié en 1995
Folio
Livre
Fiction
Roman
Les morts s'accumulent à Marseille: d'abord Manu, ensuite Ugo, deux amis d'enfance de Fabio Montale, ex-petit malfrat devenu flic par grandeur d'âme. Lorsqu'une étudiante maghrébine qu'il connaissait est retrouvée morte et violée, Fabio est décidé à prendre les choses en main. Mais contre qui doit-il se battre? La pègre, soupçonnée de ces meurtres? La police qui reste passive ? Montale sera-t-il suffisamment résistant pour entrevoir la vérité alors que les fantômes de son passé refont surface ? D'une écriture limpide qui sait si bien faire sentir le soleil de la Méditerranée, le romancier brosse le portrait contrasté de Marseille, sa ville natale, terre d'accueil, terre d'exil, et celui d'hommes et de femmes au coeur intègre, perdus dans un monde ou l'argent est roi et la mort un détail. Prix du festival de Saint-Nazaire en 1996, "Total Khéops", qui a fait connaître l'ancien journaliste Jean-Claude Izzo, est le premier volume de sa trilogie marseillaise avant "Chourmo" et "Solea".
Nationalité : France
Né(e) à : Marseille , le 20/06/1945
Mort(e) à : Marseille , le 26/01/2000
Biographie :
Jean-Claude Izzo est un écrivain français.
Son père est né en Italie et émigre à Marseille en 1928. Sa mère est née à Marseille dans le quartier du Panier, de parents espagnols.
En 1964, il est appelé au service militaire d'abord à Toulon, où il fera une gréve de la faim d'un mois qui lui vaudra les commandos disciplinaires à Djibouti. Il y passera un mois et demi en prison. Il perdra quelques quinze kilogrammes durant cette période.
Il adhère au PSU en 1966. En juin 1968, il est candidat aux élections législatives à Marseille, puis il adhère au PCF. Il devient journaliste, puis rédacteur en chef du quotidien communiste La Marseillaise.
En 1970, il publie son premier recueil de poèmes, Poèmes à haute voix. En 1978, il rompt avec le PCF. Il quitte Marseille, et écrit dans différentes revues (La vie mutualiste, Viva...).
En 1995, poussé par Michel Le Bris et Patrick Raynal il publie dans la Série noire Total Khéops qui sera un succès. C'est le premier volet de la trilogie marseillaise, avec Fabio Montale (nom inspiré par le poète italien Eugenio Montale).
En 1996, il publie Chourmo, la suite de Total Khéops. Il part s'installer à Saint-Malo.
En 1997, il publie un recueil de poésies Loin de tous rivages, et le magnifique Les Marins perdus, ainsi que de nombreuses nouvelles parues dans des anthologies. Il revient définitivement en Provence et s'installe à Ceyreste.
En 1998, il publie Solea, le dernier volet de la trilogie marseillaise, y consacrant une analyse poussée et documentée de la Mafia.
"Total Khéops" a été adapté au cinéma en 2002 par Alain Bévérini, avec Richard Bohringer et Marie Trintignant. "Les Marins perdus" a été adapté au cinéma en 2003 par Claire Devers, avec Bernard Giraudeau, Marie Trintignant et Audrey Tautou.
Il meurt prématurément d'un cancer en janvier 2000.
Mots clefs :
Langue : Français
Fast, Howard
Publié en 1990
Rivages
Livre
Fiction
Roman
Le 12 août 1958, le détective Alan Macklin est assis dans son bureau de Los Angeles lorsque le téléphone sonne ; c'est un riche homme d'affaires nommé Frederick Summers qui lui donne rendez-vous. Le milliardaire le charge de reconstituer le passé d'une inconnue qu'il veut épouser. Cependant, la jeune femme devra tout ignorer de cette enquête. Pour remplir sa mission, Macklin ne dispose que d'une photo, d'une carte manuscrite et d'un recueil de poèmes publié par la mystérieuse Sylvia. "Cette situation de base, archétype de bien des histoires de détective privé, l’auteur va la transcender par sa sensibilité et par la puissance d’émotion qu’il saura lui conférer en la transformant en une radieuse histoire d’amour"
Nationalité : États-Unis
Né(e) à : New York , le 11/11/1914
Mort(e) le : 12/03/2003
Biographie :
Howard Melvin Fast (pseudonyme E.V. Cunningham) est né dans une famille très pauvre.
Ses parents juifs russes ont fui leur pays pour échapper aux pogroms, les massacres de juifs en Russie. Pour aider sa famille, Howard est obligé de travailler dès l'âge de douze ans, mais s'adonne malgré tout à la lecture et s'engagera très tôt dans la voie de l'écriture.
Dès 1937, il devient un auteur à succès. Très engagé à gauche, il entre au parti communiste en 1945 et subira le McCarthysme jusqu'à être emprisonné quelques mois en 1950. En 1956, il quitte le parti communiste après la diffusion du rapport Khrouchtchev.
Après le succès de Spartacus, publié à compte d'auteur à cause de ses problèmes pour trouver un éditeur, et dès 1960, il écrit une série de douze romans policiers, sous le pseudo E.V. Cunningham, portant comme titre un prénom féminin.
Il obtient en France le Grand Prix de Littérature Policière pour Millie – La Poudre aux Yeux.
Howard Fast est mort en 2003, il reste de lui une œuvre majeure dont Spartacus, porté sur les écrans par Stanley Kubrick, L'Ange Déchu, Sylvia ou Mémoire d'un Rouge, son autobiographie.
Il est un des membres fondateurs du Mouvement mondial des partisans de la paix. A ce titre, il reçoit le Prix Staline international pour la paix en 1953.
Mots clefs :
Langue : Français
Vian, Boris
Publié en 1979
Livre
Fiction
Roman
" On est arrivés ce matin et on n'a pas été bien reçus, car il n'y avait personne sur la plage que des tas de types morts ou des tas de morceaux de types... " Cette première phrase des Fourmis donne le ton de ce livre. Si l'on y rencontre à chaque page l'humour en coup de poing, la fantaisie verbale, l'imagination drolatique, le goût du canular qui ont fait la célébrité de Boris Vian, on dirait qu'ils visent surtout à conjurer les menaces d'un monde hostile. Personne n'aimerait monter dans le train du " Voyage à Khonostrov ", surtout s'il n'a pas envie de faire la conversation. Personne n'aimerait résider trop près de l'école des " fliques ", où l'on voit comment la bêtise ordinaire conduit tout droit à un totalitarisme barbare. Ces onze nouvelles de jeunesse ont été rassemblées et publiées par Boris Vian lui-même, en 1949. Elles disent déjà les obsessions et les révoltes qu'exprimeront les chefs-d'œuvre de l'écrivain, L'Ecume des jours ou J'irai cracher sur vos tombes. Les fourmis, dont l'édition originale date de 1949, appartient aux oeuvres majeures de Boris Vian. Qui a lu et aimé L'Ecume des Jours ou L'Automne à Pékin ne peut ignorer ce volume. Onze récits - écrits de 1944 à 1947 - s'y trouvent réunis, où se conjuguent l'émotion, la verve, la fantaisie, la tendresse et la saine insolence de Boris Vian,-dans son style inimitable, fort et libre. Dès la parution dans Les Temps Modernes en 1946 du premier récit qui a donné son titre au recueil, Boris Vian fut reconnu comme un maître dans l'art difficile et passionnant de la nouvelle. Journaux et magazines publièrent ces années-là plusieurs des textes rassemblés ensuite par Boris Vian lui-même dans l'ordre où ils paraissent aujourd'hui. Les rééditions du livre, après la mort de l'auteur, et la reprise de certains textes en diverses anthologies ont confirmé le succès des Fourmis, en conférant à l'ouvrage sa place définitive dans notre littérature.
Nationalité : France
Né(e) à : Ville d'Avray , le 10/03/1920
Mort(e) à : Paris , le 23/06/1959
Biographie :
Boris Vian est un écrivain français, poète, parolier, chanteur, critique et musicien de jazz (trompettiste). Ingénieur de l'École centrale (promotion 42B), il fut aussi scénariste, traducteur (anglo-américain), conférencier, acteur et peintre.
Sous le pseudonyme de Vernon Sullivan, il a publié de nombreux romans parodiant le style des romans noirs américains, parmi lesquels "J'irai cracher sur vos tombes", qui a fait scandale et a été interdit pendant un temps. Il a souvent utilisé d'autres pseudonymes, parfois sous la forme d'une anagramme, comme "Bison Ravi", pour signer une multitude d'écrits.
Boris Vian a abordé à peu près tous les genres littéraires : poésie, document, chroniques, nouvelles. Il a aussi écrit des pièces de théâtre, des chansons et des scénarios. Son œuvre est une mine dans laquelle on continue encore de découvrir de nouveaux manuscrits au XXIe siècle.
Toutefois, sa bibliographie reste très difficile à dater avec précision, lui-même ne datant pas toujours ses manuscrits. Ainsi, Noël Arnaud dans les "Vies parallèles de Boris Vian", et Claude J. Rameil qui ont fait des recherches très poussées, ne donnent pas les mêmes dates que les proches de l'auteur sur l'année de publication de certaines œuvres, notamment les "Cent sonnets".
Il est également l'auteur de peintures, de dessins et de croquis, exposés pour la première fois à l'annexe de la NRF en 1946.
Mots clefs :
Langue : Français
Doyle, Roddy
Publié en 1996
Livre
Fiction
Roman
Il est la terreur de l'école municipale de Barrytown, un quartier sordide à la périphérie de Dublin dans les années 1960. Son nom Paddy Clarke. Fan de Geronimo, ce gamin occupe son temps à imaginer les pires tours. Mais le garnement a un secret. Chez les Clarke, l'heure n'est pas à la concorde. Entre Sindbad, son cadet au mutisme inquiétant, et les disputes incessantes de ses parents, Paddy craque. Jusqu'à cette nuit où, à l'issue d'une ultime scène de ménage, des coups pleuvent et la porte claque. Son père vient de les abandonner. A l'école, les rumeurs ne tardent pas à courir. Et l'enfant abandonné devient vite le souffre-douleur de toute la cour : " Paddy Clarke n'a plus de papa Ha Ha Ha ".
Nationalité : Irlande
Né(e) à : Dublin , le 08/05/1958
Biographie :
Roddy Doyle est un écrivain irlandais.
Il grandit à Kilbarrack, quartier populaire dans le nord de Dublin. Après des études à l’University College Dublin, il enseigne la géographie et l’anglais dans une école du nord de Dublin à partir de 1979.
Parallèlement, il écrit son premier roman, "The Commitments", l’histoire d’un groupe de dublinois qui décide de former un groupe de musique soul. Le roman, publié en 1987, est salué par la critique. Encouragé par le succès de ce premier roman, Roddy Doyle écrit deux nouveaux tomes, qui compléteront la trilogie de Barrytown : "The Snapper" (1990) et "The Van" (1991), finaliste pour le Booker Prize.
Cette trilogie aura un succès populaire énorme en Irlande et sera adaptée au cinéma par Alan Parker (The Commitments, 1991) et Stephen Frears (The Snapper, 1993 ; The Van, 1996), consacrant mondialement le jeune écrivain irlandais. Cette trilogie, qui relate la saga de la famille Rabbite, famille des quartiers populaires de Dublin, inspirée par la vie personnelle de Roddy Doyle, impose le style Roddy Doyle : un humour corrosif, un style cru, s’appuyant sur la culture orale des quartiers populaires de Dublin.
C’est ce style qui est récompensé en 1993, quand Roddy Doyle reçoit le Booker Prize en 1993 pour le délicieux roman "Paddy Clarke Ha Ha Ha". Roddy Doyle abandonne alors l’enseignement et se consacre entièrement à l’écriture.
En 1997, il publie "La femme qui se cognait dans les portes" (The Woman Who Walked Into Doors), puis la suite, "Paula Spencer", en 2006. Et "Smile" en 2017
Roddy Doyle ne se limite pas à l’écriture de romans. Il écrit également des pièces de théâtre, des nouvelles, des livres pour enfant ou des scenarios de cinéma.
Mots clefs :
Langue : Français
Cade Bambara, Toni
Publié en 1998
Livre
Fiction
Roman
Nous sommes au cœoeur de la Géorgie, dans une bourgade où l'on croit encore aux sorciers et aux jeteurs de sorts. Des personnages un peu fous défilent autour de Minnie Ransom, une vieille guérisseuse qui en sait long sur la souffrance des hommes. A ces sortilèges se mêlent les interrogations de l'auteur : Comment les Noirs peuvent-ils assumer la modernité sans perdre leur identité ? Comment liquider les peurs ancestrales et descendre dans l'arène des luttes raciales ? Pour l'événement du Jeudi, un roman très engagé mais souvent drôle, sauvage comme un air de reggae.
Nationalité : États-Unis
Né(e) à : New York , le 25/03/1939
Mort(e) à : Philadelphie , le 09/12/1995
Biographie :
Toni Cade Bambara était à la fois écrivain, poète, professeur, combattante active des droits de l'homme, réalisatrice de films et de documentaires (dont « The Bombing of Isage Avenue » et « W.E.B. Du Bois : A Biograpghy in Four Voices »). Son nom apparaît dans de nombreuses anthologies dans le monde entier et ses romans « Gorille mon amour », « Les Mangeurs de sel » et « Les Goélands n'en sont pas morts » sont traduits chez Christian Bourgois éditeur.
« Ce Cadavre n'est pas mon enfant », paru de manière posthume cinq ans après la mort de l'auteur, lui a demandé douze ans de travail. La pris Nobel Toni Morrison, ardente défenseuse de Toni Cade Bambara, pense que « l'histoire du monde resterait incomplète si ce livre n'était pas publié ». Car tout le drame brûlant de rage compassionnelle, représente une photographie de l'Amérique des années 80. Racisme, pornographie, violence, drogue, prostitution. Ce livre est une œuvre incandescente sur la dignité et la vérité.
Mots clefs :
Langue : Français
Mcguane, Thomas
Publié en 1998
Livre
Fiction
Roman
Si vivre, c'est avant tout ne pas manquer de parole à l'éternité, on pratiquera bien sûr la pêche à la mouche dans les rivières du Montana tout en élevant des bouvillons sur un ranch de cow-boy. Mais pour Lucien Taylor, les choses ne sont pas aussi simples: deux femmes au moins se partagent son cœur et, lorsque après des années tumultueuses il devient enfin riche et respectable en créant un établissement thermal, une question le taraude: est-ce vraiment ça, le rêve américain? Thomas McGuane raille ici le kitsch des rapports sociaux et des émotions humaines avec une verve corrosive, un sens du burlesque et une compassion inégalables.
Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Wyandotte, Michigan , le 11/12/1939
Biographie :
Thomas McGuane est un écrivain et scénariste américain.
Son œuvre comprend neuf romans, des nouvelles et des scénarios, ainsi que trois volumes d’essais consacrés à sa vie en plein air.
Il est né de parents irlandais catholiques qui avaient déménagé du Massachusetts vers le Midwest. Son éducation primaire comprend des études à la Cranbrook Kingswood School, dont il obtient le diplôme en 1958, mais aussi le travail dans un ranch du Wyoming, la pêche et la chasse un peu partout.
Il commence à se consacrer sérieusement à l’écriture vers l’âge de 16 ans. Il étudie à la Michigan State University, où il rencontre son ami de longue date, Jim Harrison (1937-2016).
À l’université Yale, il étudie l’écriture théâtrale et dramatique, et une bourse de la Wallace Stegner Fellowship pour l’université Stanford (1966-1967) lui fournit le temps et les ressources pour finir son premier roman publié, "The Sporting Club" (1969).
Après de nombreuses expériences d'écriture pour Hollywood: "The Missouri Breaks" (1976) d'Arthur Penn, interprété par Jack Nicholson et Marlon Brando, "Rancho Deluxe" (1973) et "Tom Horn" (1980) avec Steve McQueen dans le rôle-titre, McGuane a abandonné toute collaboration avec le cinéma pour se consacrer à la littérature.
En 1978, McGuane publie son roman le plus autobiographique, "Panama".
Il est heureux en ménage avec sa femme Laurie Buffett depuis la fin des années 70 et vit maintenant dans le Montana dans un ranch situé au pied des montagnes Absaroka. Il y élève du bétail, ainsi que des chevaux de ranch, de course et de rodéo. Il a, par ailleurs, été trois années consécutives champion de rodéo du Montana.
Mots clefs :
Langue : Français
Dagerman, Stig
Publié en 1981
Gallimard
Livre
Fiction
Roman
On enterre une femme à deux heures... C'est par ces mots que comme L'Enfant brûlé, le chef-d'œuvre de Stig Dagerman, qui date de 1948. En effet, la mère est morte, laissant un mari et un fils de vingt ans. Qui était-elle en dehors de cette rumeur quotidienne dont elle remplissait la maison ? Trop tard pour le savoir. Désormais, son absence va prendre un poids que n'avait pas sa présence, suscitant entre père et fils d'étranges rapports faits de questions tacites, de suspicion mutuelle, de jalousie et de haine, mais aussi d'amour.Lire Dagerman - ce Rimbaud du Nord qui mit fin à ses jours en 1954, alors qu'il n'avait que trente et un an et que, depuis longtemps, il se taisait - c'est lire un écrivain majeur, l'un de ces auteurs sont la voix a la vertu de raccourcir à la seconde des distances entre lecteur et auteur, instaurant entre eux les liens de complicité les plus étroits, commandant un irrésistible mouvement de sympathie.Ardent et précis à la fois, l'écrivain jette ses filets au plus profond de nous-mêmes, ramenant à la surface nos secrets les plus troubles et les moins avouables. Tandis que, sur fond de rues enneigées, d'archipels lisses et de soleils froids, des personnages ravagés de passion se dressent, à jamais inoubliables, comme dans un film qui serait le plus beau film d'Ingmar Bergman, ce compatriote de Dagerman, " l'Enfant brûlé ".
Nationalité : Suède
Né(e) à : Älvkarleby , le 05/10/1923
Mort(e) à : Danderyd , le 04/11/1954
Biographie :
Stig Dagerman est un écrivain et journaliste suédois , anarcho-syndicaliste .
Enfant naturel d'un père ouvrier,Stig Dagerman est élevé par ses grands-parents à la campagne. Il arrive à Stockholm en 1932 pour vivre avec son père et finir ses études.
Il commence sa carrière littéraire en 1941, comme journaliste pour des journaux syndicaux où il s'occupe de la section culturelle. En août 1943, il épouse Annemarie Götze, fille de réfugiés allemands, pour qu'elle puisse bénéficier de la nationalité suédoise et rester en Suède, son père, militant anarcho-syndicaliste, étant recherché en Allemagne.
Le recueil de chroniques "Automne allemand", ayant pour toile de fond l'après-guerre tragique de l'Allemagne, est dédié à Annemarie. En 1945, la parution de son premier roman, "Le Serpent" , le consacre comme le porte-drapeau de la nouvelle vague littéraire suédoise.
En 1946-1947, il est envoyé en Allemagne « année 1 » pour constater les dégâts des bombardements et témoigner pour son journal de la misère et de la pauvreté qui y règnent.
En 1950, il divorce d'Annemarie et se marie en 1953 avec l'actrice Anita Björk.
À partir de 1949, Dagerman se trouve incapable d'écrire, trop pris par sa vie de couple et le 4 novembre 1954, il s'enferme dans son garage et se suicide en laissant tourner le moteur de sa voiture.
Stig Dagerman fut l'un des écrivains suédois les plus importants des années 1940. De 1945 à 1949, il publia avec un succès considérable un grand nombre d'œuvres littéraires et journalistiques ("Le Serpent" (1945); "L'Île des condamnés" (1946); "Automne allemand" (1947); "L'Enfant brûlé" (1948); "Ennuis de noces" (1949); "Notre besoin de consolation" (1952)...).
Mots clefs :
Langue : Français
Bernhard, Thomas
Publié en 1989
Gallimard
Livre
Fiction
Roman
Le narrateur, un adolescent, accompagne son père, médecin de campagne des Alpes autrichiennes, dans ses visites aux malades. Très vite, il se rend compte que dans la plupart des cas les problèmes véritables, auxquels il est impossible de se dérober, commencent en fait au-delà des possibilités de la médecine. De visite en visite, d'observation en conversation, c'est moins le monde de la souffrance physiologique qu'il découvre que celui de la solitude, du désarroi, du tourment des esprits.
Nationalité : Autriche
Né(e) à : Heerlen (Pays-Bas) , le 09/02/1931
Mort(e) à : Gmunden (Autriche) , le 12/02/1989
Biographie :
Thomas Bernhard est un écrivain et dramaturge autrichien.
Son enfance à Salzbourg auprès de son grand-père maternel, au temps du nazisme triomphant, est marqué par de nombreux évènements et par la maladie (la tuberculose).
Il voyage à travers l’Europe, en Italie et en Yougoslavie puis revient étudier à l’Académie de musique et d'art dramatique de Vienne ainsi qu'au Mozarteum de Salzbourg.
Son premier roman "Gel" lui vaut de nombreux prix et une reconnaissance internationale. Plusieurs de ses pièces seront jouées dans de nombreux pays et en France à partir de 1960. Thomas Bernhard a obtenu en 1970 le prix Georg Büchner, la plus importante récompense littéraire d’Allemagne occidentale. Entre 1975 et 1982, il publie un cycle de cinq œuvres autobiographiques : "L'Origine", "La Cave", "Le Souffle", "Le Froid" et "Un enfant".
Auteur au style singulier, misanthrope, vivant une relation d'amour et de haine avec son pays natal, Thomas Bernhard est un des auteurs les plus importants de la littérature germanique d'après-guerre.
Essentiellement connu comme dramaturge et romancier, son œuvre la plus marquante est probablement "Le Neveu de Wittgenstein". Thomas Bernhard a écrit 250 articles, 5 recueils de poésie, 31 grands textes en prose et nouvelles, 20 pièces de théâtre.
Mots clefs :
Langue : Français