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793/2108

Les javanais
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ROMAN

Les javanais

Malaquais, Jean

Publié en 1998

Livre
Fiction
Roman

Livre

Nous sommes quelque part en Provence, dans les années 30. Non point la Provence de Pagnol, mais celle des vieilles mines d’argent et de plomb où trime une faune rien moins que recommandable. La mer n’est pas loin, le soleil plutôt bon zigue. Quant aux mines, disons qu’elles sont tellement pourries que les ouvriers français refusent d’y descendre – alors on fait appel au bon vouloir des tordus de passage qui n’ont pas peur de s’y frotter. Ils ont tous quelques points en commun : des gueules de métèques, des permis de séjour défaillants, la dalle en forte pente, et jaspinent des langues bizarres. Mais la police du coin n’est pas trop regardante, et puisque la douce France a besoin de bras… Ils sont allemands en rupture de Führer, russes en délicatesse avec le petit père des Peuples, espingos fâchés avec leurs frères phalangistes, italiens fatigués des mussolinades, mais aussi moldovalaques, arméniens, turcs, polaques, lithuaniens et zarabes. Bref tous "Javanais", et le quartier de baraquements où on les parque est vite baptisé: c’est l’Île de Java, tout simplement. Dire que la vie à Java est peinte en rose, c’est un peu exagéré. Mais on ne s’y ennuie pas, ça c’est sûr. On y rigole sec, même. On y picole plus sec encore (la Pologne donne ici le ton) et la brave Madame Michel, épicerie-buvette, ne chôme pas. Le bordel non plus, où les filles font bon accueil à ces gaillards nostalgiques qui chialent comme des mômes pour peu qu’on les laisse un peu causer du vaste monde. Bien sûr, on devine que ça finira mal, car la mine a de graves problèmes de santé. Mais c’est la vieille Europe aussi qui ne va pas très bien et qui tousse. Drôle d’époque décidément. Drôle d’époque qui rejoint méchamment la nôtre. Et drôle de bouquin, sur lequel le temps semble ne pas avoir de prise…

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Varsovie , le 11/04/1908
Mort(e) à : Genève , le 22/12/1998
Biographie :

Vladimir Malacki, dit Jean Malaquais, est un romancier et essayiste d'origine polonaise et de langue française.

Juif, communiste, arrivé en France en 1930, comme George Orwell, il travaille au milieu des prolétaires étrangers en Provence et à Paris, où il aurait exercé plus de cent métiers. Lecteur assidu de la bibliothèque Sainte-Geneviève, il dévore des rayons entiers. Découvrant André Gide à travers Les Nourritures terrestres et Paludes, il entretient avec lui une correspondance de 1935 à 1950. Gide l'aide à trouver son style et l'aide aussi financièrement.

Combattant pendant la guerre d'Espagne, il obtient le Prix Renaudot en 1939 pour Les Javanais, récit de son expérience chez les mineurs étrangers.

Sa famille est anéantie dans les camps hitlériens. Apatride, il est pourtant mobilisé, contre son gré, durant la Seconde Guerre mondiale. En 1943, il part pour le Mexique, puis pour les États-Unis, où il acquiert la nationalité américaine.A cette époque, 1947, paraît donc le second roman de Jean Malaquais : Planète sans visa.

Dès lors, entre la France et les Etats-Unis, Malaquais continue à fréquenter les intellectuels ou les théoriciens de la gauche communiste : Marc Chirik mais aussi Maximilien Rubel, Paul Mattick, Marcuse, etc., -jamais affilié à un parti cependant.

En mai 1968, il est à Paris ; en août 1980, lors des grandes grèves, en Pologne.
Il termine sa vie à Genève auprès de sa seconde femme, Elisabeth.

Mots clefs :

Langue : Français

794/2108

Les saisons de la nuit
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ROMAN

Les saisons de la nuit

Mccann, Colum

Publié en 1998 Belfond

Livre
Fiction
Roman

Livre

« Ce roman parle de New York, d'amour, de mariages mixtes, de terrassiers qui creusent des tunnels, de bâtisseurs de gratte-ciel qui dansent sur des poutrelles à des centaines de mètres au-dessus de la ville. C'est peut-être le premier vrai roman consacré aux sans-abri, à ceux qui vivent au-dessous et à l'écart de la cité prospère. On sent que Colum McCann a fréquenté ces lieux-là : dans une langue qui procure un plaisir presque physique, il évoque avec une rare puissance ce présent qui empeste et ce passé qui oppresse. »

Nationalité : Irlande
Né(e) à : Dublin , le 28/02/1965
Biographie :

Colum McCann est un nouvelliste et romancier.

Après des études de journalisme au St Joseph's College de Dublin, la seule formation en journalisme à l'époque en Irlande, il travaille comme rédacteur pour l'Evening Herald puis devient correspondant junior pour l'Evening Press de Dublin dans les années 1980. Il avait déjà fait ses premières armes en recevant le prix du jeune journaliste de l'année pour son travail sur le sort des femmes battues de Dublin.

À l'âge de 21 ans, il décide de se rendre aux États-Unis. Il parcourt ainsi 20 000 kilomètres à travers l'Amérique, multipliant les petits boulots. Il décide ensuite de partir vivre au Japon, avant de revenir aux États-Unis, à New York, où il vit aujourd'hui.

Il est lauréat des prestigieux prix de littérature irlandaise Hennessy (1992) et Rooney (1994) pour ses nouvelles.

Il accède à la notoriété avec "Et que le vaste monde poursuive sa course folle" (Let The Great World Spin, 2009) - prix littéraire du Festival du cinéma américain de Deauville, élu meilleur livre de l'année par le magazine Lire et lauréat du prestigieux National Book Award 2009.
Il est également auteur d'une remarquable biographie romancée sur Rudolf Noureev, "Danseur" (Dancer, 2009).

Colum McCann enseigne l'écriture créative au Hunter College de l'Université de la Ville de New York et à l'European Graduate School.

Ses ouvrages, traduits en 26 langues, ont été en partie publiés dans des revues.

Mots clefs :

Langue : Français

795/2108

La route du retour
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ROMAN

La route du retour

Harrison, Jim

Publié en 1998

Livre
Fiction
Roman

Livre

"La Route du retour" plonge au cœur de la saga familiale ouverte dix ans plus tôt avec "Dalva". Une fois de plus, Harrison laisse le champ libre à ses personnages, confiant à leurs journaux intimes respectifs le soin de brosser une fresque qui s'étend sur un siècle. John Wesley Northbridge, le patriarche, se penche sur ses souvenirs d'enfance, replongeant le lecteur dans l'atmosphère d'une Amérique rurale à l'aube du XXe siècle. De son côté, Nelse, fils illégitime de Dalva, revient traquer ses origines après des années de vagabondage, à l'issue d'une existence étrangère à tout lien. L'appel de la terre, le poids du destin, les affres de l'amour, autant de thèmes magnifiés par la plume flamboyante de Jim Harrison. En toile de fond, les plaines du Nebraska offrent leur gigantesque dénuement aux épopées individuelles des membres d'une tribu qui ne cesse de se désagréger et de se reconstituer. Harrison livre bataille contre les angoisses de la décrépitude, contre la peur de la mort. "Lenaïc Gravis et Jocelyn Blériot"

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Grayling , Michigan , le 11/12/1937
Mort(e) à : Patagonia, Arizona , le 26/03/2016
Biographie :

Jim Harrison, nom de plume de James Harrison, est un poète, romancier et nouvelliste.

À l'âge de huit ans, une gamine lui crève accidentellement l'œil gauche avec un tesson de bouteille au cours d'un jeu. Il mettra longtemps avant de dire la vérité sur cette histoire. A l'age de 16 ans, il décide de devenir écrivain et quitte le Michigan pour vivre la grande aventure à Boston et à New York.

C'est aussi à 16 ans qu'il rencontre Linda, de deux ans sa cadette, qui deviendra plus tard (1960) la femme de sa vie. Ils ont eu deux filles, Jamie (1960), auteur de roman policier, et Anna.
Il rencontre Tomas McGuane (1939) à la Michigan State University, en 1960, qui va devenir l'un de ses meilleurs amis. Sa vie de poète errant vole en éclats le jour où son père et sa sœur trouvent la mort dans un accident de la route causé par un ivrogne, en 1962.

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Langue : Français

796/2108

Les clos du Roi
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ROMAN

Les clos du Roi

Scipion, Marcel

Publié en 1979 Le livre de poche

Livre
Fiction
Roman

Livre

Les clos, pour les bergers de Haute-Provence, sont les combes qui se creusent dans les alpages accrochés au flanc d'un serre ? ou, si vous préférez, d'une crête montagneuse. Le plus beau de tous, sous le serre de Montdenier, s'appelle le Clos du Roi. De ses 1700 mètres, la vue embrasse toute la Provence, de la Sainte-Baume au Lubéron en passant par le Ventoux et, juste en face, l'immense plateau de Valensole. Marcel Scipion est né huit cents mètres plus bas, en 1922, au hameau de Venascle ? quelques fermes basses autour d'une source : une oasis dans la garrigue. C'est la vie là-haut dans ce paysage grandiose des « Alpes de lumière », la vie des gavots ou montagnards, qu'il raconte avec une verve, une chaleur, une tendresse remarquables. La vie des siens au temps de son enfance où les guérisseurs opéraient avec des toupins ou une pièce d'argent, où les pastres de chèvres ou de moutons faisaient eux?mêmes leur pain, leur vin et leur eau-de-vie et braconnaient sans remords le sanglier et la lèbre malicieuse ? un temps dur mais joyeux, plein de saveur et de sève. Une saveur que les auditeurs de la série radiophonique Le Magazine des arts traditionnels et de La Vie sur le vit ont déjà appréciée . ses amis avaient demandé à Marcel Scipion, berger d'abeilles, de participer à ces émissions. Un accident l'ayant immobilisé, ils lui ont suggéré d'écrire ses souvenirs. Ainsi est né Le Clos du Roi, Mémoires d'un berger de Haute-Provence, qui a obtenu le Prix des Maisons de la Presse 1978 dans la catégorie « Documents ». Marcel Scipion s'y révèle un merveilleux conteur.

Nationalité : France
Biographie :

Marcel Scipion est un berger et un apiculteur des Alpes-de-Haute-Provence, un conteur et un écrivain.

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Langue : Français

797/2108

Histoire D'omaya
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ROMAN

Histoire D'omaya

Huston, Nancy

Publié en 1998

Livre
Fiction
Roman

Livre

- Ne vous excitez pas, mademoiselle. Vous n'avez rien à craindre dans l'enceinte de la Justice. - Ne t'excite pas, on te prévient. Arrête de crier, ou on va te donner des raisons de crier. Arrête, tu entends ? Putain... Omaya entend les cris des femmes. Elle a si froid, si froid, elle fait un nœud avec les fils électrifiés de son corps sous la couverture, elle entend les femmes hurler des obscénités, injurier leurs parents leurs amants leurs maris leurs enfants et Dieu ; de leur gorge sortent des vomissements de syllabes, elles ont avalé leur langue, elles l'ont ingurgitée et elles recrachent les mots en vrac, des gerbes verbales... - Ne me touchez pas ! - Ne t'excite pas, on te dit.

Nationalité : Canada
Né(e) à : Calgary, Alberta (Canada) , le 16/09/1953
Biographie :

Nancy Huston est une écrivaine, romancière et dramaturge canadienne, d'expression anglaise et française, vivant à Paris depuis les années 1970.

Quand Nancy Huston a six ans, sa mère part refaire sa vie ailleurs. Son père s'installe dans le New Hampshire aux États-Unis quand elle a quinze ans. Elle explique son intérêt pour la littérature par le traumatisme de l'abandon par sa mère de la fillette qu'elle était: "Le lien que j'avais, petite, avec ma mère était un lien d'absence, exclusivement nourri d'imaginaire et d'évocations à travers ses lettres, ses mots."

Elle arrive en France à l'âge de 20 ans. Elle devient l'élève de Roland Barthes et participe un temps au MLF, période pendant laquelle elle écrit des essais. Viennent ensuite les romans, avec en 1981, "Les Variations Goldberg". Avec "Cantique des plaines", elle revient, pour la première fois à sa langue maternelle et à son pays d'origine. Comme le roman est refusé par les éditeurs anglophones, elle se résigne à le traduire en français et s'aperçoit que la traduction améliore l'original! Depuis, elle utilise cette technique de double écriture.

Nancy Huston est également musicienne, jouant de la flûte et du clavecin. La musique est d'ailleurs une source permanente d'inspiration pour beaucoup de ses romans.

Elle a été la conjointe du philosophe, linguiste et sémiologue français d'origine bulgare Tzvetan Todorov. Aujourd'hui, elle est la compagne du peintre suisse Guy Oberson.

En 2016, avec entre autres Sylvie Germain, Leïla Slimani, Salomé Lelouch, Isabelle Monnin et Marie Nimier, réunies sous le nom Paris des Femmes, Ariane Ascaride cosigne l'ouvrage collectif théâtral "Scandale" publié dans la Collection des quatre-vents de L'avant-scène théâtre.

Mots clefs :

Langue : Français

798/2108

Senso
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ROMAN

Senso

Boito, Camillo

Publié en 1994

Livre
Fiction
Roman

Livre

Dans son carnet secret, la comtesse Livia se souvient. De sa rencontre à Venise, alors qu'elle était en voyage de noces, avec Remigio, et de la passion que lui inspira ce beau lieutenant. Froidement, elle raconte aussi comment, par jalousie et par souci de vengeance, elle mena à sa perte son amant après lui avoir donné argent et bijoux. Concis et cruel dans sa manière de camper ses personnages (sur une vision romantique de l'amour, le cynisme de la comtesse en dit long), précis dans son évocation du contexte historique (la guerre entre l'Italie et l'Autriche), Camillo Boito tire de cette trame mélodramatique un joyau romanesque. Visconti ne s'y est pas trompé, qui prêta de manière inoubliable les traits d'Alida Valli et de Farley Granger à la comtesse et à son lieutenant dans son Senso de 1953.

Nationalité : Italie
Né(e) à : Rome , le 30/10/1836
Mort(e) à : Milan , le 28/06/1914
Biographie :

Camillo Boito est un ingénieur, historien de l'art, écrivain et architecte italien.

Frère de compositeur, romancier et poète Arrigo Boito, il est l'auteur de la nouvelle Senso (1883), que Luchino Visconti a transposé au cinéma dans un film célèbre (1954) et de la nouvelle Un corps, adaptée en opéra par Kharálampos Goyós.

Après avoir étudié en Italie, en Allemagne et en Pologne, il enseigne et pratique l'architecture et la restauration à Milan.

Il joua également un rôle important dans le débat sur la restauration du patrimoine. Dans son essai Conserver ou Restaurer : les dilemmes du patrimoine, il met en scène deux personnages, représentants symboliques des positions d'Eugène Viollet-le-Duc et de John Ruskin, qu'il fait dialoguer jusqu'à proposer une synthèse et une sorte de réconciliation entre ces points de vue.

Il laisse ainsi une grande place au doute du praticien, insiste sur l'humilité nécessaire du restaurateur, mais aussi sur l'utilité de certaines interventions. Son œuvre influencera, en 1931, les rédacteurs de la Charte d'Athènes.

Mots clefs :

Langue : Français

799/2108

Un rocher sur L'hudson
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ROMAN

Un rocher sur L'hudson

Roth, Henry

Publié en 1998

Livre
Fiction
Roman

Livre

Nous sommes à New York, en 1914. La Première Guerre mondiale vient d'éclater. Ira Stigman a huit ans. Entre une mère douce et aimante et un père violent, Ira s'invente son propre monde. Il découvre l'humiliation, le secret, le dégoût du sexe, et. apprend à survivre dans les rues de l'Irish Harlem. L'histoire de ce livre se confond avec le destin tourmenté de son auteur, l'un des plus grands écrivains américains du XXè siècle. Un homme qui, né en Galicie en 1906, a connu la gloire et l'oubli, traversé deux guerres mondiales, la crise de 1929, et près d'un demi-siècle de doutes et de solitude.

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Tysmenitz, Galicie , le 08/02/1906
Mort(e) à : Albuquerque, Nouveau-Mexique , le 13/10/1995
Biographie :

Henry Roth est un romancier américain, de confession juive. Né en Galicie, à l'époque province de l'empire austro-hongrois, il émigre aux États-Unis à l'âge de trois ans avec sa famille. Il passe son enfance au sein de la communauté juive de New York. Son premier roman, L'Or de la terre promise (Call it sleep), est publié en 1934 qui passe inaperçu.

Il épouse, en 1939, Muriel Parker, fille d'un pasteur baptiste et pianiste qui renoncera à sa carrière pour l'accompagner dans l'État du Maine où il exerce plusieurs métiers (garde forestier, infirmier dans un hôpital psychiatrique, aide plombier…).

C'est en 1964, soit trente ans après, que L'Or de la terre promise est réédité et vendu à plus d'un million d'exemplaires. Ce succès inattendu permet à la famille Roth de déménager au Nouveau-Mexique et convainc l'auteur de se remettre à écrire en 1979.

En 1994, soixante ans se sont alors écoulés depuis la publication de son premier roman quand À la merci d'un courant violent sort en librairie.

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Langue : Français

800/2108

Tu, mio
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ROMAN

Tu, mio

de Luca, Erri

Publié en 1998 Rivages

Livre
Fiction
Roman

Livre

Un été brusque de la jeunesse et l'on apprend le monde à toute vitesse. Sur une île de la Tyrrhénienne, au milieu des années cinquante de ce siècle, un pêcheur qui a connu la guerre et une jeune femme au nom difficile transmettent sans intention à un garçon la fièvre de répondre. Ce récit est une réponse, un me voici décisif comme un lieu de naissance.

Nationalité : Italie
Né(e) à : Naples , le 20/05/1950
Biographie :

Erri De Luca (né Henry De Luca) est un écrivain, poète et traducteur italien.

D'origine bourgeoise, il est destiné à une carrière de diplomate. Il s'y refuse, rompt avec sa famille et en 1968, embrasse le mouvement de révolte ouvrière. Il intègre le mouvement d'extrême gauche : Lotta Continua, dont il sera dirigeant de la fin des années soixante au début des années soixante-dix. De communiste, il passera à l'anarchisme.

Il multiplie les métiers manuels : ouvrier spécialisé chez Fiat à Turin, manutentionnaire à l'aéroport de Catane, maçon en France et en Afrique, conducteur de camions.

De son père, il conserve son amour pour les livres.

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Langue : Français

801/2108

La légende du Mont Ararat
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ROMAN

La légende du Mont Ararat

Kemal, Yachar

Publié en 1998 Gallimard

Livre
Fiction
Roman

Livre

Ainsi parle la légende : chaque année, quand le printemps s'éveille sur l'Ararat où a échoué l'Arche de Noé, les bergers viennent dès l'aube au bord du lac de Kup et jouent de la flûte, pour célébrer le Mont. Au coucher du soleil, un mystérieux oiseau blanc vient par trois fois toucher l'eau de son aile, et disparaît dans le ciel. Alors les bergers se retirent. Et voici le roman, tel qu'il aurait fondé la légende : un matin, un cheval blanc apparaît devant la maison du berger Ahmet. Par trois fois, Ahmet éloigne le cheval de la région d'Ararat, et le cheval revient. Ainsi en est-il des dons du Ciel, selon la tradition. Ahmet refuse donc de restituer le cheval à son propriétaire, le cruel pacha ottoman. Capturé, jeté en prison, Ahmet sera mis à mort si le cheval ne revient pas. L'amour fou qu'éprouvent l'un pour l'autre Ahmet et Gulbahar la Souriante, une des filles du pacha, l'amour fou qu'éprouve secrètement le geôlier Mémo pour Gulbahar et la complicité de toute la population décideront du sort des amants. Leur histoire s'achèvera sur le Mont Ararat.

Nationalité : Turquie
Né(e) à : Hemite (Osmaniye) , le 06/10/1923
Mort(e) à : Hôpital de Sisli (Istanbul) , le 28/02/2015
Biographie :

Yachar Kemal (Kemal Sağdıkgöğceli) est un romancier et journaliste turc, d'origine kurde.

Issu d'une famille pauvre, il doit abandonner ses études après l'école primaire. Il pratique divers métiers, tout en publiant de la poésie. Il passe une année en prison en 1950 pour « propagande communiste », puis travaille pour le quotidien Cumhuriyet. Son roman "Mèmed le Mince" lui apporte le succès en 1955. Il est pressenti pour le Prix Nobel de littérature en 1972 et reçoit la Légion d'honneur en 1984.

Yasar Kemal est condamné en 1996 par la cour de sûreté de l'Etat à un an et huit mois de prison pour un article intitulé «Le ciel noir de la Turquie» publié en 1995 dans le livre "La liberté d'expression et la Turquie" et qui dénonce le traitement de la question kurde par l'Etat turc.

Son style mélange une narration tirée des traditions orales des bardes turcs et une influence plus occidentale dans un genre proche du courant de conscience.

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Langue : Français

802/2108

Les Dukay
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ROMAN

Les Dukay

Zilahy, Lajos

Publié en 1998 Denoël

Livre
Fiction
Roman

Livre

Le chef du clan, le flamboyant comte Dukay, tient - ou essaye de tenir - d'une main de fer ses turbulents rejetons qui, eux, sentent bien que des vents nouveaux se lèvent. La belle Kristina, l'inquiétant Janos, le courageux György, le si attachant Rere et surtout l'exquise Zia nous font revivre, de 1919 à 1940, chacun à travers son destin, l'histoire du crépuscule doré de l'aristocratie européenne...

Nationalité : Hongrie
Né(e) à : Nagyszalonta (Autriche-Hongrie) , le 27 mars 1891
Mort(e) à : Novi Sad, Yougoslavie , le 01/12/1974
Biographie :

Né dans une famille de la petite noblesse hongroise, il fait des études de droit à l'Université de Budapest. Pendant la Première Guerre mondiale, alors qu’il sert dans l'armée austro-hongroise, il est blessé sur le front russe, expérience qu’il évoquera plus tard dans son roman Deux Prisonniers (Ket fogoly).
La guerre finie, il se consacre entièrement à l’écriture. Dès le début des années 1920, il rencontre le succès avec ses pièces de théâtre et ses romans, fréquemment adaptés au cinéma. En 1930, sa pièce, A tábornok, Le Général, est portée au cinéma en quatre versions linguistiques différentes.
Parallèlement, Zilahy est journaliste, notamment à Paris et à Londres, et collabore régulièrement à différents journaux, les quotidiens Budapesti Hirlap et Est, le journal Magyarorszag, la revue d'art Híd (Le Pont). En 1939, il crée son propre studio de cinéma, la société Pegazus, avec laquelle il réalise trois films entre 1940 et 1943, dont une adaptation de son roman de 1928, Quelque chose sur l'eau (Valamit visz a viz).
Défenseur des principes démocratiques, Zilahy se trouve en opposition avec le régime de droite du régent Horthy, gouvernant en Hongrie. Lors de l'occupation allemande de la Hongrie, en 1944, il est recherché et doit se cacher avec sa famille.
Après la guerre, il est nommé président de la Société culturelle hongro-soviétique de la littérature et des sciences (Magyar–Szovjet Művelődési Társaság). Mais son attachement à la démocratie, et surtout son opposition au communisme, en train de s'emparer du pouvoir, l'amènent à quitter la Hongrie en 1947, et à s'installer aux États-Unis.
Lajos Zilahy meurt en 1974 à Novi Sad (en hongrois, Újvidék), Yougoslavie, dans une relative indifférence.

Mots clefs :

Langue : Français

803/2108

La colline oubliée
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ROMAN

La colline oubliée

Mammeri, Mouloud

Publié en 1992 Folio

Livre
Fiction
Roman

Livre

1939, au cœur des montagnes de Haute Kabylie. Dans un village gouverné par les valeurs et les coutumes ancestrales, les existences se déroulent au rythme des saisons. Mokrane y est né, y a grandi et y vit dans l'alternance des douleurs, des espoirs, des vengeances. Au moment de la guerre, la mobilisation et le départ des hommes engendrent un désarroi confusément ressenti comme une malédiction sur le village. Les habitudes et les mentalités changent, l'ordre colonial commence à ébranler l'harmonie séculaire d'un monde enchanté sentant sa fin prochaine.

Nationalité : Algérie
Né(e) à : Taourirt Mimoune, Kabylie , le 28/12/1917
Mort(e) à : Aïn Delfa , le 26/02/1989
Biographie :

Mouloud Mammeri est un écrivain, anthropologue et linguiste algérien kabyle.

Mobilisé en 1939 et libéré en octobre 1940, il s’inscrit à la Faculté des Lettres d’Alger. Mobilisé à nouveau en 1942 après le débarquement américain, il participe aux campagnes d’Italie, de France et d’Allemagne.

À la fin de la guerre, il prépare à Paris un concours de professorat de Lettres et rentre en Algérie en septembre 1947. Il enseigne à Médéa, puis à Ben Aknoun et publie son premier roman, "La Colline oubliée" en 1952. Sous la pression des événements, il doit quitter Alger en 1957.

De 1957 à 1962, Mouloud Mammeri reste au Maroc et rejoint l'Algérie au lendemain de son indépendance. De 1968 à 1972 il enseigne le berbère à l'université dans le cadre de la section d'ethnologie, la chaire de berbère ayant été supprimée en 1962.

De 1969 à 1980, il dirige le Centre de Recherches Anthropologiques, Préhistoriques et Ethnographiques d’Alger (CRAPE).

En 1982, il fonde à Paris le Centre d’Études et de Recherches Amazighes (CERAM) et la revue Awal (La parole), animant également un séminaire sur la langue et la littérature amazighes sous forme de conférences complémentaires au sein de l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS). En 1988, Mouloud Mammeri reçoit le titre de docteur honoris causa à la Sorbonne.

Il meurt le soir du 26 février 1989 des suites d'un accident de voiture, qui eut lieu près de Aïn Defla à son retour d'un colloque d'Oujda (Maroc).

Mots clefs :

Langue : Français

804/2108

Quatre générations sous un même toit I
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ROMAN

Quatre générations sous un même toit I

She, Lao

Publié en 1998 Folio

Livre
Fiction
Roman

Livre

Comme le titre l'indique, Quatre générations sous un même toit est d'abord une histoire de famille. Le roman s'ouvre sur l'anniversaire du vieux Qi, le patriarche qui vit avec toute sa famille réunie, dans l'une des cours du Petit-Bercail à Pékin. Il est fier que sa longévité lui permette de connaître jusqu'à ses arrière-petits-enfants. Pour un homme qui a vu la fin de l'Empire et les boxers, c'est une bénédiction céleste. Sa seule crainte est que la célébration de son anniversaire soit compromise par le début de la guerre avec les Japonais. Comparée à sa stature et à sa majesté, la deuxième génération est très effacée. La troisième génération, elle, est composée de trois frères. L'aîné, Ruixan, est un homme cultivé qui enseigne l'anglais et le chinois. Le plus jeune Ruisquan, est un étudiant plein d'idéal qui quittera Pékin pour rejoindre le maquis. L'autre frère, Ruifeng, est un garçon lâche, qui se laisse mener par sa femme et finira par collaborer avec l'ennemi. Par ses nombreux personnages, le roman trouve son unité dans la succession des différentes générations et dans la dimension historique qui vient menacer leur stabilité. Mais les " conflits ", qui sont au cœur de l'œuvre, n'opposent pas seulement entre eux les divers membres de la famille, ils opposent aussi le groupe familial à la patrie, et Pékin eu reste de la Chine. Ainsi Pékin devient-il le sujet principal du roman, à travers d'innombrables descriptions de la vie du peuple et de l'inépuisable beauté de la ville. Ecrit entre 1942 et 1944, Quatre générations sous un même toit est un roman-fleuve d'un réalisme tout à la fois original pour l'époque et une fresque incroyablement vivante, où Lao She dévoile les événements avec colère et passion.

Nationalité : Chine
Né(e) le : 03/02/1899
Mort(e) le : 24/08/1966
Biographie :

Né dans une famille mandchoue de la capitale, Lao She, pseudonyme littéraire de Shu Qingchun, a été dés son enfance, plongé dans une société en pleine évolution.

Après avoir enseigné pendant une vingtaine d ‘années, notamment en Angleterre, l’écrivain, à la suite du succès remporté par son fameux Pousse-pousse, a pu se consacrer entièrement à son œuvre.

Romancier et dramaturge, il écrit de nombreuses nouvelles reprises dans Gens de Pékin, dont est extrait Histoire de ma vie.

Lao She est l'un des tout premiers écrivains de sa génération. Doté d'une vive sensibilité tempérée par un exceptionnel sens de l'humour, Lao She s'est révélé un auteur de romans prolifique : le Fossé de la barbe du dragon (1951), qui lui vaut le titre d'«artiste du peuple», et un roman autobiographique inachevé, l'Enfant du Nouvel An (commencé en 1961).

Entre 1946 et 1949, Lao She obtint une bourse du département d'état et alla vivre aux États-Unis. Il revint en Chine quand la République Populaire de Chine fut établie. Membre du comité éducatif et culturel du gouvernement, député au Congrès national populaire, il fut un personnage influent dans le domaine des arts et des lettres , défendant le système anti-impérialiste.

Mais quand la Révolution culturelle éclata, il fut publiquement dénoncé et critiqué comme beaucoup d'autres intellectuels. Il est persécuté physiquement et psychologiquement. On a prétendu qu'il s'était jeté dans le lac Tai Ping (太平湖, lac de la Grande Paix) le 24 août 1966 tant il était désespéré. Cette affirmation est contestée.

Il a été solennellement réhabilité en 1978.
Le prix littéraire Lao She, l'un des plus prestigieux de Chine, récompense des œuvres pékinoises.

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Langue : Français