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de Hennezel, Marie
Publié en 1996
Pocket
Livre
Fiction documentaire
Roman
Comment mourir ? Nous vivons dans un monde que la question effraie et qui s'en détourne. Des civilisations, avant nous, regardaient la mort en face. Elles dessinaient pour la communauté et pour chacun le chemin du passage. Elles donnaient à l'achèvement de la destinée sa richesse et son sens. Jamais peut-être le rapport à la mort n'a été si pauvre qu'en ces temps de sécheresse spirituelle où les hommes, pressés d'exister, paraissent éluder le mystère (...). Ce livre est une leçon de vie. La lumière qu'il dispense est plus intense que bien des traités de sagesse. Car c'est moins une pensée qu'il propose qu'un témoignage de la plus profonde des expériences humaines. Sa puissance vient des faits et de la simplicité de leur représentation... Comment mourir ? S'il est une réponse, peu de témoignage peuvent l'inspirer avec autant de force que celui-là. François Mitterrand.
Nationalité : France Né(e) à : Lyon , le 05/08/1946 Biographie : Marie Gaultier de la Ferrière dite Marie de Hennezel, est une psychologue, psychothérapeute et auteur française. Ancienne élève des maisons d’éducation de la Legion d’honneur, elle est diplômée de l’ISIT (1966) et a une maîtrise d’anglais à Paris III. Après un diplôme d'études supérieures spécialisées DESS de psychologie clinique à Paris IV puis un DEA de psychanalyse (Paris VII) en 1975, elle est diplômée du Centre International de recherche et de développement de l’Haptonomie (CIRDH) en 1992.
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Langue : Français
Arséniev, Vladimir
Publié en 1978
Pocket
Livre
Fiction
Roman
En Asie orientale du début du XXe siècle : la profonde amitié qui unit un vieil « homme des bois », trappeur autochtone, et un officier russe, amitié qui s'est développée au cours des missions d'explorations de ce dernier. Dersou Ouzala est un chasseur oussurien de la tribu nanaï (qu'on appelait auparavant « golde », terme utilisé dans le livre) né en 1849 et mort en 1908, qui a servi de guide à Arseniev et à sa patrouille de 1902 à 1907. C'est par hasard qu'il fait la connaissance d'Arseniev, jeune capitaine de trente ans (Dersou a 53 ans en 1902), qu'il sauvera, lui et ses hommes, de la faim et du froid grâce à sa grande expérience des milieux hostiles. Arseniev prendra de nombreuses photos de Dersou. Vladimir Arseniev en 1900, alors sous-lieutenant et futur auteur. Vladimir Arseniev le décrit comme un homme remarquable, un animiste qui considère que les animaux et les plantes sont les égaux de l'homme. En 1907, Arseniev invite Dersou à vivre chez lui, dans sa maison de Khabarovsk (en Sibérie) car la vue de Dersou a baissé et l'empêche de continuer ses activités de trappeur et de chasseur. Dersou découvre qu'il n'est pas permis de couper du bois ou de construire une hutte ou un feu dans le parc de la ville, ni de tirer dans les limites de la ville. Au printemps de 1908, Dersou demande à Arseniev la permission de retourner dans la forêt, dans la région du Kraï du Primorie. En guise de cadeau d'adieu, Arseniev lui offre son nouveau fusil, le tout dernier modèle. Peu de temps après, Dersou est assassiné. L'on a émis la supposition que son meurtrier s'en était pris à lui pour lui voler son fusil, car l'arme n'a pas été retrouvée près du corps. Selon le livre d'Arseniev, Dersou a été tué près de la ville de Korfovskiy et est enterré dans la taïga (forêt), dans une tombe anonyme.
Nationalité : Russie Né(e) à : Saint-Petersbourg , le 29/08/1872 Mort(e) le : 04/09/1930 Biographie : Vladimir Klavdievitch Arseniev était un officier-topagraphe de l'armée russe, explorateur de la Sibérie orientale (appelée aussi « Extrème-Orient russe »). Il raconta ses voyages dans plusieurs livres dont le plus connu est Dersou Ouzala (adapté au cinéma par deux fois, notamment par Akira Kurosawa) qui décrit ses explorations de la vallée de l'Oussouri aux côtés d'un vieux trappeur de 1902 à 1907. Il fut aussi un des premiers à décrire nombre d'espèces de la flore de Sibérie. Durant la Guerre civile (1918-1921), il fut Commissaire aux Minorités ethniques de l'éphémère République d'Extrême-Orient. Sa maison à Vladivostok est devenue un musée ; une ville des régions qu'il a explorées a pris son nom en son honneur.
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Langue : Français
Bauby, Jean-dominique
Publié en 1997
Robert Laffont
Livre
Fiction
Roman
Dans sa chambre de l'hôpital maritime de Berck-Plage, il survit, atteint du locked-in syndrom, littéralement "enfermé en lui-même" à la suite d'un accident cardio-vasculaire. Dans ce corps inerte, seul un il bouge, c'est son lien avec le monde. Avec cet il, il cligne une fois pour dire oui, deux fois pour dire non et, lorsqu'on lui présente les lettres de l'alphabet, il peut ainsi former des mots. Il a ainsi écrit ce livre tour à tour tendre et désespéré, d'une intensité qui serre le cur. Jean-Dominique Bauby, né en 1952, est journaliste (rédacteur en chef de Elle) et père de deux enfants. Son accident est survenu le 8 décembre 1995.
Nationalité : France Né(e) à : Paris , le 23/04/1952 Mort(e) à : Berck , le 09/03/1997 Biographie : Jean-Dominique Bauby est un journaliste français, auteur d'un livre sur son expérience du locked-in syndrome, ou syndrome d'enfermement. Il a vécu avec Sylvie de la Rochefoucauld (présidente de Canal Jimmy). Élevé à Paris, il grandit rue du Mont-Thabor derrière le Jardin des Tuileries dans l'ancien immeuble d'Alfred de Musset. Rédacteur en chef du magazine féminin "Elle" et père de deux enfants : Théophile et Céleste.Jean-Dominique Bauby est victime le vendredi 8 décembre 1995 d'un accident vasculaire cérébral qui le plonge dans le coma puis l'affecte du locked-in syndrome. Hospitalisé à 44 ans, à l'Hôpital maritime de Berck, il conserve ses capacités intellectuelles. Il continue de pouvoir mouvoir l'une de ses paupières, ce qui lui permet de communiquer. C'est ainsi lettre à lettre qu'il dicte son livre "Le Scaphandre et le Papillon", publié le 6 mars 1997. Comme mentionné dans la dernière phrase de son livre, il décède peu de temps après sa sortie, le 9 mars 1997. En mai 2007, le film "Le Scaphandre et le Papillon" adapté de son livre sort en salles, avec Mathieu Amalric dans le rôle de Jean-Dominique Bauby. Il a reçu le Golden Globe Award 2008 du Meilleur Film Étranger.
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Langue : Français
Momaday, N.scott
Publié en 1997
Folio
Livre
Fiction
Roman
"En un sens, Le chemin de la Montagne de Pluie est avant tout l'histoire d'une idée, celle que l'homme se fait de lui-même, idée qui retrouve dans le langage son existence primitive et essentielle. La tradition orale qui l'a préservée a subi les assauts du temps. Il n'en subsiste que des bribes: mythologie, légendes, traditions et ouï-dire - mais l'idée elle-même demeure aussi primordiale et entière que jamais. C'est là le miracle.". Dans ce livre, Momaday raconte les mythes des indiens kiowas tels qu'ils les a appris de sa grand-mère.
Nationalité : États-Unis Né(e) le : 27 févr. 1934 Biographie : Navarre Scott Momaday, né le 27 février 1934 est un romancier, poète et universitaire américain d'origine amérindienne. En 1968, son roman La maison de l'aube (House Made of Dawn en titre original) marque la naissance d'une littérature amérindienne, ouvrant la voie à d'autres auteurs comme Louis Owens ou James Welch. En 1969, l'année où il commence ses cours comme professeur associé d'anglais et de littérature comparée à l'Université de Californie à Berkeley, il gagne le prix Pulitzer de la meilleure fiction pour son roman House Made of Dawn, publie des écrits autobiographiques The Way to Rainy Mountain et est initié dans la Kiowa Gourd Dance Society. The Way to Rainy Mountain rencontre avec le temps le même succès que House Made of Dawn dans les milieux littéraires à travers le monde. En France, c'est Yves Berger, directeur chez Grasset qui le fera connaître ainsi que d'autres auteurs américains d'origine indienne. Scott Momaday écrira également quelques biographies de chefs indiens, transmises jusque là par tradition orale et écrira avec Vine Deloria, d'origine Sioux, un pamphlet sur les politiques américaines, Custer est mort pour vos péchés. Nomaday lui même sera toujours partagé entre ces deux mondes, prenant autant de plaisir à participer aux danses Kiowa qu'à être membre de l'American Academy of Arts and Sciences.
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Langue : Français
Juliet, Charles
Publié en 1997
Folio
Livre
Fiction
Roman
Dans cet ouvrage, l'auteur a voulu célébrer ses deux mères : l'esseulée et la vaillante, l'étouffée et la valeureuse, la jetée-dans-la-fosse et la toute-donnée. La première, celle qui lui a donné le jour, une paysanne, à la suite d'un amour malheureux, d'un mariage qui l'a déçue, puis quatre maternités rapprochées, a sombré dans une profonde dépression. Hospitalisée un mois après la naissance de son dernier enfant, elle est morte huit ans plus tard dans d'atroces conditions. La seconde, mère d'une famille nombreuse, elle aussi paysanne, a recueilli cet enfant et l'a élevé comme s'il avait été son fils. Après avoir évoqué ces deux émouvantes figures, l'auteur relate succintement son parcours. Ce faisant, il nous raconte la naissance à soi-même d'un homme qui est parvenu à triompher de la «détresse impensable» dont il était prisonnier. Voilà pourquoi Lambeaux est avant tout un livre d'espoir.
Nationalité : France Né(e) à : Jujurieux, Ain , le 30/09/1934 Biographie : Charles Juliet est un écrivain français. Quatrième enfant d’une famille pauvre, il a un mois lorsque sa mère biologique est internée dans un hôpital psychiatrique (à la suite d'une tentative de suicide et pour son état mental dépressif). Il est ensuite placé à l'âge de trois mois dans une famille de paysans suisses qu'il ne quittera plus. A douze ans, il entre dans une école militaire d'Aix dont il ressortira à vingt ans, pour être admis à l'École de Santé Militaire de Lyon. Trois ans plus tard, il abandonne ses études de médecine pour se consacrer exclusivement à l'écriture.
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Langue : Français
Pancrazi, Jean-noël
Publié en 1997
Folio
Livre
Fiction
Roman
Arrivée dans son adolescence à Batna - petite ville des Aurès - ne cherchant pas vraiment à atténuer son accent alsacien, se tenant à l'écart des fêtes collectives, délaissée par son mari, Madame Arnoul reste une étrangère aux yeux des habitants de la Maison. Elle n'a qu'un ami: l'enfant, qu'elle rejoint le soir dans la cour. Quand éclatent les événements d'Algérie, Madame Arnoul le sauve d'un attentat, veille à ce qu'il ne soit pas abîmé par le spectacle des violences. Il sera le seul à ne pas la condamner quand elle accomplit des gestes de fraternisation avec les musulmans et finit par passer de l"autre côté".
Nationalité : France Né(e) à : Sétif (Algérie) , le 28/04/1949 Biographie : Jean-Noël Pancrazi est un écrivain français. Ce romancier d'origine corse est né en Algérie, pays qu'il quitte avec ses parents en 1962 après l'indépendance pour s'installer en métropole à Perpignan, puis à Paris. Son premier roman, "La Mémoire brûlée" paraît en 1979 aux Éditions du Seuil. Suivront "Lalibela ou la mort nomade" (1981), "L'Heure des adieux" (1985) et "Le Passage des princes" (1988). "Les Quartiers d'hiver", publiée en 1990 obtient le prix Médicis. Pancrazi poursuit son exploration du monde de la nuit avec "Le Silence des passions" (1994) couronné par le prix Valery-Larbaud, le prix du Livre Inter, le prix Maurice-Genevoix, et le prix Albert-Camus. Il rend hommage à son père, qui a fini ses jours en Corse, dans "Long séjour" (1998, prix Jean Freustié), puis à sa mère, dans "Renée Camps" (2001). Ces trois livres composent "une trilogie de mémoire familiale".
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Langue : Français
Hoeg, Peter
Publié en 1996
Livre
Fiction
Roman
Difficile pour Smilla Jaspersen de croire en la mort accidentelle d'Esajas. Impossible même parce que Smilla ne croit pas qu'un enfant atteint de vertiges chroniques puisse sauter du toit d'un immeuble. Parce qu'elle s'était prise d'affection pour ce gamin groenlandais, délaissé par sa mère. Parce que Smilla est groenlandaise, elle aussi, et que sa mère, esquimaude, lui avait appris "l'amour de la neige". Et que la neige ne ment pas, contrairement aux hommes. Commence alors pour cette femme solitaire et obstinée une quête pour la vérité et l'honneur qui l'amènera sur les traces d'un bateau en route pour les terres arctiques, à la découverte d'une infâme machination qui risque de lui coûter la vie... En lisant ce livre, votre bouche crache des petits nuages de vapeur que le froid rend visible. C'est l'excitation, le suspens, l'émotion aussi que contiennent ces pages. Un récit réaliste, maîtrisé, habité par la beauté des terres extrêmes et la lutte d'un peuple pour son identité
Nationalité : Danemark Né(e) à : Coppenhague , le 17/05/1957 Biographie : Peter Høeg a grandi, fait ses études et vécu à Coppenhague jusqu'en 1984. Il fait des études supérieures à l'Université de Copenhague où il obtient une maîtrise universitaire ès lettres en 1984. Après une période incertaine durant laquelle il fut entre autres globe-trotter, marin, professeur de sport et danseur, il publie en 1988 son premier roman : L'histoire des rêves danois. Il a connu la célébrité avec son roman Smilla et l'amour de la neige (1992), qui lui a valu le prix Clé de verre. Le livre a été adapté au cinéma et réalisé par Bille August en 1997 avec dans les rôles principaux : Julia Ormond, Gabriel Byrne, Richard Harris et Vanessa Redgrave. On lui doit aussi "La Petite Fille silencieuse" (2007), "Les Enfants des cornacs" en (2011)
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Langue : Français
Aubrac, Lucie
Publié en 1997
Livre
Fiction
Roman
Ce livre est le " journal " d'une résistante. Neuf mois de la vie d'une mère de famille enceinte d'un second enfant, professeur d'histoire et de géographie qui, à ses heures perdues, fait évader quatorze personnes (dont son mari arrêté avec Jean Moulin par Klaus Barbie), passe les douanes avec des silencieux de revolvers, ravitaille les clandestins en faux papiers et les collabos en confiture au cyanure. Une femme qui n'a jamais perdu son sang froid ni son humour, sauf le jour de son accouchement à Londres. Le journal de Lucie Aubrac a été porté à l'écran par Claude Berri.
Nationalité : France Né(e) à : Mâcon , le 29/06/1912 Mort(e) le : 14/03/2007 Biographie : Lucie Aubrac (de son vrai nom Lucie Samuel, née Bernard), née le 29 juin 1912 à Mâcon de parents originaires de Saône-et-Loire, morte le 14 mars 2007 à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine, fut une résistante française à l'occupation allemande et au régime de Vichy pendant la Seconde Guerre mondiale. Ses cendres reposent dans le caveau familial des Bernard à Salornay-sur-Guye (Saône-et-Loire).
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Langue : Français