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Rue des bons-enfants
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ROMAN AMOUR

Rue des bons-enfants

Cauvin, Patrick

Publié en 1990 Albin Michel

Livre
Fiction
Roman

Livre

En cet été 1922, le soleil ruisselle sur Marseille. La foule se presse parmi les palais hindous de l'Exposition coloniale. C'est là, sur un manège, que se rencontrent Pascal et Séraphine. Ils ont huit ans. Ils grandissent, s'aiment, se quittent, se retrouvent. La guerre surgit, l'Occupation déchire la France, collaboration, trafics, destructions. Un monde s'achève, un autre commence, mais il reste au couple le refuge de toujours, la vieille rue au centre de la cité meurtrie : la rue des Bons-Enfants. Cet hymne tendre et coloré à la ville de son enfance a valu le prix des Maisons de la Presse 1990 au romancier de E = MC2, mon amour et de Werther, ce soir ...

Nationalité : France Né(e) à : Marseille , le 06/10/1932 Mort(e) à : Paris , le 13/08/2010 Biographie : Patrick Cauvin, de son vrai nom Claude Klotz, est un scénariste et romancier français. Il a publié aussi bien sous son vrai nom que sous son nom de plume. Il monte à Paris en 1938 et amorce des études peu fructueuses, jusqu'à ce qu'il découvre la philosophie. De 1951 à 1954, Claude Klotz poursuit ses études à la Sorbonne, où il obtient une licence de philosophie. À son retour de la Guerre d'Algérie, il se destine à l'enseignement. De 1964 à 1976, il enseigne le français dans des lycées de la région parisienne (au lycée technique de Bezons) et réside dans des H.L.M. à Sarcelles. En 1973, il aide Joseph Joffo à écrire le best-seller "Un sac de billes". Marqué par la guerre d'Algérie, il écrit des romans noirs sous son vrai nom : une série de treize intrigues policières sanglantes au héros récurrent baptisé Reiner, puis renommé Raner. Lassé de cet univers âpre, Claude Klotz apporte en 1974 une histoire d’amour, "L’Amour aveugle", à son éditeur Jean-Claude Lattès. Ce dernier lui demande de changer de nom s’il espère vendre son roman. Il prend alors le pseudonyme de Patrick Cauvin. En 1977, tandis que "Monsieur Papa" (1976) sort sur les écrans, mis en scène par Philippe Monnier avec Daniel Auteuil et Claude Brasseur, "E=mc2 mon amour", une histoire d’amour entre deux jeunes adolescents surdoués, connaît un succès retentissant. Un an plus tard, cette histoire sera également adaptée pour le cinéma, cette fois-ci par George Roy Hill. En 1980, il est rédacteur d’une chronique de cinéma illustrée par le dessinateur Régis Franc, dans le magazine de bande dessinée Pilote. Vingt-deux ans après la sortie de "E=mc2 mon amour", les deux protagonistes, Lauren et Daniel, se retrouvent en 1999 dans "Pythagore, je t'adore", qui connaît un franc succès. En 2002, Patrick Cauvin se met dans la peau de son double Claude Klotz en signant un thriller haletant, "Le Sang des roses". Il écrira encore notamment "Les Pantoufles du samouraï" (2008) et "Déclic" (2009).

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Langue : Français

834/2052

Moi, ta fille
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TéMOIGNAGE

Moi, ta fille

Collange, Christiane

Publié en 1991 Fayard

Livre
Fiction
Roman

Livre

A la mi-temps de la vie, Quadras, quinquas et sexas se trouvent confrontés au problème de leurs parents vieillissants. Comment leur faire admettre que leurs principes, leurs habitudes, leurs certitudes ne correspondent plus aux nécessités des temps actuels ? Comment établir avec eux une communication positive pour éviter l'indifférence ou les conflits ? Comment apprendre à ne plus attendre d'eux une réponse à nos fragilités ? Comment leur venir en aide sans leur ôter l'envie de s'assumer le plus longtemps possible ? Comment leur donner la présence et l'amour qu'ils sont en droit de réclamer, sans nous laisser «phagocyter » par mauvaise conscience ? Avec sa franchise, sa tendresse et son humour habituels, Christiane Collange s'est penchée sur les relations compliquées entre Cheveux-gris et Cheveux-blancs. Elle en tire des conclusions plutôt toniques sur l'art de vieillir au XXIe siècle.

Nationalité : France Né(e) le : 29/10/1930 Biographie : Christiane Collange est née Servan-Schreiber. Fille d'Emile, le fondateur des Echos. Sœur de JJSS, celui de l'Express et du Défi Américain. Pour qui, quand il est mort en 2006, elle a prononcé un hommage magnifique, digne de cette grande lignée de journalistes. Elle-même, rédacteur chef de l'Express, de Madame Express, du Jardin des modes. Inépuisable chroniqueuse à Elle, à Europe 1, à TéléMatin, à LCI. Auteur de 17 livres sur les femmes, leur vie, leur famille, leur libération. Et grand-mère de 16 petits enfants.

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Langue : Français

835/2052

Le vrai vivre
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CHRONIQUES

Le vrai vivre

Coffe, Jean-pierre

Publié en 1989 Le Pré aux clercs

Livre
Fiction documentaire
Roman

Livre

"Beau, bon et français" : tout un programme ! S'inspirant des chroniques qu'il a réalisées pour Canal +, Jean-Pierre Coffe, connu pour sa gouaille bon enfant, défend dans ce traité du Vrai Vivre tout ce qui est caractéristique, selon lui, de l'esprit franchouillard. À commencer par la nourriture ! Les chroniques rivalisent de gourmandise et de mignardise. Mais, en dépit de sa bonne humeur, cet ouvrage n'en demeure pas moins une critique du savoir-vivre et surtout du savoir-manger à notre époque. Coffe se montre en effet particulièrement virulent contre l'obstination des Français à ne pas manger selon les saisons. Du pot-au-feu aux crottins de Chavignol, de la banane aux édulcorants de synthèse, ce nouveau traité du bien-manger et du bien-vivre rivalise d'éclectisme et de bonne humeur pour ne pas dire d'humour. Son aspect hétéroclite justifie à lui seul la lecture de ce traité des bonnes choses de la vie, où la nourriture occupe une part non négligeable. Le Vrai Vivre fait suite au Bon Vivre, premier opus de Jean-Pierre Coffe. --Florent Mazzoleni

Nationalité : France Né(e) à : Lunéville, Meurthe-et-Moselle , le 24/03/1938 Mort(e) à : Lanneray, Eure-et-Loir , le 29/03/2016 Biographie : Jean-Pierre Coffe est animateur de radio et de télévision, critique gastronomique, écrivain, cuisinier et comédien. Il est connu pour défendre, avec virulence, la cuisine authentique et les produits de terroir. Il passe une grande partie de son enfance à Lunéville. N'ayant pas connu son père, mobilisé en 1937 et mort au combat en 1940, il est élevé par sa mère qui reprend le salon de coiffure familial. Il quitte la Lorraine pour Paris, où il étudie dans un pensionnat, et dès l'âge de treize ans, il se passionne pour le théâtre. Ses études terminées, il s'inscrit au Cours Simon et fait des petits boulots de nuit pour subvenir à ses besoins. Pendant la guerre d'Algérie, il fait trois ans de service militaire au fort de Saint-Cyr où, avec Max Gallo, il crée un journal antimilitariste,"le Temps", qui est interdit après sa troisième parution. Rendu à la vie civile, il est représentant pour une marque de papier à cigarette, puis devient directeur de publicité aux Éditions Robert Laffont. Ensuite, Il fonde sa propre agence de relations publiques ainsi que l'association Les Grand-mères au pair, au début des années 1970, qui a pour but de placer des personnes âgées dans des familles pendant les vacances. Son agence fait faillite et Jean-Pierre Coffe se retire dans sa maison de campagne. En 1976, il ouvre à Paris le restaurant la Ciboulette, rue Saint-Honoré, puis le Modeste qui devient un lieu prisé de la nuit parisienne, avec des clients célèbres, comme Jean Poiret ou Jean Carmet. Victime d'escroquerie en 1985, il fait faillite à nouveau. Il travaille alors comme meneur de revue à l'Alcazar de Paris, devenu depuis Le Palace. Depuis 1984, Jean-Pierre Coffe participe à des émissions de télévision et de radio. Célèbre pour son franc-parler et ses coups de gueules, il avait fait partie de l’équipe des "Grosses Têtes" sur la radio RTL dans les années 1990 et 2000 avant de rejoindre l’émission de Michel Drucker "Vivement Dimanche Prochain" sur France 2 en tant que chroniqueur culinaire de 2003 à 2012. Il était depuis 2014 revenu sur RTL, dans la nouvelle formule des "Grosses Têtes" présentée par Laurent Ruquier. Connu pour son humour et sa verve parfois assassine, il a marqué l'histoire du petit écran en jetant des morceaux de charcuterie et en criant "C'est honteux, c'est de la merde !" sur TF1. L’animateur a également signé une soixantaine d’ouvrages sur la cuisine et le jardinage ainsi qu'une autobiographie en 2015.

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Langue : Français

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Les femmes de ma vie
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JOURNAL

Les femmes de ma vie

Poivre D'arvor, Patrick

Publié en 1997 Le livre de poche

Livre
Fiction
Roman

Livre

Dans ce livre. Patrick Poivre d'Arvor se souvient. entre songes et mensonges, de ses rencontres avec toutes celles qui depuis l'enfance lui semblent fatales ou mythiques de Garbo à la Vierge Marie, de Lou Andréas Salomé à Héloïse, à Antigone ou à Isabelle Adjani... Ensemble, complices et éternelles, ces femmes composent ici son paysage le plus intime, la trame de ses plus tendres rêveries et des phantasmes qui les bercent.

Nationalité : France Né(e) à : Reims , le 20/09/1947 Biographie : Patrick Poivre, dit Patrick Poivre d'Arvor, souvent surnommé PPDA, est un journaliste et écrivain français. En 1970, âgé de 22 ans, il intègre le Centre de formation des journalistes (CFJ) pour devenir journaliste. Il en sera diplômé l'année suivante. En 1971, il est lauréat du concours « Envoyé spécial » de France Inter. Il y commence sa carrière de journaliste sous la direction de Roger Gicquel. Il est chargé des journaux du matin et de la revue de presse. Il devient ensuite grand reporter. Présentateur du journal télévisé d'Antenne 2 de 1976 à 1983, il devient le présentateur-vedette du journal télévisé de 20 heures de TF1 de 1987 à 2008 et un personnage majeur du paysage audiovisuel français que ce soit en tant qu'interviewer ou animateur de diverses émissions littéraires. Il inspire la création en 1988 du personnage de PPD, la marionnette centrale de l'émission de Canal+, Les Guignols de l'info. Depuis janvier 2014, il anime tous les soirs une nouvelle tranche d'information à Radio Classique entre 19 h et 20 h. Également écrivain, Patrick Poivre d'Arvor a publié une soixantaine d'ouvrages.

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Langue : Français

837/2052

Le quartier des maudites
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RéCIT PERSONNEL

Le quartier des maudites

Marin, Maud

Publié en 1991 Fixot

Livre
Fiction
Roman

Livre

Selon Moïse tout est loi ; selon Jésus-Christ, tout est amour ; selon Einstein, tout est relatif'... Relative aussi la justice qui, dans bien des cas, selon les victimes, les lieux et les circonstances, n'est faite que d'injustices. Ce livre en témoigne. Avant de franchir la "porte d'infamie", celle de l'univers carcéral, ces femmes ont en commun, parfois un décor de bidonville – rues Black-Blanc-Beur, terrains vagues et bouillon de culture explosif –, souvent un désastre familial, toujours l'oppression assenée comme uni piège. A ces handicapées de l'amour, de la tendresse, la prison offre ensuite la promiscuité, les humiliations, la déprime, les sévices ; pour certaines l'isolement jusqu'à la déshumanisation, quand ce n'est pas le sida... Parce qu'elle sait cette souffrance, cette violence, Maude Marin a choisi de parler. Elle est cette voix qui dérange…

Nationalité : France Né(e) le : 28/06/1945 Biographie : Maud Marin, née Jean Planchard, est une femme transsexuelle française. Le 8 octobre 1974, à l'âge de 29 ans, après une période de prostitution, elle subit une vaginoplastie à Bruxelles. Elle réussit à faire reconnaître sa nouvelle identité par l'État français, fait assez singulier pour l'époque, les changements d'état civil ayant été bloqués depuis le mariage de Coccinelle en 1960. Par ailleurs, elle obtient un diplôme en droit et devient la première transsexuelle avocat au monde. Elle s’inscrit au Barreau de Paris et pratiqua sa nouvelle profession en aidant des prostituées françaises. Elle est radiée du barreau de Paris en 1992 mais elle présente alors une demande d'inscription au barreau de la Seine-Saint-Denis qui est acceptée et elle exerce plusieurs années à Bobigny sous le nom de Maud Planchard. Elle souhaite intégrer la magistrature mais sa demande de participation au concours d'accès à cette profession ayant été rejetée, elle a saisi le tribunal administratif de Paris aux fins de voir annuler cette décision de rejet. Elle a engagé une procédure contre le ministre de la justice, pour dénoncer la discrimination dont elle s'estime victime. La Procédure est bloquée depuis l'année 2004. En 1987, elle publie "Le saut de l'ange" aux éditions Fixot, où elle raconte quelques chapitres de sa vie. En 1999, Maud Marin écrit l'ouvrage "Pitié pour les victimes", un pavé qui dénonce sans complaisance la violence dans les banlieues. C'est à ce moment précis que le rapprochement entre elle et Jean-Marie Le Pen s'effectue clairement. Depuis près de 30 ans, elle entretient une belle amitié avec Jean-Marie Le Pen.

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Langue : Français

838/2052

Entre la haine et l'amour
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ROMAN BIOGRAPHIQUE

Entre la haine et l'amour

Gray, Martin

Publié en 1990 Robert Laffont

Livre
Fiction
Roman

Livre

« A ceux que le présent et l’avenir inquiètent et qui ne se résignent pas » « On n’attend pas l’avenir comme on attend un train. L’avenir, on le fait » (Georges Bernanos) Voilà la première page, l’introduction de ce nouveau livre dans lequel Martin Gray nous confie qu’il a peur, non pas de mourir car la mort vient toujours un jour, mais cette crainte qu’il éprouve est pour le futur de ses enfants, de tous les enfants. Pour vous, vos enfants, pour moi et les miens, pour chacun de nous, les dix ans qui viennent sont le moment du grand choix de nos vies. L'an 2000 est à nos portes. Sera-t-il pour nous, nos enfants, un âge barbare, celui de la haine, ou bien, parce que nous avons les moyens, le temps de l'amour ? J'ai parcouru le monde, j'ai vu notre temps tel qu'il est. L'aventure de notre futur, de notre avenir commence ici.

Nationalité : États-Unis Né(e) à : Varsovie, Pologne , le 27/04/1922 Mort(e) à : Ciney, Belgique , le 25/04/2016 Biographie : Martin Gray, né Mietek Grayewski, est un écrivain franco-américain d'origine juive polonaise. Il a dix-sept ans lorsque les nazis envahissent la Pologne le 1er septembre 1939. Il est transféré dans le ghetto de Varsovie où son père travaille au Judenrat. Il trouve le moyen d'en sortir en soudoyant des soldats nazis et devient ainsi un contrebandier faisant des allers-retours pour ramener de la nourriture dans le ghetto grâce aux tramways. Lors d'une rafle, son père est attrapé pour être déporté. Grâce à ses connaissances, Martin lui sauve la vie en l'aidant à s'échapper. Plus tard, sa mère, ses deux frères et lui-même sont déportés à Treblinka, où sa mère et ses frères sont exterminés immédiatement. Compte tenu de sa santé physique il n'est pas tué, et travaille dans divers kommandos, dont les sonderkommandos, qui sont chargés d'extraire les corps des chambres à gaz. Il s'échappe de ce secteur pour retravailler dans les secteurs de réception des déportés. Occupé ensuite dans un kommando qui charge le linge dans les wagons, il s'enfuit de Treblinka en se camouflant dans l'un de ceux-ci. À son retour à Varsovie, il retrouve son père, qui sera abattu devant ses yeux, quelques jours après lors de l'insurrection du ghetto. Enfin il rejoint l'Armée rouge où il finit la guerre et marche sur Berlin le 30 avril 1945. Il est lieutenant du NKVD (police politique soviétique). Après la guerre, il décide de rejoindre sa grand-mère maternelle à New York en 1947. Il s'y enrichit en vendant à des antiquaires américains des porcelaines et des lustres non antiques, qu'il fait fabriquer en Europe. Citoyen américain en 1952, il rencontre le mannequin Dina Cult et l'épouse en 1959. Ils s'installent à Tanneron dans le Sud-Est de la France. Mais en octobre 1970, lors de l'incendie du Tanneron, il perd sa femme et ses quatre enfants. Remarié deux fois, il est père de cinq enfants. Dans son œuvre la mieux connue, "Au nom de tous les miens" (1971), il décrit une partie de sa vie.

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Langue : Français

839/2052

L'innocence perdue
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ROMAN JUSTICE

L'innocence perdue

Sheedan, Neil

Publié en 1990 Seuil

Livre
Fiction
Roman

Livre

Impossible de passer à côté de ce livre si l'histoire du Vietnam nous intéresse, principalement la guerre du Vietnam lors de la présence américaine. Écrit sur une période de 16 ans par le journaliste Neil Sheehan, ce livre a reçu le « National Book Award » en 1988 et le prix Pulitzer en 1989. Personnellement, je n'arrive pas à m'attacher au personnage principal (le soldat américain John Paul Vann) de ce livre. Mais à travers son expérience on sort convaincu que cette guerre était absurde et que les États-Unis ne l'auraient de toute façon jamais gagnée. Lorsque les Américains s'engagèrent dans cette guerre (sans doute la plus cruelle du siècle dernier), les responsables des forces armées étaient atteint de ce que l'auteur appelle « le syndrome du vainqueur ». Après leur victoire contre les Allemands et les Japonais, l'armée américaine et toute la bureaucratie civile, l'élite politique, universitaire, le monde des affaires… tous étaient convaincus que rien ne pouvaient leur résister, qu'ils étaient investis d'une mission consistant à rétablir le droit et la justice sur toute la surface de la terre. Malheureusement, justice, droit et liberté ont été synonymes de violence, d'oppression et de cruauté. On apprend par exemple que dans une certaine circonstance le Général Depuy (commandant de la 1ère division d'infanterie) aurait dit : « La solution au Vietnam, c'est plus de bombes, plus d'’obus, plus de napalm, jusqu'à ce que l'autre craque et abandonne ». Nous lisons également avec stupeur que le chef de la République Vietnamienne Ngô ?ình ?iêm (président de 1954 jusqu’à son assassinat en 1963) avait placé son frère Ngô ?ình Nhu comme chef de son parti politique. Il faut savoir que Ngô ?ình Nhu était un opiomane reconnu et un fervent admirateur d'Hitler et de Lénine.

Nationalité : États-Unis Né(e) le : 27/10/1936 Biographie : Neil Sheehan a été élevé dans une ferme du Massachussetts. Il est diplômé de Harvard University. Il a servi dans l'armée américaine de 1959 à 1962. Il a couvert la guerre du Vietnam au bureau de Tokyo de United Press International. En 1964 il a été engagé au New York Times, travaillant quelque temps à New York puis retournant en Indonésie et au Vietnam. Il a rendu compte de la guerre au Vietnam comme d'une guerre de libération nationale, version qui déplaisait au Pentagone et au Département d'Etat. Il a obtenu le prix Pulitzer (non-fiction) pour A Bright Shining Lie, un livre sur la vie du Lieutenant Colonel John Paul Vann. Il a mis 16 ans pour écrire ce livre qui retrace le parcours de John Paul Vann. Arrivé au Vietnam en 62, c'est un modèle d'officier à la personnalité compliquée, un meneur d'homme qui échappe toujours à la mort. Trois ans après il démissionne. Il y retourne comme conseiller de pacification, mais l'homme de guerre est le plus fort. Il mourra aux commandes de son hélicoptère aux derniers mois d'une guerre considérée comme une affaire personnelle.

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840/2052

L'invention de la solitude
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ROMAN BIOGRAPHIQUE

L'invention de la solitude

Auster, Paul

Publié en 1988 Actes sud

Livre
Fiction
Roman

Livre

“Paul Auster est devenu écrivain parce que son père, en mourant, lui a laissé un petit héritage qui l'a soustrait à la misère. Le décès du père n'a pas seulement libéré l'écriture, il a littéralement sauvé la vie du fils. Celui-ci n'en finira jamais de payer sa dette et de rembourser en bonne prose le terrifiant cadeau du trépassé.” Là se trouve – Pascal Bruckner le note d'emblée dans sa lecture – la clef de voûte du système Auster. L'Invention de la solitude est le premier livre du jeune écrivain, c'est aussi le livre fondateur de son œuvre, son art poétique. Dans les deux parties – Portrait d'un homme invisible (le père) et Le Livre de la mémoire –, Paul Auster interroge la mémoire familiale et met en place un univers que l'on retrouvera dans chacun de ses romans.

Nationalité : États-Unis Né(e) à : Newark (New Jersey) , le 03/02/1947 Biographie : Paul Auster est un écrivain américain. Paul Auster écrit des articles pour des revues, débute les premières versions du "Voyage d'Anna Blume" et de "Moon Palace", travaille sur un pétrolier, revient en France pour un séjour de trois ans (1971-1974) où il vit de ses traductions (Mallarmé, Sartre, Simenon), et écrit des poèmes et des pièces de théâtre en un acte. Il publie un roman policier sous le pseudonyme de Paul Benjamin ("Fausse balle"). Son premier ouvrage majeur est une autobiographie, "L'Invention de la solitude", écrite après la mort de son père. De 1986 (sortie de "Cité de verre" ; premier volume de la "Trilogie new-yorkaise") à 1994 ("Mr. Vertigo"), il publie des romans majeurs comme "Moon Palace" et "Léviathan" (Prix Médicis étranger). Il revient alors au cinéma, en adaptant avec le réalisateur Wayne Wang sa nouvelle "Le Noël d'Auggie Wren". Smoke et Brooklyn Boogie sortent en salle en 1995. Paul Auster réalisera lui-même Lulu on the Bridge (1997). Il revient au roman avec "Tombouctou" (1999), "Le Livre des illusions" (2002), "La Nuit de l'oracle" (2004) et "Brooklyn Follies" (2005). Marié puis séparé de l'écrivain Lydia Davis, il s'est remarié en 1981 avec une autre romancière, Siri Hustvedt. Il a deux enfants également artistes, le photographe Daniel Auster et la chanteuse Sophie Auster. Il est considéré comme une figure centrale de la scène culturelle new-yorkaise et une référence de la littérature postmoderne. En 2006, il reçoit le Prix Prince des Asturies pour l'ensemble de son oeuvre et devient Commandeur de l'ordre des Arts et des Lettres en 2007. Paul Auster a réalisé un marathon d'écriture de plus de trois années consacrées à la rédaction d'un roman de 925 pages, «le plus volumineux de sa vie». Six ans après la sortie de sa dernière fiction, "Sunset Park", "4 3 2 1" paraît au début de 2017.

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Langue : Français