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May, Peter
Publié en 2007
Livre
Fiction
Roman
Le cadavre carbonisé d'un homme est découvert un matin dans un parc de Pékin, ville au passé glorieux avide de modernité, entre tentation capitaliste et vestiges du communisme. Le même jour, deux autres corps sans vie sont trouvés à deux endroits différents de la ville. Pour seul indice, un mégot de cigarette américaine laissé en évidence à côté de chacun des trois corps, comme une signature. Margaret Campbell, médecin légiste exerçant aux Etats-Unis qui se trouve à Pékin pour une série de conférences, est embarquée malgré elle dans l'enquête de Li Yan, fraîchement promu commissaire. L'Américaine rigoureuse et le Chinois ironique et énigmatique vont devoir réfréner leurs dissensions et conjuguer leurs talents pour découvrir la vérité, fût-ce au péril de leur vie. Car si les lieux sont exotiques et chargés de tradition, les dangers, eux, sont bien du XXIe siècle : menace OGM et magouilles politiques.
Né à Glasgow en 1951, Peter May habite dans le Sud de la France. Passionné par la Chine, il a été nommé membre honoraire de l'Association des écrivains de romans policiers à la section de Pékin. Il est notamment l'auteur d'une série publiée aux éditions du Rouergue qui met en scène le commissaire Li Yan et Margaret Campbell.
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Langue : Français
EAN : 9782742765102
Salem, Carlos
Publié en 2013
Livre
Fiction
Roman
Quelques semaines avant Noël, le roi d'Espagne disparaît, laissant derrière lui un mot dont personne ne comprend le sens : "Je vais chercher le petit garçon. Je reviendrai quand je l'aurai trouvé. Ou pas. Joyeux Noël". Tout effort pour retrouver sa trace s'avère vain et l'on fait appel en dernier recours à un ex-flic, le détective Arregui, qui lui a sauvé la vie par le passé et qui, pour résoudre les cas qui se présentent à lui, doit chercher l'inspiration dans les cabines vidéo des sex-shops. Poursuivi par son propre spleen, par des policiers corrompus et par les hommes de main d'un puissant personnage surnommé "le Chasseur", Arregui se perd dans une Espagne arriérée, traversée par des personnages aussi étranges qu'un voyant rétroviseur qui ne peut deviner que le passé, un chef d'orchestre ayant perdu la symphonie censée guérir tous les chagrins ou un roi déguisé en hippie et persuadé de vivre un film d'aventures. Avec humour et mélancolie, Carlos Salem construit un road-movie ébouriffant bercé par le rythme doux et mortel d'une ranchera mexicaine.
Carlos Salem est né en 1959 à Buenos Aires mais vit à Madrid depuis plus de vingt ans. Il est l'auteur de trois autres romans publiés chez Actes Sud : Aller simple (Babel noir numéro 38), Nager sans se mouiller (2010 ; Babel noir numéro 48), Un jambon calibre 45 (2013).
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Langue : Français
Mazetti, Katarina
Publié en 2013
Livre
Fiction
Roman
Pigiste pour la presse féminine, Wera a épuisé tous les sujets... et son compte en banque. Quand elle tombe sur une petite annonce proposant un stage en spiritualité, elle croit tenir un article en or. La voilà inscrite pour trois semaines d'immersion à La Béatitude en compagnie d'un apprenti gourou et d'une demi-douzaine de stagiaires qui, il faut bien le dire, n'ont pas l'air particulièrement plus illuminés qu'elle. Pour quelle raison sont-ils là ? Ressortiront-ils adeptes d'une nouvelle religion, ou débarrassés de leurs préjugés ? En tout cas tous - même Wera, cachée derrière son pseudo - cynisme - sont en quête de sacré. Dialogues enlevés, portraits aussi vachards que tendres et inoxydable sens de l'humour assurent la réussite de ce roman qui pointe le besoin de sens de notre société contemporaine et illustre quelques-uns des réconforts s'offrant à elle, de la confiance à la tolérance, de la générosité à... la foi, bien sûr.
Née en 1944, Katarina Mazetti est journaliste. Auteur de livres pour la jeunesse et de romans pour adultes, elle a rencontré un succès phénoménal avec Le Mec de la tombe d'à côté, traduit en de nombreuses langues. Son oeuvre est publiée en France par les éditions Gaïa.
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Langue : Français
Auster, Paul
Publié en 2013
Livre
Fiction
Roman
Parce qu'il s'est toujours senti coupable de la mort accidentelle de son demi-frère, Miles s'est banni de sa propre histoire. Il a quitté sa famille, abandonné ses études, et travaille, en Floride, à débarrasser les maisons désertées par les victimes des subprimes. Amoureux d'une fille trop jeune, passible de détournement de mineure, Miles fait bientôt l'objet d'un chantage et est obligé - encore une fois - de partir. Il trouve alors refuge à Brooklyn où son fidèle ami Bing Nathan squatte une maison délabrée, en compagnie de deux jeunes femmes, elles aussi condamnées à la marge par l'impossibilité d'exprimer ou de faire valoir leurs talents respectifs. Désormais, Miles se trouve géographiquement plus proche de son père, éditeur indépendant qui tente de traverser la crise financière, de sauver sa maison d'édition et de préserver son couple. Confronté à l'écroulement des certitudes de toute une génération, il n'attend qu'une occasion pour renouer avec son fils afin de panser des blessures dont il ignore qu'elles sont inguérissables... Avec ce roman, Paul Auster rend hommage à une humanité blessée en quête de sa place dans un monde interdit de mémoire et qui a substitué la violence à l'espoir.
Paul Auster est né dans le New Jersey. Ce romancier, qui fut poète et traducteur, est désormais célèbre dans de nombreux pays.En France, toute l’œuvre de Paul Auster, traduite en trente-cinq langues, est publiée chez Actes Sud. Prix Médicis étranger pour Leviathan en 1993, il est membre de The Academy of Arts and Letters et a reçu le Prix du Prince des Asturies en 2006 (entre autres distinctions prestigieuses). Paul Auster vit à Brooklyn avec sa femme, la romancière Siri Hustvedt.
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Langue : Français
Benameur, Jeanne
Publié en 2013
Livre
Fiction
Roman
Décalé à l'usine comme parmi les siens, Antoine flotte dans sa peau et son identité, à la recherche d'une place dans le monde. Entre vertiges d'une rupture amoureuse et limites du militantisme syndical face à la mondialisation, il devra se risquer au plus profond de lui-même pour reprendre les com- mandes de sa vie. Parcours de lutte et de rébellion, plongée au coeur de l'héritage familial, aventure politique intime et chronique d'une rédemption amoureuse, les Insurrections singulières est un roman des corps en mouvement, un voyage initiatique qui nous entraîne jusqu'au Brésil. Jeanne Benameur signe une ode à l'élan de vivre, une invitation à chercher sa liberté dans la communauté des hommes, à prendre son destin à bras-le-corps. Parce que les révolutions sont d'abord intérieures. Et parce que "on n'a pas l'éternité devant nous. Juste la vie".
Jeanne Benameur est née en Algérie en 1952. Elle vit à La Rochelle et consacre l’essentiel de son temps à l’écriture. Elle est l’auteur de sept romans parmi lesquels : Les Demeurées (Denoël, 2001), Les Mains libres (Denoël, 2004), et Présent ? (Denoël, 2006), tous repris en poche en Folio. En 2008, elle rejoint Actes Sud avec Laver les ombres (et Babel n° 1021). Elle a aussi publié pour la jeunesse, essentiellement chez Thierry Magnier.
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Langue : Français
Atta, Sefi
Publié en 2011
Livre
Fiction
Roman
Enitan et Sheri sont deux jeunes filles en rupture contre lordre et le désordre dun Nigeria à peine sorti de la guerre du Biafra, un pays où se succèdent coups dEtat militaires et régimes dictatoriaux. Deux jeunes filles puis deux femmes qui, du début des années 1970 au milieu des années 1990, veulent échapper à lenfermement dune société oppressive et machiste. Sheri, belle et effrontée mais blessée à jamais, choisira lexubérance et la provocation. Enitan tentera de trouver son chemin entre la dérive mystique de sa mère, lemprisonnement de son père, sa carrière de juriste et le mariage lui imposant, en tant que femme, contraintes et contradictions. Et cest à travers la voix de ce personnage inoubliable que Sefi Atta compose ici un roman initiatique dune remarquable puissance, un livre dans lequel le destin personnel dépasse le contexte historique et politique du Nigeria pour se déployer dans le sensible jusqu'au coeur même de l'identité et de l'ambiguïté féminines.
Née à Lagos en 1964, Sefi Atta a étudié au Nigeria, en Angleterre et aux Etats-Unis. Elle vit depuis une quinzaine d'années dans le Mississippi. De cette romancière, nouvelliste et dramaturge, Actes Sud a publié Le meilleur reste à venir (2009, prix Wole-Soyinka 2006) et Avale (2011). La traduction de son recueil de nouvelles News from home, qui a reçu le Noma Award 2009, est en cours.
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Langue : Français
Gailly, Christian
Publié en 2004
Livre
Fiction
Roman
Imaginez. Il ne vous reste que deux jours à vivre. Qu'est-ce qui est préférable ? Finir tranquille dans l'ennui qu'aura été toute votre vie ? Ou bien, si vous êtes musicien, comprendre enfin pourquoi votre musique vient d'être huée et, dès le lendemain, rencontrer celle qui devrait être votre dernier amour ? « Ultime partition amoureuse d'un compositeur proche de la mort, récit tragique et léger : le douzième roman de Gailly est tout simplement parfait. Dernier amour est la suite exacte d'Un soir au club, ou plutôt l'histoire de ses effets sur un romancier plus souverainement musical que jamais. Tout cela tient bien sûr à peu de choses, et touche donc à l'essentiel : la vie, la mort, le piano. Paul Cédrat est compositeur de musique dite contemporaine. Le quatuor Alexander doit interpréter, un soir d’été à Zurich, son Quatuor à cordes, opus 12, entre une pièce de Haydn et l'Opus 131 de Beethoven. Paul est dans la salle, c'est la minute de son œuvre, et c'est aussitôt le flop : l'assistance marque son mécontentement, il faut précipiter l'entracte, il ne reste plus qu'à passer à Beethoven. Et à mourir. Car Paul est trop maigre et très malade, aussi s'en va-t-il agoniser au bord de la mer. Avec la facilité d'un pianiste qui n'a presque plus besoin de jouer, ou alors seulement quelques notes, Gailly se permet une sorte d'improvisation au bord du gouffre : des silences, beaucoup de vide, quelques motifs et deux ou trois couleurs. À peine un roman, en vérité : quelque chose comme l'ébauche d'une chanson, l'équivalent littéraire tout juste murmuré de It Was a Very Good Year, le chef d'œuvre de Sinatra sur lequel tombe Paul à la radio. Mais du Sinatra joué par un Bill Evans très fatigué : tragique et léger, merveilleusement syncopé, attrapant sa vie comme une mélodie impossible à sauver, et se sauvant bien sûr par elle. » (Fabrice Gabriel, Les Inrockuptibles)
Christian Gailly est né en 1943. Prix France Culture 2000 pour Nuage rouge. Prix du Livre Inter 2002 pour Un soir au club. Son roman, L’Incident a été adapté au cinéma par Alain Resnais sous le titre Les Herbes folles en 2009.
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Langue : Français
Viel, Tanguy
Publié en 2013
Livre
Fiction
Roman
Il est évident que la fortune pour le moins tardive de ma grand-mère a joué un rôle important dans cette histoire. Sans tout cet argent, mes parents ne seraient jamais revenus s'installer dans le Finistère. Et moi-même sans doute, je n'aurais jamais quitté Brest pour habiter Paris. Mais le vrai problème est encore ailleurs, quand il a fallu revenir des années plus tard et faire le trajet dans l'autre sens, de Paris vers Brest. Paris-Brest est une histoire dallers et retours. Tout part et revient à Brest, au bout des terres, omniprésent dans lunivers de Tanguy Viel. Une ville qui aurait pu renaître de ses cendres dans une belle utopie architecturale. Mais « quelques riches grincheux » nont rien voulu céder de leurs privilèges, ils ont gardé pour eux la vue sur la baie et le large. On retrouve dans Paris-Brest les motifs qui sous-tendent les livres précédents. LAbsolue perfection du crime (2001) et Insoupçonnable (2006) : la trahison, les faux frères, le fossé des classes, les efforts dérisoires des pauvres pour sapproprier les privilèges des riches. En revisitant avec une grande rigueur le roman noir, ce jeune romancier (il est né en 1973) construit une uvre mélancolique, non sans humour. Son écriture va en se dépouillant, toujours aussi efficace, précise, visuelle, dune remarquable économie. Il sagit, dans Paris-Brest, dun roman familial, à composante autobiographique. Ou plutôt de deux : celui que nous lisons, raconté par un des acteurs, le fils, et, enchâssé comme dans une poupée ruse, celui quil a écrit, pour effacer le mal, au cours dune éclipse parisienne de trois ans. Il y a transposé « des choses sur nous », comme dit la mère. De celui-là, nous ne saurons que ce que le fils nous en dit. Largent est le moteur de cette histoire. « Pour ma mère, expliquais-je au fils Kermeur, le monde est très simple, le monde est une sorte de grand cercle et au milieu, il y a une montagne dargent et sans cesse des gens entrent dans le cercle pour essayer de gravir la montagne et planter un drapeau en haut. » Le fils Kermeur est « au centre de léchiquier », un pion essentiel et menaçant, seul élément extérieur au microcosme familial. La mère, « qui naime pas les pauvres », le soupçonne de vouloir semparer de la fortune qui lui est arrivée par une voie inattendue. Et comme ils ont un contentieux qui date de lenfance des deux garçons, elle a de bonnes raisons davoir peur. La grand-mère a conclu un pacte avec un très vieux monsieur rencontré au Cercle marin. Elle la accompagné quelques années, jusquà la mort. Ce viager lui a rapporté dix-huit millions et lappartement sur la baie. A la seule condition quelle garde à son service la femme de ménage. Or cette femme est la mère du fils Kermeur, ce voyou, ce voleur, que la mère pensait avoir éloigné de son fils. Avec elle, lennemi de classe est dans la place. La mère en a des crises de spasmophilie. Dautant plus quelle-même est au loin, exilée dans le sud de la France, à vendre, mal, des cartes postales. Car, par un mouvement inverse de la fortune, le scandale a frappé le père, accusé davoir creusé un trou de quatorze millions dans la caisse du Stade brestois dont il était vice-président. Le fils a refusé de suivre ses parents dans le Sud honni. Il loge dans un studio en dessous de sa grand-mère. En contrepartie tout se paie il laccompagne au restaurant du Cercle marin, au milieu des officiers momifiés. Tous les soirs, le fils Kermeur, réapparu, vient sonner à sa porte avec une bouteille. A force dentendre la vieille dame trottiner au-dessus de leurs têtes au milieu de ses richesses, il vient des questions aux garçons : « Franchement, quest-ce quelle fait de tout ça, ta grand-mère ? » Cest le fils Kermeur qui la dit mais ils y pensaient les deux. Ils seront complices, liés dans le silence. Qui soupçonnerait un petit-fils ? Il part pour Paris, la moitié du butin dans sa valise. Les parents rentrent en Bretagne profiter des millions de la vielle dame. Trois ans passent. Le fils revient pour Noël. Dans sa valise, un manuscrit a remplacé les billets de banque. Il y expose ces « choses sur nous » soigneusement enfouies par la mère, népargnant personne : les secrets dun frère dont on ne savait rien, la vieille histoire du fils Kermeur, tout un tas sordide de non-dits. La mère lit ce réquisitoire mal caché. Va-t-elle faire une de ces crises qui la laissent sans souffle, la tête dans un sac en plastique ? Non, elle choisit encore une fois le silence et le déni. Absurdement, inutilement. Le fils repart pour Paris, libéré, mettant un point final aux allers et retours dont est tissé son roman familial.
Tanguy Viel est né à Brest en 1973.
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