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L'apprenti du diable
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ROMAN HISTORIQUE POL

L'apprenti du diable

Peters, Ellis

Publié en 1994 France loisirs

Livre
Fiction
Roman

Livre

Septembre 1140. L'abbaye Saint-Pierre et Saint-Paul de Shrewsbury accueille un novice de 19 ans, Meriet, fils cadet du châtelain Leoric d'Aspley. Mais toutes les nuits, le jeune garçon pousse des hurlements provoqués par un cauchemar. Quelques semaines plus tard, le chanoine Eluard de Winchester se présente à l'abbaye. Il est à la recherche de Peter Clemente, ambassadeur du roi Étienne, qui a disparu après un bref passage au château d'Aspley. La vision du cheval de Clemente, ramené par le shérif, provoque chez Meriet une nouvelle crise la nuit suivante. Lorsqu'on découvre qu'il cache une mèche de cheveux entourée par un ruban, il subit le fouet et le cachot avant d'être rejeté de l'abbaye. Frère Cadfael est chargé d'annoncer cette décision au châtelain qui refuse de revoir son fils. Celui-ci est alors confié à frère Mark de l'hospice Saint-Gilles. Quelques semaines plus tard, Meriet découvre dans la forêt le cadavre de Clemente. On pense qu'il a été assassiné par un braconnier, mais le jeune garçon s'accuse du meurtre. Cadfael, qui le croit innocent, mène l'enquête… Cette huitième aventure de frère Cadfael est aussi séduisante que les précédentes. Sur fond de complot contre le roi Étienne, Ellis Peters tisse une intrigue complexe que résoudra avec brio son personnage fétiche. Claude Mesplède

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Horsehay, Shropshire , le 28/09/1913
Mort(e) à : Shrewsbury, Shropshire , le 14/10/1995
Biographie :

Edith Mary Pargeter est une romancière anglaise.

Elle fit ses études à Dawley et ensuite à la Coalbrookedale High School for Girls. De 1933 à 1940, elle travailla comme assistance en pharmacie et c’est à cette période qu’elle entreprit déjà l’écriture de ses deux premiers romans. En 1940, elle entre au Women’s Royal Navy Service, les services de communication du Western Approaches Command. Après la guerre, le roi George VI lui remet la British Empire Medal.

Elle s'intéresse au roman policier dès 1938 avec "Murder in the Dispensary", signé du pseudonyme de Joylon Carr, et "The Victim Needs a Nurse" (1940), sous celui de John Redfern.
En 1951, dans "Pris au piège" (Fallen Into the Pit) elle crée l’inspecteur George Felse et signe une série de titres, sous le pseudonyme d'Ellis Peters. C’est grâce à la deuxième aventure policière de Felse, "Une mort joyeuse" (Death and the Joyful Woman, 1961) que viendra la célébrité ; Edith Pargeter remportera pour ce roman policier le prix Edgar Poe du meilleur roman, décerné par Mystery Writers of America en 1963.

Dans les années 1960, elle donne une trilogie historique: "La pierre de vie" (1960), "Le rameau vert" (1962) et "La graine écarlate (1963) sous son véritable nom.

S'inspirant de "L'histoire du Shropshire", rédigée au début du XIXe siècle, Ellis Peters publie "Trafic de reliques" (A Morbid Taste for Bones) en 1977, à l'age de 64 ans. Son héros, frère Cadfael est un moine bénédictin qui enquête dans l'Angleterre du 12ème siècle. Cadfael ap Meilyr ap Dafydd, de son vrai nom, entre dans les ordres sur le tard après avoir participé à la croisade au coté de Godefroi de Bouillon. Il occupe la fonction d'herboriste au sein de L'abbaye de Shrewsbury, à la frontière du pays Gallois. Ses aventures s'inscrivent dans un laps de temps relativement court, c'est-à-dire du printemps 1137 à l'été 1144.
L'acteur britannique Derek Jacobi incarne le Frère Cadfael dans la série télévisée britannique "Cadfael" (1994-1998), en 13 épisodes.

Spécialiste de la langue et de la littérature tchèques, Edith Pargeter en traduit, entre 1957 et 1970, plusieurs œuvres en anglais. Son pseudonyme - adopté pour bien marquer la séparation entre ces polars et le reste de son œuvre - est à la fois inspiré par le prénom de son frère (Ellis) et une amie tchèque (Petra).

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Langue : Français

734/2108

Le voleur de temps
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ROMAN POLICIER

Le voleur de temps

Hillerman, Tony

Publié en 1996 Rivages

Livre
Fiction
Roman

Livre

Quand une anthropologue notoire arrive dans les montagnes sacrées du pays Anasazi, elle est d'abord furieuse de découvrir que le site funéraire pré-navajo a été pillé ; puis elle est terrifiée par ce qui surgit de l'ombre. Des semaines plus tard, le lieutenant Joe Leaphorn, en examinant un rapport selon lequel l'anthropologue a dérobé de précieux objets, découvre aussi qu'elle a disparu. L'affaire prend un tour sinistre lorsque Jim Chee, à la recherche de matériel de fouilles disparu également, trouve autre chose de nettement plus macabre dans une fosse. Leaphorn et Chee devront unir leurs forces pour exhumer le passé et résoudre une longue série de meurtres, plus étranges les uns que les autres.

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Sacred Heart (Oklahoma) , le 26 /05/i 1925
Mort(e) à : Albuquerque (Nouveau Mexique) , le 26/10/2008
Biographie :

Fils d'un farmer il est le dernier de trois enfants.

Il fait ses études dans une école de filles en raison d'une mesure exceptionnelle envers les enfants de farmer. Il finit ses études secondaires en 1942 et rejoins l'armée en 1943 pour combattre durant la Seconde Guerre Mondiale. Blessé il est décoré de la silver cross et du purple heart. Il est démobilisé en 1945.

Il rejoint l'université d'Oklahoma dont il sort diplômé en 1948. La même année il se marie. Le couple aura six enfants.

Il travaille comme journaliste de 1948 à 1962 pour différents journaux. Il obtient ensuite, une maîtrise en journalisme. Il deviendra enseignant dans cette matière de 1966 à 1987 à l'université d'Albuquerque .

Son premier roman paraît en 1970. Ses romans se déroulent presque tous en territoire Navajo.

Il est décédé d'un cancer.

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Langue : Français

735/2108

Le pêcheur d'hommes
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NOUVELLES

Le pêcheur d'hommes

Zamiatine, Evguéni

Publié en 1990 Rivages

Livre
Fiction
Roman

Livre

Les nouvelles réunies dans le Pêcheur d'hommes, écrites entre 1918 et 1935, présentent un large éventail des thèmes de Zamiatine et de ses procédés littéraires : des petits hommes chers à Dostoïevski (que Zamiatine considère comme l'un de ses maîtres, l'autre étant naturellement Gogol) aux citoyens apeurés du Petrograd révolutionnaire ou au Londres mécanisé " Dmitri Savitski, Libération.

Nationalité : Russie
Né(e) à : Lebedian , le 20/01/1884
Mort(e) à : Paris , le 10/03/1937
Biographie :

Ievgueni Ivanovitch Zamiatine (russe : Евгений Иванович Замятин), Eugène Zamiatine ou Evgueni Zamiatine, est un écrivain russe, également ingénieur naval et professeur.

Evgueni Zamiatine connaissait bien les œuvres de H. G. Wells. Son œuvre est constamment animée par une volonté hérétique qui lui vaudra les foudres de la censure des gouvernements tsariste, puis communiste.

Son roman le plus connu, Nous autres, exprime sa déception à l'égard de la révolution d'Octobre. Ce roman de science-fiction est une « dystopie », ou contre-utopie ; il est souvent présenté comme la source d'inspiration du Meilleur des mondes (1932) d'Aldous Huxley, de 1984 (1949) de George Orwell et d’Un bonheur insoutenable (1970) d'Ira Levin.

Après des études d’ingénieur à l’Institut polytechnique de Saint-Pétersbourg, où il se spécialise dans la construction navale (et une très brève adhésion au parti bolchevique qui le mène en prison au moment de la révolution de 1905), il est envoyé en 1916 en Angleterre, à Newcastle, pour superviser la construction de brise-glace destinés à la Russie.

Lorsqu’il revient en octobre 1917 à Petrograd, les sentiments ambivalents qu’il éprouve pour la révolution se transforment très vite en une condamnation pour le moins prophétique du totalitarisme à venir.

La publication de nouvelles, puis en 1918, d’un court roman, lui avait valu l’estime d’écrivains comme Bielyï ou Gorki qui le protègera jusqu’à son exil en 1931. Dès les années vingt, en effet, l’essentiel de son œuvre ne sera plus édité en URSS.

Un roman intitulé Nous autres, qui paraît en anglais en 1924, le fait vite classer avec Pilniak parmi les intellectuels indésirables du régime. Son indépendance et son refus de soumettre l’art à la politique lui attirent des inimitiés, des tracasseries administratives, des interdits de la censure. La presse le dénonce comme traître en 1929 et il quitte l’URSS avec sa femme en novembre 1931 pour aller vivre à Paris, où il mourra six ans plus tard. En 1935, il adaptera les "Bas Fonds " Gorki pour le film de Jean Renoir.

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Langue : Français

736/2108

La fontaine D'héghnar
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ROMAN AMOUR

La fontaine D'héghnar

Mkrtitch, Armen

Publié en 1994

Livre
Fiction
Roman

Livre

Roman, en forme de fable, décrivant l'angoisse superstitieuse d'une communauté villageoise arménienne devant l'adultère Avant de mourir dans sa ville de Dzoghi Boghaz (Arménie soviétique), Maître Mkrtitch a construit une fontaine sur la tombe de sa propre femme, la belle Héghnar qui lui fut infidèle. Et c’est pour rappeler à tous — Arméniens catholiques, Turcs musulmans, Grecs orthodoxes — la justice de Dieu et la honte d’'Héghnar, qu'’il a gravé sur la stèle cet avertissement : « L'’épouse n’est source que pour son mari. Nul autre ne peut s’y abreuver. » Or, la fontaine d’Héghnar est réputée miraculeuse : sitôt qu’on s’en approche, elle se tarit… Légende ? Conte ? Parabole ? Oui, ce texte est tout cela, mais dans les inflexions orientales du récit, dans la transparence de ses eaux, il faut surtout le prendre comme un roman de passion. Un roman écrit en 1933, publié en 1935, a été accusé de formalisme par la critique soviétique. Il a été porté à l'écran en 1971 et traduit en français par Lily Denis en 1993.

Nationalité : Arménie
Né(e) à : leninakan , le 14/12/1906
Mort(e) à : erevan , 1972
Biographie :

Né en 1906 à Alexandropol (aujourd'hui Gumri), sous le nom de Mekertitch Haroutiounian, Mkrtitch Armen est un fils d’artisans. Il a fait de sérieuses études, s’intégra à de nombreux groupes littéraires, avant de poursuivre sa formation à l’Institut de Cinématographie (Moscou). Auteur de romans et de contes, il connut une grande notoriété, en Arménie et jusque dans les milieux lettrés de l’ancien bloc soviétique. La Fontaine d’Héghnar, son chef-d’œuvre, parut en 1935. Il poursuit son œuvre avec des romans réalistes qui ont moins de force. Déporté en Sibérie à la fin des années 1930, puis réhabilité, il a publié un témoignage sur la vie des camps (On m'a recommandé de témoignager, 1964). Mkrtitch Armen est mort en 1972 à Erevan.

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Langue : Français

737/2108

Requiem pour un paysan espagnol
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ROMAN GUERRE

Requiem pour un paysan espagnol

Sender, Ramon

Publié en 1990

Livre
Fiction
Roman

Livre

Pourquoi, lisant le "Requiem pour un paysan espagnol" de Ramón Sender, est-on saisi par la même fièvre qu'à la lecture de "L'Ami retrouvé" de Fred Uhlman, de "L'Accompagnatrice" de Nina Berberova ou du "Fusil de chasse" de Yasushi Inoué - pour ne citer que trois de ces récits dont on sait, à peine les a-t-on découverts, qu'ils demeureront à jamais gravés dans la mémoire? (...) La réponse tient en partie au moins, je crois, dans le double jeu de l'ellipse et de l'implicite, dans l'art, infiniment périlleux, de presque tout dire en disant peu. Avec son "Requiem", Ramón Sender fournit en tout cas une illustration parfaite. Ce qu'il donne à voir, à entendre, à comprendre là, c'est la dramaturgie de la guerre civile espagnole dans la société paysanne, alors même que cette guerre demeure pratiquement innommée - ce qui, déjà, en fait entrevoir le caractère innommable. (Hubert Nyssen)

Nationalité : Espagne
Né(e) à : Chalamera (province de Huesca, Espagne) , le 3-01-1901
Mort(e) à : San Diego (Californie) , le 16-01-1982
Biographie :

Ramón José Sénder Garcés est un écrivain espagnol, né à Chalamera (province de Huesca, Espagne), le 3 février 1901 et mort à San Diego (Californie) le 16 janvier 1982.

À 17 ans il s'installa à Madrid où il collabora à diverses publications. Il développe des idées politiques révolutionnaires dans ses premiers romans, annonçant le réalisme social : Imán, roman sur la guerre du Maroc (1930), Orden público, sur la prison (1932), Siete domingos rojos (1932) et Mister Witt en el cantón (1935), inspiré du mouvement cantonaliste de Carthagène, qui lui valut le prix national de littérature.

En 1939, après la guerre d'Espagne, il s'exila au Mexique puis s'installa définitivement aux États-Unis en 1949, où il exerça le métier de professeur de littérature. Sa production littéraire augmenta considérablement durant cette période.

Plusieurs de ses œuvres sont dédiées à la guerre civile, comme Contraataque (1938), El rey y la reina (1947), Los cinco libros de Ariadna (1957) et Réquiem por un campesino español (1960). Il composa un cycle de neuf romans, baptisé Crónica del alba, qui est à la fois un roman autobiographique et un roman d'apprentissage qui décrit l'enfance, l'adolescence et l'engagement politique d'un jeune homme du nom de José Garcés (Garcés est le nom de jeune fille de la mère de l'auteur).

Il explora le thème de l'Amérique dans Epitalamio del Prieto Trinidad (1942). Il composa également plusieurs romans historiques, comme Bizancio, sur l'expédition des almograves, Carolus Rex (1963), sur le règne de Charles II, El bandido adolescente (1965), sur Billy the Kid et Pat Garrett, ou encore La aventura equinocial de Lope de Aguirre (1968), sur le conquistador Lope de Aguirre. Parmi ses autres œuvres, on trouve El verdugo afable (1952), En la vida de Ignacio Morell, qui lui valut le prix Planeta en 1969, La tesis de Nancy (1969) ou El mechudo y la llorona (1977).
Après la guerre civile , il s'installe aux Etats-Unis et il ne retourne en Espagne , en 1974 ,qu'à la condition qu'y soit enfin édité " Requiem pour un paysan espagnol .

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Langue : Français

738/2108

L'année des coquelicots
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ROMAN

L'année des coquelicots

Bordes, Gilbert

Publié en 1996 Robert Laffont

Livre
Fiction
Roman

Livre

"L'année des coquelicots", c'est l'année terrible de la famille Viallet. Tout commence début janvier lorsque Urbain, quarante-cinq ans, directeur financier d'une société, est licencié. Touché au plus profond de son identité, il ne peut plus se supporter. Alors, un jour, il quitte Paris, le bel appartement des Invalides, sa femme et ses enfants. Il arrive, presque par hasard, à Clermont-Ferrand, où il accepte un emploi modeste pour survivre. C'est aussi l'année où Vincent, le fils aîné, décide d'arrêter ses études d'ingénieur pour aller travailler dans une cafétéria ; où Julien, le cadet, s'enfonce irrémédiablement dans l'enfer de la drogue. Une année de ruptures, de drames, mais, peut-être aussi, d'espoirs, de renouveau, à l'image de ce tableau : "La jeune fille aux coquelicots", peint par un vieil original de Clermont…

Nationalité : France
Né(e) à : Tulle , 1948
Biographie :

Gilbert Bordes est un écrivain populaire après avoir été instituteur puis journaliste, notamment chroniqueur pour RTL.
Il occupe une place éminente parmi les romanciers populaires.
Il a été lauréat du Prix de la Maison de la Presse et du prix RTL grand public.
Il est membre de l'école de Brive etit entre ses étangs de Corrèze et son jardin d’Étampes.

Mots clefs :

Langue : Français

739/2108

Pourquoi j'ai mangé mon père
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ROMAN HISTORIQUE

Pourquoi j'ai mangé mon père

? / Lewis, Roy

Publié en 1996

Livre
Fiction
Roman

Livre

Une famille préhistorique ordinaire : Édouard, le père, génial inventeur qui va changer la face du monde en ramenant le feu ; Vania, l’oncle réac, ennemi du progrès ; Ernest, le narrateur, un tantinet benêt ; Edwige, Griselda et d’autres ravissantes donzelles… Ces individus nous ressemblent : ils connaissent l’amour, la drague, la bataille, la jalousie. Et découvrent l’évolution. Situations rocambolesques et personnages hilarants pour rire et réfléchir. Un miroir à consulter souvent. « C’est le livre le plus drôle de toutes ces années, mais ce n’en est pas moins l’ouvrage le plus documenté sur l’homme à ses origines. »Théodore Monod Préface de Vercors Approchez Homo sapiens! Ce livre vous fera hurler de rire! Faites la connaissance d'une famille préhistorique: Edouard, le père, génial inventeur qui va changer la face du monde en ramenant le feu Vania, l'oncle réac, ennemi du progrès; Ernest, le narrateur, un tantinet benêt; Edwige, Griselda et autres ravissantes donzelles... Ces êtres délicieux font le monde autour d'un feu en dégustant des os à moelle. Regardez-les découvrir l'amour, s'essayer à la drague, se battre avec l'évolution... Situations rocambolesques, personnages hilarants d'un monde où l'homme est pourtant déjà homme: batailleur, jaloux, ingrat et aussi rétrograde. Un miroir à consulter souvent. Pour rire et réfléchir.

Nationalité : Royaume-Uni Né(e) à : Felixstowe (Suffolk) , le 06/11/1913 Mort(e) à : Londres , le 09/11/1996 Biographie : Roy Lewis est journaliste, sociologue et romancier anglais. Il a grandi à Birmingham, et poursuivi ses études à Oxford avant d'intégrer la London School of Economics. Il se marie en 1938 et jeune pigiste, part avec son épouse visiter le monde. Ils sont en Australie quand la guerre est déclarée, et ne rentrent en Angleterre qu’en 1946. A son retour Roy Lewis travaille pour plusieurs publications avant d’intégrer la rédaction de The Economist en 1954. Il couvre la crise de Suez en 56 puis devient correspondant à Washington. En 1961, il est recruté par le quotidien anglais The Times pour prendre en charge le service Commonwealth et Afrique, il y reste jusqu’à sa retraite en 1971. Journaliste, il est aussi éditeur. En 1957, après l’achat d’une petite presse typographique manuelle pour imprimer les productions de ses filles, il fonde Keepsake Press. Il édite une centaine d’ouvrages de poésie contemporaine jusqu’en 1989. Auteur de plusieurs essais socio-économiques et géopolitiques, Roy Lewis est aussi romancier. En 1960, il écrit The Evolution Man traduit en français par Vercors en 1990 sous le titre Pourquoi j’ai mangé mon père. Il est également l’auteur de La Véritable Histoire du dernier roi socialiste (The Extraordinary Reign of King Ludd: an historical tease, 1990) et de Mr Gladstone et la demi-mondaine (A Walk with Mr Gladstone, 1991). Roy Lewis est décédé en 1996 à Londres.

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Langue : Français

EAN : 9782742708444

740/2108

Ciel bleu, une enfance dans le Haut Altaï
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ROMAN BIOGRAPHIQUE

Ciel bleu, une enfance dans le Haut Altaï

Tschinag, Galsan

Publié en 1996 Métailié

Livre
Fiction
Roman

Livre

Galsan Tschinag raconte son enfance dans la steppe aux confins du désert de Gobi, dans les terres du Haut-Altaï. Vivant sous la yourte au sein d'une famille d'éleveurs de moutons, l'enfant découvre le monde à travers sa relation avec Arsilang son chien, dont les aventures ouvrent et ferment le livre. L'exotisme est ici total et actuel. Le groupe familial se déplace en fonction des pâturages et des saisons, on monte les yourtes et on rencontre les gens. Les enfants ont une place bien définie que vient troubler l'obligation de scolarisation imposée par le gouvernement communiste. Mais il y a toujours les vacances pour retrouver la grand-mère choisie et adoptée par l'enfant, pour jouer dans la montagne avec son chien et parcourir à cheval ces étendues sans fin où le galop sert aussi à mesurer l'espace et le temps.

Nationalité : Mongolie
Né(e) à : Oulan-Bator , le 26/12/1944
Biographie :

Galsan Tschinag (de son véritable nom Irgit Schynykbaj-oglu Dshurukuwa) est un auteur mongol écrivant en langue allemande.

Il descend d'une famille chamans touva et passe son enfance dans les steppes. Après avoir passé son bac dans sa ville natale, il se rend à Leipzig en RDA en 1962 grâce à un programme d'échanges entre pays communistes de l'Est.

Il y étudie la germanistique et Karl Marx à l'université puis écrit un mémoire sur Erwin Schrittmatter.

En 1968 il retourne en Mongolie en tant que professeur d'allemand à l'université d'état de sa région d'origine.

En 1976 il lui est interdit d'exercer son métier pour des raisons politiques. Il devient alors commentateur et lecteur dans une maison d'édition et traducteur jusqu'en 1987. Il est maître de conférences 12 heures par jour dans les quatre universités de Mongolie. Son activité principale est écrivain jusqu'en 1991.

Aujourd'hui il vit principalement à Oulan-Bator avec sa famille, mais voyage beaucoup dans les pays germanophones.

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Langue : Français

741/2108

Colère en Louisiane
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ROMAN

Colère en Louisiane

Gaines, Ernest J

Publié en 1989

Livre
Fiction
Roman

Livre

Dans la chaleur moite du bassin du Mississippi, un coup de fusil vient ébranler la plantation Marshall. Le Cajun Beau Boutan a été abattu devant la porte du vieux Mathu, Noir indépendant et fier, que tout accuse du meurtre. Pour sauver du lynchage celui qui l'a élevée, la fille du propriétaire, Candy Marshall, se déclare coupable. L'enquête du shérif Mapes agira comme un puissant révélateur des conflits et solidarités entre communautés - Noirs, Cajuns, Blancs, Créoles-du Sud profond.

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Paroisse de la Pointe Coupée, Louisiane , le 15/01/1933
Biographie :

Ernest James Gaines est un écrivain afro-américain.

Né dans une plantation de Louisiane, il rejoint à l'âge de quinze ans avec sa famille la Californie où il s'attelle plus sérieusement à ses études et commence à lire avec passion, tout en regrettant que "son monde" ne figure pas dans les livres.

Il décide donc d'écrire pour le mettre en scène et publie ses premières nouvelles dans un magazine en 1956, suivies de plusieurs romans.

Il s'affirme comme un des seuls écrivains américains à peindre un Sud en évolution, où les Noirs de la nouvelle génération s'opposent aux anciens dans une quête de dignité. La mutation est porteuse de conflits et de drames, car les règles du jeu ne sont plus codifiées.

Ernest J. Gaines est aujourd'hui considéré aux États-Unis comme un des auteurs majeurs du "roman du Sud".

Son roman publié en 1993, "Dites-leur que je suis un homme" (A Lesson Before Dying), a remporté le National Book Critics Circle Award et a été nommé au Prix Pulitzer.

En 1996 il assure pendant un semestre entier des enseignements de creative writing à l'Université Rennes 2 Haute Bretagne en France.
Gaines est chevalier de l'Ordre des Arts et des Lettres.

En 2004, il est nommé pour le Prix Nobel de littérature mais c'est finalement Elfriede Jelinek qui l'obtient.

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Langue : Français

742/2108

L'immortalité
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CHRONIQUES

L'immortalité

Kundera, Milan

Publié en 1990 Gallimard

Livre
Fiction
Roman

Livre

Première partie : Le visage Deuxième partie : L'immortalité Troisième partie : La lutte : Les sœurs. Les lunettes noires. Le corps. L'addition et la soustraction. La femme plus âgée, l'homme plus jeune. Le onzième commandement. L'imagologie. Le brillant allié de ses fossoyeurs. L'âne intégral. La chatte. Le geste de protestation contre les atteintes aux droits de l'homme. Être absolument moderne. Être victime de sa gloire. La lutte. Le professeur Avenarius. Le corps. Le geste du désir d'immortalité. L'ambiguïté. La voyante. Le suicide. Les lunettes noires. Quatrième partie : Homo sentimentalis Cinquième partie : Le hasard Sixième partie : Le cadran Septième partie : La célébration

Nationalité : République tchèque
Né(e) à : Brno (Moravie) , le 01/04/1929
Biographie :

Milan Kundera est un écrivain tchèque naturalisé français.

Son premier livre, "L'Homme, ce vaste jardin" en 1953, est un recueil de poèmes lyriques dans lequel Kundera essaie d'adopter une attitude critique face à la littérature dite de «réalisme socialiste», mais ne le fait qu'en se positionnant du point de vue marxiste.

En 1955, il publie "Le Dernier Mai", une pièce de théâtre politique consistant en un hommage à Julius Fučík, un héros de la résistance communiste contre l'occupation de l'Allemagne nazie en Tchécoslovaquie pendant la Seconde Guerre mondiale.

Milan Kundera publie, en 1957, ses premiers recueils de poèmes. Il a été parmi les réformateurs tchèques qui, en 1968, ont cru pouvoir réformer le communisme de l’intérieur. "La Plaisanterie" et "Risibles amours" incarnent avec force le souffle de liberté qui s'exprime lors du printemps de Prague, auquel il participe activement. Il reçoit le prix Médicis étranger en 1973 pour "La vie est ailleurs".

Déchu de sa nationalité tchèque, la France lui réserve un accueil chaleureux et il devient enseignant à l’université de Rennes et à l’EHESS de Paris. Il obtient la nationalité française en 1981. En 1984, il publie ce qui est considéré comme son œuvre majeure : "L'Insoutenable légèreté de l'être". Il y poursuit sa réflexion sur l'illusion et la condition humaine, ainsi que sur l'éternel retour nietzschéen. Cet ouvrage contient également sa définition du kitsch. Il commence désormais à écrire ses romans en français ("La Lenteur", 1995; "L'Identité", 1998; "L'Ignorance", 2003; "La Fête de l'insignifiance", 2014).

Analyste de son propre travail, Milan Kundera signe plusieurs écrits théoriques comme "L'Art du roman", "Les Testaments trahis", "Le Rideau" ou "Une rencontre". Le 24 mars 2011, l'auteur de "L'Immortalité" voit ses œuvres complètes publiées dans La Bibliothèque de la Pléiade. Il est un des rares écrivains à y faire son entrée de son vivant. Par ailleurs, son nom a été plusieurs fois cité sur les listes du Prix Nobel de littérature.

Kundera a été beaucoup influencé par ce qu'il appelle "le grand roman d'Europe Centrale".

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Langue : Français

743/2108

Cosima, la sublime
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TéMOIGNAGE BIOGRAPHI

Cosima, la sublime

Giroud, Françoise

Publié en 1996 Fayard

Livre
Fiction
Roman

Livre

Cosima est l'héroïne d'une grande histoire d'amour romantique, telle qu'on en connaît peu. Eprise de Richard Wagner, qui avait vingt-quatre ans de plus qu'elle, elle a su le capturer et devenir sa femme malgré les obstacles inouïs qui se dressaient devant elle: le roi de Bavière, Louis II, Franz Liszt, son père, son propre mari, Hans von Bülow, qui lui refusait le divorce. Mise au ban de la société de Munich, la force de sa passion et de celle qu'elle a su inspirer à Wagner ont triomphé. Les Wagner ont vécu quatorze ans d'une union sublime qu'elle a soignée comme une plante précieuse, irriguée de tout son talent d'amoureuse. Quand la mort lui a enlevé Wagner, elle a failli succomber au désespoir. Mais une oeuvre l'attendait: la poursuite du festival de Bayreuth tel que Wagner l'avait créé. Défi formidable en son temps pour une femme, défi qu'elle a relevé avec un succès complet, y trouvant son propre accomplissement. Telle est la femme énigmatique à certains égards, irritante parfois, captivante toujours, dont Françoise Giroud a choisi, cette fois, de raconter la vie.

Nationalité : France
Né(e) à : Lausanne , le 21/09/1916
Mort(e) à : Neuilly-sur-Seine , le 19/01/2003
Biographie :

Françoise Giroud, née Léa France Gourdji, est une journaliste, écrivaine et femme politique française.

Née de parents turcs et juifs séfarades, elle devient un temps la secrétaire d'André Gide, puis commence une carrière dans le cinéma à Paris. Dès 1935, sous le nom de France Gourdji, elle apparaît au générique du film "Baccara" d'Yves Mirande. Puis elle devient la première femme scripte du cinéma français auprès de Marc Allégret, de Jean Renoir dont elle est l'assistante-metteur en scène à partir de 1937, puis de Jacques Becker dont elle est coscénariste puis scénariste sous le nom de Françoise Giroud.
Lors de la Seconde Guerre mondiale, elle devient agent de liaison pour la Résistance, ce qui lui vaut d'être arrêtée par la Gestapo et incarcéré à Fresnes en 1944.
En 1945, elle est engagée par Hélène Lazareff comme directrice de la rédaction du nouveau magazine "Elle". Elle le reste jusqu'en 1953, date à laquelle elle fonde "L'Express" avec son compagnon Jean-Jacques Servan-Schreiber. Elle le dirigera jusqu’en 1974 et ce, en tant que directrice de la rédaction, puis de la publication. Elle assure également le poste de présidente du groupe Express-Union, entre 1970 et 1974.

Elle s'investit également dans la vie politique. Membre du parti radical socialiste, elle soutient Mendès-France puis Mitterrand. Elle devient secrétaire d'état à la condition féminine (1974-1976) puis à la culture (1977-1979) pour Giscard d'Estaing. Françoise Giroud quitte la scène politique en 1979 et se tourne définitivement vers l’écriture. Inspirée par les ors de la République, elle écrit "La Comédie du pouvoir" (1977) puis "Le Bon Plaisir" (1983), adapté au cinéma en 1984.

En 1983, Jean Daniel lui propose d'être éditorialiste au "Nouvel Observateur" où elle écrit durant vingt ans des chroniques de télévision. Elle produit également plusieurs émissions de télévision et publie essais, biographies et romans à succès.

Françoise Giroud est la mère de la pédopsychiatre et psychanalyste Caroline Eliacheff (1947), née de son mariage avec Anatole Eliacheff, producteur de cinéma.

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Langue : Français

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Histoires des paysans de France
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Histoires des paysans de France

Michelet, Claude

Publié en 1996 Robert Laffont

Livre
Fiction
Roman

Livre

Depuis "Des grives aux loups" à "L'appel des engoulevents", les Vialhe, paysans corréziens, sont entrés dans le paysage sentimental de la France rurale. Pendant des siècles, du néolithique à l'agronomie triomphante des années 50, ces hommes et ces femmes, par leur labeur, leur intelligence et leur fidélité au sol natal, ont construit et maintenu un espace à leur mesure. Ils ont fait de leur territoire, et au-delà de leur pays, le plus beau jardin nourricier du monde. En cette fin de siècle qui voit la mort programmée de la paysannerie, cette saga millénaire est celle d'un peuple et d'une civilisation.

Nationalité : France
Né(e) à : Brive-la-Gaillarde, Corrèze , 1938
Biographie :

Claude Michelet est un écrivain français.

Il est le fils d'Edmond Michelet (1899-1970), ministre du général de Gaulle.

À quatorze ans, il choisit d'arrêter ses études parisiennes et entre à l'école d'agriculture de Lancosme, en Indre, puis se consacre à l'élevage. Agriculteur le jour, la nuit il écrit.

Son premier roman, "La Terre qui demeure", paraît en 1965. Succède un second, "La Grande Muraille", en 1969, suivi une année plus tard d'"Une fois sept" (1970), où il raconte ses souvenirs d'enfance, et "Mon père Edmond Michelet" (1971), qui reçoit en 1972 le prix des Écrivains combattants.

Quelques temps après "J'ai choisi la terre" (Robert Laffont, 1975), il entre dans la toute jeune "École de Brive".

Son succès ne fera que grandir, notamment avec la saga des Vialhe, qui retrace la vie d'une famille d'agriculteurs de Saint-Libéral, petit village de Corrèze, réunissant à chaque nouvelle parution des lecteurs supplémentaires et fidèles, des amoureux de la terre comme lui, dont le nombre dépassera le million lors de la sortie du premier volume : "Des grives aux loups" (1979). Il a été adaptée sous forme de feuilleton télévisé en 1984 par Philippe Monnier.

Son roman "Les promesses du ciel et de la terre" (1985) donne également lieu à une épopée en quatre volumes narrant l'histoire de jeunes français partis chercher fortune au Chili à la fin du XIXe siècle, leur histoire les mènera jusqu'au commencement des travaux du canal de Panama.

De 2005 à 2010, Claude Michelet a été président du Prix du livre sur l'environnement, de la Fondation Veolia Environnement.

Mots clefs :

Langue : Français