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Dolto, Françoise
Publié en 2001
Mercure de France
Livre
Fiction
Roman
«Je te trouve très bien en capitaine sur la photographie», écrit Françoise à son père en novembre 1914. Elle a six ans. Ce lien épistolaire entre père et fille se maintient au fil des années difficiles - décès de Jacqueline, la sœur aînée, dépression de la mère, rupture des premières fiançailles... En juin 1938, après une crise particulièrement violente, Françoise éprouve le besoin d'une mise au point : «Cette lettre [...] brisera peut-être tout entre nous et alors mieux vaut maintenant car nous ne pourrions que nous faire plus de mal en continuant à nous voir avec des malentendus entre nous ; mais elle risque aussi de me réhabiliter à tes yeux et de sauver notre affection. Si je suis "ton" enfant, je ne suis plus "une" enfant. Au lieu d'être "très triste" de m'aimer "malgré tout" tu comprendras peut-être que je suis une femme qui te fait honneur...»
Nationalité : France Né(e) à : Paris , le 06/11/1908 Mort(e) à : Bourg-la-reine , le 25/08/1988 Biographie : Françoise Marette est la fille d'un polytechnicien. Elle est la quatrième des sept enfants de cette famille chrétienne, monarchiste et traditionnelle. Plusieurs fêlures dans son enfance vont être déterminantes : la séparation avec sa nourrice irlandaise, qui l'a élevée et s'est substituée à sa mère ; en 1916, son oncle et parrain, dont elle est extrêmement proche, meurt à la guerre et en 1920 ; le choc du décès d'une de ses sœurs dont sa mère la rend responsable sous prétexte qu'elle n'a pas assez prié. Pour ces raisons, elle désire très tôt devenir médecin, mais sa mère l'oblige à interrompre ses études à 16 ans afin qu'elle reste « mariable ». Elle s'essaye alors à la couture et à la faïence avant de faire des études d'infirmière puis de médecine qu'elle finance avec son travail. En 1932, elle fait une psychanalyse avec le Dr Laforgue qui l'incite à en faire sa spécialisation. En 1939, elle devient membre de la société psychanalytique de Paris et se concentre sur le cas des enfants et des psychotiques. En 1942, elle épouse Boris Ivanovitch Dolto, un kinésithérapeute. Ils s'intéressent tous les deux au rapport corps-psychisme et leurs rapports professionnels sont fructueux. Ils ont eu trois enfants : Yvan-Chrisostome (Carlos), Grégoire et Catherine. Françoise Dolto est inhumée au cimetière de Bourg-la-reine.
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Langue : Français
Söderberg, Hjalmar
Publié en 1998
Livre
Fiction
Roman
Le Jeux sérieux. Söderberg y fait un magnifique portrait de femme, dune exceptionnelle liberté, dune étonnante universalité. Lydia vit pour lamour, comme Gertrud, elle naccepte aucune compromission. Lécrivain ne porte aucun jugement, il regarde vivre son personnage, et ce regard la magnifie, la rend inoubliable. Lorsque le roman commence, Lydia a 18 ans, elle est amoureuse dArvid Stjärnblom, qui laime également. Elle a confiance en lui, elle est prête à lattendre, attendre quil termine ses études, quil trouve sa voie Mais Arvid « ne supporte pas que quelquun lattende ». La jeune fille finit par épouser un vieil homme riche. Arvid, de son côté, épouse sa maîtresse qui attend un enfant. Le temps passe, rythmé par lhistoire mondiale : les journaux commentent lAffaire Dreyfus, la scission entre la Suède et la Norvège, la crainte dune guerre mondiale Arvid est devenu un grand critique musical. Un jour, à lopéra, Lydia occupe la loge voisine de la sienne Avant de se donner à lui, la jeune femme lui écrit une lettre où elle explique pourquoi elle sest mariée, son désir dêtre fidèle à son mari battu en brèche par lignoble comportement de cet homme lorsquelle lui a annoncé quelle attendait un enfant. Et surtout, elle lui annonce quelle va quitter son mari pour vivre pleinement leur histoire damour. « Le Jeu sérieux est le seul roman damour qui compte dans notre littérature », a écrit un critique suédois. Oserons-nous aller au-delà de ce jugement et dire simplement que Le Jeu sérieux est un des plus beaux romans damour de la littérature mondiale ?
Hjalmar Söderberg est né à Stockholm le 2 juillet 1869. La parution de Égarements en 1895 provoque le scandale, et lui vaut d'être accusé de pornographie. Contemporain de Strindberg, il fut aussi réputé que lui dans les pays scandinaves où il demeure l'un des écrivains du XIXe siècle les plus lus. En France, on ne connaissait que sa pièce, Gertrud, que Dreyer a adaptée pour le cinéma. En 1907, Söderberg est obligé de quitter la Suède. Il s'installe au Danemark, et cet exil marque le début de son détachement vis-à-vis de la littérature. Il meurt à Copenhague le 14 octobre 1941.
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Langue : Français
Duperey, Anny
Publié en 2002
Livre
Fiction
Roman
Il y a quatre personnages, très différents. Christine, qui dirige une agence de voyages, se sent épuisée sans raison. Tout devait lui sourire pourtant. A cinquante ans, elle s'est organisée une existence active et libre. mais, sans qu'elle ait jamais osé se l'avouer, la peur de vieillir la mine. Paul, le paysan, un homme sensible et doux, n'a jamais pu s'arracher à la famille, de brutes dans laquelle il est né. Solange, guichetière à la SNCF, en veut au monde entier et d'abord à elle-même. D'où vient cette hargne qui l'habite ? Luc, à force de se battre pour sauver son couple du désastre, est au bout du rouleau, psychologiquement et matériellement. Il n'y a pas de liens entre ces deux femme et ces deux hommes, sauf de brèves rencontres de hasard. mais, tous les quatre vont vivre, dans des circonstances imprévues, ces moments où l'ont est brusquement mis en face de soi-même et où l'ont prend conscience des impasses où l'on s'est engagé. Chacun à sa façon accepte enfin de changer, de se libérer des entraves, d'échapper au sort auquel il se croyait condamné. Quand on change, tout change autour de soi. Christine, Paul, Solange et Luc se croisent alors, se reconnaîtrons. Leurs histoires n'en feront plus qu'une. Après les orages et les déchirements, une harmonie nouvelle naît, comme une chose due à ceux qui savent craquer quand il le faut et faire face quand il le faut, avec courage et humilité. On ne peut plus quitter les personnages d'Anny Duperey. Ce sont des amis fraternels. On n'oublie pas les scènes émouvantes, cocasses, violentes, subtiles, au cours desquelles ils se révèlent à eux-même et à nous.
Nationalité : France Né(e) à : Rouen , le 28 Juin 1947 Biographie : Anny Duperey, née Annie Legras le 28 juin 1947 à Rouen, est une actrice française de théâtre et de cinéma. Elle est aussi romancière. Après une enfance durement marquée par la mort accidentelle de ses parents lorsqu’elle avait huit ans, Anny Duperey, dont la garde est confiée à sa grand-mère paternelle et à sa tante, réussit tout de même à obtenir son BEPC et entre à l’école des Beaux-Arts. A 17 ans, elle quitte Rouen et monte à Paris, où elle entreprend de suivre les cours Simon. Elle se fera alors remarquer par de grandes personnalités comme Jean Meyer et Jean Mercure. Elle fera ses premiers pas au cinéma grâce à des réalisateurs tels que Jean-Luc Godard, Michel Deville et Alain Resnais.
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Langue : Français
Aleramo, Sibilla
Publié en 2002
Editions du rocher
Livre
Fiction
Roman
Avec ce premier roman publié en 1906 en Italie, Sibilla Aleramo connaît une gloire soudaine à l'âge de trente ans : Une femme est aussitôt traduit en français, Anatole France s'enthousiasme dans un article du Figaro sur ce prodige de la littérature italienne et le Tout-Paris la fête : Rodin, Anna de Noailles, Valery Larbaud, Charles Péguy, Apollinaire, Colette se disputent la compagnie de cette jeune femme fascinante. « Qui n'a pas vu Sibilla Aleramo à Rome en cette première décennie du XXe siècle n'a rien vu », s'exclamera l'écrivain Stephan Zweig après l'avoir rencontrée à Rome, à son tour conquis par cette figure légendaire, après Gorki, Brandes, Pirandello et tant d'autres. Une femme, roman autobiographique, rempli de passion, osé, reflète le tempérament totalement indépendant et affranchi de Sibilla et porte déjà la marque si personnelle qui caractérise toute l'oeuvre de cet écrivain unique dans l'histoire de la littérature moderne. Près d'un siècle après sa parution, l'oeuvre de Sibilla Aleramo continue, de génération en génération, à conquérir de nouveaux lecteurs qui se reconnaissent dans cette voix chaude, sensuelle, éprise de liberté, d'amour et de justice sociale - dans l'éternelle rebelle Sibilla.
Nationalité : Italie Né(e) à : Alessandria , le 14/08/1876 Mort(e) à : Rome , le 13/01/1960 Biographie : Sibilla Aleramo, pseudonyme de Rina Faccio, est une écrivaine italienne, née à Alessandria le 14 août 1876 et morte à Rome en 1960. Ses parents s'établissent à Civitanova (Province de Macerata) où elle épouse à quinze ans un employé de son père. En 1901, après une tentative de suicide, elle abandonne son mari, homme violent et autoritaire ainsi que son fils. Elle raconte cette histoire dans Une femme (una donna) publié en 1906, livre féministe qui connaît un grand succès. Ainsi commence, comme elle aime à le dire, sa « seconde vie ». Elle entame une relation sentimentale avec le poète Damiani, rencontre G. Cena mais, après une crise avec ce dernier, commence une vie vagabonde qui la conduit à Milan. Elle rejoint le mouvement "Futuriste". À Paris elle se lie aux poètes Guillaume Apollinaire et Emile Verhaeren ainsi que Stefan Zweig, Gabriele D'Annunzio, Paul Claudel, Charles Péguy, Paul Valéry, Auguste Rodin, Anatole France... Finalement elle revient à Rome où elle rejoint les milieux intellectuels et artistiques des années d’avant guerre. Elle fait la connaissance de Grazia Deledda. À 40 ans, durant la première guerre mondiale en 1916, elle rencontre Dino Campana âgé de 31 ans ( auteur « Les Chants orphiques » 1914) avec qui elle commence une relation complexe et tourmentée qui dure moins de deux ans. En 1936 elle fait la connaissance du jeune Matacotta, à qui elle reste liée 10 ans et de cette période — sa quarte existence — laisse le témoignage du journal qui l’accompagne jusqu'à la mort. À la fin de la seconde guerre mondiale elle s'inscrit au parti communiste italien et se jette intensément dans le champ politique et social. Elle collabore, entre autres, à l’Unità et à la revue Noi donne. Elle meurt à Rome en 1960, des suites d’une longue maladie. Le profil de Sibilla Aleramo a orné les pièces de vingt centimes en circulation, œuvres du sculpteur Leonardo Bistolfi, auquel elle a servi de modèle en 1908
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Langue : Français
Mosteghanemi, Ahlam
Publié en 2002
Albin Michel
Livre
Fiction
Roman
Mémoires de la chair, récompensé par le prestigieux prix Naguib Mahfouz et le Prix Nour de la meilleure uvre féminine en langue arabe, est, plus qu'un roman, un hymne à une ville perdue. Constantine, Ksantina, Cirta, la Cité des Ponts, le Rocher... autant de noms qui chantent la cité adulée et blessée, symbole d'une Algérie meurtrie par des années de guerre et le tragique échec des idéaux révolutionnaires de l'indépendance. Khaled, l'ancien moudjahid, a choisi l'exil. Mais à Paris, où il est devenu un peintre célèbre, une femme le rappelle à son passé : Hayat, la fille de son ancien chef de maquis, qu'il a connue lorsqu'elle n'était qu'une enfant. Tendre et violente, enjôleuse et insaisissable, Hayat s'offre à Khaled pour mieux se dérober. Comme Constantine, elle porte en elle le deuil de ses proches et la douleur des amours défuntes, inscrites, dans sa chair, en lettres de feu.
Nationalité : Algérie Né(e) à : Menzel Temime, Tunisie , le 13/04/1953 Biographie : Ahlam Mosteghanemi est une femmes de lettres de langue arabe. Elle est l'aînée des enfants d’une famille engagée dans la lutte pour l'indépendance nationale. Son père, Mohamed El Cherif, lutte contre la présence française. Deux de ses frères ont perdu la vie lors d’une manifestation contre la puissance coloniale française dans les années 1940. La famille doit se réfugier en Tunisie mais la jeune Ahlam grandit dans un milieu politisé, en contact avec le maquis algérien. C’est également un milieu cultivé, où auprès de son père, professeur de lettres, elle est en contact avec la littérature. De retour en Algérie en 1962, elle fait des études secondaires, avant de travailler pour la radio. Elle anime une émission, Hamsat, qui lui confère une certaine réputation littéraire. Son premier recueil de poésies paraît en 1973 sous le titre « Ala Marfa' Al Ayam » (Au havre des jours). Installée à Paris, elle épouse un journaliste libanais, et tout en fondant une famille soutient une thèse sous la direction de Jacques Berque. L’œuvre de cet écrivain est populaire dans le monde arabophone, notamment au Liban, en Jordanie, en Syrie, en Tunisie et aux Émirats Arabes Unis. Son livre « Dhakirat al-jasad » Mémoires de la chair, est classé parmi les cents meilleurs romans arabes, Prix Naguib Mahfouz et le Prix Nour de la meilleure œuvre féminine en langue arabe.
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Langue : Français
Revaz, Noëlle
Publié en 2002
Gallimard
Livre
Fiction
Roman
"C'est venu l'heure du car postal qui a posé l'ouvrier. Par les fenêtres de la cuisine on l'a regardé venir : un ouvrier baraqué qui a rempli le chemin, le passage sous les arbres et tout le portail entier et qui est venu buter contre la porte de la cuisine : boum boum boum ! De près ça fait sursauter mais j'ai pas eu peur comme Vulve qui a couru dans la chambre. Alors c'est comme d'habitude, c'est donc moi qui ai dû ouvrir." C'est Paul qui parle, un paysan fruste et violent qui ne chérit que ses bêtes. A ses côtés sa femme, détestée et muette, souffre d'un mal qu'il refuse d'admettre. Lorsque l'ouvrier Georges, le temps d'une saison, s'installe chez eux à la ferme, le regard de Paul insensiblement se transforme.
Nationalité : Suisse Né(e) à : Vernayaz , 1968 Biographie : Noëlle Revaz a grandi à Vernayaz (VS) et vit aujourd'hui à Bienne. Après une maturité au collège de St-Maurice, elle obtient une licence en latin, français et français médiéval à l'université de Lausanne. Elle signe des chroniques radiophoniques, entre 1995 et 1996 (sous le pseudonyme de Maurice Salanfe). En 2002 paraît, aux Éditions Gallimard, Rapport aux bêtes (traduit en allemand en 2004), qui se voit décerner le Prix Schiller, le Prix Lettres Frontières, le Prix Marguerite Audoux et le Prix de la Fondation Henri et Marcelle Gaspoz.
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Langue : Français
Chapsal, Madeleine
Publié en 2002
Le livre de poche
Livre
Fiction
Roman
La très belle Délia est actuellement délaissée : son mari, un anthropologue célèbre, parcourt l'Amazonie. Son amie Sylviane, aussi belle et blonde que Délia est brune, lui propose pour la distraire une promenade à Bagatelle. Coïncidence ou coup monté ? Les deux femmes tombent sur un séducteur notoire, proche de la cinquantaine. Toutefois, le charmeur n'a pas dételé. Utilisant tous les stratagèmes, même les plus usés, le Casanova des beaux quartiers finit par encercler sa proie : un soir, Délia cède. Dès le lendemain, le séducteur la répudie ! Humiliée, Délia prépare avec soin sa vengeance. Un coup imparable, car personne n'est plus féroce, parfois plus machiavélique, qu'une femme blessée au cur...
Nationalité : France Né(e) à : Paris , le 01/09/1925 Biographie : Madeleine Chapsal est une écrivaine française. Elle est la petite-fille de l'homme politique Fernand Chapsal et la fille de la couturière Marcelle Chaumont, première d'atelier de la Maison de couture Vionnet ; Madeleine est d'ailleurs la filleule de la couturière Madeleine Vionnet.
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Langue : Français
Queffélec, Yann
Publié en 2002
Pocket
Livre
Fiction
Roman
Battu, enchaîné, humilié par ses geôliers, Pierre, un adolescent, aborde au centre pénitentiaire de Désertas, îlot volcanique rayé des cartes. Quel crime a-t-il commis ? Quelle dette a-il envers la société ? Pourquoi ce bannissement et ce supplice ? Peu à peu, sous la contrainte de ses codétenus, il avoue l'inavouable, les étapes de l'enfer qu'il a vécu. Ses terreurs enfantines mais aussi les belles heures où ses parents s'aimaient, tout en se détruisant à petit feu. La folie extravagante et alcoolique de son beau-père et puis l'abandon, irrémédiable, de sa mère. Pour avoir côtoyé de trop près les abîmes du couple humain, Pierre semble condamné. Quel châtiment ou quelle délivrance peut-il attendre ?
Nationalité : France Né(e) à : Paris , le 4/09/1949 Biographie : Yann Queffélec, de son vrai prénom Jean-Marie Queffélec, est un écrivain français. Il est le fils de l'écrivain breton Henri Queffélec et le frère de la pianiste Anne Queffélec ; il a été marié à la pianiste Brigitte Engerer, avec qui il a eu une fille. Bien qu'il vive encore à Paris, il a gardé de fortes attaches en Bretagne notamment à l’Aber-Ildut.
Mots clefs :
Langue : Français