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Momaday, N.scott
Publié en 1998
Folio
Livre
Fiction
Roman
À quarante ans, Locke Setman, artiste amérindien de premier plan, découvre avec amertume que succès est synonyme de compromission. C'est pendant cette période de crise et de désillusion qu'il reçoit un télégramme : « grand-mère Kope'mah est morte, il faut venir le plus vite possible ». Élevé loin de la réserve par son père adoptif, Locke Setman ne sait rien du passé de sa famille. Il ne sait pas davantage qu'en acceptant d'entreprendre ce voyage, c'est sa vie qui va être bouleversée avec la rencontre de Grey, chargée par Kope'mah de lui transmettre la médecine de l'ours. Roman de l'apprentissage et de l'acceptation, L'Enfant des temps oubliés, qui conjugue les traditions kiowas-navajos et la légende de l'Ouest sauvage, impressionne par la force de l'écriture et confirme plus que jamais N. Scott Momaday comme chef de file incontesté de la littérature indienne contemporaine.
Nationalité : États-Unis Né(e) le : 27 févr. 1934 Biographie : Navarre Scott Momaday, né le 27 février 1934 est un romancier, poète et universitaire américain d'origine amérindienne. En 1968, son roman La maison de l'aube (House Made of Dawn en titre original) marque la naissance d'une littérature amérindienne, ouvrant la voie à d'autres auteurs comme Louis Owens ou James Welch.
Mots clefs :
Langue : Français
Pratt, Hugo
Publié en 1999
Folio
Livre
Fiction
Roman
Costume de marin, cheveux bruns, anneauà l'oreille gauche. La silhouette élancée et élégante. Une lueur d'amusement et d'ironie bienveillante dans le regard. L'air de se tenir à distance. L'art d'observer choses et gens avec détachement. Certains le disent pirate. Lui se prétend gentilhomme de fortune... Ainsi apparaît Corto Maltese, fils d'une gitane andalouse et d'un marin des Cornouailles. Une gueule, une personnalité, un destin. Une légende de la bande dessinée devenue légende tout court. Certes, Corto est une créature de papier, inventée par le grand Hugo Pratt. Mais à force de le voir hanter notre imaginaire,on finit par s'interroger. Et s'il avait réellement existé ? Et si Pratt ne s'était fait que le dépositaire de ses souvenirs, l'humble biographe d'une destinée trop belle pour n'être qu'une simple fiction ?Corto Maltese voit le jour en 1967, dansLa Ballade de la mer salée. Piètres débuts : quand le lecteur fait sa connaissance, il est torse nu, pas rasé, pieds et mains attachés à un radeau grossier, en train de dériver au gré des courants du Pacifique. Mais très vite, Hugo Pratt en fait son personnage fétiche et lui offre une vie hors du commun. Corto a traversé le siècle et parcouru le vaste monde. Sa route a croisé celles de grandes figures de l'Histoire. Il s'est initié aux mystères de l'ésotérisme, frotté aux secrets de la kabbale et de la franc-maçonnerie. Mais s'est toujours voulu un homme libre, refusant tout embrigadement, gardant ses distances avec les dogmes et les drapeaux de toutes sortes. Un homme également libre de tout engagement avec les femmes, même si elles occupent une place essentielle dans l'existence de cet incorrigible romantique. Et puis, un jour des années trente, quelque part du côté de l'Espagne, alors que tonnent les canons de la guerre civile, on perd sa trace. Corto, pourtant, n'est pas mort. Il s'est simplement retiré pour achever sa vie près de l'océan Pacifique, à l'abri du tumulte du monde.Mais Corto Maltese resteà jamais
Nationalité : Italie Né(e) à : Rimini , le 15/06/1927 Mort(e) à : Pully, Suisse , le 20/08/1995 Biographie : Hugo Eugenio Pratt est un dessinateur et scénariste de BD. À l'âge de 10 ans, il part avec sa mère rejoindre son père, militaire de carrière en Abyssinie (actuelle Éthiopie), envahie par l'Italie depuis 1935 par Benito Mussolini. En 1941, son père est capturé par les troupes britanniques. Il tombe malade et meurt en captivité fin 1942. La même année, Hugo Pratt et sa mère sont internés dans un camp de prisonniers à Dirédaoua. Ils sont rapatriés par la Croix-Rouge en 1943. En 1944, il est arrêté par les SS qui le prennent pour un espion sud-africain. Il est enrôlé dans la police maritime du Reich, s'échappe au bout de dix-huit jours et se met au service des Alliés, comme interprète et organisateur de spectacles jusqu’en 1946.
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Langue : Français
Sebbar, Leïla
Publié en 1999
Folio
Livre
Fiction
Roman
Seize écrivains racontent, pour ce recueil, un fragment, un éclat d'enfance. Ils sont nés en Algérie, avant l'indépendance. Dans cette approche résurrective apparaît une Algérie particulière où se côtoient musulmans, juifs, chrétiens, société polyphonique s'il en fut, creuset méditerranéen où s'échangent, s'adoptent et parfois s'excluent traditions et cultures. Tous se retrouvent dans ce livre, réunis, comme ils ne l'ont jamais été dans l'Algérie natale (Al Djazaïr), à la fois douce, opulente, âpre, violente, meurtrie par la colonisation, puis la guerre de libération. Le regard de l'enfance restitue à ces moments particuliers leur atmosphère joyeuse, tendre, comique ou grave
Nationalité : France Né(e) à : Aflou (Algérie) , le 19/11/1941 Biographie : Romancière et nouvelliste, Leïla Sebbar est née le 19 novembre 1941 à Aflou (Hauts-plateaux dans le département d'Oran), en Algérie d’un père algérien et d’une mère française, instituteurs. Elle vit en France depuis l’âge de dix-huit ans. Étudiante, puis professeur de Lettres, elle est l’auteure d’essais, de critiques littéraires, de recueils de textes inédits, de nouvelles et de romans.
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Langue : Français
Mahfouz, Naguib
Publié en 1998
Folio
Livre
Fiction
Roman
Le Caire des années 30, à la veille de la Seconde Guerre mondiale: tandis qu'une vieille nation accède à la modernité, une famille se trouve en butte aux difficultés du quotidien. Sans ressources à la mort du père, la mère, figure omniprésente - vivante incarnation de l'Égypte éternelle - , t ses quatre enfants parviennent à surmonter une suite d'épreuves, leurs permettant alors d'espérer des jours meilleurs. Mais c'était faire fi de la malédiction qui s'acharne sur cette famille. A travers les destins individuels de ses personnages, Naguib Mahfouz nous entraîne dans une profonde méditation sur le secret de la vie et des êtres, le libre arbitre et la fatalité, le Bien et le Mal. "Vienne la nuit" a rencontré dès sa parution en 1949 un succès retentissant et connaît vint et une rééditions à ce jour, record absolu dans toute l'uvre de Mahfouz. Il figure par ailleurs parmi les grands classiques du cinéma arabe, avec une adaptation à l'écran sous le titre "Début et fin".
Nationalité : Égypte Né(e) à : Le Caire , le 11/12/1911 Mort(e) à : Le Caire , le 30/08/2006 Biographie : Naguib Mahfouz est un écrivain égyptien. Né dans une famille de la petite bourgeoisie cairote, Naguib Mahfouz fait des études de philosophie à l’université Fouad Ier du Caire. Il commence à écrire à l'âge de 17 ans et publie ses premiers essais d’écriture dans les revues littéraires des années 1930. Sa licence en poche, il obtient un poste de fonctionnaire et décide de se consacrer à la réécriture romanesque de l’histoire de l'Égypte. Mais il renonce vite à ce projet pour finalement se plonger dans l’histoire immédiate. Désormais, ses romans ont pour cadre Le Caire contemporain, dont il décrit les bouleversements sociaux dans une veine réaliste. Le succès public et la reconnaissance critique tardent cependant à venir.
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Langue : Français
Assouline, Pierre
Publié en 1999
Folio
Livre
Fiction
Roman
Issu d'une illustre et richissime famille de banquiers levantins installés en France à la fin du Second Empire, le comte Moïse de Camondo (1860-1935) était l'homme d'un milieu, celui de l'aristocratie juive parisienne, où se cotoyaient les Rothschild et les Pereire, les Fould et les Cahen d'Anvers, toute une société échappée des pages de Proust qui se retrouvait dans les chasses à courre, les clubs et les conseils d'administration, rivalisant dans la magnificence de leurs châteaux, hôtels particuliers et collections. La saga des Camondo, de l'Inquisition espagnole au génocide nazi en passant par le ghetto de Venise et les palais de Constantinople, n'est pas seulement un récit historique retraçant l'épopée de ces grands seigneurs séfarades. C'est aussi une méditation sur la solitude d'un homme abandonné par sa femme, inconsolé de la mort de son fils, qui consacra sa vie et sa fortune à reconstituer au cœur de la plaine Monceau une demeure aristocratique du XVIIIe siècle, laissant à la France le plus éclatant témoignage d'un monde disparu et transmettant malgré tout le nom des siens à la postérité. Avait-il l'intuition qu'il serait le dernier représentant de sa dynastie ? C'était son mystère et son secret. Il en a laissé l'empreinte sur sa maison.
Nationalité : France Né(e) à : Casablanca (Maroc) , le 17/04/1953 Biographie : Né à Casablanca où il passe son enfance, Pierre Assouline rejoint la France et suit des études secondaires au cours Fidès et au lycée Janson-de-Sailly de Paris. Après des études à l'université de Nanterre et à l'École des langues orientales, il devient journaliste. Il travaille d'abord pour des agences (Apei, Asa Press, Fotolib) avant d'entrer aux services "étranger" du Quotidien de Paris (1976-1978) puis de France Soir (1979-1983), tout en enseignant au Centre de perfectionnement des journalistes et en collaborant au mensuel L'Histoire (1979). À partir du milieu des années 1980, il se rapproche du monde littéraire : il écrit plusieurs livres sur l'histoire culturelle récente, à commencer par une biographie de Gaston Gallimard, et devient conseiller littéraire des éditions Balland (1984-1986). Il entre comme journaliste au magazine Lire (1985), dont il devient directeur de la rédaction en 1993. Homme de radio (France-Inter (1986-1990) ; RTL (1990-1999) ; ponctuellement sur France-Culture), il est également chroniqueur au Monde 2, critique pour Le Nouvel Observateur, et membre du comité de rédaction du mensuel L'Histoire, au Figaro Littéraire, etc. Par ailleurs, Pierre Assouline est conseiller de la direction du site Les Grands débats et blogueur sur le site La République des livres qu’il a créée en 2005. Depuis 1997, il est chargé de conférence à l'Institut d'études politiques de Paris, pour le cours de lecture / écriture en première année et l'enquête en master de journalisme. Le roman "Lutetia" (éditions Gallimard) a obtenu en 2005 le Prix des Maisons de la Presse. Ce roman a inspiré le réalisateur Frédéric Schoendoerffer pour son film Lutetia. En octobre 2007, Pierre Assouline a obtenu le Prix de la langue française qui récompense "l'œuvre d'une personnalité du monde littéraire, artistique ou scientifique qui a contribué, de façon importante, par le style de ses ouvrages ou son action, à illustrer la qualité et la beauté de la langue française". C'est en 2012 qu'il intègre l'Académie Goncourt et y devient juré.
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Langue : Français
Bober, Robert
Publié en 2002
Folio
Livre
Fiction
Roman
Quoi de neuf sur la guerre ? En principe rien, puisqu'elle est finie. Nous sommes en 1945-1946, dans un atelier de confection pour dames de la rue de Turenne, à Paris. Il y a là M. Albert, le patron, et sa femme, Léa. Leurs enfants, Raphaël et Betty. Léon, le presseur. Les mécaniciens, Maurice, rescapé d'Auschwitz et Charles dont la femme et les enfants ne sont pas revenus. Et les finisseuses, Mme Paulette, Mme Andrée, Jacqueline. Il y a l'histoire de leurs relations et de leur prétention au bonheur. Dans l'atelier de M. Albert, on ne parle pas vraiment de la guerre. On tourne seulement autour même si parfois, sans prévenir, elle fait irruption. Alors les rires et les larmes se heurtent sans que l'on sache jamais qui l'emporte. Alors, "ceux qui ont une idée juste de la vie" proposent simplement un café ou un verre de thé avec, au fond, un peu de confiture de fraises.
Nationalité : France Né(e) à : Berlin , le 17/11/1931 Biographie : Robert Bober est réalisateur, metteur en scène et écrivain. Il est français tout en étant né le 17 novembre 1931 à Berlin. En 1933, sa famille fuit le nazisme et se réfugie en France, à Paris. Le petit Robert quitte l'école après le certificat d'études primaires. Il devient successivement tailleur, potier, éducateur puis assistant de François Truffaut. Réalisateur à la télévision depuis 1967 et auteur de près de cent-vingt films documentaires, il a reçu en 1991 le Grand prix de la Société civile des auteurs multimédia pour l’ensemble de son œuvre.
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Langue : Français
Schlink, Bernhard
Publié en 1999
Folio
Livre
Fiction
Roman
À quinze ans, Michaël fait par hasard la connaissance, en rentrant du lycée, d'une femme de trente-cinq ans dont il devient l'amant. Pendant six mois, il la rejoint chez elle tous les jours, et l'un de leurs rites consiste à ce qu'il fasse la lecture à haute voix. Cette Hanna reste mystérieuse et imprévisible, elle disparaît du jour au lendemain. Sept ans plus tard; Michaël assiste, dans le cadre de ses études de droit, au procès de cinq criminelles et reconnaît Hanna parmi elles. Accablée par ses coaccusées, elle se défend mal et est condamnée à la détention à perpétuité. Mais, sans lui parler, Michaël comprend soudain l'insoupçonnable secret qui, sans innocenter cette femme, éclaire sa destinée, et aussi cet étrange premier amour dont il ne se remettra jamais. Il la revoit une fois, bien des années plus tard. Il se met alors, pour comprendre, à écrire leur histoire, et son histoire à lui, dont il dit « Comment pourrait-ce être un réconfort, que mon amour pour Hanna soit en quelque sorte le destin de ma génération (...) que j'aurais moins bien su camoufler que les autres ? »
Nationalité : Allemagne Né(e) à : Bielefeld , le 06/07/1944 Biographie : Bernhard Schlink est un écrivain allemand. Il étudie le droit à l'Université de Heidelberg, puis à l'Université libre de Berlin, et exerce comme professeur à Bonn et à Francfort. Depuis 1992, il est professeur de droit public et de philosophie du droit à l'Université Humboldt de Berlin. De 1987 à 2006, il est également devenu juge au tribunal constitutionnel du Land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie.
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Langue : Français
Schreiber, Boris
Publié en 1997
Folio
Livre
Fiction
Roman
Sa vie ressemble à une fuite perpétuelle. Né en 1923 à Berlin dans une famille d'exilés russes, le jeune Boris a grandi en Belgique d'abord, puis à Paris dans le XIIIe arrondissement. C'est peut-être pour lutter contre ce sentiment d'instabilité qu'il se met à écrire ou pour capter l'attention de son père qui le considère comme un bon à rien ou, tout simplement, pour obéir à une injonction de sa mère qui lui voue une admiration sans bornes et l'encourage à tenir son journal. "Tu te sentiras moins seul. Le journal, c'est comme un miroir. Tu seras deux." Depuis son plus jeune âge, Boris et son reflet entretiennent donc un dialogue incessant. À quinze ans, il est encouragé par André Gide qui le qualifie d'"enfant prodige" et lui prédit un destin d'écrivain. Pourtant le doute et l'inquiétude ne cessent de hanter celui qui a décidé de faire de sa vie un objet littéraire. Et si ses souvenirs brossent un tableau passionnant d'un demi-siècle de littérature française, ils sont surtout fascinants par cette forme hybride entre autobiographie et dédoublement romanesque qui ne cesse de s'interroger sur la validité même de l'écriture
Nationalité : France Né(e) à : Berlin,Allemagne , le 29/05/1923 Mort(e) à : Neuilly , le 11/02/2008 Biographie : Né dans une famille juive d’origine russe exilée après la Révolution de 1917, Boris Schreiber passe une enfance précaire en Belgique puis en France, où ses parents s`installeront. Il fera ses études à l`Ecole alsacienne à Paris dès 1936. Il enseignera épisodiquement le français pour gagner sa vie, tout en se consacrant à l'écriture. Il est l’auteur d'une vingtaine de livres dont Un silence d'environ une demi-heure, un récit autobiographique pour lequel il avait reçu le prix Renaudot en 1996.
Mots clefs :
Langue : Français