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Svevo, Italo
Publié en 1991
Gallimard
Livre
Fiction
Roman
Ce roman retrace quelques années de la vie d’un jeune homme, Alfonso Nitti, campagnard transplanté à Trieste, où il fait à la fois la découverte du monde du travail et celle de l’amour. Mais cette double initiation révèle une double faillite.
Nationalité : Italie Né(e) à : Trieste , le 19/12/1861 Mort(e) à : Motta di Livenza , le 13/09/1928 Biographie : Italo Svevo, pseudonyme de Ettore Schmitz, né Aron Hector Schmitz, est un écrivain italien. Fils d'un père juif allemand et d'une mère italienne, issue de la communauté juive de Trieste, il est envoyé à l'âge de 12 ans, avec ses frères Adolfo et Elio dans un internat à Segnitz, près de Wurtzbourg, en Bavière. Il apprend la langue allemande, et découvre les penseurs allemands, notamment Arthur Schopenhauer. Il interrompt des études de commerce en Allemagne pour revenir dans sa ville natale quand son père fait faillite. En 1880, il doit entrer comme employé à la succursale de la banque Union de Vienne, où il demeurera dix-huit années.
Mots clefs :
Langue : Français
Hrabal, Bohumil
Publié en 1996
Livre
Fiction
Roman
Les souffrances du vieux Werther est l'hommage plein d'affection et de tendresse que l'écrivain rend à son oncle Pépine. Grand buveur, grand séducteur, hableur génial et maître dans l'art d'esquiver ses responsabilités, l'oncle raconte en sept "procès-verbaux" dictés à son neveu Brohumil, sa jeunesse et ses amours à l'époque des Habsbourg. Des places du marché des villes de garnison de l'Autriche-Hongrie aux sombres venelles du vieux Prague, c'est tout un monde aujourd'hui disparu qu'il fait revivre dans un torrent de paroles où phrases et images s'entrechoquent et se chevauchent au rythme des souvenirs.
Nationalité : République tchèque Né(e) à : Brno , le 28/03/1914 Mort(e) à : Prague , le 03/02/1997 Biographie : Bohumil Hrabal est l'un des plus importants écrivains tchèques de la seconde moitié du XXe siècle. Ses premières publications datent de 1963 ; il devient rapidement un des écrivains les plus populaires de son pays. Après l'invasion soviétique de l'été 1968 qui met fin au Printemps de Prague, il connaît des ennuis avec la censure pour « grossièreté et pornographie » et est interdit de publication. Deux de ses livres sont notamment livrés au pilon en 1970. Pour cette raison, nombre de ses ouvrages sont publiés en samizdat. Il est interdit de publication de 1970 à 1976. Il compte parmi les signataires de l'Anticharte et lui qui était tombé en disgrâce au moment du Printemps de Prague regagne la faveur du régime qui réenclenche le processus éditorial de ses œuvres. C'est durant cette période qu'il écrit ses principaux chefs-d'œuvre largement inspirés de sa vie dans un style ou perce l'humour noir, le grotesque, l'ironie : "Moi qui ai servi le roi d'Angleterre", "Une trop bruyante solitude", "Les noces dans la Maison" (trilogie). Entre 1982 et 1985, il est de nouveau interdit de publication. Bohumil Hrabal meurt en sautant (ou en tombant) de la fenêtre de l'hôpital de Bulovka où il est soigné.
Mots clefs :
Langue : Français
Gomez-arcos, Agustin
Publié en 1987
Livre
Fiction
Roman
Les lendemains de la victoire franquiste dans un village o Andalousie. Une famille républicaine n'en finit pas de payer le prix de son engagement aux côtés des " rouges ". Pour les vaincus, la paix est synonyme de vengeance, d'humiliation et de soumission. .a paix, c'est encore la guerre ; peut-être pire. Un jeune enfant participe au malheur de ses parents et de ses frères et soeurs. Rongé par la faim, il assiste en silence à la répartition des miches de pain cuites par sa mère et qui ne sont pas pour lui. Il regarde le monde à sa hauteur, avec l'émotion et la fragilité de tous les enfants. Mais les épreuves l'ont si prématurément durci que c'est déjà un adulte qui nous raconte cette histoire noire des hommes, et qui la juge - ô miracle ! - avec infiniment de compassion.
Nationalité : Espagne Né(e) à : Almeria (Andalousie) , le 15/01/1939 Mort(e) à : Paris , le 20/03/1998 Biographie : Agustin Gomez-Arcos est né neuvième enfant d'une famille républicaine. Après des études de droit, il quitte l'université pour sa passion, le théâtre. Il est d’abord comédien, metteur en scène, traduit des pièces, puis en écrit lui-même. Primé en 1960, ses pièces sont pourtant plusieurs fois interdites et censurées. En 1966, face à cette censure, Agustin Gomez-Arcos émigre, d'abord en Angleterre, puis en France. Il fait mille petits métiers et apprend le français, langue dans laquelle il écrira désormais. Il est l'auteur de huit romans écrits en Français, parmi lesquels le sublissime "L'Agneau carnivore", son premier roman, couronné en 1975 par le prix Hermès, et "Ana non" qui obtint le prix du livre Inter (1977) le prix Thyde-Monnier " Société des gens de lettres ". Gomez-Arcos nous a quitté le 20 mars 1998 à Paris des suites d'un cancer.
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Langue : Français
Pankiewicz, Tadeusz
Publié en 1998
Actes sud
Livre
Fiction documentaire
Roman
La Pharmacie du ghetto de Cracovie est un témoignage exceptionnel sur la Shoah. Celui d'un "aryen" qui, grâce à un concours de circonstances extraordinaires, demeura volontairement le seul pharmacien en poste dans le ghetto fermé de Cracovie instauré par les nazis. S'obligeant à noter jour après jour ce qui arrivait aux "clients" de son officine située au milieu de ce no man's lans, Tadeusz Pankiiewicz tint ainsi la chronique du ghetto depuis sa création, le 3 mars 1941, jusqu'à sa liquidation, les 13 et 14 mars 1943. Tout est donc vu depuis la pharmacie où la "clientèle" a la possibilité de venir discuter, d'échapper un temps à l'horreur ambiante, et très vite, c'est l'évidence : ici la mort naturelle n'existe pas, elle est toujours violente. On apprend pas grand-chose de l'activité commerciale du chroniqueur - les Juifs n'ayant pas le droit d'avoir de l'argent ne peuvent rien acheter -, si ce n'est qu'il fournit des médicaments à un camps des environs. Par ailleurs, la pharmacie est le seul endroit où l'on trouve de l'alcool, et nombreux sont ceux qui viennent s'y enivrer quand ce n'est pas s'y procurer du poison. Mélange de notes prises sur le vif et de brèves réflexions plus tardives, cette chronique évoque le temps des faux espoirs, des humiliations et des déportations jusqu'à l'horreur des derniers jours du ghetto, décrite avec une précision insoutenable, les événements se produisant le plus souvent à quelques mètres seulement de l'auteur. Violent et terrifiant, ce livre montre que l'anéantissemen des Juifs de Pologne perpétré par les troupes hitlériennes fut une perte irréparable. C'est ce qu'avait compris Tadeusz Pankiewicz, honoré du titre de Juste parmi les nations par les autorités israéliennes pour son action - dont il ne fait jamais personnellement mention - en faveur des habitants du ghetto.
Nationalité : Pologne Né(e) à : Samborz , le 21/11/1908 Mort(e) le : 5/11/1993 Biographie : Tadeusz Pankiewicz (né le 21 novembre 1908 à Samborz et mort le 5 novembre 1993), est un pharmacien polonais qui a tenu la seule pharmacie du Ghetto de Cracovie pendant la Seconde Guerre mondiale. Il fit des études supérieures à l'Université Jagellonne de Cracovie. Sa boutique se trouvait en plein milieu du ghetto. Tadeusz Pankiewicz fut le seul non-Juif à rester dans le ghetto, à tenir ouverte sa pharmacie et à aider activement les Juifs jusqu'au jour de la liquidation. Il a relaté son expérience dans un livre (La Pharmacie du ghetto de Cracovie). Cette pharmacie abrite aujourd'hui le musée du Ghetto dans le quartier de Podgórze à Cracovie. Le mémorial de Yad Vashem l'a reconnu comme Juste parmi les nations en 1983.
Mots clefs :
Langue : Français
ISBN : 2-7427-1564-9
EAN : 9782742715640
Winckler , Martin
Publié en 1998
Livre
Fiction
Roman
Alors ça fait mal là, et puis là ça tire, et quand je fais ça j'ai comme une douleur de l'autre côté, alors vous comprenez, Docteur, j'ai préféré vous appeler pour vous en parler, des fois que... Tu les écoutes dix fois, cent fois de suite. Tu as de la patience, docteur Sachs, tu rassures toutes leurs angoisses, tu écoutes leurs mots pour mieux soigner leurs maux. À toi, on peut tout dire, d'ailleurs on te dit tout. Et tout ce qu'on te dit, tu en feras un roman : parce que tu ne peux pas tout garder pour toi, parce que toi aussi, tu as des maux à dire. C'est ça, La Maladie de Sachs : une succession de récits apparemment anodins, qui se rejoignent, se complètent et finissent par trouver un sens : l'histoire d'une vocation mêlée à un trop-plein de sentiments. Roman singulier, roman exceptionnel : l'ouvrage de Martin Winckler rencontra un accueil enthousiaste et reçut le prix du Livre Inter 1999, avant qu'Albert Dupontel ne vienne incarner le docteur Sachs dans l'adaptation cinématographique de Michel Deville : La maladie de sachs. --Karla Manuele
Nationalité : France Né(e) à : Alger , le 22/02/1955 Biographie : Marc Zaffran est un médecin français, connu sous l'unique pseudonyme de Martin Winckler, comme romancier et essayiste. Évoquant souvent la situation du système médical français, il est également critique de séries télévisées. Rentré en France avec ses parents en 1963, il a tôt le goût de la lecture et de l'écriture. Diplômé de la faculté de médecine de Tours, il exerce dans un cabinet médical de campagne de 1983 à 1993. En 1984, il publie ses premières nouvelles sous le pseudonyme de Martin Winckler, choisi en hommage à Georges Perec: Gaspard Winckler est un personnage de "La Vie mode d'emploi". Son premier roman "La Vacation" est publié en 1989 et introduit le personnage du docteur Bruno Sachs qui devient célèbre avec le roman suivant "La Maladie de Sachs", porté à l'écran sous ce titre par Michel Deville (1999) et interprété par Albert Dupontel, et qui obtient le Prix du livre Inter.
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Langue : Français
Boorstin, Daniel
Publié en 1997
Robert Laffont
Livre
Fiction
Roman
Sous une forme vivante, enlevée, très personnelle, Les Découvreurs raconte la plus grande épopée de l'homme : celle de sa quête pour découvrir le monde qui l'entoure. Daniel Boorstin s'écarte volontairement de la traditionnelle et fastidieuse énumération des batailles, des naissances d'empires et des grands règnes : avec lui, l'histoire de notre monde devient une féerie de découvertes et de commencements. En chaque découverte d'importance, que ce soit celle de l'Amérique par Christophe Colomb ou celle de la relativité par Einstein, il voit un épisode d'une biographie. Les héros de la saga qu'il nous raconte sont des hommes dotés d'une insatiable frénésie de connaissance et d'un courage exemplaire pour affronter l'inconnu. Daniel Boorstin nous fait découvrir sous un jour nouveau des noms familiers : Hérodote, Ptolémée, Marco Polo, Copernic, Newton, Marx, Freud, et ressuscite également quelques figures remarquables oubliées de l'histoire. Pour quelles raisons les Chinois n'ont-ils pas découvert l'Amérique ? Pourquoi les peuples ont-ils mis si longtemps à apprendre que la terre tourne autour du soleil ? Comment a débuté l'étude des sciences économiques ? Quand et pourquoi les peuples ont-ils commencé à fouiller la terre pour connaître le passé ? Telles sont quelques-unes des fascinantes questions auxquelles répond ce livre. L'histoire qu'il nous raconte est sans fin. Car, pour les découvreurs, "le monde entier est encore une Amérique. Et les mots terra incognita sont bien les plus prometteurs que l'on ait jamais écrits sur les cartes de la connaissance humaine ". @@Bio : Ancien élève de Harvard et d'Oxford, Daniel Boorstin a enseigné l'histoire à Harvard, à l'université de Chicago, puis aux universités de Rome, de Kyôto, de Cambridge et à la Sorbonne où il inaugura la chaire d'histoire américaine. Longtemps directeur de la prestigieuse bibliothèque du Congrès à Washington, il est considéré comme un des plus grands historiens américains contemporains.
Nationalité : États-Unis Né(e) à : Atlanta , le 1/10/1914 Mort(e) à : Washington , le 28/02/2004 Biographie : Daniel Joseph Boorstin (né le 1er octobre 1914 à Atlanta † le 28 février 2004 à Washington, D.C.), universitaire et juriste américain, a été bibliothécaire de la Bibliothèque du Congrès des États-Unis de 1975 à 1987. Il est surtout connu en France par son essai historique intitulé « Les Découvreurs ». Boorstin est d'abord diplômé en droit de l'université Harvard puis étudie au Balliol College d'Oxford en tant que boursier « Rhodes », et enfin soutient une thèse de doctorat à l'université Yale. Il exerce en tant qu'avocat et professeur de l'université de Chicago pendant 25 ans. Il est également directeur du National Museum of History and Technology de la Smithsonian Institution. Boorstin écrit plus de vingt livres, dont deux trilogies fameuses. La première sur l'expérience américaine dont le dernier tome, The Americans: The Democratic Experience, est couronné du Prix Pulitzer (catégorie essai historique) en 1974. La seconde sur l'aventure intellectuelle de l'humanité : les trois volumes, The Discoverers, The Creators et The Seekers, examinent l'histoire scientifique, artistique et spirituelle de l'humanité. Lorsque le président Gerald Ford nomme Boorstin à la tête de la Bibliothèque du Congrès, cette décision, saluée par l'association des auteurs américains (Authors League of America), est combattue par l'American Library Association au motif que Boorstin n'est pas bibliothécaire. Toutefois, le Sénat américain confirme la nomination sans débattre.
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Langue : Français
Malaquais, Jean
Publié en 1998
Livre
Fiction
Roman
Nous sommes quelque part en Provence, dans les années 30. Non point la Provence de Pagnol, mais celle des vieilles mines dargent et de plomb où trime une faune rien moins que recommandable. La mer nest pas loin, le soleil plutôt bon zigue. Quant aux mines, disons quelles sont tellement pourries que les ouvriers français refusent dy descendre alors on fait appel au bon vouloir des tordus de passage qui nont pas peur de sy frotter. Ils ont tous quelques points en commun : des gueules de métèques, des permis de séjour défaillants, la dalle en forte pente, et jaspinent des langues bizarres. Mais la police du coin nest pas trop regardante, et puisque la douce France a besoin de bras Ils sont allemands en rupture de Führer, russes en délicatesse avec le petit père des Peuples, espingos fâchés avec leurs frères phalangistes, italiens fatigués des mussolinades, mais aussi moldovalaques, arméniens, turcs, polaques, lithuaniens et zarabes. Bref tous "Javanais", et le quartier de baraquements où on les parque est vite baptisé: cest lÎle de Java, tout simplement. Dire que la vie à Java est peinte en rose, cest un peu exagéré. Mais on ne sy ennuie pas, ça cest sûr. On y rigole sec, même. On y picole plus sec encore (la Pologne donne ici le ton) et la brave Madame Michel, épicerie-buvette, ne chôme pas. Le bordel non plus, où les filles font bon accueil à ces gaillards nostalgiques qui chialent comme des mômes pour peu quon les laisse un peu causer du vaste monde. Bien sûr, on devine que ça finira mal, car la mine a de graves problèmes de santé. Mais cest la vieille Europe aussi qui ne va pas très bien et qui tousse. Drôle dépoque décidément. Drôle dépoque qui rejoint méchamment la nôtre. Et drôle de bouquin, sur lequel le temps semble ne pas avoir de prise
Nationalité : États-Unis Né(e) à : Varsovie , le 11/04/1908 Mort(e) à : Genève , le 22/12/1998 Biographie : Vladimir Malacki, dit Jean Malaquais, est un romancier et essayiste d'origine polonaise et de langue française. Juif, communiste, arrivé en France en 1930, comme George Orwell, il travaille au milieu des prolétaires étrangers en Provence et à Paris, où il aurait exercé plus de cent métiers. Lecteur assidu de la bibliothèque Sainte-Geneviève, il dévore des rayons entiers. Découvrant André Gide à travers Les Nourritures terrestres et Paludes, il entretient avec lui une correspondance de 1935 à 1950. Gide l'aide à trouver son style et l'aide aussi financièrement. Combattant pendant la guerre d'Espagne, il obtient le Prix Renaudot en 1939 pour Les Javanais, récit de son expérience chez les mineurs étrangers. Sa famille est anéantie dans les camps hitlériens. Apatride, il est pourtant mobilisé, contre son gré, durant la Seconde Guerre mondiale. En 1943, il part pour le Mexique, puis pour les États-Unis, où il acquiert la nationalité américaine.A cette époque, 1947, paraît donc le second roman de Jean Malaquais : Planète sans visa. Dès lors, entre la France et les Etats-Unis, Malaquais continue à fréquenter les intellectuels ou les théoriciens de la gauche communiste : Marc Chirik mais aussi Maximilien Rubel, Paul Mattick, Marcuse, etc., -jamais affilié à un parti cependant. En mai 1968, il est à Paris ; en août 1980, lors des grandes grèves, en Pologne. Il termine sa vie à Genève auprès de sa seconde femme, Elisabeth.
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Langue : Français
Rigoni Stern, Mario
Publié en 1998
Robert Laffont
Livre
Fiction
Roman
" Quoique né en 1921, Mario Rigoni Stern a consacré l'essentiel de son uvre à la description critique de la guerre de 14. Témoin indirect, mais non moins bien informé, il a recueilli les récits de son père, de sa famille, de son entourage pour construire un univers dominé par l'antimilitarisme. Sa capacité de tenir au jour le jour la chronique des soldats enrôlés dans un drame inutile a fait de lui un romancier très singulier, placé à mi-chemin de la fiction et de l'Histoire, ou, serait-on tenté d'écrire, de l'histoire avec un petit " h ". Curieusement, ses textes sont intemporels, dans la mesure où ce que vivaient des garçons de vingt ans en 1914 n'est pas loin de ce que vivent à travers le monde toutes les victimes de la barbarie des nations. En s'attachant à des êtres ordinaires, meurtris, Rigoni Stern donne à ses livres une valeur universelle, qui n'en est que plus frappante. Inutile de préciser que L'Année de la victoire doit être lu par antiphrase. "
Nationalité : Italie Né(e) à : Asiago , le 01/11/1921 Mort(e) à : Asiago , le 16/06/2008 Biographie : Mario Rigoni Stern est un des romanciers italiens les plus populaires, tout en jouissant d’un large succès critique. Il est né dans la province de Vicence, sur le plateau d’Asiago qui fut le théâtre de terribles combats lors de la Première Guerre mondiale (Fritz Lang et Robert Musil y participèrent). En 1938, il entre à l’École militaire d’alpinisme d’Aoste: il combattra, dans un régiment de chasseurs alpins, en France, en Grèce, en Albanie, en Russie. Fait prisonnier par les Allemands lorsque l’Italie signe un armistice séparé avec les Alliés (le 8 septembre 1943), il est transféré en Prusse orientale. Il finit par s’évader, gagne l’Autriche et parvient, à pied, à rejoindre son foyer le 5 mai 1945. Dès lors, revenu sur le plateau d’Asiago, il n’en bougera plus jusqu’à sa mort en juin 2008, habitant la maison qu’il a lui-même construite et devenant employé du cadastre avant de se consacrer entièrement à l’écriture à partir de 1970. En 1953, Elio Vittorini a publié, dans sa célèbre collection I Gettoni des éditions Einaudi, le premier roman de Rigoni Stern, "Le Sergent dans la neige" (Il sergente nella neve), qui deviendra en Italie un véritable classique moderne, et qui relate, sur une base autobiographique, la retraite d’un groupe de soldats italiens sur le front russe. Après ce premier livre paraîtront, avec une grande régularité, de nombreux romans et recueils de nouvelles, qui assureront à Rigoni Stern une place constante dans les lettres italiennes de ce second demi-siècle. Les principaux thèmes de ses écrits tournent autour de souvenirs rapportés ou vécus (notamment le front russe ou ses longs mois de captivité) des deux guerres mondiales, de récits de chasse et d'animaux ou de nature en général.
Mots clefs :
Langue : Français