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Sender, Ramon
Publié en 1990
Livre
Fiction
Roman
Pourquoi, lisant le "Requiem pour un paysan espagnol" de Ramón Sender, est-on saisi par la même fièvre qu'à la lecture de "L'Ami retrouvé" de Fred Uhlman, de "L'Accompagnatrice" de Nina Berberova ou du "Fusil de chasse" de Yasushi Inoué - pour ne citer que trois de ces récits dont on sait, à peine les a-t-on découverts, qu'ils demeureront à jamais gravés dans la mémoire? (...) La réponse tient en partie au moins, je crois, dans le double jeu de l'ellipse et de l'implicite, dans l'art, infiniment périlleux, de presque tout dire en disant peu. Avec son "Requiem", Ramón Sender fournit en tout cas une illustration parfaite. Ce qu'il donne à voir, à entendre, à comprendre là, c'est la dramaturgie de la guerre civile espagnole dans la société paysanne, alors même que cette guerre demeure pratiquement innommée - ce qui, déjà, en fait entrevoir le caractère innommable. (Hubert Nyssen)
Nationalité : Espagne Né(e) à : Chalamera (province de Huesca, Espagne) , le 3-01-1901 Mort(e) à : San Diego (Californie) , le 16-01-1982 Biographie : Ramón José Sénder Garcés est un écrivain espagnol, né à Chalamera (province de Huesca, Espagne), le 3 février 1901 et mort à San Diego (Californie) le 16 janvier 1982. À 17 ans il s'installa à Madrid où il collabora à diverses publications. Il développe des idées politiques révolutionnaires dans ses premiers romans, annonçant le réalisme social : Imán, roman sur la guerre du Maroc (1930), Orden público, sur la prison (1932), Siete domingos rojos (1932) et Mister Witt en el cantón (1935), inspiré du mouvement cantonaliste de Carthagène, qui lui valut le prix national de littérature. En 1939, après la guerre d'Espagne, il s'exila au Mexique puis s'installa définitivement aux États-Unis en 1949, où il exerça le métier de professeur de littérature. Sa production littéraire augmenta considérablement durant cette période. Plusieurs de ses œuvres sont dédiées à la guerre civile, comme Contraataque (1938), El rey y la reina (1947), Los cinco libros de Ariadna (1957) et Réquiem por un campesino español (1960). Il composa un cycle de neuf romans, baptisé Crónica del alba, qui est à la fois un roman autobiographique et un roman d'apprentissage qui décrit l'enfance, l'adolescence et l'engagement politique d'un jeune homme du nom de José Garcés (Garcés est le nom de jeune fille de la mère de l'auteur). Il explora le thème de l'Amérique dans Epitalamio del Prieto Trinidad (1942). Il composa également plusieurs romans historiques, comme Bizancio, sur l'expédition des almograves, Carolus Rex (1963), sur le règne de Charles II, El bandido adolescente (1965), sur Billy the Kid et Pat Garrett, ou encore La aventura equinocial de Lope de Aguirre (1968), sur le conquistador Lope de Aguirre. Parmi ses autres œuvres, on trouve El verdugo afable (1952), En la vida de Ignacio Morell, qui lui valut le prix Planeta en 1969, La tesis de Nancy (1969) ou El mechudo y la llorona (1977). Après la guerre civile , il s'installe aux Etats-Unis et il ne retourne en Espagne , en 1974 ,qu'à la condition qu'y soit enfin édité " Requiem pour un paysan espagnol .
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Langue : Français
Bordes, Gilbert
Publié en 1996
Robert Laffont
Livre
Fiction
Roman
"L'année des coquelicots", c'est l'année terrible de la famille Viallet. Tout commence début janvier lorsque Urbain, quarante-cinq ans, directeur financier d'une société, est licencié. Touché au plus profond de son identité, il ne peut plus se supporter. Alors, un jour, il quitte Paris, le bel appartement des Invalides, sa femme et ses enfants. Il arrive, presque par hasard, à Clermont-Ferrand, où il accepte un emploi modeste pour survivre. C'est aussi l'année où Vincent, le fils aîné, décide d'arrêter ses études d'ingénieur pour aller travailler dans une cafétéria ; où Julien, le cadet, s'enfonce irrémédiablement dans l'enfer de la drogue. Une année de ruptures, de drames, mais, peut-être aussi, d'espoirs, de renouveau, à l'image de ce tableau : "La jeune fille aux coquelicots", peint par un vieil original de Clermont
Nationalité : France Né(e) à : Tulle , 1948 Biographie : Gilbert Bordes est un écrivain populaire après avoir été instituteur puis journaliste, notamment chroniqueur pour RTL. Il occupe une place éminente parmi les romanciers populaires. Il a été lauréat du Prix de la Maison de la Presse et du prix RTL grand public. Il est membre de l'école de Brive etit entre ses étangs de Corrèze et son jardin d’Étampes.
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Langue : Français
? / Lewis, Roy
Publié en 1996
Livre
Fiction
Roman
Une famille préhistorique ordinaire : Édouard, le père, génial inventeur qui va changer la face du monde en ramenant le feu ; Vania, l’oncle réac, ennemi du progrès ; Ernest, le narrateur, un tantinet benêt ; Edwige, Griselda et d’autres ravissantes donzelles… Ces individus nous ressemblent : ils connaissent l’amour, la drague, la bataille, la jalousie. Et découvrent l’évolution. Situations rocambolesques et personnages hilarants pour rire et réfléchir. Un miroir à consulter souvent. « C’est le livre le plus drôle de toutes ces années, mais ce n’en est pas moins l’ouvrage le plus documenté sur l’homme à ses origines. »Théodore Monod Préface de Vercors Approchez Homo sapiens! Ce livre vous fera hurler de rire! Faites la connaissance d'une famille préhistorique: Edouard, le père, génial inventeur qui va changer la face du monde en ramenant le feu Vania, l'oncle réac, ennemi du progrès; Ernest, le narrateur, un tantinet benêt; Edwige, Griselda et autres ravissantes donzelles... Ces êtres délicieux font le monde autour d'un feu en dégustant des os à moelle. Regardez-les découvrir l'amour, s'essayer à la drague, se battre avec l'évolution... Situations rocambolesques, personnages hilarants d'un monde où l'homme est pourtant déjà homme: batailleur, jaloux, ingrat et aussi rétrograde. Un miroir à consulter souvent. Pour rire et réfléchir.
Nationalité : Royaume-Uni Né(e) à : Felixstowe (Suffolk) , le 06/11/1913 Mort(e) à : Londres , le 09/11/1996 Biographie : Roy Lewis est journaliste, sociologue et romancier anglais. Il a grandi à Birmingham, et poursuivi ses études à Oxford avant d'intégrer la London School of Economics. Il se marie en 1938 et jeune pigiste, part avec son épouse visiter le monde. Ils sont en Australie quand la guerre est déclarée, et ne rentrent en Angleterre qu’en 1946. A son retour Roy Lewis travaille pour plusieurs publications avant d’intégrer la rédaction de The Economist en 1954. Il couvre la crise de Suez en 56 puis devient correspondant à Washington. En 1961, il est recruté par le quotidien anglais The Times pour prendre en charge le service Commonwealth et Afrique, il y reste jusqu’à sa retraite en 1971. Journaliste, il est aussi éditeur. En 1957, après l’achat d’une petite presse typographique manuelle pour imprimer les productions de ses filles, il fonde Keepsake Press. Il édite une centaine d’ouvrages de poésie contemporaine jusqu’en 1989. Auteur de plusieurs essais socio-économiques et géopolitiques, Roy Lewis est aussi romancier. En 1960, il écrit The Evolution Man traduit en français par Vercors en 1990 sous le titre Pourquoi j’ai mangé mon père. Il est également l’auteur de La Véritable Histoire du dernier roi socialiste (The Extraordinary Reign of King Ludd: an historical tease, 1990) et de Mr Gladstone et la demi-mondaine (A Walk with Mr Gladstone, 1991). Roy Lewis est décédé en 1996 à Londres.
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Langue : Français
EAN : 9782742708444
Tschinag, Galsan
Publié en 1996
Métailié
Livre
Fiction
Roman
Galsan Tschinag raconte son enfance dans la steppe aux confins du désert de Gobi, dans les terres du Haut-Altaï. Vivant sous la yourte au sein d'une famille d'éleveurs de moutons, l'enfant découvre le monde à travers sa relation avec Arsilang son chien, dont les aventures ouvrent et ferment le livre. L'exotisme est ici total et actuel. Le groupe familial se déplace en fonction des pâturages et des saisons, on monte les yourtes et on rencontre les gens. Les enfants ont une place bien définie que vient troubler l'obligation de scolarisation imposée par le gouvernement communiste. Mais il y a toujours les vacances pour retrouver la grand-mère choisie et adoptée par l'enfant, pour jouer dans la montagne avec son chien et parcourir à cheval ces étendues sans fin où le galop sert aussi à mesurer l'espace et le temps.
Nationalité : Mongolie Né(e) à : Oulan-Bator , le 26/12/1944 Biographie : Galsan Tschinag (de son véritable nom Irgit Schynykbaj-oglu Dshurukuwa) est un auteur mongol écrivant en langue allemande. Il descend d'une famille chamans touva et passe son enfance dans les steppes. Après avoir passé son bac dans sa ville natale, il se rend à Leipzig en RDA en 1962 grâce à un programme d'échanges entre pays communistes de l'Est. Il y étudie la germanistique et Karl Marx à l'université puis écrit un mémoire sur Erwin Schrittmatter. En 1968 il retourne en Mongolie en tant que professeur d'allemand à l'université d'état de sa région d'origine. En 1976 il lui est interdit d'exercer son métier pour des raisons politiques. Il devient alors commentateur et lecteur dans une maison d'édition et traducteur jusqu'en 1987. Il est maître de conférences 12 heures par jour dans les quatre universités de Mongolie. Son activité principale est écrivain jusqu'en 1991. Aujourd'hui il vit principalement à Oulan-Bator avec sa famille, mais voyage beaucoup dans les pays germanophones.
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Langue : Français
Gaines, Ernest J
Publié en 1989
Livre
Fiction
Roman
Dans la chaleur moite du bassin du Mississippi, un coup de fusil vient ébranler la plantation Marshall. Le Cajun Beau Boutan a été abattu devant la porte du vieux Mathu, Noir indépendant et fier, que tout accuse du meurtre. Pour sauver du lynchage celui qui l'a élevée, la fille du propriétaire, Candy Marshall, se déclare coupable. L'enquête du shérif Mapes agira comme un puissant révélateur des conflits et solidarités entre communautés - Noirs, Cajuns, Blancs, Créoles-du Sud profond.
Nationalité : États-Unis Né(e) à : Paroisse de la Pointe Coupée, Louisiane , le 15/01/1933 Biographie : Ernest James Gaines est un écrivain afro-américain. Né dans une plantation de Louisiane, il rejoint à l'âge de quinze ans avec sa famille la Californie où il s'attelle plus sérieusement à ses études et commence à lire avec passion, tout en regrettant que "son monde" ne figure pas dans les livres. Il décide donc d'écrire pour le mettre en scène et publie ses premières nouvelles dans un magazine en 1956, suivies de plusieurs romans. Il s'affirme comme un des seuls écrivains américains à peindre un Sud en évolution, où les Noirs de la nouvelle génération s'opposent aux anciens dans une quête de dignité. La mutation est porteuse de conflits et de drames, car les règles du jeu ne sont plus codifiées. Ernest J. Gaines est aujourd'hui considéré aux États-Unis comme un des auteurs majeurs du "roman du Sud". Son roman publié en 1993, "Dites-leur que je suis un homme" (A Lesson Before Dying), a remporté le National Book Critics Circle Award et a été nommé au Prix Pulitzer. En 1996 il assure pendant un semestre entier des enseignements de creative writing à l'Université Rennes 2 Haute Bretagne en France. Gaines est chevalier de l'Ordre des Arts et des Lettres. En 2004, il est nommé pour le Prix Nobel de littérature mais c'est finalement Elfriede Jelinek qui l'obtient.
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Langue : Français
Kundera, Milan
Publié en 1990
Gallimard
Livre
Fiction
Roman
Première partie : Le visage Deuxième partie : L'immortalité Troisième partie : La lutte : Les surs. Les lunettes noires. Le corps. L'addition et la soustraction. La femme plus âgée, l'homme plus jeune. Le onzième commandement. L'imagologie. Le brillant allié de ses fossoyeurs. L'âne intégral. La chatte. Le geste de protestation contre les atteintes aux droits de l'homme. Être absolument moderne. Être victime de sa gloire. La lutte. Le professeur Avenarius. Le corps. Le geste du désir d'immortalité. L'ambiguïté. La voyante. Le suicide. Les lunettes noires. Quatrième partie : Homo sentimentalis Cinquième partie : Le hasard Sixième partie : Le cadran Septième partie : La célébration
Nationalité : République tchèque Né(e) à : Brno (Moravie) , le 01/04/1929 Biographie : Milan Kundera est un écrivain tchèque naturalisé français. Son premier livre, "L'Homme, ce vaste jardin" en 1953, est un recueil de poèmes lyriques dans lequel Kundera essaie d'adopter une attitude critique face à la littérature dite de «réalisme socialiste», mais ne le fait qu'en se positionnant du point de vue marxiste. En 1955, il publie "Le Dernier Mai", une pièce de théâtre politique consistant en un hommage à Julius Fučík, un héros de la résistance communiste contre l'occupation de l'Allemagne nazie en Tchécoslovaquie pendant la Seconde Guerre mondiale. Milan Kundera publie, en 1957, ses premiers recueils de poèmes. Il a été parmi les réformateurs tchèques qui, en 1968, ont cru pouvoir réformer le communisme de l’intérieur. "La Plaisanterie" et "Risibles amours" incarnent avec force le souffle de liberté qui s'exprime lors du printemps de Prague, auquel il participe activement. Il reçoit le prix Médicis étranger en 1973 pour "La vie est ailleurs". Déchu de sa nationalité tchèque, la France lui réserve un accueil chaleureux et il devient enseignant à l’université de Rennes et à l’EHESS de Paris. Il obtient la nationalité française en 1981. En 1984, il publie ce qui est considéré comme son œuvre majeure : "L'Insoutenable légèreté de l'être". Il y poursuit sa réflexion sur l'illusion et la condition humaine, ainsi que sur l'éternel retour nietzschéen. Cet ouvrage contient également sa définition du kitsch. Il commence désormais à écrire ses romans en français ("La Lenteur", 1995; "L'Identité", 1998; "L'Ignorance", 2003; "La Fête de l'insignifiance", 2014). Analyste de son propre travail, Milan Kundera signe plusieurs écrits théoriques comme "L'Art du roman", "Les Testaments trahis", "Le Rideau" ou "Une rencontre". Le 24 mars 2011, l'auteur de "L'Immortalité" voit ses œuvres complètes publiées dans La Bibliothèque de la Pléiade. Il est un des rares écrivains à y faire son entrée de son vivant. Par ailleurs, son nom a été plusieurs fois cité sur les listes du Prix Nobel de littérature. Kundera a été beaucoup influencé par ce qu'il appelle "le grand roman d'Europe Centrale".
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Langue : Français
Giroud, Françoise
Publié en 1996
Fayard
Livre
Fiction
Roman
Cosima est l'héroïne d'une grande histoire d'amour romantique, telle qu'on en connaît peu. Eprise de Richard Wagner, qui avait vingt-quatre ans de plus qu'elle, elle a su le capturer et devenir sa femme malgré les obstacles inouïs qui se dressaient devant elle: le roi de Bavière, Louis II, Franz Liszt, son père, son propre mari, Hans von Bülow, qui lui refusait le divorce. Mise au ban de la société de Munich, la force de sa passion et de celle qu'elle a su inspirer à Wagner ont triomphé. Les Wagner ont vécu quatorze ans d'une union sublime qu'elle a soignée comme une plante précieuse, irriguée de tout son talent d'amoureuse. Quand la mort lui a enlevé Wagner, elle a failli succomber au désespoir. Mais une oeuvre l'attendait: la poursuite du festival de Bayreuth tel que Wagner l'avait créé. Défi formidable en son temps pour une femme, défi qu'elle a relevé avec un succès complet, y trouvant son propre accomplissement. Telle est la femme énigmatique à certains égards, irritante parfois, captivante toujours, dont Françoise Giroud a choisi, cette fois, de raconter la vie.
Nationalité : France Né(e) à : Lausanne , le 21/09/1916 Mort(e) à : Neuilly-sur-Seine , le 19/01/2003 Biographie : Françoise Giroud, née Léa France Gourdji, est une journaliste, écrivaine et femme politique française. Née de parents turcs et juifs séfarades, elle devient un temps la secrétaire d'André Gide, puis commence une carrière dans le cinéma à Paris. Dès 1935, sous le nom de France Gourdji, elle apparaît au générique du film "Baccara" d'Yves Mirande. Puis elle devient la première femme scripte du cinéma français auprès de Marc Allégret, de Jean Renoir dont elle est l'assistante-metteur en scène à partir de 1937, puis de Jacques Becker dont elle est coscénariste puis scénariste sous le nom de Françoise Giroud. Lors de la Seconde Guerre mondiale, elle devient agent de liaison pour la Résistance, ce qui lui vaut d'être arrêtée par la Gestapo et incarcéré à Fresnes en 1944. En 1945, elle est engagée par Hélène Lazareff comme directrice de la rédaction du nouveau magazine "Elle". Elle le reste jusqu'en 1953, date à laquelle elle fonde "L'Express" avec son compagnon Jean-Jacques Servan-Schreiber. Elle le dirigera jusqu’en 1974 et ce, en tant que directrice de la rédaction, puis de la publication. Elle assure également le poste de présidente du groupe Express-Union, entre 1970 et 1974. Elle s'investit également dans la vie politique. Membre du parti radical socialiste, elle soutient Mendès-France puis Mitterrand. Elle devient secrétaire d'état à la condition féminine (1974-1976) puis à la culture (1977-1979) pour Giscard d'Estaing. Françoise Giroud quitte la scène politique en 1979 et se tourne définitivement vers l’écriture. Inspirée par les ors de la République, elle écrit "La Comédie du pouvoir" (1977) puis "Le Bon Plaisir" (1983), adapté au cinéma en 1984. En 1983, Jean Daniel lui propose d'être éditorialiste au "Nouvel Observateur" où elle écrit durant vingt ans des chroniques de télévision. Elle produit également plusieurs émissions de télévision et publie essais, biographies et romans à succès. Françoise Giroud est la mère de la pédopsychiatre et psychanalyste Caroline Eliacheff (1947), née de son mariage avec Anatole Eliacheff, producteur de cinéma.
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Langue : Français
Michelet, Claude
Publié en 1996
Robert Laffont
Livre
Fiction
Roman
Depuis "Des grives aux loups" à "L'appel des engoulevents", les Vialhe, paysans corréziens, sont entrés dans le paysage sentimental de la France rurale. Pendant des siècles, du néolithique à l'agronomie triomphante des années 50, ces hommes et ces femmes, par leur labeur, leur intelligence et leur fidélité au sol natal, ont construit et maintenu un espace à leur mesure. Ils ont fait de leur territoire, et au-delà de leur pays, le plus beau jardin nourricier du monde. En cette fin de siècle qui voit la mort programmée de la paysannerie, cette saga millénaire est celle d'un peuple et d'une civilisation.
Nationalité : France Né(e) à : Brive-la-Gaillarde, Corrèze , 1938 Biographie : Claude Michelet est un écrivain français. Il est le fils d'Edmond Michelet (1899-1970), ministre du général de Gaulle. À quatorze ans, il choisit d'arrêter ses études parisiennes et entre à l'école d'agriculture de Lancosme, en Indre, puis se consacre à l'élevage. Agriculteur le jour, la nuit il écrit. Son premier roman, "La Terre qui demeure", paraît en 1965. Succède un second, "La Grande Muraille", en 1969, suivi une année plus tard d'"Une fois sept" (1970), où il raconte ses souvenirs d'enfance, et "Mon père Edmond Michelet" (1971), qui reçoit en 1972 le prix des Écrivains combattants. Quelques temps après "J'ai choisi la terre" (Robert Laffont, 1975), il entre dans la toute jeune "École de Brive". Son succès ne fera que grandir, notamment avec la saga des Vialhe, qui retrace la vie d'une famille d'agriculteurs de Saint-Libéral, petit village de Corrèze, réunissant à chaque nouvelle parution des lecteurs supplémentaires et fidèles, des amoureux de la terre comme lui, dont le nombre dépassera le million lors de la sortie du premier volume : "Des grives aux loups" (1979). Il a été adaptée sous forme de feuilleton télévisé en 1984 par Philippe Monnier. Son roman "Les promesses du ciel et de la terre" (1985) donne également lieu à une épopée en quatre volumes narrant l'histoire de jeunes français partis chercher fortune au Chili à la fin du XIXe siècle, leur histoire les mènera jusqu'au commencement des travaux du canal de Panama. De 2005 à 2010, Claude Michelet a été président du Prix du livre sur l'environnement, de la Fondation Veolia Environnement.
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Langue : Français