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Winslow, Don
Publié en 2018
Livre
Fiction
Roman
L'agent de la DEA Art Keller, Seigneur de la frontière americano-mexicaine, a juré sur la tombe de son adjoint d'employer tous les moyens, légaux ou illégaux, pour mettre un terme au trafic qui inonde son pays. Le Seigneur de la drogue Miguel Angel Barrera, puis ses neveux Adan et Raul répliquent dans le sang et écrasent quiconque, ami ou ennemi, leur barre le chemin. Callan, un Irlandais né au cur de la mafia new-yorkaise, devenu tueur, puis mercenaire presque malgré lui; le père Juan Parada, archevêque de Guadalajara, qui lutte auprès des plus hautes autorités de l'Église pour la survie de centaines de milliers d'Indiens anéantis par la guérilla, chassés de leurs terres, empoisonnés par les produits chimiques; son amie Nora, qui use de ses charmes tarifés et de son tempérament hors du commun pour faire et défaire alliances, marchés et compromis... Tous jouent une partie mortelle sur un échiquier grand comme le monde. Depuis les jungles d'Amérique centrale, la Federacion Barrera distille un poison qui conduit à la folie des hommes. Ni la justice ni la foi ne veulent plus rien dire. L'instinct seul s'impose: celui qui tue, celui qui sauve. Art Keller, le "seigneur de la frontière", est en guerre contre les narcotrafiquants qui gangrènent le Mexique. Adan et Raul Barrera, les " seigneurs des cieux ", règnent sans partage sur les sicarios, des tueurs armés recrutés dans les quartiers les plus démunis. Contre une poignée de dollars et un shoot d'héroïne, ils assassinent policiers, députés et archevêques. La guerre est sans pitié.
Nationalité : États-Unis Né(e) à : New York , le 31/10/1953 Biographie : Don Winslow est un écrivain américain spécialisé dans le roman policier. Fils d’un sous-officier de la marine de guerre des États-Unis (United States Navy) et d’une bibliothécaire, il a grandi à Perryville, une petite ville de l'état de Rhode Island. À l'age de 17 ans, il part étudier le journalisme à l'Université du Nebraska, où il obtient un diplôme en histoire de l'Afrique. Il a ensuite beaucoup voyagé avant de s’établir à New York où il travaille, entre autres, comme gérant de cinéma. Il obtient également un master d'histoire militaire, puis rejoint un ami, photographe de safari au Kenya. Il a été guide de safari, organisateur de voyages dans le sud-ouest de la Chine, directeur de la production du Festival Shakespeare à Oxford, en Angleterre. Avant de commencer une carrière littéraire, il a exercé pendant plus de quinze ans le métier d’enquêteur privé à New York puis en Californie, Nebraska, Caroline, et même en Europe. "Cirque à Piccadilly" (A Cool Breeze on the Underground), son premier roman, a été publié en 1991. Salué par la critique, il est nommé pour le prix Edgar-Allan-Poe du meilleur premier roman. Son livre culte, "La griffe du chien" (The Power of the Dog, 2005), revisite vingt-cinq ans d’histoire du trafic de drogue entre le Mexique et les États-Unis. En 2015, il publie le roman "Cartel" (The Cartel), suite de "La griffe du chien", qui met une fois encore aux prises Adán Barrera, cruel trafiquant mexicain, et Art Keller, incorruptible agent américain. Le roman reçoit le prix Mystère de la critique en 2017. Paru en 2017, "Corruption" (The Force) a suscité des critiques enthousiastes. Le réalisateur Ridley Scott est en train de l’adapter pour le cinéma. Deux de ses vingt romans, best-sellers traduits en une vingtaine de langues, ont été adaptés au cinéma: "Mort et Vie de Bobby Z." (The Death and Life of Bobby Z, 1997), sous le titre "Kill Bobby Z", en 2007, et "Savages" (2010), réalisé par Oliver Stone en 2012. Don Winslow vit avec sa femme dans une ferme à Solana Beach, dans le comté de San Diego, en Californie.
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Langue : Français
Ellroy, James
Publié en 1999
Rivages
Livre
Fiction
Roman
Ma Part d'ombre est le récit d'une double enquête que mène Ellroy sur l'assassinat de sa mère, tuée le 22 juin 1958, et sur sa propre vie d'enfant orphelin, d'adolescent perturbé et d'écrivain hanté. Voyage à travers ses souvenirs les plus secrets, ce livre est aussi un reportage sur le crime en Amérique, et en particulier les meurtres de femmes, d'autant plus saisissant qu'Ellroy a travaillé aux côtés d'un policier de la brigade criminelle de Los Angeles, Bill Stoner, qui a tissé des liens de plus en plus forts avec l'auteur au fil des mois. " Ma Part d'ombre, infinie catharsis autant que cri d'amour. " (Antoine de Gaudemar, Libération) " La matière est brûlante : chauffée à blanc par l'urgence du rythme, les saccades de la prose, l'avidité voyeuriste du regard, l'accumulation compulsive et la précision des détails. " (Michel Abescat, Le Monde)
Nationalité : États-Unis Né(e) à : Los Angeles (Californie) , le 04/03/1948 Biographie : Lee Earle Elroy naît à Los Angeles, ville tour à tour bien-aimée et haïe, le 4 mars 1948, au sein d'un couple désuni. Sa mère divorce et prend James avec elle. Mais elle est assassinée alors qu'il n'a que dix ans. Son meurtre reste encore aujourd'hui non élucidé. Pour le petit garçon, le choc est inexprimable. Il commence à errer entre le collège et la rue où il sympathise avec de petits délinquants. Ellroy s'adonne en toute quiétude à l'alcool et aux drogues. Pendant près de dix ans, il vit, dans la rue sans domicile régulier, de petits boulots, de larcins et de cambriolages. Mais sa santé se rappelle à lui sous la forme d'un abcès au poumon. Mis au pied du mur, il doit choisir et opte finalement pour un retour dans les clous. Cet adorateur des romans et des films noirs commence alors à écrire. "Le Dahlia Noir", premier volume du "Quatuor de Los Angeles", lui apporte le succès à sa parution en 1987. En reprenant l'histoire d'Elizabeth Short, assassinée à L.A. en 1947, Ellroy met en forme son propre cauchemar qui le poursuit depuis l'assassinat de sa mère. Par la suite, Ellroy, publie les trois autres volets de sa tétralogie sur le Los Angeles des années 40-50 : "Le Grand Nulle Part", "L.A. Confidential" et "White Jazz". Puis, une trilogie mêlant noir et histoire politique des États-Unis ("American Tabloid", "American Death Trip", "Underworld USA"), ainsi que deux autobiographies, "Ma part d'ombre" et "La Malédiction Hilliker." Il planche actuellement sur une seconde tétralogie de Los Angeles, réunissant nombre des personnages de ses précédentes sagas, plus jeunes, durant la seconde guerre mondiale à la cité des Anges. Elle est initiée par son dernier roman en date, "Perfidia".
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Langue : Français
Connelly, Michaël
Publié en 2004
Livre
Fiction
Roman
Le policier Sean McEvoy est retrouvé mort dans sa voiture. Chargé d'une affaire de meurtre abominable, son enquête n'avançait pas. Lorsqu'il apprend le suicide de son frère, Jack, son jumeau, journaliste de faits divers, refuse d'y croire. En cherchant à comprendre, il découvre d'autres cas de policiers apparemment poussés au suicide par des meurtres non résolus. Tous ont été retrouvés avec, à leur côté, des lettres d'adieu composées d'extraits de poèmes d'Edgar Poe. Un effrayant tableau d'ensemble commence à se dessiner. Jack fait pression sur les agents du FBI pour qu'une enquête soit ouverte sur ces suicides en série. Dans son cinquième roman, l'Américain Connelly abandonne son héros favori, l'inspecteur principal Harry Bosch, au profit d'un journaliste tout aussi obstiné. "Le Poète," prix Mystère de la critique, réunit dans une trame romanesque complexe et remarquablement construite, des personnages ambigus, marqués par un passé sordide et inavouable, pour aboutir à une suite de revirements qui laissent le lecteur terrifié.
Nationalité : États-Unis Né(e) à : Philadelphie , le 21/07/1956 Biographie : Michael Connelly est l'un des principaux écrivains américains de romans policiers. Il déménage avec ses parents en Floride en 1968. Il est diplômé de l'Université de Floride, avec un bachelors degree en journalisme en 1980. Il travaille ensuite comme journaliste à Daytona Beach et Fort Lauderdale (Floride). Depuis qu'il a 19 ans, il sait qu'il veut écrire des romans policiers. Se tourner vers le journalisme judiciaire est pour lui un moyen d'acquérir l'expérience et les connaissances nécessaires, comme il le précise dans sa préface du "Poète". En 1986, il est le co-auteur d'un article sur les rescapés d'un crash d'avion, qui figure parmi les finalistes pour le Prix Pulitzer, ce qui lui permet de devenir chroniqueur judiciaire pour le Los Angeles Times. Ses reportages sur les émeutes de Los Angeles en 1992 sont également remarqués et reçoivent le Prix Pulitzer (qu'il partage avec d'autres journalistes associés à ses reportages). Il se lance dans la carrière d'écrivain en 1992 avec "Les Égouts de Los Angeles" (The Black Echo), son premier polar, où l'on découvre le personnage de Harry Bosch, inspecteur du LAPD (Los Angeles Police Department), le héros récurrent de la plupart des romans suivants. Il reçoit pour ce livre le prix Edgar du meilleur premier roman policier. Il abandonne le journalisme en 1994. Il écrit par la suite environ un roman par an, en obtenant régulièrement un succès en librairie. Son roman "Le Poète" (1996) reçoit le prix Mystère en 1998 et "Créances de sang" (Blood Work, 1998) le grand prix de la littérature policière. Parmi les romans ne mettant pas en scène Harry Bosch, "Créance de sang" est adapté au cinéma en 2002 par Clint Eastwood, qui y incarne Terry McCaleb, un ex-agent du FBI. Dans son roman "La Défense Lincoln" (The Lincoln Lawyer, 2005), il aborde le roman procédural qui lui permet d'utiliser son expérience passée de chroniqueur judiciaire. Ce livre est également adapté au cinéma en 2011, dans un film du même nom avec Matthew McConaughey dans le rôle d'un avocat. À partir de 2014, ses romans avec Harry Bosch sont adaptés en une série télévisée portant le nom de "Bosch", le rôle-titre étant incarné par Titus Welliver. Il se marie et a une fille en 1997. Ayant quitté Los Angeles, il vit depuis 2001 à Tampa, en Floride.
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Langue : Français
EAN : 9782020345675
Tazieff, Haroun
Publié en 1994
Actes sud
Livre
Fiction
Roman
Erebus volcan antarctique H. Tazieff
Nationalité : France Né(e) à : Varsovie , le 11/05/1914 Mort(e) à : Paris , le 02/02/1998 Biographie : Haroun Tazieff, né russe, est un ingénieur agronome, géologue, volcanologue, naturalisé successivement belge puis français. Haroun Tazieff est né à Varsovie en 1914, alors partie de la Russie tsariste, d'un père tatar, né à Yangi-Yer, docteur en médecine, et d'une mère russe, née à Dvinsk qui était chimiste et docteur en sciences politiques. Son père meurt au front dès le début de la Première Guerre mondiale. Avec sa mère, il émigre vers la Belgique fin 1920 où il réside apatride, avant de recevoir la nationalité belge en 1936. Étudiant, boxeur (champion de Belgique universitaire), puis champion du Katanga, résistant, compagnon de Jacques-Yves Cousteau sur la Calypso, spéléologue et volcanologue, Haroun Tazieff a suivi des études en Russie et en Belgique. Il fut diplômé ingénieur agronome de la Faculté des Sciences Agronomiques de Gembloux en 1938, soldat, résistant et diplômé ingénieur géologue de l'Université de Liège en 1944. Il est naturalisé français en 1971, perdant automatiquement la nationalité belge. De 1984 à 1986, cet homme de gauche fut secrétaire d'État chargé de la prévention des risques technologiques et naturels majeurs auprès de Laurent Fabius, Premier ministre de François Mitterrand. Il fut président du Comité supérieur des risques volcaniques de 1988 à 1995, et membre de la société Philomatique et de l'Explorers club de New York.
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Langue : Français
Reeves, Hubert et de Rosnay, Joël
Publié en 1996
Livre
Fiction
Roman
« D'où venons-nous ? Que sommes-nous ? Pourquoi sommes-nous là ? Voilà bien les seules questions qui valent d'être posées. Jusqu'à présent, seules la religion et la philosophie y répondaient. Aujourd'hui, la science, elle aussi, s'est fait une opinion : elle a reconstitué l'histoire du monde. C'est la même évolution qui, depuis 15 milliards d'années, pousse la matière à s'organiser, du Big Bang à l'intelligence. nous descendons dues singes, des bactéries, des galaxies. Et notre corps est composé de particules issues de la nuit des temps. Voici le premier récit complet de nos origines, à la lumière des connaissances les plus modernes. L'univers, la vie, l'homme... Trois actes d'une même épopée racontés dans un dialogue sans jargon. Qu'y avait-il avant ? Comment la vie est-elle née de l'inanimé ? Cette évolution va-t-elle se poursuivre ? Est-elle compatible avec la foi ? C'est assurément la plus belle histoire qui nous est offerte ici. Puisque c'est la nôtre. »
Nationalité : Canada Né(e) à : Montréal, Québec , le 13/07/1932 Biographie : Hubert Reeves est un astrophysicien, communicateur scientifique et écologiste franco-québécois. Inscrit à la Faculté des sciences de l'Université de Montréal, il obtient une licence de physique (1953), puis présente, à l'Université McGill, un mémoire de maîtrise intitulé Formation of Positronium in Hydrogen and Helium (1955). Il poursuit ses études en astrophysique nucléaire à l'Université Cornell. En 1960, il soutient sa thèse de doctorat, intitulée "Thermonuclear Reaction Involving Medium Light Nuclei". De 1960 à 1964, il enseigne la physique à l'Université de Montréal, tout en étant conseiller scientifique à la NASA, à New York. Il déménage, en 1964, à Bruxelles et commence à enseigner à l'Université libre de Bruxelles. Ayant débuté sa carrière en tant que chercheur en astrophysique, il pratique aussi la vulgarisation scientifique depuis les années 1970 et s'avère militant écologiste depuis les années 2000. Il anime une série d'émissions-conférences télévisées intitulée "Histoire de l'Univers", qui sera diffusée à plusieurs reprises au cours des années 1990 et 2000 au Canal Savoir. Il y reprend, entre autres, l'idée de la pyramide de la complexité, un concept, développé dans "L'Heure de s'enivrer" (1986), décrivant la complexification de l'Univers, du Big Bang jusqu'à aujourd'hui. Par ailleurs, Hubert Reeves participe à des émissions télévisées de vulgarisation scientifique, dont la plus emblématique, dans le passé, fut sans doute la Nuit des étoiles, diffusée sur la chaîne publique française France 2. En 2000, il fait don de 100 000 dollars canadiens à l'Université Laval pour créer le fonds Hubert-Reeves qui permet d'offrir chaque année des bourses à des étudiants de deuxième cycle en astrophysique. En 2001, il reçoit le Prix Einstein pour ses recherches sur la densité de la matière. Ses principaux ouvrages, "Patience dans l'azur" (Prix de la Fondation de France, 1982), "Poussières d'étoiles" (Prix de la Société française de physique, 1985) et "L'Heure de s'enivrer" (1986), ont connu un énorme succès et ont été traduits dans plusieurs langues. Père de quatre enfants, il épouse, en secondes noces, Camille Scoffier, journaliste. Le couple est installé à Paris.
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Langue : Français
Sillitoe, Alan
Publié en 1987
Livre
Fiction
Roman
Voici une date dans l'histoire du roman anglais : Alan Sillitoe décrit l'évolution contemporaine de la classe ouvrière anglaise comme un changement important de la condition de l'homme d'aujourd'hui. Son héros Arthur Seaton a le même âge que lui, c'est un véritable a angry young man ». Mais son instinct de révolte n'a déjà plus d'objet : il a de l'argent, la télévision et une série de com-plets dans son armoire. Samedi soir, dimanche matin démêle avec une grande intelligence la part du réalisme du siècle dernier et celle d'un nouvel anarchisme moderne. Il suggère que bien des valeurs littéraires reconnues ne sont que des attitudes de classe, et par là même, il fait don au roman de terres encore inexploitées.
Nationalité : Royaume-Uni Né(e) à : Nottingham , le 04/03/1928 Mort(e) à : Londres , le 25/04/2010 Biographie : Alan Sillitoe est un écrivain britannique, l'un des "Angry Young Men" (jeunes hommes en colère) des années 1950. Né dans une famille ouvrière de Nottingham, ville qui lui fournira maints décors, il quitte l'école à quatorze ans pour entrer à l'usine. En 1946, il s'engagea dans la Royal Air Force, et fut posté en Malaisie péninsulaire où il contracta la tuberculose. C'est durant son hospitalisation, que se développa chez lui le goût de la lecture et de l'écriture, qu'il devait conserver après avoir quitté l'armée en 1949. C'est en 1955 à Majorque, en Espagne, où il vivait avec sa compagne, la poétesse américaine Ruth Fainlight, et au contact du poète Robert Graves, que Sillitoe commença à travailler à "Samedi soir, dimanche matin" (Saturday Night and Sunday Morning), qui fut publié en 1958. En partie influencé par la prose désarticulée d'Ernest Hemingway, le livre relate les états d'esprit et la condition d'un jeune ouvrier d'usine qui voit inévitablement se terminer son flirt de jeunesse. Le roman fut adapté au cinéma en 1960 par Karel Reisz, avec Albert Finney dans le rôle d'Arthur Seaton. Il a épousé Ruth Fainlight en 1959. Ils ont eu deux enfants, un fils et une fille adoptive. Sa nouvelle "La Solitude du coureur de fond" (The Loneliness of the Long Distance Runner, 1959), qui a pour sujet la rébellion d’un jeune délinquant doué pour la course à pieds, lui valut de recevoir le prix Hawthornden en 1959. En 1962, elle fut également adaptée au grand écran sous le même titre, cette fois-ci par Tony Richardson, avec Tom Courtenay dans le rôle principal. En 1965, son nom a figuré parmi les candidats au prix Nobel de littérature. En 1990, on lui attribua le titre de docteur honoris causa de la Nottingham Trent University. L’université de Nottingham, la plus ancienne et prestigieuse de la ville, appartenant au Russell Group, décerna également à Sillitoe à titre honorifique un titre de docteur en lettres en 1994, et en 2006 sa pièce de théâtre la plus connue fut montée au Lakeside Arts theatre de l’université dans une version inédite. Sillitoe a écrit beaucoup d’autres romans et plusieurs volumes de poésie. Son autobiographie de 1995, "Life Without Armour", reçut un accueil critique élogieux au moment de sa parution et donne un regard sur son enfance misérable. En 2007, il publia "Gadfly in Russia", un compte-rendu des voyages qu’il fit régulièrement en Russie, sur une période de 40 ans.
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Langue : Français
Traven, B
Publié en 1987
Livre
Fiction
Roman
Rosa Blanca est le nom d'une hacienda, propriété de l'Indien Hacinto Yanez. À ses yeux, elle est la propriété de ceux qui y ont vécu, y vivent, ou y vivront : plus que le propriétaire, il en est le gardien, et il ne peut - ni ne veut - donc la vendre. Mais nous sommes au Mexique dans les années 1920, après la chute de la dictature de Porfirio Diaz, et la compagnie pétrolière américaine Condor Oil Company. qui possède déjà tous les champs pétrolifères alentour, veut à tout prix mettre la main sur l'hacienda pour en exploiter les gisements. Avec l'ironie et l'humour noir qui le caractérisent, B. Travers nous raconte pourquoi Mr Collins, le président de la compagnie tient tant à ce domaine, et comment il va s'y prendre pour arriver à ses fins. Rosa Blanca a été porté à l'écran en 1961 par le cinéaste mexicain Roberto Gavaldon.
Nationalité : Allemagne Mort(e) à : Mexico , le 26/03/1969 Biographie : B. Traven est un écrivain énigmatique, principalement de langue allemande, surtout connu pour le roman "Le trésor de la Sierra Madre" (Der Schatz der Sierra Madre, 1927). B. Traven est le pseudonyme d'un écrivain libertaire de langue allemande, Otto Feige, dont les autres pseudonymes sont, notamment : Traven Torsvan, Berick Torsvan. L'identité de cet écrivain demeure en partie un mystère. Ce livre a été porté à l'écran par John Huston, dans un film du même nom, avec comme acteur principal Humphrey Bogart. B. Traven aurait participé au tournage du film comme technicien. Certains le font naître le 25 février 1882 à San Francisco; d'autres le 3 mars 1890 à Chicago ou 23 février 1882 à Schwiebus. Parmi ses différents pseudonymes, on relève : Traven Torsvan, Torsvan Croves, Hal Croves, Berick Torsvan Si sa vie est peu connue, certains de ses livres sont mondialement connus, et traduits dans de nombreuses langues. Certains textes allemands seraient encore à traduire. Traven a écrit de nombreux livres, dont Le vaisseau des morts, et une série de romans épiques se déroulant dans la jungle, décrivant la corruption du gouvernement et la révolte des Indiens au cœur de la révolution mexicaine (Le Pont dans la jungle, La Charrette, Gouvernement, La Révolte des pendus, Le Général de la jungle, etc.). Ses romans font le portrait d'êtres humains ayant fait la révolution, dans un cycle violent où les opprimés font face à la violence des oppresseurs, qu'ils se révoltent ou non. À sa mort, sa veuve déclare qu'il s'agit en fait de Ret Marut, acteur, journaliste et écrivain, ayant vécu et travaillé à Munich. En 1919, il aurait été responsable de la presse de la République des Conseils de Bavière, dont il s'est inspiré pour écrire Dans l'État le plus libre du monde. Militant anarchiste, il aurait publié la revue anarchiste Der Ziegelbrenner (le briquetier) entre 1917 et 1921, à Munich. Après un bref séjour en Angleterre, vers 1923, et quelques années d'errance, romancées dans Le vaisseau des morts, il se serait fixé dans le sud du Mexique. À sa mort, en 1969, l'État mexicain lui fait des funérailles nationales. Comme il a vécu en communion avec les Indiens du Chiapas, ses cendres ont été dispersées par eux sur leur territoire.
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Langue : Français
Weil, Jiri
Publié en 1996
Livre
Fiction
Roman
J'ai cousu les branches, il y en avait six, et l'inscription en langue étrangère se détachait toute contournée et bossue. J'ai regardé dans mon bout de miroir, l'étoile criait à l'aide ou lançait un signal d'alarme. Je me suis dit, il va falloir s'habituer à se promener avec ce truc, ça va être plutôt difficile... et je me sentais seul au milieu des autres, complètement seul... Les gens gardaient leurs distances, je n'étais plus des leurs... Et Joseph Roubicek, le narrateur, va nous dire ce que signifie vivre avec une étoile. Dans une ville sans nom, entouré d'ennemis qui n'en ont pas davantage, un homme peu à peu devient un non-homme, broyé par la haine qui les environne, lui et les siens, et par l'impitoyable bureaucratie mise à son service. Comme le souligne si bien Philip Roth dans sa préface, Jiri Weil partage avec Isaac Babel "la capacité d'écrire sur la barbarie et la douleur avec un laconisme qui semble être en soi le commentaire le plus féroce qu'on puisse faire sur ce que la vie a de pire à offrir...". On n'oubliera jamais ce livre exceptionnel, enfin traduit en français, ces pages "nées dans la rage et les larmes" qui constituent un des plus grands textes jamais écrits sur la Shoa...
Nationalité : République tchèque Né(e) à : Praskolesy , le 6/08/1900 Mort(e) : 1959 Biographie : Jiří Weil est né le 6 août 1900, à Praskolesy près de Horovice en Bohême, dans une famille de Juifs orthodoxes. Son père possède une petite usine. Il finit ses études secondaires en 1919 Jiří Weil étudie les langues slaves et la littérature comparée à l'Université Charles de Prague. Encore étudiant, il commence déjà à écrire et à traduire des textes. Il publie un premier roman Mesto sous le pseudonyme de Jiří Wilde. Il fait partie de cercles de jeunes intellectuels de gauche, comme le mouvement Devětsil qui réunit les artistes les plus talentueux de l'avant-garde tchèque. en 1921, il adhère au parti communiste tchèque et occupe rapidement de hautes fonctions chez les jeunes communistes. Il devient journaliste au sein de la presse communiste tchécoslovaque de 1922 à 1931. Il publie son premier article dans le quotidien Rudé Právo sur la vie culturelle en Union soviétique. Il poursuit en même temps son travail de traducteur de russe en tchèque avec les œuvres de Boris Pasternak, Vladimir Lugovskoy, Vladimir Maïakovsky et Marina Tsvetaeva. Il travaille ensuite à l'ambassade soviétique à Prague. Jiří Weil s'installe en URSS en 1933 et devient journaliste et traducteur des classiques marxistes-léninistes aux éditions du Komintern à Moscou. Mais il est victime des purges staliniennes en 1934. Il est exilé au Kazakhstan. De retour en Tchécoslavaquie en 1935, Jiří Weil rapporte un témoignage sévère sur ses expériences soviétiques dans deux romans, "De Moscou à la frontière" '1937) et La cuiller en bois (1938), un des premiers livres parlant du goulag. En 1938, il travaille pour le musée juif de Prague. après la signature des Accords de Munich, les 29 et 30 septembre 1938, des amis lui proposent de partir au Royaume-Uni, il refuse. En 1938 et 1939, la partie tchèque de la Tchécoslovaquie est occupée par les nazis. Jiří Weil est pourchassé en tant que communiste mais surtout en tant que juif. Il prend alors conscience de sa judéité. En 1942, lorsqu'il doit être déporté, il fait croire à son suicide. Il passe alors à la clandestinité. Grâce à des amis de la résistance, il parvient à survivre. durant cette période. L'expérience de la clandestinité mais surtout sa condition d'un être inférieur ne cessent alors de le hanter jusqu'à sa mort. Elle lui inspire un de ses plus grand romans "Vivre avec une étoile" publié en 1949. Entre 1945 et 1948, Jiří Weil réintégre la vie culturelle de la Tchécoslovaquie. Il dirige la revue Li
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Langue : Français