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Le fils de la servante
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ROMAN

Le fils de la servante

Strindberg, August

Publié en 1996 Folio

Livre
Fiction
Roman

Livre

- Pouvez-vous vous figurer cela, lui dit-elle un soir, ils prétendent que je vous aime. - Ils disent cela de tous les gens de sexes différents, qui sont amis. - Croyez-vous qu'il puisse y avoir de l'amitié entre un homme et une femme? - Oui, j'en suis sûr, répondit-il. - Merci, dit-elle en lui tendant la main. Comment moi, qui ai le double de votre âge, qui suis laide et malade, pourrais-je être amoureuse de vous? et de plus je suis fiancée!

Nationalité : Suède Né(e) à : Stockholm , le 22/01/1849 Mort(e) à : Stockholm , le 14/05/1912 Biographie : Johan August Strindberg est un écrivain, dramaturge, poète, essayiste, peintre et photographe suédois. Fils d’un commissionnaire maritime, le jeune August Strindberg passe pour un esprit révolté et romantique. Refusant de se plier à la discipline universitaire et attiré par les grands hommes de lettres, il décide de se consacrer à l’écriture et s’illustre comme l'un des pères du théâtre moderne. Ses débuts d’auteur s’avèrent particulièrement délicats (1872, "Maître Olof") et ses premiers écrits - dans le style naturaliste - traitent généralement du rôle traditionnel attribué aux sexes par la société (qu'il estimait injuste). La célébrité arrive avec son roman "La Chambre rouge" (1879) : une description du milieu artistique, littéraire et journalistique de son époque. Évoluant dans les milieux socialistes et anarchistes, August Strindberg est admiré du prolétariat, est apprécié dans les pays communistes (Cuba, Union soviétique…) et marie sa fille Karin à l’un des leaders bolcheviques Vladimir Mikhaylovich Smirnov. A la fin des années 1880, August Strindberg renie les convictions socialistes et se lie d’amitié avec Friedrich Nietzsche avec qui il correspond. Suite à un problème financier, il se brouille avec ce dernier et se tourne vers le mysticisme. Il subit ensuite une période de trouble intérieur et de crises qui s'achève en 1897 par l'écriture d'un livre en français, "Inferno". Après sa période naturaliste dont l'œuvre phare est "Mademoiselle Julie" (1888), August Strindberg trouve son inspiration dans le symbolisme et passe pour l’un des pionniers de l'expressionnisme européen. Deux des pièces de cette époque remportent un vif succès : "La Danse de mort" (1900-1901) et "La Sonate des spectres" (1907). Dans les années 1890, il aborde également la photographie. Son objectif est alors d’imiter la nature. Baptisées «célestographies», ces clichés sont obtenus sans objectif, ni chambre noire et lui permette d’atteindre ce qu’il surnomme «l'art naturel». En 1894, il expose, sur le rebord d'une fenêtre, des plaques photographiques au ciel étoilé. Ses relations avec les femmes sont orageuses (il a été marié à trois reprises sans succès) et ses propos et ses actes ont souvent été vus comme misogynes. Il fonde en 1907 à Stockholm le Théâtre-Intime, dans lequel il fait surtout jouer ses pièces les plus tardives ("La Sonate des spectres", "Le Pélican") par une jeune troupe emmenée par le metteur en scène August Falk.

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Langue : Français

762/2052

Quoi? L'éternité
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ROMAN BOIGRAPHIQUE

Quoi? L'éternité

Yourcenar, Marguerite

Publié en 1990 Folio

Livre
Fiction
Roman

Livre

Encore une fois, dans ce troisième volet du Labyrinthe du monde, le centre du récit est le personnage du père, Michel. Michel et sa mère, l'affreuse châtelaine du Mont-Noir ; Michel et ses amours : Fernande, Jeanne, dont l'inquiétant mari servira de modèle à Alexis, Liane, tant d'autres... « Confondue par le problème des dates de l'enfance, seule dans un paysage vide où tout semble tantôt très proche et tantôt lointain », Marguerite Yourcenar, qui parle peu d'elle-même, laisse seulement deviner, derrière le portrait du père, sa silhouette de petite fille, puis d'adolescente. Et, derrière le fourmillement des passions, le chaos des impressions, derrière les désastres privés et historiques, ce qui constituera son monde, comme si elle nous tendait quelques clés de son oeœuvre romanesque.

Nationalité : États-Unis Né(e) à : Bruxelles (Belgique) , le 08/6/1903 Mort(e) à : Mount-Desert (États-Unis) , le 17/12/1987 Biographie : Marguerite Antoinette Jeanne Marie Ghislaine Cleenewerck de Crayencour est une femme de lettres française naturalisée américaine en 1947. Marguerite Yourcenar est la fille de Michel de Crayencour, dont Yourcenar est l'anagramme, et de Fernande de Cartier de Marchienne. Sa mère meurt dix jours après sa naissance. Elle est élevée par sa grand-mère, qu'elle déteste, et par son père avec lequel elle va faire de nombreux voyages. Père et fille passent les hivers à Lille et les étés au château de Mont-Noir, propriété familiale à Saint-Jans-Cappel. En 1929, elle publie son premier roman, "Alexis ou le traité du vain combat". Elle rencontre Grace Frick, en 1938, avec qui elle part aux Etats-Unis où elle enseigne le français et l'histoire de l'art. Après avoir pris la nationalité américaine en 1948, elle fait l'acquisition avec son amie d'une propriété sur la côte du Maine appelée «Petite Plaisance», dans l’île des Monts-Déserts (Mount-Desert Island). Son roman "Mémoires d'Hadrien", en 1951, connaît un succès mondial et lui vaut le statut définitif d'écrivain. En 1968, son roman "L'œuvre au Noir" paraît. Élue à titre de membre étranger à l’Académie belge de Langue et de Littérature françaises en 1971, elle entame une enquête sur ses ancêtres, qui formera la trame de son oeuvre en trois volets intitulée "Le labyrinthe du monde", et dont le premier volume: "Souvenirs Pieux" sort en 1974. Elle fut la première femme élue membre de l'Académie française. Élue au fauteuil de Roger Caillois le 6 mars 1980, elle fut reçue sous la coupole le 22 janvier 1981 par Jean d’Ormesson. Ses cendres sont déposées au cimetière Brookside à Somesville, un des villages de la municipalité de Mount Desert (Etats-Unis).

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Langue : Français

763/2052

Nord-michigan
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ROMAN

Nord-michigan

Harrison, Jim

Publié en 1991

Livre
Fiction
Roman

Livre

Fils d'un émigré suédois, le héros de ce roman exerce la profession d'instituteur dans une bourgade rurale du Michigan. Il partage ses loisirs entre la chasse, la pêche et les soirées à la taverne voisine. Et les nuits avec Rosalee, l'amie d'enfance, paisible et passionnée à la fois. Mais survient Catherine, une de ses jeunes élèves, âgée de dix-sept ans et très affranchie qui va bouleverser le cours de choses. Sur ce thème presque banal, Harrison a composé le plus simple mais aussi le plus beau de tous ses romans.

Né(e) à : Grayling , Michigan , le 11/12/1937 Mort(e) à : Patagonia, Arizona , le 26/03/2016 Biographie : Jim Harrison, nom de plume de James Harrison, est un poète, romancier et nouvelliste. À l'âge de huit ans, une gamine lui crève accidentellement l'œil gauche avec un tesson de bouteille au cours d'un jeu. Il mettra longtemps avant de dire la vérité sur cette histoire. A l'age de 16 ans, il décide de devenir écrivain et quitte le Michigan pour vivre la grande aventure à Boston et à New York. C'est aussi à 16 ans qu'il rencontre Linda, de deux ans sa cadette, qui deviendra plus tard (1960) la femme de sa vie. Ils ont eu deux filles, Jamie (1960), auteur de roman policier, et Anna. Il rencontre Tomas McGuane (1939) à la Michigan State University, en 1960, qui va devenir l'un de ses meilleurs amis. Sa vie de poète errant vole en éclats le jour où son père et sa sœur trouvent la mort dans un accident de la route causé par un ivrogne, en 1962. Titulaire d'une licence de lettres, il est engagé, en 1965, comme assistant en littérature à l'Université d'État de New York à Stony Brook mais renonce rapidement à une carrière universitaire. Pour élever ses filles, il enchaîne les petits boulots dans le bâtiment, tout en collaborant à plusieurs journaux, dont Sports Illustrated. Son premier livre, "Plain Song", un recueil de poèmes, est publié en 1965. En 1967, la famille retourne dans le Michigan pour s'installer dans une ferme sur le rives du Lake Leelanau. Immobilisé pendant un mois, à la suite d’une chute en montagne, il se lance dans le roman "Wolf" (1971). McGuane lui présente Jack Nicholson sur le tournage de "Missouri Breaks". Harrison, qui n'a pas payé d'impôts depuis des années, est au bord du gouffre. Nicholson lui donne de quoi rembourser ses dettes et travailler un an. Il écrit alors "Légendes d'automne" (Legends of the Fall, 1979), une novella publiée dans Esquire et remarquée par le boss de la Warner Bros qui lui propose une grosse somme pour tout écrit qu'il voudra bien lui donner. Le succès n'étant pas une habitude chez les Harrison, Jim se noie dans l'alcool, la cocaïne. Après une décennie infernale (1987-1997) durant laquelle il a écrit un grand roman, "Dalva" (1988), il choisit de s'isoler et de se consacrer pleinement à l'écriture et aux balades dans la nature.

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Langue : Français

764/2052

de Venise à Venise
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ROMAN

de Venise à Venise

Pasinetti, Pier Maria

Publié en 1993

Livre
Fiction
Roman

Livre

En toile de fond, les années 20 et la montée du fascisme. Au premier plan, les vies croisées des Balmarin, Tolotta Pelz et Bialevski, vieilles familles vénitiennes qui habitent le même palais sur les Zattere. Au centre de ce microcosme, la jeune Giovanna Balmarin, lumineuse et lancinante présence, qui occupe une place spéciale dans le coeœur du narrateur Giorgio Partibon, spectateur indulgent et implacable. Le récit se déroule entre 1928 et les années 80 dans un entrelacs d’'amitiés, d’'antipathies, d’'amours et de chagrins. Et puis, il y a Dorsoduro, le plus précieux des quartiers de la lagune, et Venise «le lieu idéal» pour situer un roman d’après Pasinetti, car tout le monde y joue un rôle.

Nationalité : Italie Né(e) à : Venise , le 24/06/1913 Mort(e) à : Venise , le 08/07/2006 Biographie : Pier Maria Pasinetti est un écrivain et un journaliste italien. Né à Venise, il l’avait quittée relativement tôt pour achever ses études et pour enseigner la littérature à l’étranger. Il se sentait chez lui à Los Angeles comme à Venise, à Paris comme à Stockholm ou à Göttingen. Il a enseigné la littérature dans les universités de la plupart de ces villes et envoyé des correspondances à la presse italienne. Il faisait en même temps partie du monde du cinéma italien, en tant que scénariste et publiait des articles culturels dans quelques grands journaux de son pays. Frère du cinéaste Francesco Pasinetti (1911-1949), il collabora lui-même avec plusieurs réalisateurs : il co-signa, en particulier, le scénario de "La Dame sans camélias" d'Antonioni (1953). Son premier roman, "Rouge vénitien" (Rosso veneziano, 1959), eut un énorme succès aux États-Unis où il avait paru peu de temps après sa publication en Italie, en 1960, et fut traduit dans de nombreux pays. Il reste un des livres clés de l’univers de Pasinetti, par sa teneur comme par son écriture : la plupart de ses personnages vont réapparaître jusque dans les dernières œuvres du romancier. C'est surtout aux États-Unis que Pasinetti devait affermir son statut d'écrivain. Avant de se réinstaller définitivement à Venise, il vivait la plupart du temps à Los Angeles où il enseignait, à l'UCLA, la littérature italienne. Il était l'auteur d'une œuvre foisonnante, allant de "Rouge vénitien" à "À propos d'Astolfo" (A proposito di Astolfo, 2005), son dernier roman, en passant par "De Venise à Venise" (Dorsoduro, 1983) et "Partition vénitienne" (Melodramma, 1993) dont le succès leur a valu plusieurs rééditions. Son œuvre a été couronnée, en Italie et aux États-Unis, de plusieurs prix, parmi lesquels le Prix Comisso (pour "Partition vénitienne", 1993) et le Prix du National Institute of Arts and Letters de New York.

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Langue : Français

765/2052

Marcovaldo
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ROMAN NOUVELLES

Marcovaldo

Calvino, Italo

Publié en 1981

Livre
Fiction
Roman

Livre

Marcovaldo est manœoeuvre. Il vit, avec sa femme et ses six enfants, dans une grande ville d'Italie du Nord. Un citadin parmi d'autres. Mais lui, est différent. La publicité, le néon, la circulation, il ne les voit pas. Par contre, la moindre manifestation de la nature accroche son regard. Mais a-t-il certains sens atrophiés, ou la nature s'est-elle changée en venant en ville? Marcovaldo n'arrive pas à retrouver cette nature, si saine, si pure dont il garde le souvenir. Elle est retors cette nature, surtout en ville ! Marcovaldo l'apprend en vivant une suite d'aventures inattendues et souvent drôles évoquant un Charlot père de famille, en butte aux complexités de notre vie post-industrielle . Autre quatrième de couverture: Marcovaldo est manœoeuvre. Il est pauvre et chargé de famille. Mais il rêve beaucoup. À la nature, surtout, qui n'est guère présente dans l'univers d'asphalte et de béton où il lui faut vivre. Cela lui vaudra une suite d'aventures et de mésaventures, où on le verra successivement cueillir des champignons à l'arrêt du tram, prendre un bien curieux bain de sable, s'amouracher d'une plante d'appartement singulièrement envahissante, être amené - par un chat dont il est l'ami et, accessoirement, par une truite - à rencontrer une étrange vieille marquise, et faire bien d'autres choses encore. On pourrait dire de Marcovaldo que c'est un Charlot père de famille.

Nationalité : Italie Né(e) à : Santiago de Las Vegas (Cuba) , le 15/10/1923 Mort(e) à : Sienne , le 19/09/1985 Biographie : Italo Calvino est un écrivain et essayiste italien. Il a passé son enfance et son adolescence en Italie, à San Remo, dans un milieu scientifique, antifasciste et résolument laïque. Après la chute de Mussolini, il interrompt ses études universitaires, prend le maquis et se bat avec les partisans des brigades Garibaldi. Ce contact avec la guerre clandestine, la violence et la mort a eu sur lui une importance déterminante, qui transparaît dans son premier livre "Le Sentier des nids d’araignées", publié dès 1947. D'abord attiré par la veine néoréaliste de l'après-guerre italienne, Calvino s'oriente ensuite vers la littérature populaire, en particulier vers l'univers de la fable, et devient membre de l'OuLiPo. Au début des années 50, Italo Calvino fouille dans la mémoire des régions italiennes et en collecte les contes. Quatre recueils, rassemblés par région, sont publiés, en français, sous le titre de « Contes populaires italiens ». C’est un véritable travail de scientifique, d'ethnographe et d'écrivain qu'il aborde avec curiosité pour se trouver jeté dans le monde fantastique du merveilleux populaire italien. Dans la trilogie "Nos ancêtres" qui comprend "Le Vicomte pourfendu" (1952), "Le Baron perché" (1957) et "Le Chevalier inexistant" (1959), il exploite la veine fantastique en mêlant le cadre de la fable et l'allégorique. Il en ressort une morale qui est d’abord une invitation à la nuance, avec même un certain pessimisme dans le dernier roman. Le romancier continue d'ailleurs à traiter dans ses œuvres de la réalité quotidienne comme dans "Marcovaldo", roman en deux parties paru en 1958 et 1963. "Le Château des destins croisés" (1969), "Les Villes invisibles" (1972), "Si par une nuit d'hiver un voyageur" (1979) appartiennent au "système combinatoire des récits et des destins humains". Parallèlement à l'écriture littéraire, Italo Calvino a collaboré à divers scénarios pour le cinéma ainsi qu'à des albums destinés à la jeunesse. Âgé de 62 ans, Il décède d'une hémorragie cérébrale à l'hôpital de Sienne. Calvino est à la fois un théoricien de la littérature, un écrivain réaliste, mais aussi et surtout - pour le grand public - un fabuliste plein d'humour : sa production très riche fait de lui l'un des plus grands écrivains italiens de la période moderne.

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Langue : Français

766/2052

Danube
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RéCITS VOYAGE

Danube

Magris, Claudio

Publié en 1990 Folio

Livre
Fiction
Roman

Livre

Des sources en Forêt-Noire à son delta en mer Noire, Claudio Magris descend le fleuve.. En touriste : il visite les paysages et les maisons, s'arrête, à Vienne, devant un simple escalier de bois. En érudit : il découvre les sites majeurs, les rites de la Mitteleuropa ; il croise, semble-t-il, Kafka, Canetti, Lukacs, Joseph Roth..., de passage, eux aussi. En homme : il s'émeut, s'émerveille, s'interroge. Sous la plume d'un grand écrivain, le voyage au gré du fleuve devient aussi une grande fresque des siècles passés. Prix du meilleur livre étranger (essais) 1990

Nationalité : Italie Né(e) à : Trieste , le 10/04/1939 Biographie : Claudio Magris est un écrivain, germaniste, universitaire et journaliste italien, héritier de la tradition culturelle de la Mitteleuropa qu'il a contribué à définir. Âgé de 18 ans, il quitte Trieste et suit des études de langue et de littérature germaniques à l’université de Turin. Diplômé, il refait sa thèse sous forme d'un essai ("Mythe de l'Empire dans la littérature autrichienne", 1963) dans lequel il confronte le regard de plusieurs écrivains (Joseph Roth, Robert Musil, Karl Kraus, Stefan Zweig) au mythe de la Mitteleuropa (Europe centrale). Il est notamment l'auteur de "Danube" (1986), un essai-fleuve où il parcourt le Danube de sa source allemande (en Forêt Noire à la mer Noire, en traversant l'Europe centrale), et de "Microcosmes" (1997), portrait de quelques lieux dispersés dans neuf villes européennes différentes. Il est également chroniqueur pour le Corriere della Sera. Il a été sénateur de 1994 à 1996. En 2001-2002, il a assuré un Cours au Collège de France sur le thème "Nihilisme et mélancolie. Jacobsen et son Niels Lyhne". Magris a reçu plusieurs prix prestigieux couronnant son œuvre, comme le prix Erasme en 2001, le prix Prince des Asturies en 2004, le Prix de la paix des libraires allemands en 2009. Par ailleurs, il a été plusieurs fois pressenti pour le prix Nobel de littérature.

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Langue : Français

767/2052

Le jardin des Finzi-contini
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ROMAN

Le jardin des Finzi-contini

Bassani, Giorgio

Publié en 1975 Folio

Livre
Fiction
Roman

Livre

Comme dans Les lunettes d'or et autres histoires de Ferrare, c'est encore de la société provinciale italienne que Giorgio Bassani nous donne, autour d'une énigmatique figure de jeune fille, un tableau minutieux et concret, mais en même temps voilé de brume. Quand le livre s'achève, tout a été dit. Cependant, pour le lecteur comme pour le narrateur, se posent des questions sans réponse, et l'on se rend compte que c'est une visite au royaume des morts que l'on vient de faire; la mélancolie vient assombrir le décor d'un passé irrémédiablement perdu. le Jardin des Finzi-Contini est un roman singulièrement envoûtant, car c'est surtout celui des relations humaines complexes qui finalement demeurent en suspens : celles qui lient le narrateur à l'insaisissable Micol, celle-ci à son frère Alberto, l'amitié trouble d'Alberto pour le Milanais Malnate, ou celle difficile du protagoniste pour ces deux jeunes gens. Et tout autour d'eux, il y a , extraordinairement vivant, le microcosme de la Ferrare bassanienne, dont se détache, aristocratique et solitaire, la famille Finzi-Contini, séparée du monde par les murs de son immense jardin planté d'essences rares. L'assaut des discriminations raciales et des persécutions, dont on voit lentement se resserrer l'étau, semble un instant devoir combler le fossé qui s'ouvre entre elle et ses compagnons de malheur, mais il ne fait en réalité que le creuser davantage ; comme si , depuis toujours, les Finzi-Contini avaient attendu ce tragique signe d'élection, comme si tout leur orgueil n'avait été que celui de s'acheminer, les yeux grands ouverts, tête haute, vers le brasier qui réduit en cendres une époque. Et finalement, vue à travers la poésie de Bassani, la communauté israélite de Ferrare devient le symbole de la société humaine.

Nationalité : Italie Né(e) à : Bologne , le 04/03/1916 Mort(e) à : Rome , le 13/04/2000 Biographie : Giorgio Bassani est un romancier et poète italien. En 1939, il sort lauréat de la Faculté des Lettres de Bologne. Mais Bassani est d'origine juive et, victime des lois raciales de 1938, il est obligé de publier en 1940 son premier livre "Una città di pianura" sous le pseudonyme de Giacomo Marchi. Militant antifasciste, il sera incarcéré en 1943. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, il part pour Rome où il s'essayera au cinéma comme scénariste mais aussi comme acteur. Il adhère à cette époque au Parti socialiste italien (il sera élu conseiller municipal apparenté PSI en 1962 et restera proche de ce parti jusqu'en 1966, date à laquelle il adhère au Parti républicain). C'est aussi à partir de cette époque que sa production littéraire sera la plus importante, dans les années 1950 et 1960. Plusieurs de ses ouvrages reçurent d'ailleurs des prix littéraires et furent adaptés au cinéma. Ces œuvres furent rassemblées sous le cycle du "Roman de Ferrare" (Il Romanzo di Ferrara). Giorgio Bassani fut aussi professeur d'histoire à l'Académie nationale d'art dramatique, journaliste et vice-président de la RAI (1964-1966). "Le jardin des Finzi-Contini" (Il Giardino dei Finzi-Contini, 1962), Prix Viareggio, l'œuvre la plus traduite de Bassani, est portée à l'écran en 1971 par Vittorio De Sica, avec Dominique Sanda, Helmut Berger et Fabio Testi. Le film a remporté l'Ours d'Or du Festival de Berlin en 1971. Le mobile profond de l’écriture romanesque de Bassani est de peindre une bourgeoisie passive et conformiste- y compris devant le scandale de la persécution antisémite, d'évoquer l’opportunisme dominant -dans un climat de peur et de soupçon -et le lent éveil des consciences et d'une opposition qu'on paie souvent de sa vie.

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Langue : Français

768/2052

Seules les larmes seront comptées
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ROMAN BIOGRAPHIQUE

Seules les larmes seront comptées

Bianciotti, Hector

Publié en 1991 Folio

Livre
Fiction
Roman

Livre

Parvenu à l'heure des bilans, le narrateur, directeur d'hôpital, se souvient que, trente ans auparavant, on avait exhibé devant les étudiants, dans un amphithéâtre déjà vétuste, aujourd'hui disparu, sa mère, presque mourante, un écriteau sur la poitrine. Et d'autres souvenirs reviennent qui font affleurer quelques figures d'Argentins : Gabriel, le kinésithérapeute aveugle, Nicolas, le frère, et même Eva Perón, haranguant du haut d'un tracteur une foule de miséreux. Mais très vite, sur la scène de la mémoire, c'est l'extravagant M. Moralès qui s'impose. Ancien grand couturier, tour à tour avide d'absolu et succombant à l'abjection, il entraîne dans son sillage un cortège d'excentriques. Seul le souvenir de la mère, une femme aux yeux gris, pénétrée de la sagesse des humbles, revient apaiser le tumulte de la mémoire. Et les ombres, enfin, peuvent se dissiper.

Nationalité : Argentine Né(e) à : Cálchin Oeste, Argentine , le 18 /03/1930 Mort(e) à : Paris , le 12/06/2012 Biographie : Originaire de 'La Pampa', Hector Bianciotti commence en 1945 à étudier la langue française en confrontant quelques textes en prose de Paul Valéry à leur traduction espagnole. En février 1955, il quitte l'Argentine et, après des escales en Italie et en Espagne, il arrive à Paris. Il rédige alors des rapports de lecture pour les éditions Gallimard puis devient journaliste littéraire au Nouvel Observateur. D'abord écrivain dans sa propre langue, il n'écrit plus qu'en français à partir de 1982. En 1977, il reçoit le prix Médicis étranger pour 'Le Traité des saisons', puis le prix du Meilleur livre étranger, en 1983, pour 'L' Amour n'est pas aimé'. En 1985, le prix Femina lui est décerné pour son premier roman français, 'Sans la miséricorde du Christ'. Pour l'ensemble de son oeuvre, il obtient le prix Prince Pierre de Monaco en 1993 et le Prix de la langue de France en 1994. Il est, en outre, critique littéraire pour 'Le Monde', et est élu à l'Académie française, le 18 janvier 1996, au fauteuil d'André Frossard.

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Langue : Français