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Labro, Philippe
Publié en 1996
Livre
Fiction
Roman
«La maladie qui m'a conduit à la réanimation m'a amené plus loin que la réa, bien au-delà du cap Horn, dans ce qu'il convient d'appeler une expérience de mort approchée.Au cours de cette traversée, j'ai vu et entendu toutes sortes de choses. Des monstres, des anges, des paysages et des visages, du vide et du trop-plein, de la compassion, de l'horreur et de l'amour. Aux prises avec un bouleversement constant du temps et de la durée ; quand les jours et les nuits n'avaient plus aucun sens, aucune construction ; lorsque je perdais tout repère ; lorsque je revoyais des moments de ma vie ancienne et de ma vie à venir. Lorsque deux Moi-même s'affrontaient en un dialogue permanent, quand l'un de ces deux Moi disait :. - Tu vas mourir, laisse aller, c'est foutu, tandis que l'autre Moi répliquait :. - Non, bats-toi, il faut vivre.».
Nationalité : France Né(e) à : Montauban , le 27/08/1936 Biographie : Philippe Labro est un écrivain, journaliste, réalisateur français et également auteur de chansons (pour Johnny Hallyday, pour qui il écrit tout un album en 1971, "Flagrant délit"). À 18 ans, il part étudier en Virginie. Il en profite pour voyager à travers tous les États-Unis. De retour en Europe, il devient reporter à Europe 1 et à France Soir grâce à l'émission de Pierre Laforêt, intitulé "La Coupe des Reporters". Militaire de 1960 à 1962 pendant la guerre d'Algérie, Philippe Labro reprend ensuite ses activités de journaliste pour le compte de RTL, Paris Match, TF1 et Antenne 2. Il a écrit et réalisé plusieurs films dont "Sans mobile apparent" (1971) et "Rive droite, rive gauche" (1984). En 1983, il publie "Des cornichons au chocolat" sous le pseudonyme de Stéphanie. Vingt-quatre ans plus tard, Philippe Labro a décidé de reconnaître ce "roman caché" d'autant qu'il constitue le premier volet d'une trilogie féminine poursuivie avec "Manuella" (1999) et enfin avec "Franz et Clara" (2006). De 1985 à 2000, il dirige les programmes de RTL pour ensuite devenir vice-président de la station (1992). Le 31 mars 2005, il lance avec Vincent Bolloré, Direct 8. Il y présente l'émission de débat "Langue de bois s'abstenir". Auteur de nombreux romans, il reçoit le prix Interallié 1986 pour "L’Étudiant étranger" et publie en 2003 un témoignage sincère sur la dépression, "Tomber sept fois, se relever huit". Pendant l'été 2011 puis 2012 il anime sur RTL l'émission Mon RTL à moi chaque dimanche. Fin 2013, il publie "On a tiré sur le président", un récit-témoignage sur l'assassinat de Kennedy. Depuis le 11 avril 2016, il présente sa chronique L'Humeur de Philippe Labro chaque lundi à 11h15 dans l'émission Le Duo de L'Info présentée par Adrien Borne et Sonia Chironi sur iTELE.
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Langue : Français
Trillard, Marc
Publié en 1994
Livre
Fiction
Roman
Le « Kilomètre 51 », au bord de la piste Transchaco, est loin d'être un paradis. Et moins encore un Eldorado. Ont débarqué là. il y a onze ans, un couple de Français et leur gamin, qui se sont essayés à l'élevage sans grand succès. et auxquels le climat commence à monter à la tête. Le père ne parle plus. Le fils s'est trouvé une vocation de brute accomplie : saouleries chez les putes, parties de chasse sanguinaires. chevauchées sans fin en compagnie des mauvais garçons du campo. Reste Ida. La cinquantaine sonnée. fortifiée par l'amertume, elle refuse de céder aux démons du lieu et persiste à cultiver. aux lisières de la folie. une lucidité sans faille. C'est elle qui va irons conter cette histoire qui sent la charogne. la sueur, le sang Chronique d'un monde (le nôtre. peut-être) où l'âme se trouve quotidiennement piétinée par les sabots du troupeau.
Nationalité : France Né(e) à : Baden-Baden , 1955 Biographie : Marc Trillard est un écrivain français.Marc Trillard vit à Toulouse, son port d'attache entre deux voyages. Journaliste, producteur de documentaires pour la radio, la télévision, directeur d'une collection d'écrits de voyage, il anime aussi des ateliers d'écriture et a organisé dans la région toulousaine un "Salon des littératures francophone". Il a été récompensé du prix Interallié en 1994 pour Eldorado 51. Il est entré au Conservatoire régional d’art dramatique de Toulouse en 1977. Journaliste indépendant de 1987 à 1994, il collabore aux publications suivantes : Libération, Ça m’intéresse, Grands Reportages, La Croix et Les Clés de l’Actualité. Il lance en mai 2005 une revue littéraire semestrielle, Le Journal Des Lointains, chez Buchet-Chastel. Enfin une revue qui dépayse, laissant une place littéraire de premier choix aux autres horizons et aux superbes plumes snobées par les médias.
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Langue : Français
Soyinka, Wole
Publié en 1986
Belfond
Livre
Fiction
Roman
Prix Nobel de littérature 1986. Roman de 1972 remarquable et fascinant tant par son humour que par sa réflexion profonde sur le monde qui l'entoure.
Nationalité : Nigeria Né(e) à : Abeokuta , le 13/07/1934 Biographie : Wole Soyinka est un dramaturge, essayiste, poète et militant politique nigérian. Il est le premier auteur africain et le premier auteur noir lauréat du prix Nobel de littérature, qu'il obtient en 1986. Après des études aux universités d'Ibadan et de Leeds, Soyinka travaille au Royal Court Theatre de Londres. Par la suite, il fonde plusieurs troupes théâtrales au Nigéria dont « 1960, Masks drama troupe » et occupe de nombreux postes universitaires à Ibadan, Ife et Lagos. En 1952, Soyinka crée l'association « The Pyrate » à l'université d'Ibadan afin de combattre la mentalité coloniale. En 1962, il oppose au célèbre concept de négritude, fondé par Léopold Sédar Senghor, le concept de tigritude à propos duquel il dira « qu'un tigre ne proclame pas sa tigritude. Il bondit sur sa proie et la dévore. ». L'auteur est emprisonné au Nigéria entre 1967 et 1969 pour avoir soutenu le mouvement d'indépendance du Biafra. Après sa libération, il reste au Nigéria et enseigne aux départements d'art dramatique d'Ife et d'Ibadan. Il voyage aussi à travers le monde pour mettre en scène ses pièces, donner des conférences et éditer des magazines littéraires comme Transition. En 1994, il est contraint à l'exil après avoir été condamné à mort par le gouvernement de Sani Abacha. Il ne pourra rentrer au pays qu'après la mort du dictateur, en 1998. Le 25 septembre 2010, il crée son parti, le Democratic Front for a People's Federation (DFPF, Front Démocratique pour une Fédération des Peuples).
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Langue : Français
Rinser, Luise
Publié en 1994
Verdier
Livre
Fiction
Roman
Nationalité : Allemagne Né(e) à : Landsberg-Pitzling , le 30/04/1911 Mort(e) à : Unterhaching , le 17/03/2002 Biographie : Luise Rinser (30 avril 1911 à Landsberg-Pitzling, Haute-Bavière ; † 17 mars 2002 à Unterhaching près de Munich) était un auteur allemand. Luise Rinser est née à Landsberg am Lech dans le quartier de Pitzling et a étudié la pédagogie et la psychologie à l'université de Munich. Après ses examens, elle occupa à partir de 1935 le poste de professeur de soutien dans différentes écoles de Haute-Bavière. C'est pendant cette période qu'elle publia ses premiers écrits dans le journal Herdfeuer. Elle refusa d'adhérer au NSDAP et donna sa démission en 1939 avant d'être renvoyée de l'école par les nationaux-socialistes. Elle se vit interdite d'écriture par les nazis. En 1944, elle fut dénoncée pour avoir prétendument porté atteinte au moral des troupes. Elle fut donc arrêtée et condamnée à mort, mais son exécution n'eut pas lieu car la guerre prit fin avant. Elle relate son expérience de la prison pour femmes Traunstein dans son journal de détenue de 1946 ("Gefängnistagebuch"). Son tristement célèbre poème de louanges à Adolf Hitler atténue néanmoins le statut autoproclamé de résistante. Premier mari et père de ses deux enfants, le compositeur et chef d'orchestre Hans Günther Schnell est mort pendant la campagne de Russie en 1943. Luise Rinser s'engagea ensuite dans un mariage de convenance avec l'écrivain communiste et homosexuel Klaus Herrmann. De 1945 à 1953, elle travailla bénévolement au „Neue Zeitung“ à Munich. En 1954, elle épousa le compositeur Carl Orff. Ce mariage ne tint que jusqu'en 1959. Elle entretint une amitié étroite avec le compositeur Isang Yun ainsi qu'avec le théologien Karl Rahner. Luise Rinser vivait en retrait dans son appartement à Rocca di Papa à Rome, où elle reçut le titre de citoyenne d'honneur. Elle vécut également près de Munich.
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Langue : Français
Signol, Christian
Publié en 1996
Albin Michel
Livre
Fiction
Roman
Lorsque, à la veille de la guerre de 1870, meurt Charles Barthélémie, maître du Solail, deux de ses enfants, Léonce et Charlotte, s'affrontent pour diriger le domaine : des hectares de vigne mûrissant dans la lumière du Midi. Mais au-delà des rivalités familiales, les drames de la nature et de l'histoire vont se conjuguer pour faire du destin de Charlotte, généreuse, impétueuse, passionnée, une suite de combats sans merci : ravages du phylloxéra, grande crise de 1907 où l'effondrement des cours et la révolte des vignerons manqueront de ruiner le Soleil... Plus tard, face à l'épreuve de la guerre, Charlotte, enfin maîtresse du domaine, donnera toute sa mesure, réussissant à lui rendre sa splendeur passée. Amours heureuses ou contrariées, choc des caractères, ambitions, passions, drames et bonheurs, tout contribue à faire de ce roman, où s'entrecroisent les destins de dizaines de personnages, une somptueuse saga. Mais c'est la terre, chaude et vivante, immémoriale, les senteurs de la garrigue et la lumière du Midi qui enveloppent ce roman de leur présence sensible, envoûtante, par la magie du conteur hors pair qu'est Christian Signol.
Nationalité : France Né(e) à : Quatre-Routes-du-Lot , 1947 Biographie : Christian Signol est un écrivain français notamment connu pour sa trilogie La Rivière Espérance. Il est né dans le Quercy, en 1947, dans la commune des Quatre-Routes-du-Lot, un petit village au pied du causse de Martel, qui restera son paysage favori et inspirera plus tard toute sa littérature. Il vit une enfance heureuse dominée par la présence féminine de sa mère et de sa grand-mère, bercée par la lumière des collines, les parfums de la campagne et les mystères sauvages de la nature. Il fait des études de lettres et de droit (1965-1970). Christian Signol se marie en 1970, il devient père et s'installe avec sa famille à Brive-la-Gaillarde où il a été recruté comme rédacteur administratif à la mairie. Il sera par la suite directeur d’un service de Contentieux et Marchés publics. Il débute sa carrière d'écrivain en 1984 avec le roman Les Cailloux bleus, tome 1, qui remporte un grand succès. Il a longtemps tenu une chronique hebdomadaire dans Le Populaire du Centre, quotidien régional limousin. En 1990 il publie la trilogie romanesque La Rivière Espérance. La notoriété de l'écrivain se consolide et il devient l'un des auteurs français les plus lus. Ce triptyque est adapté pour le petit écran, en 1995, par Gaumont télévision, avec à la réalisation, Josée Dayan. La Rivière Espérance est diffusée sur France 2, en neuf épisodes de 1h40, et dans vingt pays étrangers. Le succès est immense et incontestable, il encourage d'autres adaptations : La promesse des sources sous le titre La Clé des champs (1998), L’enfant des Terres blondes (1999).
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Langue : Français
Boissard, Janine
Publié en 1997
Livre
Fiction
Roman
Votre mari a ses défauts, comme tout le monde, mais vous avez appris à l'aimer tel qu'il est. Votre fils aîné, marié et père de famille, avec une situation solide, ne vous cause plus aucun souci. Reste la cadette, qui vient de trouver l'âme soeur en la personne d'un garçon charmant... à qui ne manquent qu'un logement et qu'un emploi. Et les problèmes commencent. Parce que, à la faveur d'une certaine permissivité moderne, du chômage et du prix des loyers, vous allez accepter de loger chez vous ce «bébé couple »... Sur un thème qui concerne aujourd'hui des centaines de milliers de parents, la romancière de L'Esprit de famille et d' Une femme en blanc a composé un roman plein d'humour et de vérité qui prouve deux choses : d'abord, que c'est vrai-ment un problème, et qu'il n'y a pas de raison de vouloir l'ignorer. Ensuite... que ça s'arrange.
Nationalité : France Né(e) à : Paris , le 18/12/1932 Biographie : Janine Boissard est une femme de lettres française. Née dans une famille bourgeoise, elle est la petite-fille de l'homme politique Adéodat Boissard (1870-1938). Très jeune, elle a choisi de se consacrer à l'écriture. En 1959, elle publie chez René Julliard son premier roman, "Driss", qui connaît le succès. Ce livre est signé, comme les trois suivants (en 1960, 1962 et 1969) chez le même éditeur, de son nom d'épouse: Janine Oriano. Toujours sous le nom d'Oriano, elle se lance dans le roman noir. Elle est ainsi la première femme à entrer dans la fameuse "Série Noire" avec "B comme Baptiste" (1971). C'est avec son troisième roman policier que Janine Oriano connaît son premier grand succès d'écrivain, "O.K , Léon ! " publié en 1972, adapté au cinéma sous le titre "O.K Patron !" En 1975, on lui demande d'écrire une série policière pour la télévision, "Miss" (jouée par Danielle Darrieux), série tournée en 1977 et dont un roman du même titre est publié en 1978 chez Fayard. Elle signe 9 romans sous son nom d'épouse, période pendant laquelle elle fait tout de même quatre enfants. Et elle reprend son nom de jeune fille pour signer son œuvre littéraire à venir. C'est donc Janine Boissard qui signe le premier tome d'une saga qui va être son premier grand, énorme succès de romancière, vaste succès populaire qui touche toutes les tranches d'âge : "L'esprit de famille", (6 volumes entre 1977 et 1984). L'évolution de la société, les chambardements dans la famille, les problèmes de couple, ceux de l'adolescence, ceux de la femme moderne face au monde du travail sont ses thèmes favoris. Janine Boissard se voit confier l'adaptation ainsi que les dialogues de la saga pour la télévision qui rencontre un énorme succès. En 1996, elle publie "Une femme en blanc" (Robert Laffont), un formidable succès en librairie, lauréat du prix Jackie Bouquin 1996, traduit en Allemagne et en Italie ; sans oublier la série télévisée en six épisodes, diffusée en 1997 sur France 2, avec Sandrine Bonnaire. Également scénariste, adaptatrice, dialoguiste pour la télévision, Janine Boissard signe plusieurs scénarios, adaptations de ses romans dont l'autre série célèbre "Belle grand-mère", "Recherche grand-mère, désespérément", "Marie-Tempête" etc. Elle a publié plus de quarante livres dont une autobiographie "Vous verrez... vous m’aimerez" (Plon, 1987). Janine Boissard a été décorée des Palmes Académiques pour son action auprès de la jeunesse.
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Langue : Français
Prévost, Marcel
Publié en 1967
Flammarion
Livre
Fiction
Roman
Des Grieux voudrait savoir si la passion est vivable, si le bonheur est possible, si la nature porte en elle-même une finalité, si l'amour, la religion et la norme sociale peuvent se concilier. Autant de questions qui resteront sans réponse. En même temps, il ignore les valeurs morales les plus reconnues, les modèles de succès et de conduite sociale propres à sa classe. Issu d'une famille honorable, il découvre une société corrompue par rapport à laquelle il reste marginal. Son aventure se développe sur un fond de crise des valeurs, mais il est bien possible qu'il soit lui-même l'exemple le plus frappant de cette crise. D'où un individualisme exaspéré, centré sur la seule passion, sur le mode d'existence le plus intense qui soit. On comprend qu'à cette interrogation, la littérature soit finalement la seule réponse possible.
Nationalité : France Né(e) à : Paris , le 1er mai 1862 Mort(e) à : Vianne , le 8 avril 1941 Biographie : Eugène Marcel Prévost est un romancier et auteur dramatique français, né à Paris le 1er mai 1862 et mort à Vianne le 8 avril 1941. En 1881, il commence à publier des nouvelles dans Le Clairon, journal monarchiste. En 1890, il quitte la fonction publique pour se consacrer à la littérature. Après des premiers romans consacrés à la vie de province – Le Scorpion (1887), Chonchette (1888), Mlle Jaufre (1889) – il s'engage dans la veine qui lui apportera la notoriété : l'étude du caractère des femmes vu d'un point de vue strictement masculin, avec des romans comme Cousine Laura (1890), La Confession d’un amant (1891), Lettres de femmes (1892), L'Automne d'une femme (1893). Il triomphe en 1894 avec Les Demi-vierges, son roman le plus célèbre. Il décrit en forçant le trait les ravages que la vie parisienne et l'éducation moderne sont censés faire chez les jeunes filles. Le roman est ensuite adapté à la scène et créé avec un grand succès au Théâtre du Gymnase le 2 mai 1895. Le terme « demi-vierge », passé dans le langage courant, désigne une jeune fille affranchie mais cependant vierge. Dans le même esprit, Marcel Prévost publie ensuite Jardin secret 1897), Les Vierges fortes (1900), Frédérique (1900), Léa (1900), L'Heureux Ménage (1901), Les Lettres à Françoise (1902), La Princesse d'Erminge (1904), L'Accordeur aveugle (1905), Féminités (1912), Les Don Juanes (1922), La Mort des Ormeaux (1938). Dans une production abondante et uniforme, on peut signaler Monsieur et Madame Moloch (1906), amusante satire du caractère allemand. Les Lettres à Françoise (1902) proposent un programme idéal d'éducation d'une jeune fille, tandis que le mélange de mysticisme et d'érotisme de Retraite ardente (1927) suscite les protestations de l'Église catholique romaine. Sa pièce en quatre actes La Plus Faible, jouée en 1904 à la Comédie-Française, connaît également un grand succès. Il dirige la Revue de France de 1922 à 1940 et préside également la Société des gens de lettres. Il est élu à l'Académie française le 27 mai 1909, au fauteuil de Victorien Sardou.
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Langue : Français
Chevallier, Gabriel
Publié en 1989
Le livre de poche
Livre
Fiction
Roman
Le roman commence quand Barthélemy Piéchut, le maire de la commune de Clochemerle-en-Beaujolais, dévoile à Ernest Tafardel, l'instituteur, son projet : « Je veux faire construire un urinoir, Tafardel. [ ] Enfin, dit-il, une pissotière ! » Cette vespasienne, destinée, bien plus peut-être, à confondre madame la baronne Alphonsine de Courtebiche, le curé Ponosse, le notaire Girodot et les suppôts de la réaction, qu'à procurer un grand soulagement à la gent virile de Clochemerle, est édifiée tout près de l'église où Justine Putet, vieille demoiselle, exerce une surveillance étroite. L'histoire qui démarre alors, riche en rebondissements, sera l'occasion de caricaturer avec verve et justesse la société française de l'époque : riches, pauvres, clergé de campagne et prélats, politiques locaux et ministres, fonctionnaires, militaires, paysans et nobles, hommes comme femmes en prennent pour leur grade. Sous des apparences de gauloiserie, l'auteur laisse voir sa vision de la société et transparaître son caractère de libre penseur. Il dénonce l'hypocrisie, l'arrivisme et la corruption que les vignerons de Clochemerle, des gens simples, subissent et finissent par surmonter grâce à leur bon sens (et au vin de Beaujolais!)
Nationalité : France Né(e) à : Lyon , le 3/05/1895 Mort(e) à : Lyon , le 6/04/1969 Biographie : Fils d'un clerc de notaire lyonnais Gabriel Chevallier fait des études dans divers établissements, dont un collège religieux. Il entre aux Beaux-Arts de Lyon en 1911. Mobilisé dès 1914, il est blessé un an plus tard. Une fois rétabli, il retourne au front, où il restera comme simple soldat jusqu’à la fin du conflit. Rendu à la vie civile à la fin de l’année 1919, il exerce divers métiers, retoucheur de photographie, voyageur de commerce, journaliste, dessinateur, affichiste, professeur de dessin… A partir de 1925, il se lance dans l’écriture romanesque en utilisant ses propres expériences. Avec La Peur, il témoigne de son atroce calvaire de soldat. C’est encore sa propre vie qu’il exploite pour écrire Durand voyageur de commerce ou, en souvenir de sa détestable scolarité, Sainte-Colline. C’est avec Clochemerle, une chronique villageoise rabelaisienne éditée en 1934, qu’il connaît le succès. Traduit en vingt-six langues et vendu à plusieurs millions d’exemplaires, l’ouvrage assure à son auteur gloire et fortune. Lorsqu’il meurt en 1969, Gabriel Chevallier laisse une œuvre abondante qu’éclipse cependant Clochemerle, toujours réédité en collection de poche. Pour qui veut mieux connaître l'écrivain et son époque; le mieux est de lire "l'envers de Clochemerle" (1966). L'autobiographie a la même saveur que ses romans.
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Langue : Français