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Histoire de France en bandes dessinées la Révolution de 1848 le Second empire | Livre | Fiction | Bande dessinée | 1978 | Français | Auteur : Ollivier, Jean | Éditeur : Larousse | Résumé : Février 1848. Abandonnée de tous, la monarchie de Juillet s'écroule. Au souvenir des erreurs de 1789, les Français veulent la République, mais sans la Terreur. Ils souhaitent une liberté sans égoïsme, une égalité sans contrainte, et surtout la fraternité, terme le plus important, à leurs yeux, de la fameuse trilogie républicaine. Avec plus ou moins de sincérité et d'enthousiasme, ils espèrent que la deuxième République réconciliera dans son sein les adversaires de toujours : royalistes et républicains, riches et pauvres, nobles et roturiers, catholiques et libres penseurs. Ne sont-ils pas tous des Français, et plus encore, des hommes et des frères ? Cause généreuse qui sous-tendra toutes les insurrections européennes de 1848. Illusions ! Deux mois seulement après la révolution, la répression brutale des manifestations ouvrières de Rouen ouvre une première fissure dans cette belle façade d'unanimité, et annonce l’apparition de difficultés imprévues. Semblables en cela aux militaires, les républicains s'étaient préparés à la révolution précédente. Or, celle de 1848 leur propose un problème neuf et déconcertant : la question sociale. L'existence d'une classe ouvrière, née dans la grande industrie, ,e peut être interprétée en effet à l'aide des anciens schémas de pensée. Les ouvriers sont misérables, certes, mais ce sont pas des pauvres au sens où on l'entendent les philanthropes ou l’Église. Ils ne demandent pas la charité, mais le droit au travail. Grâce au suffrage universel, ils ont obtenu d'être citoyens comme les autres, mais ils ne sauraient se contenter du droit de vote ou de l'égalité formelle. On pourrait dire au contraire que la justice exige dans ce cas l'inégalité, précisément : il est nécessaire de faire en leur faveur une exception à la règle commune, afin de réparer les iniquités que la société engendre spontanément. Dans le refus que leur oppose l'immense majorité, forte de sa bonne conscience et des ses principes, les ouvriers, à tort ou à raison, ne veulent voir qu'hypocrisie. Plus qu'une révolution de la faim - ce qu'elle est aussi, car la crise économique de 1847 s'est encore aggravée avec la révolution-, l'insurrection armée de juin 1848 est une exigence de dignité, à laquelle les ouvriers ne peuvent se soustraire. Sa répression n'est pas moins inéluctable, et scelle le destin de la deuxième République . La crainte qu'inspire cette réalité nouvelle, que l'on réduit au silence au lieu d'essayer de la comprendre, provoque une véritable phobie des rouges. Suspectes de sympathie pour les "partageux", les différentes fractions de la gauche républicaine sont tour à tour éliminées, jusqu'à ce que le prince-président ne trouve plus en face de lui, pour soutenir la République, qu'une poignée de notables. Il lui est facile alors d'imposer aux bavards la loi pure et simple du sabre. Cote : 914

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Cote : 914 | ISBN : 9782092532898 | EAN : 9782092532898

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Cote : 030 | ISBN : 9782010064210 | EAN : 9782010064210

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Cote : 030 | ISBN : 2010021053 | EAN : 9782010021053

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Cote : R HEL | EAN : 9782867261770

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Cote : R HAS | EAN : 9782841466436

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